marre ! envie d'être normal !

Hé, je ne suis pas une bête de foire , quoique parfois une bête qui foire. Blague à part, tu as des pistes dans le fil ci-dessous :
L'arborescence de la pensée.

Ayééé, à défaut d'avoir mis un mot ou une lettre sur l'équidé que je suis , j'ai l'image !

Merci pour le lien sur l'arborescence même si j'ai raté l'occaz' de disséquer un Z.(ben un scalpel tout neuf, zut..)

Tropicales bises

Aaahh ben t'es métis (ouf, je l'ai échappé belle ).

Mais ça me fait penser à un animal ça...

Entre N et Z...Tu es un O !

Un Okapi



Fais pas gaffe à la tête hein

Wha c'est chouette !!!

Bah moi Odavie, je me sens proche de toi, je suis un Z qui a trop fait tourner sa tête jadis...et qui est doucement revenu à ses perceptions, je crois...lesquelles font voir et percevoir tout ce qui frémit autour de façon colorée...parfois de loin on pourrait me prendre pour une niaise béate ou souriante...et pourtant...si j'ai envie : soudain, le cerveau peut aller vite et loin...mais j'ai pas toujours envie...

Y'a apparemment des Z qui se demandent si c'est possible de "pas penser", moi j'ai envie de leur dire que oui. Quand on vit plus intensément, on pense moins. Z ou non. Et c'est chouette.

...

...

Salut ,
faut bien une 'tite voyelle parmi vous , ensemble on fait de beaux zozos tiens. Va donc pour Okapi .Ok vous me battez à la course mais je suis plus legère que vous, hé, hé.
Tiens, en voilà un beau qui regarde pousser ses hibiscus...

...

Sans Z ni O pas de zozo! pas de drôles d'énergumènes pour colorer la savane . Oui, je me sens Okapi : animal plus léger ( insouciant) de ...quelques kilogrammes que son voisin zébré , ce dernier à l'esprit merveilleusement prompt.
Personne n'est ici lièvre ou tortue, rien à gagner sauf à paître paisiblement entre cousins à sabots.
Dis LaFiole, le petit ventre replet de ton avatar: ça mériterait pas une 'tite course ?

LA NORME

La norme (du latin "norma" : la règle) est devenue "l'ensemble des valeurs, des représentations, des règles de comportements véhiculé par un système social donné.

La norme change et évolue au fil du temps en fonction de décisions collectives ou de décisions prises par des responsables; elle peut également évoluer confusément, au travers des VALEURS mises en avant par les médias, ou des REPRESENTATIONS : ce qui peut expliquer par exemple pourquoi progressivement la "femme à la maison" n'a plus été "une norme" :

la VALEUR de la famille et de l'éducation donnée aux enfants, la REPRESENTATION de la vie de famille et des ROLES de chacun des parents, ont fluctué dans le temps.

Mais il en va de même pour tous les secteurs de la vie en société (valeurs / représentations / règles de comportements attendus) : appartenances à des groupes, pratiques religieuses, pratiques au travail, place laissée à l'expression de l'affectivité ou non, règles de communication tacites etc etc...

Ces normes, sont donc soit initiées par un petit nombre de décideurs pour lesquels nous votons, ou qui ont du pouvoir dans une branche; soit relayées par tout le monde consciemment, soit relayées confusément et inconsciemment par chacun et tous.

Pour un particulier : la seule façon de savoir si il adhère ou non aux valeurs véhiculées par son système actuel : est de travailler à atteindre une grande conscience de soi, et de nombreuses connaissances du monde environnant, et à une capacité de distance critique.

PAMPHLET

Aujourd'hui la norme nous dit :

- blindez-vous contre toute émotion sauf quand des industriels ont besoin de jouer avec...

Au travail, vous n'êtes pas des humains, vos pleurnicheries on s'en fout et si vous tenez pas le choc vous dégagez, vous êtes personne, si vous finissez à l'hôpital, vous êtes un looser.

A la télé (je rappelle que les enfants d'aujourd'hui ne reçoivent pas d'éducation à l'image et naissent sans décrypter ce membre si insidieux de la famille) : on joue avec vos émotions et vos instincts, et avec votre principe de plaisir pour vous inciter à consommer.

