"Miaou" - Monsieur Chat 2013, lors de sa présentation Zebras Crossing
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"Miaou" - Monsieur Chat 2013, lors de sa présentation Zebras Crossing
Bonsoir à tous,
(Je tiens à dire que le bonsoir à tous se suit par une longue contemplation de la page blanche...)
La parenthèse a aidé ! Si je tiens à me présenter c'est avant tout parce qu'il y a quelques mois de cela je me suis retrouvé dans un état récurant pour moi. Celui du "à quoi bon ?", bien sûr il y avait des déceptions, des projets professionnels qui foutaient le camp et beaucoup de changements; donc vu de l'extérieur je n'avais qu'à rebondir. La vérité c'est que c'est un cycle, je passe du temps avec des gens, parfois plusieurs années, puis le jeu de masques me rattrape, le petit zèbre version félidé s'ennuie, souffre de relations qui semblent unilatérales puisqu'il ne ressent rien dans des interactions sociales basées sur une construction artificielle d'un chat adapté.
Bref, je me trouve une grosse boîte en carton, un radiateur, une 50aine de bouquins et je disparais suffisamment longtemps pour que le ménage par le vide et l'absence soit fait. Généralement ça prend quelques mois et à la sortie, mon entourage déçu et meurtri a enfin des réticences à me voir, les projets trop longtemps ignorés sont morts, et copine a depuis longtemps abattu le tampon "Freak" sur mon front et mis ma valise sur le palier. Résultat ? Enfin libre ! Le vertige d'entrevoir l'arbre des possibles ne serait-ce que pendant quelques semaines, je recontacte les quelques personnes qui comptent et qui sont habituées, je m'excuse du silence radio auprès de ma famille, invente un paquet de plans tous plus foireux les uns que les autres pour passer pour un être humain incarné et les gens achètent (Sont pas très malins pour penser qu'un chat est un humain, 'menfin bref).
A l’exception de quelques rares périodes (j'y viens) j'ai toujours été dans une activité feinte ou dans l'isolement le plus complet, et je me suis toujours blâmé : Inconstant, procrastinateur chronique, incapacité à produire, et j'en passe... J'ai été testé et confirmé chat à rayures à 13 ans, avec tout plein de rayures, tellement belles que pendant une période ça a toujours été plus de tests, plus de psys et le tout contre mon gré. Avec les déracinements chroniques, la double nationalité, les casseroles familiales et des centres d’intérêts qui en disaient long, je ne voulais pas d'une médaille différentielle de plus. Je voulais être comme tout le monde.
Mais voilà, j'ai bientôt 23 ans, et disparaître dans la savane ça aide pas à construire un environnement épanouissant pour ce reste de vie et les 6 autres à venir. Donc après avoir tout passé en revue à grand renfort de contemplation de plafond et de trouble de sommeil j'ai du admettre qu'il y avait de "fortes" chances que ces périodes apparaissent après des échecs de tentatives de dénie de douance. Adolescent je m'engorgeais d'être un Bramin, je trouvais les gens lents, j'ai brûlé les étapes à ne chercher que de quoi me sentir vivant et de l'émulsion intellectuelle chez les gens que je rencontrais. Peu m'importait les valeurs humaines si je pouvais arrêter de me brider avec les gens que je fréquentais. A vouloir aller trop vite, je me suis retrouvé dans des situations ingérables émotionnellement, j'ai disparu. A 18 ans je bouquinais à la terrasse d'un tabac et j'imaginais la simplicité d'accomplir des choses quand on arrête de sur-intellectualiser tout et rien. C'était décidé cette fois ci j'allais être l'Indienne bigote et ignorante, j'allais arrêter un mode de fonctionnement profondément ancré par la simple force de la volonté et je serai heureux. J'allais avoir ma place, j'allais avoir des amis, une vie pleine de spontanéité et d'immédiateté. Si essayer d'être moi ne fonctionne pas, soyons quelqu'un d'autre ! Je sais je suis un génie, beaucoup d'entre nous l'ont fait et ça a été bien sur couronné d'un franc succès ! Mauvais sarcasme à part ça été une longue période d'hyper sociabilité, j'avais aucune idée de ce que je faisais, j'agissais par mimétisme. Le problème étant que le respect que j'avais pour la spontanéité et la confiance en eux mêmes des personnes que je fréquentais a évolué au fur et à mesure que j'échouais lamentablement à leur ressembler, d'abord en admiration, puis en sublimation. Ignorant complètement mes propres désirs et mes propres valeurs, j'étais étranger à moi même, sans repère ce mode de vie était l'os d'un chien perdu, et quand un chat fait l'chien, on est mal barré. J'étais pas loin du point de non retour quand j'ai disparu. Je suis revenu à 20 ans, en me disant que si Bramin et Indienne n'étaient en aucun cas des solutions, je n'avais qu'à être aucun des personnages de Voltaire, mais un simple figurant. De ces bandits de Western qui en quelques plans de coupe d'un montage nerveux meurent par grappes et que seuls quelques spectateurs bienveillants remarqueront et se demanderont si ils avaient une famille et quelle était leur bière préférée. Deux très tristes années, complètement déconnecté émotionnellement, sombrant lentement dans le doute que je glissais peut-être vers ce qui serait mon moi adulte définitif. Heureusement c'est professionnellement que le déclic s'est fait, à travailler à contre-cœur sur les projets des autres qui ne m’intéressaient d'aucune manière, j'ai craqué relativement vite.
