infantilisation, suis-je seul?
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dimanche
dreamliner
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infantilisation, suis-je seul?
Je suis né en 1981, j'ai été victime d'infantilisation, y a-t-il d'autres adultes surdoués qui se sentent comme un enfant à cause d'infantilisation?
dreamliner- Messages : 60
Date d'inscription : 17/07/2010
Localisation : une plus grande efficience par delà les océans
Re: infantilisation, suis-je seul?
qu'entends tu par là ? (je pense avoir compris mais je préfère être sûre)
dimanche- Messages : 292
Date d'inscription : 13/03/2013
Re: infantilisation, suis-je seul?
Par exemple se faire dire qu'on est trop sensible pour trouver un travail dans le milieu ordinaire.
Etre avec des sauveurs où l'on se sent pas d'égal à égal. Jusqu'à se sentir hors jeux.
Celui qui est trop sensible, incapable, j'arrive pas trop à le décrire, comme une sorte de petit gobelet un peu avorté à qui on fait croire qu'il est trop sensible, trop fragile(je ne suis pas borderline mais je pense que c'est un peu le même type d'infantilisation que celle que subissent les borderline).
Avant j'avais l'impression d'être le type hypersympa traité d'égal à égal, et après j'ai eu une fausse vie sociale, et je me sentais comme cette sorte de gobelet avorté(c'est une image que je me représente sur ce que je ressent) où on a des amis qui sans qu'on ne le sache ne le sont pas, et que on a l'impression qu'aucune complicité n'est possible. Que la complicité avec l'autre n'est pas pour nous, qu'on est fragile, sensible, incapable, jusqu'à se sentir hors-jeu.
J'ai subit le systême social, ainsi qu'une fausse vie sociale. Perdre concience de l'identité de type hypersympa avec lequel il est agréable de discuter et qui est intéressant, et être le petit gobelet avorté tout en se sentant ne pouvant aucunement avoir accès à la complicité avec l'autre. On discute avec une personne du même age avec qui on ne se sent pas d'égal à égal, et qui nous fait croire qu'on est pas capable de faire quoique ce soit. Jusqu'a ce que ne puisse plus faire tel cursus, tel travail, telle formation, puisqu'on n'est pas quelqu'un avec qui on peut avoir une complicité ou une affinité et où l'on se sent hors-jeu(ne plus pouvoir s'imaginer avec des étudiants des collègues ou dans une équipe). J'ai peur que ma description ne soit pas fidèle de manière parfaite mais j'espère que ma description approche suffisament bien l'infantilisation que j'ai subit. Peut-être que le mot "avorté" décrit bien ce type d'infantilisation. Une impression de sensibilité et de fragilité, mais pas celle qui nous fait se sentir "castré", mais celle qui nous fait se sentir "avorté". Une sorte de sensible sans individualisme(cad à l'opposé de ceux qui ont une forte personnalité).
Et émotionellement je ne me sens pas bien du tout.
Et dans la vrai réalité j'ai quelquepart conscience que j'ai l'individualisme d'un américain, que même si j'ai une très faible confiance en moi j'ai dans mon fond une très forte assurance et inconsciemment une très forte estime de moi malgré une très faible estime de moi ressentie émotionnellement. Je sais juste quelquepart que je suis hypersensible et avec une très forte personnalité et des convictions politiques en acier trempé.
Etre avec des sauveurs où l'on se sent pas d'égal à égal. Jusqu'à se sentir hors jeux.
Celui qui est trop sensible, incapable, j'arrive pas trop à le décrire, comme une sorte de petit gobelet un peu avorté à qui on fait croire qu'il est trop sensible, trop fragile(je ne suis pas borderline mais je pense que c'est un peu le même type d'infantilisation que celle que subissent les borderline).
Avant j'avais l'impression d'être le type hypersympa traité d'égal à égal, et après j'ai eu une fausse vie sociale, et je me sentais comme cette sorte de gobelet avorté(c'est une image que je me représente sur ce que je ressent) où on a des amis qui sans qu'on ne le sache ne le sont pas, et que on a l'impression qu'aucune complicité n'est possible. Que la complicité avec l'autre n'est pas pour nous, qu'on est fragile, sensible, incapable, jusqu'à se sentir hors-jeu.