Dans l'amitié et la famille pareil, tout le monde souffre, va mal, sans vraiment savoir pourquoi, on se mesure le seuil de souffrance, y'en a qui fuient les autres parce qu'ils ont déjà assez à faire avec eux-même...bref...les émotions des autres, ça vous gave.

En outre à trop courir, on fait plus gaffe aux émotions de nos enfants et on les néglige, générant des dégâts pour plus tard, sans prendre le temps de parler, d'échanger, d'expliquer, d'apprendre à gérer, et de consoler.

- La seule valeur qui compte c'est de sauver votre cul

De trouver du pognon, d'avoir un statut, là, comme ça "vous êtes quelqu'un", sinon bien sûr vous valez rien.

- L'humain est flexible à volonté

Si vous êtes pas capables de suivre, vous êtes nuls.

- Seul on est super bien

L'enfer c'est les autres, le rêve américain c'est mieux, démerdez vous seul, ne tendez pas la main, on vous a foutu des batons dans les roues, vous avez réussi tout seul, vous êtes un winner. Les autres crèvent ? on s'en fout. Quand enfin on est en haut, on regarde plus en bas.

D'ailleurs si on se regroupe : on choppe des virus, alerte aux vaccins !!

D'ailleurs si vous êtes dans le pharmaceutique, vous aurez un super bonus en fin d'année grâce aux pubs

- vie privée, vie publique, tout se mélange, plus d'intimité, pas de discrétion, la souffrance devient une marchandise aussi qui sert à obtenir des choses, y'a pas de frontière, pas de préservation, pas de dignité, pas d'identité : pas de revendication personnelle, pas d'individu. Juste une grosse masse flasque, comme ça c'est pratique...

- soyez en concurrence, uniquement en concurrence, avec votre voisin, votre femme, vos gamins, courrez, c'est la fuite en avant (vers la mort) le premier arrivé a gagné : arrivé à quoi ????

- vous avez pas de vie à vous, pas d'espace pour respirer, pas le temps de ballades ?? passez des heures devant l'ordi, ça aussi ça fait du temps de cerveau disponible pour le boulot. Ca remplit le vide, comme ça t'as pas l'impression qu'on t'a pris ta vie !!

- faut flipper pour tout, parce que vous avez pas le droit au temps libre, flipper de pas avoir le temps, flipper de mal faire, flipper de plus savoir qui on est, flipper des angoisses des autres, flipper de pas savoir où fuir, flipper du stress...

- mais si y'a un problème hein, il vient pas de LA NORME, ah, ça non, il vient de VOUS bien sûr ! Culpabilisez de pas éduquer vos enfants, culpabilisez de pas prendre soin de vous et de votre santé, culpabilisez de pas assez en faire, culpabilisez de tous vos échecs...

La norme d'aujourd'hui est en plein changement : la fracture sociale déboule partout, la crise rentre par toutes vos failles, la crise, elle est intérieure. Ca se voit, rien que sur le forum.

Les valeurs "anciennes" (qui datent de y'a pas si longtemps sont fracturées, canardées, déchiquetées : l'amour (qui devient obscène, sinon c'est pas de l'amour); la famille qui est scindée en 2 car chacun bosse à perpète; l'amitié (car chacun essaie de laver son linge sale sans moufter, et personne a le courage et la force d'aider l'autre...les associations coulent...l'éducation coule...la culture est uniformisée, les ballades, le temps libre un peu, pour se retrouver, sourire, se détendre, jouer, rire, chanter...profiter du monde, de l'environnement, de sa beauté, de choses simples qui sont à tout le monde...

CES VALEURS ANCIENNES PLUS SIMPLEMENT C EST QUOI ?

C'est la construction !!!!

Aimer c'est vouloir construire dans le temps.
L'amitié ça se construit dans le temps.
Les enfants ça évolue et se construit dans le temps.
L'éducation ça vous construit un homme.
La culture ça construit.

C'est la coopération (et pas la concurrence)

Aimer c'est s'épauler tantôt l'un tantôt l'autre, partager et aider des enfants à grandir...les voisins et les proprios nous doivent "la jouissance paisible de nos biens", on ne construit pas des cathédrales et des belles choses seul, ni en deux deux, il faut du temps, de l'organisation, et des volontés communes, pour le bien de tous. C'est vivre en harmonie avec l'environnement et produire juste ce dont tout le monde a besoin, en prendre soin, et arrêter de surproduire, de surpolluer, et de piller les ressources qui sont pour tous, et à tous...