Et nous voilà quelques mois plus tôt, dans l'"à quoi bon ?" à me dire qu'il est temps de faire les choses bien. Le principal problème est que tout ces masques m'ont épuisé, et doucement rendu brumeux mes attentes, mes goûts, mes aspirations et bien d'autres choses. La douance et son acceptation ont fait partie des points que j'ai du approfondir dans une recherche d’honnêteté au quotidien, je suis las de mentir et il était temps d'apprendre à se connaitre. C'est ici que ce forum a eu un rôle, c'est à mon avis une platitude affligeante et ça a surement déjà été dis, mais verbaliser des sensations diaphanes, insaisissables de celles qui nous éloignent de toute forme de réalité tangible et qui restent impénétrables à toute forme d’auto-analyse c'est une chose que de nombreux membres de ce forum ont fait, et ça m'a aidé. Ces quelques lignes sont avant tout un remerciement. Bien que j'ai peu ou pas posté, cette communauté a eu un impact plus que positif sur cette période.
Ceci étant dis ! Je sais que j'ai été très évasif sur les tenants et les aboutissants de ces différentes périodes, ou des vielles casseroles. C'est en partie parce que le futur m’intéresse plus que le passé et que le présent est roi. Et surtout parce que je ne pense pas qu'une entrée en matière doit être une fiche identitaire, si on ne peut pas prendre le temps de se connaitre ici, où le feront nous, non ? Je dirai simplement que mes rares périodes de pleine vie étaient liées à mon job chronique de metteur en scène et que j'espère avoir le courage et prendre le temps de participer à ce forum au moins sur les sujets artistiques. Ca fait aussi un moment que je me tâte à venir miauler un coup dans une IRL parisienne et je risque de passer à l'acte, si vous avez la bonté de me laisser une boite en carton à votre table !
Merci encore à tout les rédacteurs et participants des divers témoignages, sujets et débats que j'ai pu parcourir.
Amicalement
Le Chat.
(Je tiens à dire que le bonsoir à tous se suit par une longue contemplation de la page blanche...)
La parenthèse a aidé ! Si je tiens à me présenter c'est avant tout parce qu'il y a quelques mois de cela je me suis retrouvé dans un état récurant pour moi. Celui du "à quoi bon ?", bien sûr il y avait des déceptions, des projets professionnels qui foutaient le camp et beaucoup de changements; donc vu de l'extérieur je n'avais qu'à rebondir. La vérité c'est que c'est un cycle, je passe du temps avec des gens, parfois plusieurs années, puis le jeu de masques me rattrape, le petit zèbre version félidé s'ennuie, souffre de relations qui semblent unilatérales puisqu'il ne ressent rien dans des interactions sociales basées sur une construction artificielle d'un chat adapté.
Bref, je me trouve une grosse boîte en carton, un radiateur, une 50aine de bouquins et je disparais suffisamment longtemps pour que le ménage par le vide et l'absence soit fait. Généralement ça prend quelques mois et à la sortie, mon entourage déçu et meurtri a enfin des réticences à me voir, les projets trop longtemps ignorés sont morts, et copine a depuis longtemps abattu le tampon "Freak" sur mon front et mis ma valise sur le palier. Résultat ? Enfin libre ! Le vertige d'entrevoir l'arbre des possibles ne serait-ce que pendant quelques semaines, je recontacte les quelques personnes qui comptent et qui sont habituées, je m'excuse du silence radio auprès de ma famille, invente un paquet de plans tous plus foireux les uns que les autres pour passer pour un être humain incarné et les gens achètent (Sont pas très malins pour penser qu'un chat est un humain, 'menfin bref).
A l’exception de quelques rares périodes (j'y viens) j'ai toujours été dans une activité feinte ou dans l'isolement le plus complet, et je me suis toujours blâmé : Inconstant, procrastinateur chronique, incapacité à produire, et j'en passe... J'ai été testé et confirmé chat à rayures à 13 ans, avec tout plein de rayures, tellement belles que pendant une période ça a toujours été plus de tests, plus de psys et le tout contre mon gré. Avec les déracinements chroniques, la double nationalité, les casseroles familiales et des centres d’intérêts qui en disaient long, je ne voulais pas d'une médaille différentielle de plus. Je voulais être comme tout le monde.
