Help ! Votre organisation à la maison avec des petits

J'ai une fille de 3 ans et demi, en petite section de maternelle, et peu de référence d'autres parents sur comment organiser ses soirées.

Le soir, chez nous, c'est l'horreur ! Mon mari et moi rentrons généralement tard du travail l'un ou l'autre, quand ce n'est pas les deux (18h30 lui et il va récupérer la petite chez sa grand-mère, moi entre 19 et 20h, mais j'essaie d'aller la chercher à 16h30 un jour par semaine et j'ai tout mon mercredi avec elle). On essaie de prendre le repas à 19 h pour coucher la miss à 20h30, mais ça ne tient jamais : on mange en plus longtemps que prévu, c'est la course pour se préparer au coucher (un dans la cuisine à débarrasser, l'autre qui s'occupe de la gamine, qui doit être supervisée pour la toilette, histoire, etc). Conclusion, généralement, c'est au lit vers 20h45, et à tous les coups à 21 h "maman, pipi !", avec le caca qui dure 15 min derrière. Forcément, le lendemain matin, à 7 h, y a plus personne, et c'est la guerre pour la lever.

Et surtout, ça m'insupporte de ne pas avoir de temps pour notre couple le soir ! Mon mari se lève à l'aube et part très tôt, donc on ne se voit pas le matin, et il se couche tôt le soir pour ne pas être trop fatigué. Donc ça m'arrive de plus en plus de finir le coucher de la petite toute seule pendant qu'il commence à dormir. Et je suis en rage, avec l'impression d'avoir un mini tyran à la maison J'ai énormément besoin de temps de calme, de silence et de rythme un peu tranquille, et là c'est Beyrouth à la maison jusqu'à ce qu'elle dorme. (ok, j'exagère, d'autres diraient surement que ce n'est pas l'enfer, mais une enfant normale, mais je suis super fatiguée en ce moment et mon besoin de calme ressort )

J'ai l'impression qu'il faudrait manger plus tôt, pour qu'elle ait du temps pour la digestion et pour jouer, pour qu'on se pose tous ensemble après le repas, mais je ne nous voit pas diner à 18h ! On a déjà éliminé la télé, ce qui nous donne un repas plus court, mais franchement si vous avez des idées lumineuses, je suis preneuse !

Plus vous serez stressés et moins vous serez dans les temps. Vous deviendriez brouillon et perdriez encore plus de temps.

Après question pratique: vous pouvez cuisiner à l'avance, le WE et congeler les plats. Vous les décongèlerez au fur et à mesure des jours de la semaine + préparation de plats archi-simples. La confection des menus de la semaine fait gagner du temps.
Puis, le partage des tâches économise du temps.

Concernant la digestion, je ne vois pas l'intérêt. Et pour ce qui est de l'heure du repas, vous faites ce que vous voulez, sans vous préoccuper des normes sociales. Si dîner tôt vous fait plaisir, allez-y! Et une fois par semaine: pour le repas, pas de prise de tête (restes, pizza, plateau télé...)

Bon courage et surtout pas de stress. Ce n'est pas grave si les dents ne sont pas brossées tous les soirs, si l'enfant est couché un peu plus tard de temps en temps...
Concernant ton besoin de calme, ce WE ou le prochain, tu colles ton enfant dans les pattes de ton mari et tu te barres chez une cop's!

Elle exprime son besoin (à sa façon, d'enfant, maladroitement dira un adulte, mais c'est sa façon d'enfant, elle en est une) de passer du temps avec ses parents.


La durée de ce temps peut s'améliorer s'il est possible de réduire les plages horaires du soir. Une maman voisine avait récolté ainsi plusieurs dossiers en supplément, des heures à n'en plus finir. Et la pauvre s'énervait tout le temps, contre tout le monde: ce n'était que l'expression de sa colère contre cet envahissement de travail sur sa vie privée.