J'ai subit le systême social, ainsi qu'une fausse vie sociale. Perdre concience de l'identité de type hypersympa avec lequel il est agréable de discuter et qui est intéressant, et être le petit gobelet avorté tout en se sentant ne pouvant aucunement avoir accès à la complicité avec l'autre. On discute avec une personne du même age avec qui on ne se sent pas d'égal à égal, et qui nous fait croire qu'on est pas capable de faire quoique ce soit. Jusqu'a ce que ne puisse plus faire tel cursus, tel travail, telle formation, puisqu'on n'est pas quelqu'un avec qui on peut avoir une complicité ou une affinité et où l'on se sent hors-jeu(ne plus pouvoir s'imaginer avec des étudiants des collègues ou dans une équipe). J'ai peur que ma description ne soit pas fidèle de manière parfaite mais j'espère que ma description approche suffisament bien l'infantilisation que j'ai subit. Peut-être que le mot "avorté" décrit bien ce type d'infantilisation. Une impression de sensibilité et de fragilité, mais pas celle qui nous fait se sentir "castré", mais celle qui nous fait se sentir "avorté". Une sorte de sensible sans individualisme(cad à l'opposé de ceux qui ont une forte personnalité).
Et émotionellement je ne me sens pas bien du tout.
Et dans la vrai réalité j'ai quelquepart conscience que j'ai l'individualisme d'un américain, que même si j'ai une très faible confiance en moi j'ai dans mon fond une très forte assurance et inconsciemment une très forte estime de moi malgré une très faible estime de moi ressentie émotionnellement. Je sais juste quelquepart que je suis hypersensible et avec une très forte personnalité et des convictions politiques en acier trempé.
dreamliner- Messages : 60
Date d'inscription : 17/07/2010
Localisation : une plus grande efficience par delà les océans
Re: infantilisation, suis-je seul?
D'abord j'ai été infantilisée par mes parents, ceci arrive toujours périodiquement. Mais moins, j'ai pété un câble aussi, ça a remué des choses.
Quand j'étais plus jeune j'avais 2 voix différentes.
Quand je causais à ma mère j'avais une petite voix fluette... un peu enfantine...
Un jour j'ai remarqué ce changement de voix (et je chante professionnellement, alors ce n'est pas anodin)... j'en ai parlé.
Avec elle aussi.
Peu à peu ça a disparu. Ma petite voix revient quand je suis mal à l'aise, mais alors elle est comme un rappel pour me faire prendre conscience de l'état dans lequel je suis.
Quant à mes autres relations sociales, j'ai compris il n'y a pas si longtemps que j'attirais sans arrêt les sauveurs.
Des gens qui me disent à ma place ce qui est bon pour moi (alors que je déteste qu'on fasse ça).
Ce sont des gens qui préfèrent se concentrer sur les problèmes des autres plutôt que sur les leurs, et ils donnent des conseils bateau que parfois, même, ils n'appliquent pas eux-même.
Ce sont souvent des être déséquilibrés qui pointent du doigt mon propre déséquilibre... mais à vrai dire ils savent simplement cacher le leur, qui parfois dépasse carrément le mien.
Allez savoir, je passe pour la petite chose fragile qu'il faut protéger.
Alors certes, je suis fatiguée, dans une phase basse, et je suis fragilisée par la vie... mais je ne suis pas cette pauvre petite chose qu'ils disent que je suis.
Ces gens ne m'ont jamais aidée, pour la simple et bonne raison que chaque service qu'ils rendent, ils le font payer d'une autre manière.
Les gens paternalistes donc... on fini par m'horripiler.
Je les fuis comme la peste.
La bienveillance est une chose que le paternalisme n'est pas.
Ils ne font pas la différence. Moi si.
Et j'ai compris que les gens véritablement bienveillants étaient tout à fait différents.