Mais voilà, j'ai bientôt 23 ans, et disparaître dans la savane ça aide pas à construire un environnement épanouissant pour ce reste de vie et les 6 autres à venir. Donc après avoir tout passé en revue à grand renfort de contemplation de plafond et de trouble de sommeil j'ai du admettre qu'il y avait de "fortes" chances que ces périodes apparaissent après des échecs de tentatives de dénie de douance. Adolescent je m'engorgeais d'être un Bramin, je trouvais les gens lents, j'ai brûlé les étapes à ne chercher que de quoi me sentir vivant et de l'émulsion intellectuelle chez les gens que je rencontrais. Peu m'importait les valeurs humaines si je pouvais arrêter de me brider avec les gens que je fréquentais. A vouloir aller trop vite, je me suis retrouvé dans des situations ingérables émotionnellement, j'ai disparu. A 18 ans je bouquinais à la terrasse d'un tabac et j'imaginais la simplicité d'accomplir des choses quand on arrête de sur-intellectualiser tout et rien. C'était décidé cette fois ci j'allais être l'Indienne bigote et ignorante, j'allais arrêter un mode de fonctionnement profondément ancré par la simple force de la volonté et je serai heureux. J'allais avoir ma place, j'allais avoir des amis, une vie pleine de spontanéité et d'immédiateté. Si essayer d'être moi ne fonctionne pas, soyons quelqu'un d'autre ! Je sais je suis un génie, beaucoup d'entre nous l'ont fait et ça a été bien sur couronné d'un franc succès ! Mauvais sarcasme à part ça été une longue période d'hyper sociabilité, j'avais aucune idée de ce que je faisais, j'agissais par mimétisme. Le problème étant que le respect que j'avais pour la spontanéité et la confiance en eux mêmes des personnes que je fréquentais a évolué au fur et à mesure que j'échouais lamentablement à leur ressembler, d'abord en admiration, puis en sublimation. Ignorant complètement mes propres désirs et mes propres valeurs, j'étais étranger à moi même, sans repère ce mode de vie était l'os d'un chien perdu, et quand un chat fait l'chien, on est mal barré. J'étais pas loin du point de non retour quand j'ai disparu. Je suis revenu à 20 ans, en me disant que si Bramin et Indienne n'étaient en aucun cas des solutions, je n'avais qu'à être aucun des personnages de Voltaire, mais un simple figurant. De ces bandits de Western qui en quelques plans de coupe d'un montage nerveux meurent par grappes et que seuls quelques spectateurs bienveillants remarqueront et se demanderont si ils avaient une famille et quelle était leur bière préférée. Deux très tristes années, complètement déconnecté émotionnellement, sombrant lentement dans le doute que je glissais peut-être vers ce qui serait mon moi adulte définitif. Heureusement c'est professionnellement que le déclic s'est fait, à travailler à contre-cœur sur les projets des autres qui ne m’intéressaient d'aucune manière, j'ai craqué relativement vite.
Et nous voilà quelques mois plus tôt, dans l'"à quoi bon ?" à me dire qu'il est temps de faire les choses bien. Le principal problème est que tout ces masques m'ont épuisé, et doucement rendu brumeux mes attentes, mes goûts, mes aspirations et bien d'autres choses. La douance et son acceptation ont fait partie des points que j'ai du approfondir dans une recherche d’honnêteté au quotidien, je suis las de mentir et il était temps d'apprendre à se connaitre. C'est ici que ce forum a eu un rôle, c'est à mon avis une platitude affligeante et ça a surement déjà été dis, mais verbaliser des sensations diaphanes, insaisissables de celles qui nous éloignent de toute forme de réalité tangible et qui restent impénétrables à toute forme d’auto-analyse c'est une chose que de nombreux membres de ce forum ont fait, et ça m'a aidé. Ces quelques lignes sont avant tout un remerciement. Bien que j'ai peu ou pas posté, cette communauté a eu un impact plus que positif sur cette période.
Ceci étant dis ! Je sais que j'ai été très évasif sur les tenants et les aboutissants de ces différentes périodes, ou des vielles casseroles. C'est en partie parce que le futur m’intéresse plus que le passé et que le présent est roi. Et surtout parce que je ne pense pas qu'une entrée en matière doit être une fiche identitaire, si on ne peut pas prendre le temps de se connaitre ici, où le feront nous, non ? Je dirai simplement que mes rares périodes de pleine vie étaient liées à mon job chronique de metteur en scène et que j'espère avoir le courage et prendre le temps de participer à ce forum au moins sur les sujets artistiques. Ca fait aussi un moment que je me tâte à venir miauler un coup dans une IRL parisienne et je risque de passer à l'acte, si vous avez la bonté de me laisser une boite en carton à votre table !