Tout s'est amélioré quand elle a cherché à réduire ce temps d'envahissement. Pour elle, ce fut de passer à 75%. En d'autres cas, cela peut se traduire par d'autres idées, qui visent à réduire cet envahissement. Elle ne s'énervait plus, accompagnait ses enfants sereine le matin à l'école, c'était le jour et la nuit. Un vrai bonheur de voir le changement, et aussi rapidement.


La qualité du temps peut s'améliorer en sachant que chaque soir, passer du temps avec son enfant, en famille, puis ensuite avec son mari, en couple, est une chose positive.
Pour cela, ne pas avoir l’œil rivé sur la montre,prendre son temps, donner de son temps.
Et là on atteint la qualité du temps, non pas la durée.
Se poser soi-même "hors du temps", ralentir le rythme, donner de l'attention à son enfant pendant le repas, un bisou, raconter une histoire avec les petits pois pendant qu'on les prépare, montrer une recette de famille qui fait partie de son histoire et de la vôtre, une marinade par exemple qui sera ensuite utilisée le mercredi pour le dîner (jour avec plus de temps).



Ces deux aspects peuvent s'améliorer, ou un seul, selon par quoi l'on peut-veut commencer.
Dixit une ancienne stressée de la montre, qui en a eu assez un beau matin de ce perpétuel "envahissement horaire et de travail". Mon compagnon m'en a aussi bien appris sur le sujet. Calme, efficace, il faisait 10 fois plus de choses que moi sur le même temps en se séparant du temps (réveil mis pour chronométrer bien sûr les durées de cuisson). Et ma fille ne mangeait plus en mode-escargot quand il était avec nous sur les temps de repas-midi, parce qu'il améliorait la qualité du moment.






Pour ma part, je réduis donc tout ce qui "envahit mon temps de vie personnel: horaires chaque fois que possible, ou durée. Je mets des limites. Ma vie personnelle n'est pas un moulin à vent dans lequel on rentre et sort comme on veut.
- contrôler ou réduire les durées de travail, si elles ont déjà empiété sur le temps de vie en famille.
- pas de changement de dernière minute si cela influe sur l'horaire de famille. Il faut prévenir à l'avance. Et ce ne sera pas forcément accepté: il faut savoir ce qui est vraiment nécessaire de ce qui peut attendre.
- fermer-éteindre ou rendre le téléphone portable: en-dehors du boulot, c'est fini.
- idem pour le mail: je ne mélange plus le mail de boulot et le reste. Y compris pour les papotages de copines-boulot. Sinon, elles emmêlent tout.

Améliorer ensuite:
- faire des choses en famille, tous les jours: parfois courtes, parfois longues. Mais chaque soir, faire une chose ensemble. Un dessin avec son enfant, une histoire, un plat de cuisine, un début de bricolage, un jeu... Pas grave si ce n'est pas terminé, on met de côté, bien à l'abri, et le lendemain, hop on le ressort et on continue. ça construit la confiance en soi, le lien familial, et la sécurité affective de la permanence des choses même si elles disparaissent temporairement.
- idem pour le couple cette fois, second volet: éteindre la télé, faire un jeu classique ou moins classique, un nouveau à lire, revoir les plans de l'appart ou de la maison pour arranger autrement, cuisiner en amoureux... Et une fois par mois, sortir sans les enfants.

merci de vos réponses !
On fait déjà un planning des repas de la semaine, avec courses prévues en fonction, et soirée pizza. J'ai déjà externalisé la gestion de mon planning et de mon téléphone pro (je suis indépendante) mais c'est le soir que j'ai le plus de demandes de boulot et je suis dépendante des demandes pour avoir un minimum chaque mois. Donc ce n'est pas que je ne veux pas manger plus tôt, mais que c'est techniquement compliqué, ou au prix d'une baisse de 50 % de mes revenus (je sais, j'ai essayé et on ne peut pas se le permettre )
Mais je plussoie à la colère contre l'envahissement du temps familial par le boulot, en rajoutant même le sentiment de frustration, d'être coincée dans un truc qui ne me convient pas et l'injustice ! (je suis indépendante "par défaut" mais pas par plaisir perso, et j'aime ce pays où quand on bosse dans quelque chose on est vite catalogué )