Donc oui, l'infantilisation... je connais. C'est l'hopital qui se fout de la charité.
Et quand il s'agit des parents, c'est souvent un coupage de cordon qui doit se faire et qui est dur à faire. C'est une autre histoire. Bien plus longue à gérer. ^^
Courage!
Quand j'étais plus jeune j'avais 2 voix différentes.
Quand je causais à ma mère j'avais une petite voix fluette... un peu enfantine...
Un jour j'ai remarqué ce changement de voix (et je chante professionnellement, alors ce n'est pas anodin)... j'en ai parlé.
Avec elle aussi.
Peu à peu ça a disparu. Ma petite voix revient quand je suis mal à l'aise, mais alors elle est comme un rappel pour me faire prendre conscience de l'état dans lequel je suis.
Quant à mes autres relations sociales, j'ai compris il n'y a pas si longtemps que j'attirais sans arrêt les sauveurs.
Des gens qui me disent à ma place ce qui est bon pour moi (alors que je déteste qu'on fasse ça).
Ce sont des gens qui préfèrent se concentrer sur les problèmes des autres plutôt que sur les leurs, et ils donnent des conseils bateau que parfois, même, ils n'appliquent pas eux-même.
Ce sont souvent des être déséquilibrés qui pointent du doigt mon propre déséquilibre... mais à vrai dire ils savent simplement cacher le leur, qui parfois dépasse carrément le mien.
Allez savoir, je passe pour la petite chose fragile qu'il faut protéger.
Alors certes, je suis fatiguée, dans une phase basse, et je suis fragilisée par la vie... mais je ne suis pas cette pauvre petite chose qu'ils disent que je suis.
Ces gens ne m'ont jamais aidée, pour la simple et bonne raison que chaque service qu'ils rendent, ils le font payer d'une autre manière.
Les gens paternalistes donc... on fini par m'horripiler.
Je les fuis comme la peste.
La bienveillance est une chose que le paternalisme n'est pas.
Ils ne font pas la différence. Moi si.
Et j'ai compris que les gens véritablement bienveillants étaient tout à fait différents.
Donc oui, l'infantilisation... je connais. C'est l'hopital qui se fout de la charité.
Et quand il s'agit des parents, c'est souvent un coupage de cordon qui doit se faire et qui est dur à faire. C'est une autre histoire. Bien plus longue à gérer. ^^
Courage!
Invité- Invité
Re: infantilisation, suis-je seul?
Et est-ce qu'on peut se sentir comme un déséquilibré ou un handicapé mental et être plus équilibré que les sauveurs?
Finalement c'est même pas la peine malgré mes obscessions et mes troubles émotionnels avec ma capacité à m'autosoigner je suis surement plus équilibré que les sauveurs. Je ne pense pas qu'un sauveur soit muni d'une intelligence intrapersonnelle leur permettant de s'autosoigner psychiquement.
Finalement c'est même pas la peine malgré mes obscessions et mes troubles émotionnels avec ma capacité à m'autosoigner je suis surement plus équilibré que les sauveurs. Je ne pense pas qu'un sauveur soit muni d'une intelligence intrapersonnelle leur permettant de s'autosoigner psychiquement.
dreamliner- Messages : 60
Date d'inscription : 17/07/2010
Localisation : une plus grande efficience par delà les océans
Re: infantilisation, suis-je seul?
dreamliner a écrit:Finalement c'est même pas la peine malgré mes obscessions et mes troubles émotionnels avec ma capacité à m'autosoigner je suis surement plus équilibré que les sauveurs. Je ne pense pas qu'un sauveur soit muni d'une intelligence intrapersonnelle leur permettant de s'autosoigner psychiquement.
Quoique même si c'est évident je doute tellement dans ma tête que j'ai besoin d'une validation. Je me sens pas bien du tout émotionellement.
dreamliner- Messages : 60
Date d'inscription : 17/07/2010
Localisation : une plus grande efficience par delà les océans
Re: infantilisation, suis-je seul?