Merci encore à tout les rédacteurs et participants des divers témoignages, sujets et débats que j'ai pu parcourir.
Amicalement
Le Chat.
Monsieur Chat- Messages : 12
Date d'inscription : 18/11/2012
Age : 34
Re: "Miaou" - Monsieur Chat 2013, lors de sa présentation Zebras Crossing
Bienvenue parmi Minou !
Enfin ça fait déjà un moment que tu es là....
Enfin ça fait déjà un moment que tu es là....
Re: "Miaou" - Monsieur Chat 2013, lors de sa présentation Zebras Crossing
gasta a écrit:Enfin ça fait déjà un moment que tu es là....
Je suis pas un affreux stalker hein !
Je sais pas je pense que participer faisait pas partie de la démarche au début
Monsieur Chat- Messages : 12
Date d'inscription : 18/11/2012
Age : 34
Re: "Miaou" - Monsieur Chat 2013, lors de sa présentation Zebras Crossing
Tu sais on peut venir ici pour écrire, pour lire, pour se renseigner, pour se chercher, pour se trouver, pour rencontrer.....
On peut observer le temps qu'on veut et puis un jour quand on le souhaite participer... ou pas.
Chacun fait comme il veut et c'est bien comme ça
On peut observer le temps qu'on veut et puis un jour quand on le souhaite participer... ou pas.
Chacun fait comme il veut et c'est bien comme ça
Re: "Miaou" - Monsieur Chat 2013, lors de sa présentation Zebras Crossing
Ravi de vous voir sortir de votre boite en carton pour venir nous honorer d'un miaou, Monsieur Chat.
Soyez le bienvenu dans la prestigieuse (ou pas) caste des rédacteurs du forum !
Soyez le bienvenu dans la prestigieuse (ou pas) caste des rédacteurs du forum !
Re: "Miaou" - Monsieur Chat 2013, lors de sa présentation Zebras Crossing
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Dernière édition par dessein le Jeu 27 Juin 2013 - 10:45, édité 1 fois
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: "Miaou" - Monsieur Chat 2013, lors de sa présentation Zebras Crossing
Bienvenu Monsieur chat, y'a un paquet de jeune gens qui se presentent aujourd'hui !! On se fait une IRL un de ces 4?
Invité- Invité
Re: "Miaou" - Monsieur Chat 2013, lors de sa présentation Zebras Crossing
dessein a écrit:
j'espère que je ne t'ai pas choqué
Point du tout, j'ai juste voulu dire ce qui m'avait amené ici, je suis plutôt d'accord avec le retour.
J'espère m'être rendu compte de ce qui clochait : à me dire que si je me laissais aller j'allais d'une manière ou d'une autre être rejeté, j'en ai oublié que la sincérité c'est aussi une forme de respect certes, mais surtout une immense prise de risque. Je pense qu'être prêt à prendre quelques risques en sachant que les gens ont leur rythmes devrait continuer à faire avancer les choses lentement mais surement. Je me dis que si je suis un chouilla différent, c'est pas mieux ou moins bien, que je n'ai pas à mépriser ou à sublimer les autres, mais que c'est simplement de la diversité. Accepter que j'avais des forces et des faiblesses qui ne sont pas forcément au même endroit que les autres, c'est une première étape vers la mort des masques. Une étape qui jusque là permet de renouer un petit peu avec la réalité, et surtout d'éviter tout ces idéaux qui sont tellement éloignés de moi à l'instant T qu'ils me condamnent à l'échec.
Disons que sans savoir véritablement ou je vais je me suis construit une petite structure, pu à nouveau toucher mes propres valeurs, et apprécier la présence de mes quelques amis, que ça soit dans des moments de force ou de faiblesse.
Bref, j'ai absolument pas la solution, j'y travaille depuis octobre et j'ai pas fait beaucoup de chemin, disons que je suis juste content d'être dessus. Ce qui est sûr c'est que ne pas en sortir demande d'y aller "Au charbon" je dois me convaincre que ces efforts payeront régulièrement pour pas retomber dans les mêmes travers.
Au moins la question a changé ce n'est plus "A quoi bon ?" mais "A quoi bon faire semblant". It's something !
J'nous souhaite du courage. (Oui à moi aussi, mine de rien, j'en ai besoin !)
Monsieur Chat- Messages : 12
Date d'inscription : 18/11/2012
Age : 34
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
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