Je vais tenter de mettre plus de qualité dans le temps du matin qu'on passe ensemble. On fait pourtant une histoire longue le soir, j'ai l'impression que justement on est généralement dans un temps de qualité...J'aime l'idée des copines mais les miennes habitent au minimum à 2h de route. Je travaille aussi à acquérir des copines plus proches

(si tu ne l'as pas encore testé)

Le répondeur:
branché à partir de 18h (par exemple, comme choix horaire large mais compatible avec un travail). Ou bien entre 17h et 18h.
avec message invitant les correspondants à laisser leurs coordonnées (nom et numéro, ou mail) pour être rappelés.


Cela laisse les infos, le temps, et ensuite la disponibilité de travailler tranquillement, voire d'avoir eu également le temps de préparer sa réponse en amont lorsque le projet a été indiqué par la personne qui te contacte. Ce qui n'est pas négligeable et terriblement efficace.

Bref, laisser un créneau "sans téléphone", sans interaction directe, qui n'est qu'à toi et ta famille. Les personnes laissent leurs coordonnées, comme tout bureau, et tu les rappelles ensuite le lendemain.
Tous les artisans et-ou techniciens par exemple, en intervention sur place, ou les artistes, passent par ce procédé.



"Je suis actuellement en intervention, merci de me laisser vos noms et coordonnées et je vous rappellerai."
Et hop, tranquille + propositions non-perdues.

en fait je suis en rendez-vous, je rencontre les gens en direct, jusqu'à 19h-19h30 et après il me faut le temps de rentrer à la maison. C'est ça qui est pénible : forcément, les gens préfèrent venir après le boulot. mais mon "après-le boulot" à moi est décalé dans la soirée. Et si je me garde du temps le soir, c'est autant de recettes en moins. (je ne parle pas du samedi matin, où je prends aussi des rendez-vous tous les quinze jours, justement pour ne pas trop empiéter, mais ça se gère avec moins de pression).

Alors dans ce cas, ton mari devra se coucher un peu plus tard! "le pôvre!" Comme je suis méchante!

ok, pigé, c'est plus clair avec ces précisions.


Le "noeud du rubicube", je le vois bien maintenant, ayé.
Je vais faire quelques essais avec maintenant, bidouiller ça dans mon arbre intérieur, voir ce que ça donne en stratégie arborescente. Tout est "jeu". Avec les règles, ensuite, c'est plus simple de faire mumuse pour créer d'autres variantes, ou ajouter / retirer une donnée.

Si tu as un planning-type d'un jour de semaine, le tien, celui des enfants, des temps où le papa est présent aussi avec eux. Avec les horaires approximatifs, ou les durées ? Si c'est possible ?
Le matin avant l'école + le midi si tu es avec eux + le soir.

exemple:
- 18h30 le papa va récupérer la petite chez sa grand-mère, moi entre 19 et 20h, mais j'essaie d'aller la chercher à 16h30 un jour par semaine et j'ai tout mon mercredi avec elle.
- 19 h repas
- 20h30 coucher de la petite

@ anianka : après il s'endort sur la route quand il ne dort pas assez

@ Magic Whale : ok, merci ! Voilà les munitions :
tous les matin : chéri part à 6h, je me lève un peu (beaucoup.... ) plus tard, je me prépare (j'ai du mal à me lever pour faire des choses le matin, en général j'arrive à préparer le petit dej et si je suis motivée 2 salutations au soleil. regarder mes mails relève déjà de l'exploit), je lève la petite entre 7h et 7h15 et on part pour l'école à 8h15

dans la théorie : 19h diner, 20h15 les dents, l'histoire et le pipi 20h30 coucher de la petite qui s'endort bien sûr dès que sa tête touche l'oreiller , temps libre pour nous jusqu'à 21h-22h (maxi coucher du chéri), puis éventuellement temps libre pour moi jusqu'à 21h-heu...3h ?