I'm an emotional blackhole and I have huge socio-emotional vulnerabilities. Even if I'm creative in my personality and have huge intrapersonal intelligence I feel deeply insane and pervert. Morraly correct people must ignore me.
dreamliner- Messages : 60
Date d'inscription : 17/07/2010
Localisation : une plus grande efficience par delà les océans
Re: infantilisation, suis-je seul?
As you are actually talking to yourself... Indeed maybe we should stop talking to you.
Sorry, apparently you did this to yourself all alone.
Sorry, apparently you did this to yourself all alone.
Invité- Invité
Re: infantilisation, suis-je seul?
Petitpoissongluant a écrit:As you are actually talking to yourself... Indeed maybe we should stop talking to you.
Sorry, apparently you did this to yourself all alone.
In the beginning I thought that this post was a way of making me react, but finally I wonder whether this message is normal and correct.
I sent to her a new private message to explain something and finally I have deleted this private message.
dreamliner- Messages : 60
Date d'inscription : 17/07/2010
Localisation : une plus grande efficience par delà les océans
Re: infantilisation, suis-je seul?
dreamliner a écrit:I'm an emotional blackhole and I have huge socio-emotional vulnerabilities. Even if I'm creative in my personality and have huge intrapersonal intelligence I feel deeply insane and pervert. Morraly correct people must ignore me.
I posted it because my emotionnal pressure was very high and I wanted to feel better.
dreamliner- Messages : 60
Date d'inscription : 17/07/2010
Localisation : une plus grande efficience par delà les océans
Re: infantilisation, suis-je seul?
Dreamliner,
Tu parles de sensibilité, de fragilité, d'état émotionnel limite qui te pénalise en société. Ça me fait penser à 2 choses :
- Une des caractéristiques soulignée par la littérature sur les zèbres est l'hypersensibilité, le "trop" dans tout.
Ça peut conduire l'entourage (et parfois soi-même en réaction) à penser que l'on a besoin d'être protégé de cet environnement qui semble tant nous perturber. Or pour un zèbre, c'est faux : notre milieu n'est pas forcément toxique et nos réactions "trop" pour les autres sont en fait notre niveau normal de fonctionnement. Il faut donc arriver à trouver un équilibre : accepter ce qui ressemble à de la fragilité vu de l'extérieur mais qui est sans doute plus de l'hyper-réactivité, fonctionner avec, en dépit du jugement extérieur pour arriver à ne pas se sentir amputé d'une part de soi-même.
- La deuxième chose, c'est le manque de maturité émotionnelle des zèbres, un autre trait souvent décrit par les psy. Nous avons la fâcheuse manie de rester toujours quelque part des enfants dans notre rapport au monde. On peut avoir une analyse très pointue d'une situation et réagir de façon puérile.
De la même façon, ça peut heurter l'entourage ou susciter des comportements paternalistes.
En fait, je ne sais pas trop si c'est ce à quoi tu pensais, mais j'ai l'impression que nous sommes, un peu plus que la moyenne, sur ce forum en tous cas, soumis aux jeux d'influence de ceux qui nous entourent, ou du moins, on l'analyse plus. On se plie plus facilement au personnage qu'ils semblent attendre au détriment de nous-même. Ça se traduit finalement par un sentiment de manque, d'amputation, toi tu parles d'être avorté.
Il y a un sujet qui mentionne un livre d'Elaine Aaron sur l'hypersensibilité, je pense que c'est lié ...
Tu parles de sensibilité, de fragilité, d'état émotionnel limite qui te pénalise en société. Ça me fait penser à 2 choses :
- Une des caractéristiques soulignée par la littérature sur les zèbres est l'hypersensibilité, le "trop" dans tout.
Ça peut conduire l'entourage (et parfois soi-même en réaction) à penser que l'on a besoin d'être protégé de cet environnement qui semble tant nous perturber. Or pour un zèbre, c'est faux : notre milieu n'est pas forcément toxique et nos réactions "trop" pour les autres sont en fait notre niveau normal de fonctionnement. Il faut donc arriver à trouver un équilibre : accepter ce qui ressemble à de la fragilité vu de l'extérieur mais qui est sans doute plus de l'hyper-réactivité, fonctionner avec, en dépit du jugement extérieur pour arriver à ne pas se sentir amputé d'une part de soi-même.