Bref...Ca veut dire qu'aujourd'hui on est dans la DESTRUCTION !! (de valeurs essentielles : DONC DE NOUS MEME !!)

Voilà pourquoi, moi : je lui dis merde à la norme.

Je souhaite sincèrement à tous les pays du monde, de retrouver "une norme" telle qu'on la connue nous il y a quelques décennies, une norme qui protège de vraies valeurs humaines (celles de la déclaration des droits de l'homme) avec une PROTECTION SOCIALE et pas une destruction totale des individus et des groupes, avec un fossé moins grand entre les très très riches, et tous les autres.

Parce que la norme d'aujourd'hui : elle est INHUMAINE.
Elle est non-humaine.
Elle est celle d'androïdes (P Dick) robotisés sans états d'âme et cyniques.

L'humain s'est dénaturé.

Cherchez pas la raison de tout votre mal-être, y'en a des tas, et elles sont partout autour de vous...

Et navrée pour le pavé.......................

Et courage à tous ceux qui tentent de conserver leur humanité, de préserver leurs instincts (de protection des petits, de survie de l'espèce, de survie personnel) et qui continuent à tendre la main et à coopérer, envers et contre la norme actuelle, qui sont solidaires de la VERITE HUMAINE et pas des mensonges normatisés. Qui sont simples. Et souriants. Et qui écoutent. Et voient. Et luttent.

Et courage aux autres aussi...

Bises à tous.

PS : pour ceux que je gênerais...pardon, mais vous noterez qu'il m'a fallu du temps pour tenter de développer un peu, je me suis donné du mal (et pourtant il en manque) parce qu'on vit dans la société des résumés donnés comme vrais et que j'aime pas la pensée résumée n'est pas la pensée...

PPS : je veux déprimer personne au contraire.

Mais merde aux normes qui ne "nous" conviennent pas

(tournez la paaaaage )

@ OD@VIE : j'aime bien ce que tu écris!

Ah bon? Il faut forcément dire des choses intelligentes?

Le premier symptôme de cette déshumanisation, c'est le mépris de l'être humain. L'homme moderne sait que ses semblables, et lui-même d'ailleurs, sont des éléments qu'on peut remplacer.
Les êtres humains sont obligés de vivre et de se comporter selon des lois techniques étrangères aux lois humaines.
Du moment où l'homme a été réduit à la seule dimension de sa valeur technico-sociale, il peut lui arriver n'importe quoi. La Société technique travaille exclusivement d'après des lois techniques, en maniant seulement des abstractions,des plans, et en ayant une seule morale : la production.

Virgil Gheorghiu, La Vingt-cinquième heure, 1949.

Il suffit d'ajouter "et la consommation" à la fin, ou de remplacer production par profit, qui est le résultat du couple production-consommation, et tout y est.

@ Phèdre: merci !
d'abord de ramener le débat au sujet de la norme quoique l'intitulé : "envie d'être normal "ne veut pas forcèment dire "être dans la norme" au sens de norme social .Si être dans la norme est invivable, se sentir "anormal" aussi , ça laisse peu de perspectives.

J'apprécie la clarté de ton raisonnement.J'adhère en grande partie même si certaines valeurs, rôles ont , à mon sens quand même favorablement évolués (rôle père/enf, émancipation de la femme, communication inter-générations etc)

Pour ce qui est de l'opium du peuple: la petite lucarne .j'ai tendance à penser que ce n'est pas l'outil qui est mauvais mais l'usage qu'on en fait. Tv qui exploite certes nos plus vils instincts.
Sauf que quand je jette un oeil sur le passé, pas une époque que je n'envie : guerres, monarchies,famines, guerres, royautés, disettes...

Ah si, les trente glorieuses : on était bien contents de consommer après guerre , de rattraper le temps perdu d'autant que les progrès nous assuraient un confort non négligeable et que la production à grande échelle rendait accessible des denrées réservés à quelques privilégiés.

Contente la fille aussi de porter des jeans lavés et essorés par Mme Faure, de pouvoir tapoter à 10 000 kms de vous ces quelques mots sans avoir à pedaler toute la nuit. (oui, humour de daube mais c'est ma spécialité car ...quand bouleversée quand même)

Ca fait un bail que l'on nous culpabilise : depuis l'avènement de JC . Merci aux lumières d'avoir ramené le débat à l'homo sapiens. Merci au contrat social : " la souveraineté réside dans le peuple" avant que ne paraisse le libéralisme " primauté à l'interêt individuel ".
Je ne sais pas si cette société est plus inhumaine que par le passé (qu'on a tendance à enjoliver) car qui s'en sortaient? toujours les mêmes!
L'écart pauvres/riches valait bien la faille de San Andréas.Après une période plutôt stable , l'écart se recreuse indéniablement , c'est ce qui est infect : ne rien apprendre de l'histoire, faire les mêmes erreurs au profit de qui? les mêmes!

Après le constat, on fait quoi? on flingue les mômes en leur infligeant notre lucidité sur cette réalité? on s'anesthésie à grandes goulées, on pleure et puis? Le mal -être ,je l'ai connu dans un charmant petit village du Sud bien français avec de vraies bonnes valeurs (ah la solidarité de nos campagnes )
C'est par mes choix que je dis merde, que je ne me soumets pas. Je suis d'accord qu'on tente de nous faire psychoter sur tout et de nous abreuver d'insécurité, de culpabilité , de réussite par l'argent .
Alors, non je ne courre pas sinon je ne pourrais pas capter la beauté des choses, je resiste à l'intérieur avec mes valeurs que je distille quand l'occasion s'y prête et je m'aperçois souvent qu'on souffre des mêmes choses derrière nos masques d'adultes en société.
Y a du monde dans le maquis mais tout est fait pour qu'on paranoïde les uns sur les autres défois qu'on s'organise...
Moi, j'ai rencard en 2012.

Moi avant meme de savoir que j'étais une Z je me suis dit "Ok, je suis une E.T, tout ce que l'on veut et ben tant pis, ca fait partit de moi c'est ce que je suis. Alors fuck le monde, fuck les gens,et fuck la famille"
Enfin plus facile a dire qu'a faire avec :les regards, les remarques, les insultes, les coups parfois, et surtout la culpabilisation "mais enfin tu ne peux pas faire un effort et etre un peu normale" (ma mere) et bah non je ne suis pas "normale" en tout cas pas ce qu'elle et les non Z considèrent comme normal. Et dans un sens quand je les voit je n'ais vraiment pas envie d'etre comme eux.
Exemple:
Il y a environ 4 mois, un gosse d'environ 10/12 ans c'est fait renversé par un scooter, résultat fracture ouverte de la jambe droite, (d'ailleur remarque très constructive d'un passant histoire de terroriser encore plus le gosse "oh la la c'est vraiment dégeulasse". ).Dix minutes plus tard tout les curieux sont partis et moi je suis resté aux chevet du gosse pour le rassuré, lui tenir la main, lui changer les idées en lui racontant des bétises pour lui faire oublier sa jambe. Au bout d'une heure le gosse et dans l'ambulance, je m'apprète a m'en aller quand le pere du gamin qui vient d'arriver s'approche de moi et me dit merci, que c'était vraiment très gentils et que peu de gens l'aurait fait, moi je n'ais pas réfléchi, pour moi c'était normal. Cette compassion fait partis de ce que l'on est et pour moi c'est une exelente chose.
Alors meme si etre Z nous apporte pas mal d'emmerdes, y a quand meme des bons cotés.....non ?

+1 kit

C'est être H umain !ça ne devrait dépendre que de cette l'être!

moi aussi j'aime bien ce que tu écris Odavia

être humain...
je crois que telle est la question ?

Après le constat, on fait quoi? on flingue les mômes en leur infligeant notre lucidité sur cette réalité? on s'anesthésie à grandes goulées, on pleure et puis? Le mal -être ,je l'ai connu dans un charmant petit village du Sud bien français avec de vraies bonnes valeurs (ah la solidarité de nos campagnes )
C'est par mes choix que je dis merde, que je ne me soumets pas. Je suis d'accord qu'on tente de nous faire psychoter sur tout et de nous abreuver d'insécurité, de culpabilité , de réussite par l'argent .

A ce sujet, un petit aparté. Il existe un phénomène gravissime à l'oeuvre actuellement dans la société : l'explosion de l'alcoolisme des jeunes. Il doit falloir remonter deux siècles en arrière et encore, pour voir une pareille courbe ascendante partout : pauvres, classes moyennes, "jeunesse dorée", urbains, ruraux, banlieues crades ou chics, mecs, filles, lycéens, étudiants, collégiens même. La progression, l'ampleur, les conséquences sanitaires et sociales sont sans commune mesure avec "l'insécurité" dont on nous rebat les oreilles avec une intensité proportionnelle à la proximité des présidentielles. En troisième, "on se fracasse avant d'aller en cours", à la mauvaise vodka, à huit heures du matin.

Seulement, quel discours la société tient-elle aux jeunes ? Qu'ils sont inutiles, fainéants, qu'on ne peut pas les faire travailler - et de toute façon il n'y a pas de travail pour eux : on en manque, pas question de leur en laisser - stupides, bons à rien, dangereux, surtout "en bande"; on accumule les lois à leur encontre, on invente même des répulsifs censés les faire fuir comme les rats ou les taupes, bref : la société française (occidentale ?) du début du XXIe siècle NE VEUT PAS DE JEUNES. Elle concentre sur eux toutes ses terreurs mesquines, tout ce qui l'inquiète. Elle les rejette de toutes ses forces, de tout son discours, de toutes ses lois. Elle tolère leur présence sous fort contrôle et avec un dégoût ostensible.
Ben je comprends qu'ils aient envie de fuir, de "se fracasser" plutôt que de continuer à toquer à la porte de ce pays qui leur répond par de grands seaux de merde sur la gueule.

je suis bouche bée devant l'analyse extrèmement perspicace de plume.
je n'avais jamais fait le lien.

terrible en effet..
L'initiation alcoolique se fait en grande majorité au sein de la famille vers 13/14 ans de façon "anodine" puisqu'il s'agit d'alcool festif , banalisé.Mais là ,tu as raison , c'est gravissime : c'est l'alcool anesthésiant , l'alcool rustine en réponse à une société qui n'a pas de réponse justement à la jeunesse en mal de projet, de place, de reconnaissance.
A la Réunion, le rhum fait des ravages surtout associé à l'herbe locale + quelques molécules détournées. Ne parlons pas du suicide ! même au soleil, sous les palmiers ! mais c'est très lié au mal-être familial .
Ici, la famille c'est pour le meilleur et le pire.
Ca peut être d'une chaleur excessive.

Marre envie d'être un chat.

Bah ouais c'est ça aussi : "l'humanité inhumaine" génère des tas d'exclus et de futurs exclus de l'humanité tout court...les mômes, les vieux, les pauvres, les chômeurs, les travailleurs pauvres...moi aussi je comprends...que tout le monde pète un plomb...que tout le monde souffre...quand beaucoup d'humains souffrent, c'est toutes les espèces vivantes qui souffrent !

Quand la réalité est incompréhensible, antinaturelle, inflige des dégâts à toutes les races, alors il faut changer la réalité...

(Soit dit en passant, on est "juste" en train de vivre des choses que "nous" avons déjà fait vivre à d'autres peuples depuis des lustres...............) "mettre au pas", être mis au pas, ou être mis au banc : avec un MEPRIS sans nom.
ça n'est certainement pas un juste retour de bâton, mais les prises de conscience dans la chair, de ce qu'endurent d'autres (au loin), sont forcément bien douloureuses...

Le MEPRIS : ça tue.

Un peu plus de respect pour soi-même, pour les autres, pour la vie, et la dignité...de tous...ça serait vachement bien...(donc une place pour tous....et pas l'exclusion) Un peu moins de résignation ou de cynisme, aussi ??

Od@vie, tu parles de la Réunion, j'ai lu et entendu aussi des choses épouvantables sur la situation dans l'Arctique, Groenland, nord Canada, nord Sibérie - avec en plus ce paramètre que chez certaines ethnies, comme les Tchoutchkes de Sibérie du NE, un problème génétique l'aggrave encore - il leur "manque" le gène qui chez les autres peuples "gère" l'alcool dans l'organisme, de sorte qu'une quantité très limitée les rend fous furieux et endommage gravement l'organisme. Bref, dans ces régions difficiles à vivre et où l'espoir est ce qui manque le plus, alcoolisme et suicide sont les causes de mortalité numéro un.