dans la pratique :
lundi : mamie va la chercher à midi pour la faire manger et à 16h30, chéri va la chercher chez mamie entre 18h et 19h30, je rentre vers 19h30 sauf changement de planning. Ils ont commencé à manger si tout se passe bien.

mardi : je vais la chercher à 11h30 et je la fais manger à midi (préparation du repas 15 min chrono ), jeu de 12h45 jusqu'à 13h15 où je la ramène à l'école, un peu de boulot, je vais la chercher à 16h30.

mercredi : grass mat ! toute la journée avec elle

jeudi : mamie va la chercher à midi pour la faire manger et à 16h30, chéri va la chercher chez mamie entre 17h30 et 19h30, je rentre vers 18h30 sauf changement de planning (de plus en plus souvent 19h30)

vendredi : je vais la chercher à 11h30 idem mardi, je retourne bosser en quatrième vitesse, mamie va la chercher à 16h30, chéri va la chercher chez mamie entre 17h30 et 19h30, je rentre vers 20h sauf exception (19h/21h) ils ont commencé à manger devant la télé ("c'est notre moment à nous" ben tiens, l'excuse !)

samedi matin : un we sur deux je bosse le matin de 9 à 12 et chéri et la petite vont faire les courses, le we où je bosse pas, je vais faire les courses avec elle. Parfois quand je bosse, chéri fait des travaux à la maison le matin et je fais les courses l'après-midi. Super we !
je précise : pas de télé à table le soir (...quand je suis là), les repas sont planifiés avant pour la semaine avec adaptation aux circonstances si besoin (quoi il reste ENCORE du poulet ?)

J'ai présenté à ma façon ce que tu avais écrit:

6h : le père part au boulot
Puis la maman se lève un peu plus tard.

ne pas regarder les mails pour rester dispo et ne point être "envahie"

L'ordinateur: pas la peine de le démarrer le matin avant de partir, c'est du temps de famille, quelle que soit l'urgence, cela attendra que le "temps de famille" soit réellement fini. Même si ta petite dort encore.
Je l'ai fait un moment, pensant gagner du temps ensuite en efficacité globale sur la journée. Mais je me suis aperçue que cela empiétait réellement sur mon attention tournée vers la famille, ou détournait celle de mon propre bien-être du matin au démarrage.
J'ai lu que tu évitais de le faire, c'est très bien.
L'esprit du matin est concentré sur le lieu et le moment où il est. Si c'est le lever, alors c'est lever. Et uniquement le lever. Une chose à la fois. C'est très important.
(sinon, on est décentré de soi, éparpillé, morcelé et donc envahi. Chez soi, c'est chez soi, point. Le lever, c'est pas de place pour le travail, il viendra après, à l'heure où il commence et pas avant)

7h-7h15 : lever de la petite
8h15 : départ école
Midi : lundi-jeudi avec mamie / mardi-vendredi avec maman

Les midis qui sont sans ta fille, ou bien les après-midis, peux-tu caser les courses ?
Soit les grosses courses en 1 fois si c'est un créneau vide de l'après-midi (mais j'imagine que ce n'est pas le cas), soit en 2-3 fois des petites.

Ainsi, ça te libère le WE-repos, qui est ainsi moins "envahi" par un gros créneau en terme de temps moins sympa.
ça te laisse aussi du temps passé avec ta fille, pour faire autre chose, ensemble, surtout avec les beaux jours qui arrivent. Ou pour se détendre tout simplement. Là aussi, les courses le samedi, c'est "envahissant".

