Un poème ..
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Un poème ..
Mon nom est Alice.
Alice en 5 lettre, Alice depuis bientôt 20 ans
Une tête blonde, pensive, muette.
Elle contemple, la fillette farouche
Les fabulations des jeunes gens.
Grotesques oiseaux braillards
Effacée , se tient sagement
dans sa bulle impénétrable
Elle déambule dans cette foule aveugle
Touchée par l'agitation, elle s'est déjà imprégnée
De l'atmosphère confuse
Elle étouffe , dans cet air
plein de propos stériles.
Dans son jardins des merveilles
Elle peint sur un chevalet
Assise dans l'herbe elle vit avec les oiseaux et la terre
Eux seuls observent la vie
et vivent de rien
Et la nuit elle rêve, quoi de plus merveilleux
fantasmes de couleurs et de sensations
Mélodies stellaires
Alice en 5 lettre, Alice depuis bientôt 20 ans
Une tête blonde, pensive, muette.
Elle contemple, la fillette farouche
Les fabulations des jeunes gens.
Grotesques oiseaux braillards
Effacée , se tient sagement
dans sa bulle impénétrable
Elle déambule dans cette foule aveugle
Touchée par l'agitation, elle s'est déjà imprégnée
De l'atmosphère confuse
Elle étouffe , dans cet air
plein de propos stériles.
Dans son jardins des merveilles
Elle peint sur un chevalet
Assise dans l'herbe elle vit avec les oiseaux et la terre
Eux seuls observent la vie
et vivent de rien
Et la nuit elle rêve, quoi de plus merveilleux
fantasmes de couleurs et de sensations
Mélodies stellaires
Un-esprit-léger- Messages : 33
Date d'inscription : 09/04/2013
Re: Un poème ..
L'artiste sait percevoir
La beauté de toute chose
Tant ses yeux sont affamés
Tant sa tête doit être rassasiée
Il veut tout voir, et tout connaître
Il pèse chaque mot, rêve de paix
Passif mais alerte, crève sous lintensité
L'artiste sait aimer et accueillir toute chose
Mais hélas opprimé par ce cahos irréversible
Il se meurt dans son coin
Au lieu de se laisser aller...
La beauté de toute chose
Tant ses yeux sont affamés
Tant sa tête doit être rassasiée
Il veut tout voir, et tout connaître
Il pèse chaque mot, rêve de paix
Passif mais alerte, crève sous lintensité
L'artiste sait aimer et accueillir toute chose
Mais hélas opprimé par ce cahos irréversible
Il se meurt dans son coin
Au lieu de se laisser aller...
Un-esprit-léger- Messages : 33
Date d'inscription : 09/04/2013
Re: Un poème ..
merci pour ces lectures et partages.
"Grotesques oiseaux braillards"...
"Grotesques oiseaux braillards"...
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Un poème ..
Il déserte,
Île déserte,
Entre les eaux froides.
Deux mondes effacés par les vagues,
Ornés d'embruns comme seules offrandes.
Inspiration.
Du sel dans les cheveux.
Des images figées sur des finistères.
Un port, au-delà de toute attache.
Je vogue.
Sans carte - elles sont toutes effacées,
Sans chemin - ils sont tous oubliés,
Sans boussole.
L'errance, entre les rives et entre les digues,
Accueille de nouveaux naufragés.
C'est là qu'est ma place.
Tu parles, il déserte.
Tu pars - il est désert.
Tu reviens - il s'enivre.
Le destin,
C'est un vieux loup de mers
Qui fuit sous l'horizon.
Il se terre - trop de peur, peu de mal -
Cet instant qui s'échappe,
Ce futur en train d'onde !
Je le cherche en vain.
Je me perds au fil de l'eau.
Et les refrains des sirènes,
Avec leur aversions étranges,
Prennent des allures de silence,
De mythes, et de damnations.
Île déserte,
Entre les eaux froides.
Deux mondes effacés par les vagues,
Ornés d'embruns comme seules offrandes.
Inspiration.
Du sel dans les cheveux.
Des images figées sur des finistères.
Un port, au-delà de toute attache.
Je vogue.
Sans carte - elles sont toutes effacées,
Sans chemin - ils sont tous oubliés,
Sans boussole.
L'errance, entre les rives et entre les digues,
Accueille de nouveaux naufragés.
C'est là qu'est ma place.
Tu parles, il déserte.
Tu pars - il est désert.
Tu reviens - il s'enivre.
Le destin,
C'est un vieux loup de mers
Qui fuit sous l'horizon.
Il se terre - trop de peur, peu de mal -
Cet instant qui s'échappe,
Ce futur en train d'onde !
Je le cherche en vain.
Je me perds au fil de l'eau.
Et les refrains des sirènes,
Avec leur aversions étranges,
Prennent des allures de silence,
De mythes, et de damnations.
Invité- Invité
Re: Un poème ..