- La deuxième chose, c'est le manque de maturité émotionnelle des zèbres, un autre trait souvent décrit par les psy. Nous avons la fâcheuse manie de rester toujours quelque part des enfants dans notre rapport au monde. On peut avoir une analyse très pointue d'une situation et réagir de façon puérile.
De la même façon, ça peut heurter l'entourage ou susciter des comportements paternalistes.
En fait, je ne sais pas trop si c'est ce à quoi tu pensais, mais j'ai l'impression que nous sommes, un peu plus que la moyenne, sur ce forum en tous cas, soumis aux jeux d'influence de ceux qui nous entourent, ou du moins, on l'analyse plus. On se plie plus facilement au personnage qu'ils semblent attendre au détriment de nous-même. Ça se traduit finalement par un sentiment de manque, d'amputation, toi tu parles d'être avorté.
Il y a un sujet qui mentionne un livre d'Elaine Aaron sur l'hypersensibilité, je pense que c'est lié ...
Tipule- Messages : 127
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 49
Re: infantilisation, suis-je seul?
Huuummm... Why do you speak english? Are you english people?
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: infantilisation, suis-je seul?
anianka05 a écrit:Huuummm... Why do you speak english? Are you english people?
parce que j'ai lu des articles de psychologues américains qui parlaient de vulnérabilité socio-émotionnel des surdoués.
dreamliner- Messages : 60
Date d'inscription : 17/07/2010
Localisation : une plus grande efficience par delà les océans
Re: infantilisation, suis-je seul?
Tipule a écrit:Dreamliner,
Tu parles de sensibilité, de fragilité, d'état émotionnel limite qui te pénalise en société. Ça me fait penser à 2 choses :
- Une des caractéristiques soulignée par la littérature sur les zèbres est l'hypersensibilité, le "trop" dans tout.
Ça peut conduire l'entourage (et parfois soi-même en réaction) à penser que l'on a besoin d'être protégé de cet environnement qui semble tant nous perturber. Or pour un zèbre, c'est faux : notre milieu n'est pas forcément toxique et nos réactions "trop" pour les autres sont en fait notre niveau normal de fonctionnement. Il faut donc arriver à trouver un équilibre : accepter ce qui ressemble à de la fragilité vu de l'extérieur mais qui est sans doute plus de l'hyper-réactivité, fonctionner avec, en dépit du jugement extérieur pour arriver à ne pas se sentir amputé d'une part de soi-même.
- La deuxième chose, c'est le manque de maturité émotionnelle des zèbres, un autre trait souvent décrit par les psy. Nous avons la fâcheuse manie de rester toujours quelque part des enfants dans notre rapport au monde. On peut avoir une analyse très pointue d'une situation et réagir de façon puérile.
De la même façon, ça peut heurter l'entourage ou susciter des comportements paternalistes.
En fait, je ne sais pas trop si c'est ce à quoi tu pensais, mais j'ai l'impression que nous sommes, un peu plus que la moyenne, sur ce forum en tous cas, soumis aux jeux d'influence de ceux qui nous entourent, ou du moins, on l'analyse plus. On se plie plus facilement au personnage qu'ils semblent attendre au détriment de nous-même. Ça se traduit finalement par un sentiment de manque, d'amputation, toi tu parles d'être avorté.
Il y a un sujet qui mentionne un livre d'Elaine Aaron sur l'hypersensibilité, je pense que c'est lié ...
En fait il m'arrive souvent de me comporter comme un enfant et même presque comme un bébé. J'ai aussi conservé l'enthousiasme d'un enfant.
Je pense que le surdoué a une hypermaturité affective mais j'avoue que je ne sais pas quelle est la différence entre maturité émotionnelle et maturité affective.
C'est vrai que j'ai une hyperréactivité émotionnelle mais les sauveurs m'ont appris à refouler mes émotions. Avant qu'on m'ait appris à refouler mes émotions je ressemblais un peu à un border, mais j'ai l'impression d'avoir au contraire des border un très fort individualisme, et une forte assurance et estime de moi en arrière plan de ma confiance en moi et mon estime de moi détruite, et en arrière plan de mon insécurité affective un très fort capital affectif qui vient je ne sais d'où(ou alors peut-être ma très haute intensité que j'avais avant de m'inhiber).
Sinon je vois ce que tu mets comme sens derrière le mot avorté et en fait ça m'évoque plutôt la théorie du soi social du psychologue William James,
mais je parle de gobelet avorté pour illustrer quelque chose que je ressens et que les théorie sur l'infantilisation ne suffisent pas à décrire.
dreamliner- Messages : 60
Date d'inscription : 17/07/2010
Localisation : une plus grande efficience par delà les océans
Re: infantilisation, suis-je seul?
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Dernière édition par Uccen le Lun 17 Juin 2013 - 11:41, édité 1 fois
Uccen- Messages : 2369
Date d'inscription : 26/04/2013
Age : 107
Localisation : Awras
Re: infantilisation, suis-je seul?
Le topic est assez étonnant !
J'ai du mal a comprendre le déroulement de tous les posts mais le sujet me semble intéressant.
Je prends le parti de considérer que bien que le "suis-je seul" puisse le laisser penser, il ne s'agit pas d'un fil individuel mais d'un d'un topic général sur l'infantilisation.(c'est donc une perche tendue pour indiquer s'il s'agit du contraire)
Je commencerais par faire remarquer que notre société fait de nous des éternels enfants. Nous sommes entièrement dépendants les uns des autres. Probablement seule une minorité peut réellement se vanter d'être entièrement aux commandes.
Personne ne se défend physiquement seul par exemple. Les règles maintenues en vigueur par certains bénéficient à tous, y compris à ceux qui n'y sont pour rien et même n'en ont pas pleinement conscience en permanence.
Ainsi le comportement infantile me semble être le propre de celui qui se sent pleinement adulte. (c'est à dire n'a pas conscience d'être sous le contrôle d'autrui)
Cela m'évoque une caractéristique des animaux domestiques qui conservent une curiosité plus tardivement que leur plus proches cousins sauvages qui développent au contraire plus rapidement de la peur. Étrangement cette curiosité que l'on rattacherait volontiers à l'intelligence, semble s'inscrire au contraire (dans ce cas) dans un contexte d'intelligence plus faible. En effet les animaux domestiques ont un volume crânien plus faible.
J'avoue ne pas savoir quoi tirer de ces éléments.
J'ai du mal a comprendre le déroulement de tous les posts mais le sujet me semble intéressant.
Je prends le parti de considérer que bien que le "suis-je seul" puisse le laisser penser, il ne s'agit pas d'un fil individuel mais d'un d'un topic général sur l'infantilisation.(c'est donc une perche tendue pour indiquer s'il s'agit du contraire)
Je commencerais par faire remarquer que notre société fait de nous des éternels enfants. Nous sommes entièrement dépendants les uns des autres. Probablement seule une minorité peut réellement se vanter d'être entièrement aux commandes.
Personne ne se défend physiquement seul par exemple. Les règles maintenues en vigueur par certains bénéficient à tous, y compris à ceux qui n'y sont pour rien et même n'en ont pas pleinement conscience en permanence.
Ainsi le comportement infantile me semble être le propre de celui qui se sent pleinement adulte. (c'est à dire n'a pas conscience d'être sous le contrôle d'autrui)
Cela m'évoque une caractéristique des animaux domestiques qui conservent une curiosité plus tardivement que leur plus proches cousins sauvages qui développent au contraire plus rapidement de la peur. Étrangement cette curiosité que l'on rattacherait volontiers à l'intelligence, semble s'inscrire au contraire (dans ce cas) dans un contexte d'intelligence plus faible. En effet les animaux domestiques ont un volume crânien plus faible.
J'avoue ne pas savoir quoi tirer de ces éléments.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
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Uccen- Messages : 2369
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