Sinon, en courses sympas, si tu tiens à le faire le samedi, il y a les marchés de quartier-villages (selon où tu habites), s'ils sont petits bien entendu: un marché bio, ou traditionnel. Et là, les enfants adorent venir en prime, s'ils sont présents avec toi. On leur apprend à bien choisir, à sentir toutes ces odeurs, et le goût est sans pareille. Et on est dehors, au plein air.

16h30 : lundi chez mamie / mardi avec maman
18h-19h30 : le papa récupère chez mamie
19h30 : arrivée de la maman, ils ont déjà commencé à manger normalement
19h : dîner

Avancer l’heure de repas, pour que la petite joue ensuite avec maman et se couche plus tôt ?
Les jours où c'est possible du moins, tester de manger par exemple à 18h30, essayer pendant un mois, et voir ensuite ce qu'en pense chacun dans la famille. Si la petite apprécie ou non après un mois, qu'en pense le papa après avoir essayé...

L'histoire peut se raconter plus tôt. A voir.
Parfois, je raconte pendant le repas, pour éviter de coucher la mienne trop tard. Et une fois qu'elle est couchée, je finis mon repas avec mon compagnon. Cela nous donne aussi un temps de couple ainsi. Nous mangeons parfois le début du repas avec la pitchoune, puis nous restons assis avec elle pendant qu'elle termine, et lecture de l'histoire, papotages... Une fois couchée, ensuite, on finit notre repas, en pouvant également discuter agréablement devant un bon plat de sujets adultes ou de couple.

Sinon, il y a les histoires enregistrées, en écouter une pendant le repas, certains soirs. Puis re-discussions ensuite.
Je te mets des liens:
Radio classique
http://www.radioclassique.fr/
Prendre les réécoutes, émission "Des histoires en musique". (parfois un peu rapide, pour des petits, à voir)

Editions Milan
Contes avec CD, par pays ou cultures
Collection : DE BOUCHE A OREILLE
http://www.editionsmilan.com/Livres-Jeunesse/ALBUMS-ET-CONTES/4-ans-et/DE-BOUCHE-A-OREILLE
D'excellentes leçons de vie, de sagesse, et racontées avec humour, musique, de véritables conteurs. Je m'en sers pour les soirs qui sont tardifs, à écouter pendant le repas, ou pendant les trajets en voiture, et aussi dans la journée, quand l'enfant veut écouter une histoire tranquillement. ça n'empêche pas d'en raconter et lire aussi soi-même, et ensuite, bien reprendre la leçon de sagesse avec son enfant pour lui expliquer le lien avec la vraie vie, avec les vraies personnes.

20h15 : dents, histoire et pipi
20h30 coucher
21-22h : temps libre couple

Un peu de temps avec l'histoire avancée, qui permet de la coucher un peu plus tôt.

Mercredi enfant avec maman

C'est tout bon. ^^
Petites courses toutes petites, ou bien un marché local, si besoin, pour éviter celles du samedi.

vendredi soir, plateau-télé du moment papa-enfant

Si j'ai bien lu, c'est le vendredi soir ?
S'ils aiment ce moment ensemble, sous cette forme, uniquement le vendredi soir pour clore la semaine, c'est qu'ils en ont besoin. Un partage d'histoire, de film. Cela peut être un moment-ciné jeunesse, il existe de très bons films d'une qualité artistique ou existentielle excellente. Avec Michel Ocelot (créateur de Kirikou, des Contes de la nuit, etc...), "Les trois Brigands" et "Jean de la Lune" de Tomi Ungerer, "Arrietty" également dans les studios Ghibli (pour l'âge actuel de ta fille).
Ainsi, tu te sens rassurée qu'ils voient une œuvre d'art, une leçon de sagesse et de vie, qu'ils partagent et discutent en la voyant.

Samedi matin : 1 sur 2, la maman travaille, sinon courses avec fille

Courses en semaine ou sur marché, plus sympa ? Ce qui libère là aussi du temps de WE-repos, soit en sorties agréables avec les beaux jours, soit en repos tranquillou.