Bonjour ,
Je viens à l'instant de lire tes poèmes Un-esprit-léger.
Je le trouve pleins d'émotions, j'aime beaucoup.
Merci pour ce partage littéraire les deux premiers je les trouve particulièrement légers, sublimes.
Tu as beaucoup de talent.
Je viens à l'instant de lire tes poèmes Un-esprit-léger.
Je le trouve pleins d'émotions, j'aime beaucoup.
Merci pour ce partage littéraire les deux premiers je les trouve particulièrement légers, sublimes.
Tu as beaucoup de talent.
Dernière édition par Tangerine le Sam 20 Avr 2013 - 17:22, édité 1 fois
laDivine- Messages : 141
Date d'inscription : 04/12/2010
Age : 33
Localisation : entre palluaud et ....
Re: Un poème ..
Merci beaucoup ça me fait très plaisir.
Je l'ai fait lire à ma famille, et je n'ai point eu de compliments aussi rassurants, car ce premier poème me définit entièrement.
Je me demande si tout le monde sait apprécier la poésie. Peut être pas...
Lorsque ma mère m'en a dit "c'est mignon" , je ne peut que dire qu'il n'y a pas de compréhension.
Le troisième poème ? Il n'est pas de moi tu n'as pas du regarder l'image !
En tout cas milles mercis c'est très gentil ..
Je l'ai fait lire à ma famille, et je n'ai point eu de compliments aussi rassurants, car ce premier poème me définit entièrement.
Je me demande si tout le monde sait apprécier la poésie. Peut être pas...
Lorsque ma mère m'en a dit "c'est mignon" , je ne peut que dire qu'il n'y a pas de compréhension.
Le troisième poème ? Il n'est pas de moi tu n'as pas du regarder l'image !
En tout cas milles mercis c'est très gentil ..
Un-esprit-léger- Messages : 33
Date d'inscription : 09/04/2013
Un soir...
Un soir d'hiver, il était près de minuit,
Quand dans le calme de la nuit,
Un cri ni humain ni animal
Déchira le silence glacial
Dans le tourment de cette nuit d'hiver
Sans que nul ne comprenne pourquoi
Le venin de cette femme amère
Jeta un homme sans colère dans l'effroi
Ce soir d'hiver près de minuit, le glas sonna.
Dans cette demeure remplie de misère
Un prêtre récitait les dernières prières.
Ce soir d'hiver, minuit sonna, la mort entra
Cet homme au coeur brisé, à l'âme déchirée
Par les mots de celle qu'il a toujours aimé,
Par la porte s'enfuit
Tomber dans la neige, je le vis.
Le froid mordant le glacait,
De son manteau noire, la nuit l'enveloppait,
Il n'y accordait aucune importance.
Car seule l'amertume de son aimée lui causait souffrance
Toute sa vie, il s'était sacrifié pour cette femme
Toute sa vie, elle lui a déchiré l'âme
Pourtant il restait là, à lui vouer son amour
En fermant les yeux, sans rien attendre en retour
Mais cette nuit d'hiver
Elle cracha son venin de vipère
Mais dans le froid de la nuit peu après minuit
La Mort, avec elle le prit aussi
Car le maudissant pour toujours,
Sans égard ni pitié, elle lui dit:
"Tout est de ta faute, je te hais depuis toujours"
C'est à ces mots que le cri retentit.
C'est à ces mots que dans un nuit glacée
Fou de douleur, un pauvre homme aimant et dévoué
L'âme et le coeur en morceaux
Se jeta dans le ruisseau.
Quand dans le calme de la nuit,
Un cri ni humain ni animal
Déchira le silence glacial
Dans le tourment de cette nuit d'hiver
Sans que nul ne comprenne pourquoi
Le venin de cette femme amère
Jeta un homme sans colère dans l'effroi
Ce soir d'hiver près de minuit, le glas sonna.
Dans cette demeure remplie de misère
Un prêtre récitait les dernières prières.
Ce soir d'hiver, minuit sonna, la mort entra
Cet homme au coeur brisé, à l'âme déchirée
Par les mots de celle qu'il a toujours aimé,
Par la porte s'enfuit
Tomber dans la neige, je le vis.
Le froid mordant le glacait,
De son manteau noire, la nuit l'enveloppait,
Il n'y accordait aucune importance.
Car seule l'amertume de son aimée lui causait souffrance
Toute sa vie, il s'était sacrifié pour cette femme
Toute sa vie, elle lui a déchiré l'âme
Pourtant il restait là, à lui vouer son amour
En fermant les yeux, sans rien attendre en retour
Mais cette nuit d'hiver
Elle cracha son venin de vipère
Mais dans le froid de la nuit peu après minuit
La Mort, avec elle le prit aussi
Car le maudissant pour toujours,
Sans égard ni pitié, elle lui dit:
"Tout est de ta faute, je te hais depuis toujours"
C'est à ces mots que le cri retentit.