Bochra, j'ai vu passer des articles sur l'anti-jeunisme ahurissant qui caractérise la société française depuis une petite décennie, mais je ne les retrouve pas, c'est à creuser. L'ennui, c'est que c'est un sentiment tellement partagé parmi les classes d'âge "dirigeantes" que personne n'a envie de le dénoncer. Ces classes d'âge s'entendent pour déclarer la guerre aux jeunes générations. Mais ça faisait un moment que je me disais : nous sommes la première génération, depuis bien longtemps, à qui il est officiellement interdit d'espérer. Tout ce qu'affirment les gens "raisonnables", c'est que ce sera plus dur, plus dangereux, que nous serons plus pauvres, travaillerons plus dur, devrons renoncer à des choses dont nos prédécesseurs se gobergent, et que nous n'aurons aucun contrôle sur quoi que ce soit : même plus la possibilité ultime de fantasmer sur une révolution. La seule chose qu'on n'ose pas nous dire en face, c'est que probablement nous devrons accepter de vivre moins longtemps, mais c'est écrit en Arial 278 entre les lignes.

Quand j'étais enfant ou ado, on voyait de très nombreuses campagnes antidrogues dures; aujourd'hui, pratiquement pas; pourquoi ? parce que ce n'est plus un problème. En France en tout cas, les drogues dures traditionnelles ont fortement reculé, le crack ne s'est jamais implanté. Mais à la place, on a les drogues du pauvre les plus traditionnelles : les drogues douces, les drogues de fortune - colle, eau écarlate etc... - et avant tout, la plus universelle, la plus facile à se procurer, la plus ancestrale, la picole. Mais la volonté de fuite est là, pire que jamais.

Bon, j'aimerais rebondir sur la remarque de Plume d'Eau Rayée. Car oui, je suis un djeunz (et pourtant terriblement vieux d'après pas mal de personnes).
J'ai rarement entendu parler d'une initiation familiale à l'alcool, pour ma part ça s'est fait au lycée, après mon "ouverture" (je reviendrai là-dessus). Voilà, l'alcool, c'est quoi ? C'est amusant, tout simplement. On transgresse les interdits liés à notre jeune âge. On boit avec les autres, qui ne boit pas n'est pas un fêtard. En cette période "virile" (passée les dissensions du collège style OM/PSG et concours de la bite la plus longue dans les vestiaires du gymnase), celui qui tient bien l'alcool acquiert une forme de prestige. Me demandez pas pourquoi, je tiens pas l'alcool, je trouve ça économique et ça me va.
En plus l'alcool c'est légal. Si les flics vous choppent, vous vous faites gentiment sermonner et on vous ramène chez papa/maman. Elle est pas belle la vie ? Parce que malgré les sermons qu'on sert aux parents sur l'alcool, ils continuent de voir ça à travers le prisme de leur adolescence : les années folles etc etc. Pourtant, comme le souligne Plume d'Eau Rayée (va falloir trouver un diminutif je crois), le monde actuel est assez cruel avec la jeunesse. Et ça, ça se voit dans tous les domaines : en fac de lettres où le poids des études n'est pas accablant les gens boivent pour faire la fête, en école de commerce les gens boivent pour décompresser (en disant "t'inquiète je maîtrise" à la fin de chaque phrase).
On a en plus de la part du gouvernement un discours à la limite de la schizophrénie : on trouve les arguments les plus bas-de-plafond pour dissuader les jeunes de fumer du cannabis (bien que toutes les études prouvent que le cannabis est bien moins nocif que l'alcool) et à côté de ça on subventionne les viticulteurs au nom du patrimoine. Si avec ça on est pas déboussolé...

Par contre concernant la jeunesse je vais m'abstenir de commenter parce que je fais figure de vieux con dans certains milieux.

tiens toi aussi ....moi quand je discute avec les "adultes" (30/50ans ) pendant un petit moment il finisse tous par me dire que je raisonne comme une personne de 40 ans.
Le gouvernement français est vraiment pouris avec la jeunesse, d'ailleurs comment Mr le président c'est fait élire.... en terrorisant les petits vieux !
Les jeunes c'est de la mauvaise graine ect d'ailleurs ca s'entend dans ses discours. Mais bon je vais pas partir dans un débat politique.
Pour l'initiation a l'alcool oui y a le lycée, mais aussi au fete de famille, ect ou tout simplement a la maison si les parents boivent de l'alcool ya pas de raisons que les jeunes ne puissent pas faire de meme.