Dans mes visionnages d'hier, il y avait ceci: le début était en synchronicité avec ton planning. ^^
Et au point de vue "sens", cela résonnait aussi: c'est un très bon philosophe, il a très bien compris les soucis "d'envahissement" que nous subissons.
https://www.youtube.com/watch?v=hB4EeTEqLfY&feature=fvwp&NR=1

https://www.youtube.com/watch?v=zKZO-38HQ04 (la dépossession, à 24mn, puis encore à 35mn avec le fait de "ne plus être chez soi nulle part")

André Gorz

André Gorz, de son vrai nom Gerhart Hirsch puis Gérard Horst, né le 9 février 1923 à Vienne, mort le 22 septembre 2007 à Vosnon (Aube), est un philosophe et journaliste français.
Personnalité discrète, il est l'auteur d'une pensée qui oscille entre philosophie, théorie politique et critique sociale. Disciple de l'existentialisme de Jean-Paul Sartre, il s'éloigne de celui-ci après 1968 et devient l'un des principaux théoriciens de l'écologie politique. Il est co-fondateur, en 1964 du Nouvel Observateur, sous le pseudonyme de Michel Bosquet, avec Jean Daniel.

EDIT: histoires sur CD + DVD de films, disponibles en prêt dans les bibliothèques municipales.
Si ce n'est pas le cas dans la plus proche de chez soi, alors regarder du côté des grosses bibliothèques et médiathèques, là ils en auront.

Merci pour ces idées. Le matin, j'espérais naïvement arriver à caser de la méditation. Le vendredi soir, c'est plutôt le Juste prix que du cinéma art et essai, pour être franche
je vais regarder les liens.

Une dernière ?
Le rubicube a redonné ce matin une meilleure solution que ce que j'ai pu écrire là-haut. Plus complète.



Mon petit doigt me dit, qu'à travers son comportement (le soir, notamment, après une longue journée), cette enfant renvoie le message qu'elle ressent, message lui-même émis par la personne la plus chère à son cœur, et dont elle dépend pour être heureuse.


Un enfant est le miroir de l'âme de ses parents. Un miroir de ce qui les préoccupe.
Un enfant aime tellement ses parents, qu'il ne peut qu'exprimer la même chose qu'eux. Qu'aller dans le sens de leur âme profonde et sincère.


Cette enfant le perçoit chez sa maman si chère à son cœur.
Elle, si petite, ne pourra jamais l'expliquer, ni même le dire.
Mais le montrer, son instinct sait le faire. Et son instinct d'enfant "renvoie" ce qui préoccupe tant ses parents, ou l'un de ses parents: du temps... Du temps pour vivre. Du temps pour être heureux. Pour se détendre et se reposer.




Dès que votre esprit d'adulte, à tous les deux, de parents, sera comblé de ce côté, sera apaisé... Alors cette enfant ne ressentira plus cela dans son propre miroir intérieur.
Et elle n'aura plus besoin de vous le montrer, puisque cela sera résolu en votre propre cœur.
Et à lire ton dernier post, je sais que c'est "juste".


Je le sais aussi, car avant de t'écrire là, j'ai tenté avec ma fille, sur un autre sujet que le "temps". Un sujet qui lui posait souci depuis 3 ans. ça a marché en deux jours. Alors que tout jusqu'ici faisait chou blanc complet. Simplement parce que j'ai enfin résolu d'écouter et de laisser parler ce qui peinait mon propre cœur, mais que je taisais, pensant meilleure solution ainsi. Maintenant, ma fille n'a plus besoin de me le "renvoyer" en écho-miroir. Elle a changé du jour au lendemain, et même tout récent, c'est déjà un pas énorme.




A toi de jouer, sur le chemin de ce re-centre.
De retrouver le centre de ton bonheur, en terme de "temps", d'y rester quoi qu'il arrive. Le plus important est de le faire "dans sa tête", en pré-phase. De s'en imprégner, de s'en convaincre. Et tout devient limpide, évident ensuite.