C'est à ces mots que dans un nuit glacée
Fou de douleur, un pauvre homme aimant et dévoué
L'âme et le coeur en morceaux
Se jeta dans le ruisseau.
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Un poème ..
Quelle drôle de vie..
Après avoir appris
Après avoir grandit
En un éclair tu as passé,
Ta plus belle vie
En sinsufflant de tout
Et contemplant ce tout
Observer, ce que tu aimais par dessus tout
Ton corps délaissé, ta tête foisonnante
Tu as goûté tes plus beaux jours
Un soleil en toi toujours t'enivrait
Seul contre tous
Tu n'était point agité
Mais tes mots, par milliers
Tus en toi , se cachaient
Belle innocence,
Mais sous cette allure d'ange
Un sinistre regard , incapable, meurtri
Il se tait à jamais
Si grand cri sequestré
Une hécatombe
Dans cet enfant si pur
Après avoir appris
Après avoir grandit
En un éclair tu as passé,
Ta plus belle vie
En sinsufflant de tout
Et contemplant ce tout
Observer, ce que tu aimais par dessus tout
Ton corps délaissé, ta tête foisonnante
Tu as goûté tes plus beaux jours
Un soleil en toi toujours t'enivrait
Seul contre tous
Tu n'était point agité
Mais tes mots, par milliers
Tus en toi , se cachaient
Belle innocence,
Mais sous cette allure d'ange
Un sinistre regard , incapable, meurtri
Il se tait à jamais
Si grand cri sequestré
Une hécatombe
Dans cet enfant si pur
Un-esprit-léger- Messages : 33
Date d'inscription : 09/04/2013
Re: Un poème ..
Bonjour Un-esprit-leger,
Je voulais saluer aussi toutes ces belles choses qui apparaissent, notamment dans les deux premiers poèmes que tu as partagés. Manifestement il reste aussi une part de souffrance, une distance vis-à-vis du reste du monde ressentie de manière très critique, alors je ne peux que souhaiter aussi que tu trouves finalement dans ce monde même un accueil, qui te permette ensuite de dépasser le sentiment d'étrangeté, nourrie par davantage encore de cet amour dont tu parles très bien.
bonne continuation
Je voulais saluer aussi toutes ces belles choses qui apparaissent, notamment dans les deux premiers poèmes que tu as partagés. Manifestement il reste aussi une part de souffrance, une distance vis-à-vis du reste du monde ressentie de manière très critique, alors je ne peux que souhaiter aussi que tu trouves finalement dans ce monde même un accueil, qui te permette ensuite de dépasser le sentiment d'étrangeté, nourrie par davantage encore de cet amour dont tu parles très bien.
bonne continuation
tagore- Messages : 205
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 39
Localisation : Paris
Re: Un poème ..
Beau et fortUn-esprit-léger a écrit:
Belle innocence,
Mais sous cette allure d'ange
Un sinistre regard , incapable, meurtri
Il se tait à jamais
Si grand cri sequestré
Une hécatombe
Dans cet enfant si pur
Un-esprit-léger a écrit: Je me demande si tout le monde sait apprécier la poésie. Peut être pas...
Assez peu de personnes s’y intéressent, et peu apprécient. Ce n’est pas autant marginalisant que d’être surdoué mais quasi. Mais quand on tombe sur des personnes qui ressentent, « comprennent un peu ou bcp » ou qui simplement s’y intéressent, c’est très « bon ». Alors n’hésite pas à continuer
En reprenant le contenu du message de Tagore en réponse, et de tes posts, je t’en mets un, de 2010 (écrit assez instinctif et spontané).
Intime pétiole
Feuille,
Tombée au sol,
Cueille,
L’intime pétiole.
Il rattache à sa vie
Petit brin se déclipse
Tu reposes sur le lit
Elle te baise la lippe
Une lèvre ondulée
Finement ciselée
Découpe ton pourtour
D’une fibre cellulose
Révèle tes atours
Esquive les ecchymoses
Sur ton corps blessé
Les hivers endurés
Ont gravé dans le derme
Et creusé des sillons
Ont rainuré tes peines
Parcouru tes vallons
Dans les froids tourmentés
Au grand vent exposée !
Les forces il t’a fallut
Tenir face aux tempêtes
Aux souffles résolus
Qui assaillent la tête
Pour rester accrochée
Une saison contempler
Les monts qui t’entouraient
Les crêtes et les sommets
La rivière qui coulait
En tes nervures filait…
T’irriguant des glucoses
Captivant les rayons
Ta chlorophylle repose
En bout de ton crayon
L’intime pétiole écrit
Un moment de la vie
Où tu poussais tes cris
Au fin fond des oublis
Les racines obscurcies
Aux sources incompris
Ruissellent désormais
Sur tes feuilles, tes feuillets.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
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