Bon question naïve, mais pourquoi ne mets tu pas ta fille à la cantine le mardi ou le vendredi, voire les deux ? Ca te degagerait du temps pour toi, pour souffler un petit peu. Puis souvent les enfnats aiment bien manger avec les copains copines.

Je dirai simplement : la baby-sitter ou la mamie gâteau ! Et zou, c'est les vacances

merci pour vos propositions.

@filigrane : La cantine a été essayée et arrêtée après qu'on se soit rendus compte qu'il y avait des soucis du côté du personnel (confirmés par d'autres parents). Ma fille en pleurait dans la classe chaque fois qu'il fallait y aller, et la maîtresse ne nous avait rien dit. Donc on a décidé d'attendre qu'elle grandisse un peu et que les autres soucis qu'elle a eu à l'école à la même période se tassent un peu avant de l'y remettre (en particulier, se faire taper par les copains, être hyper sensible, vite se retrouver toute seule sans copine Ca faisait un peu beaucoup). Et puis j'avais envie dès le départ de manger avec elle au moins une fois dans la semaine, pour partager un moment. Globalement, ce ne sont pas ces moments qui sont les plus compliqués. Mais il est prévu de la remettre une journée par semaine dans quelques temps, maintenant qu'elle m'en reparle.

@ colours : la mamie gâteau la prend déjà en charge 2 midis et 3 soirs par semaine, en plus des occasionnelles sorties le soir. Je culpabilise un peu à l'idée de lui demander plus. Pour la baby-sitter, c'est une idée aussi. C'est vrai que nous retrouver à l'extérieur pourrait être un changement appréciable ! Plus qu'à trouver la perle rare !

@ magic whale : je prends note, ça me parle. J'ai commencé à lui expliquer un peu mon besoin de temps pour moi et avec son père, comme elle-même apprécie des moments seule ou en tête à tête. J'ai réalisé hier soir que quand on parle avec son père dans le salon après qu'elle soit couchée, elle reste éveillée pour écouter ce qu'on dit. Quand j'arrive à dépasser l'impression qu'elle nous contraint à nous enfermer dans notre chambre pour qu'elle s'endorme, je prends conscience qu'elle doit être inquiète de quelque chose et avoir du mal à se laisser aller au sommeil si "quelque chose" se passe sans elle. Je compte bien sur le "dans sa tête", parce que dans la vraie vie, j'ai objectivement du temps pour moi, simplement pas le soir, et j'ai l'impression qu'il m'en faudrait encore et toujours plus sans fin

C'est chouette d'avoir vos avis, ça me permet de prendre du recul sur le problème pour le décrire, de réfléchir différemment, et j'avance !

Oui la cantine ce nest pas une bonne idée alors.
Et si tu lui expliquait ce que tu ressens comme tu le fais pour le fait de se retrouver avec ton conjoint.

Lui parler de ta fatigue, de ton envie de calme, peut-être ça marchera pas tout de suite, mais petit à petit. Lui parler de tes envies, lui dire tu vois tu voudrais cela , ca te ferait plaisir de faire cela, eh bien moi jaimerais bien lire un livre au calme là maintenant.
A trois ans et demi, c'est encore un peu compliqué pour elle, mais ça viendra.

C'est chouette aussi de voir que ça marche, Florine.
Cantine, oui, + 1000.
Et y compris lorsque les personnes qui s'en occupent sont très dévouées, ça pose aussi beaucoup de soucis sur plusieurs plans différents. Pas seulement sur le plan des personnes qui s'en occupent, et qui subissent le stress du bruit perpétuel et de l'agitation de tant de petits enfants regroupés si longtemps en espaces clos et confinés (garderie, école, cantine, re-garderie). On en reparlera dans un autre sujet.



Le "temps sans fin", il y a une "note" juste, un accord à trouver. en soi. Pour le trouver, rester centré, ne pas s'éparpiller "loin de soi" dans un premier temps. ça vient tout seul.

Pour trouver l'accord "juste", il faut trouver sa seule priorité ultime. La première. La plus importante.
Et rester focalisé dessus, quitte à ne rien faire de spécial, le temps qu'arrive ensuite, gentiment, tout doucement, cet "accord juste".



Et là, à ce moment, tu as gagné le temps infini.
Et tu l'auras tant que tu resteras ensuite centrée pile poil sur ta priorité ultime. En ce point précis, tout est possible.




Phase 1: regarder ce besoin de temps infini, en toi, en ton conjoint aussi probablement. Le regarder ensemble, en parler. Ou le regarder seule sinon, en deuxième option. Au début, on ne trouve rien, ou on pense ne rien trouver, c'est normal.
Mais ça marche, sans que tu ne t'en aperçoives. Le processus est alors enclenché, tout comme tu ne peux pas voir le procédé qui a mis en marche le reflet chez ta fille. C'est ainsi fait. ^^

Phase 1-bis: en parler de ce besoin de temps infini, ou de plus le temps le soir, formuler ce ressenti, avec ta fille. Sauf si la phase 1 a suffit à faire disparaître. A ce moment, juste dire que tu as eu ce besoin, et que maintenant, tu sais comment faire, tu sais que tu dois t'occuper de ce qui est le plus important dans ta vie.

Phase 2: parfois, de simples détails de rien du tout se modifient, parfois cela amène de gros changements dans sa façon d'agir, de choisir, d'accepter. L'un comme l'autre sont les bonnes réponses qu'il te faut. Cela "recentre tout" sur ce qui est le plus important à tes yeux. La chose ultime. Que tu aimes le plus. Le reste s'efface, disparaît... Cela pouvait être un simple détail de rien du tout, ou plus important.

Phase 3: rester sur ce point ultime, qui est "ta" priorité unique. Continuer de déficher, car d'autres choses peu à peu vont continuer à se décrocher, détails ou plus gros.
Le reste, viendra se greffer tout seul dessus, avec une énergie qui te permettra d'agir comme tu le souhaites, sur cette priorité ultime, en lien avec elle.





Voilà, c'est comme de vouloir monter les voiles d'un bateau que nous sommes.
Pour prendre la mer.
Et on patauge au début, on le sait bien, on le sent bien, mais on ne trouve pas. Parce qu'on n'a pas cherché "au bon endroit".
Le "bon endroit" qui donne toutes les solutions, est "ta priorité ultime". Et d'y rester pile dessus.

A ce moment, le voile de brume s'estompe, disparaît...
Le Vent se lève pour gonfler doucement les voiles.
La lumière apparaît pour faire briller le petit levier de maniement des voiles, le faire scintiller pour que tu le voies, et que tu puisses le saisir.
Instinctivement, tu comprendras comment le manœuvrer, ou tu trouveras en essayant 2-3 fois, doucement.




Et le moteur, si bruyant, si polluant, qui tombe en panne tout le temps, ne marche pas comme tu veux... Ce moteur qu'actuellement tu essayes sans cesse de faire marcher, de faire tenir, ... Celui-là, va disparaître aussi tout seul, peu à peu. Un jour, tu t’apercevras, que finalement, tu n'as même plus besoin de le garder "au cas où"... Tu seras "devenu" le Vent... Et tes voiles ne manqueront plus jamais de Vent. Tu l'auras même appris autour de toi, en croisant les autres voiliers...



Tu vas aimer la brise du Vent, qui gonfle ton énergie, et ton temps, une fois sur ton centre ultime, ta priorité "number one".
Ou la chaleur de son énergie. Elle surpasse tout. Et c'est ça que tu sens instinctivement, en cherchant jusque là avec le vieux moteur habituel, mais qui ne donne pas tout le rendement.
ça fait même tomber les vieilles habitudes de café, excitants divers. Plus besoin. ^^

Spoiler: