Présentation TwenT
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Présentation TwenT
Bonjour à tous,
Un ami Zèbre pense que je suis un Zèbre comme lui. Je suis comme lui sur bien des points c'est vrai et pourtant je ne suis pas "zebré".
Mon père est un ingénieur probable "zèbre", ma mère est une éducatrice spécialisée travailleuse acharnée.
Je suis psychologue clinicien.
Dans mon enfance j'ai eu tôt des questionnements métaphysiques, des questionnement psychosociaux par exemple j'avais repéré les préjugés et la discrimination, je bombardais mes parents de question sur le fonctionnement sociétal, le fonctionnement industriel etc.. pour autant je ne suis pas sûr d'en avoir retenu grand chose bien que je comprenais ce qui m'étais transmit je ne prenais pas la peine de l'apprendre vraiment.
Je tentais d'apporter de l'aide à tous les enfants rejetés parce qu'ayant des comportements inadaptés ou simplement parce qu'ostensiblement pauvre ou... noir... ou ponctuellement face à des peurs qui pouvaient émerger, j'aidais aussi mes camarades en classes aux apprentissages scolaires mathématique français etc... J'avais une place un peu distancié de tous mais plutôt bien vu. Je pense qu'on pourrait dire que je témoigne là d'une précocité intellectuelle durant l'enfance.
Cette précocité intellectuelle c'était ma volonté farouche de ressembler à mes parents en particulier mon père un "monsieur je sais tout". Par la suite j'ai subis l'incompréhension de mes camarades de collèges vis à vis de mes interrogations morales et métaphysique, j'étais vu comme l'intello qui ne fait pas sa puberté en même temps que les autres... mes résultats étaient irréguliers mon appétence pour la scolarité également je me contentais d'atteindre le 14 de moyenne afin de n’alerter personne.
Je me suis enfermé dans l'idée que j'étais ou que je devais être plus intelligent que les autres quoi qu'il en soit et que si je ne l'étais pas j'étais alors un moins que rien une personne banale ne valant pas la peine de vivre pour autant cela devait être un état de fait et aucun effort ne devait être déployé pour "être" le plus intelligent. Je protégeais alors cette notion d'intelligence où aucun résultat scolaire négatif ne se devait d'entamer au fond le fait que j'étais plus intelligent que tout le monde du moins c'est ce que je me disais alors qu'à côté de ça je déprimais en pensant en moi à l'écart entre mes moindres efforts à travailler et le degré de compétence expert en tout domaine que je souhaitais atteindre du simple fait d'"être intelligent".
Le lycée a confirmé cette irrégularité des résultats à rajouter à cela des déménagements tout le long qui faisait que j'arrivais parfois avec de l'avance ou du retard sur le programme selon la matière je restais relativement bon élève. Les enseignants qui s'intéressaient positivement à moi obtenaient d'excellents résultats de ma part. En terminal je me suis effondré et les résultats scolaire avec. L'écart entre les exigences que je m'étais fixées (viser polytechnique) et la faible capacité de travail déployée (peu de travail en dehors de l'école et de plus en plus endormi en classe) était bien trop grand, ma sensibilité au jugement des professeurs créa aussi une instabilité affective rendant impossible la persévérance dans l'effort, le réussir pour soi. A côté de ça mon seul véritable ami était un zèbre à qui il faut ajouter quelques bizarreries le plaçant en marge des autres alors que pour ma part j'ai toujours veillé à être considéré comme tout le monde en ayant des comportements "cool" ce qui ne m'a pas toujours réussi.
J'ai jeté à la poubelle tout ce qui était inscription en prépa. J'ai eu mon bac au rattrapage (chose impensable un an avant). J'ai choisi de faire médecine à la fois pour tenter de sauver l'honneur et pour me raccrocher à la vie en suivant un coup de foudre. Manque de bol j'ai déménagé et j'ai commencé Médecine dans une toute autre ville dans des conditions psychologiques ne me disposant pas à réussir une année si compétitive. J'ai séché les cours.. et je me suis cherché un projet.
C'est alors que j'ai fais psychologie et que j'ai repris gout au savoir (et non pas au travail...) c'est là que j'ai rencontré 3 zèbres dont 2 ont été mes meilleurs amis de ces années de psycho, je suis seul à être parvenu à faire ce qu'il était prévu que nous fassions en entrant en psycho cad psychologue clinicien...
Je me suis auto-diagnostiqué à chaque fois que je découvrais une nouvelle psychopathologie. Mes études en psychologie m'ont permis de cadrer mes élucubrations métaphysiques et morales, mais jusqu'au bout j'avais tendance malgré la qualité reconnue de ma réflexion à sortir du cadre, aller au delà et à parler de manière opaque pour les autres de ce que je découvrais. Ce qui m'a amené à me demander si j'étais surdoué ce qui est très insatisfaisant car si ça flatte un peu l'ego ça ne résout pas le problème c'est même pire. Si on est si intelligent que ça comment est-ce possible de ne pas pouvoir se faire comprendre... ou si j'étais au contraire déficient puisque je n'arrivais pas à exprimer de manière compréhensible ce que je pensais. Je n'avais pas encore compris que ces termes sont erronés et ne correspondent pas à des réalités mais à des jugements de valeur.
Après l'obtention de mon diplôme j'ai passé des test à l'armée et fut très heureux de constater que par rapport aux aspirant officier (cad bac+5) mes résultats aux tests cognitifs sont un écart type au dessus de la moyenne et deux écarts types au dessus pour le verbal. Cela signifie que je ne suis ni surdoué, il faudrait être à deux écart type au dessus partout, ni déficient. J'échappe au cinglant jugement de valeur qui plus est illégitime qui vous place soit avec un "don" (ça relève de la magie bienfaitrice) soit avec une déficience (un raté, une erreur). Il est clair que ce sont des termes fortement influencé par l'idéologie et qu'ils n'ont rien à voir avec la science qui est censé se soustraire des jugements de valeurs (plus facile à dire qu'à faire).
En ce qui me concerne je me permet le luxe de comprendre que mes souffrances sont plus une question de différence de personnalité. En effet sur le test de personnalité un des résultats était interprétable, mon ouverture d'esprit à 2 écart type au dessus de la moyenne.
Un ami Zèbre pense que je suis un Zèbre comme lui. Je suis comme lui sur bien des points c'est vrai et pourtant je ne suis pas "zebré".
Mon père est un ingénieur probable "zèbre", ma mère est une éducatrice spécialisée travailleuse acharnée.
Je suis psychologue clinicien.
Dans mon enfance j'ai eu tôt des questionnements métaphysiques, des questionnement psychosociaux par exemple j'avais repéré les préjugés et la discrimination, je bombardais mes parents de question sur le fonctionnement sociétal, le fonctionnement industriel etc.. pour autant je ne suis pas sûr d'en avoir retenu grand chose bien que je comprenais ce qui m'étais transmit je ne prenais pas la peine de l'apprendre vraiment.
Je tentais d'apporter de l'aide à tous les enfants rejetés parce qu'ayant des comportements inadaptés ou simplement parce qu'ostensiblement pauvre ou... noir... ou ponctuellement face à des peurs qui pouvaient émerger, j'aidais aussi mes camarades en classes aux apprentissages scolaires mathématique français etc... J'avais une place un peu distancié de tous mais plutôt bien vu. Je pense qu'on pourrait dire que je témoigne là d'une précocité intellectuelle durant l'enfance.
Cette précocité intellectuelle c'était ma volonté farouche de ressembler à mes parents en particulier mon père un "monsieur je sais tout". Par la suite j'ai subis l'incompréhension de mes camarades de collèges vis à vis de mes interrogations morales et métaphysique, j'étais vu comme l'intello qui ne fait pas sa puberté en même temps que les autres... mes résultats étaient irréguliers mon appétence pour la scolarité également je me contentais d'atteindre le 14 de moyenne afin de n’alerter personne.
Je me suis enfermé dans l'idée que j'étais ou que je devais être plus intelligent que les autres quoi qu'il en soit et que si je ne l'étais pas j'étais alors un moins que rien une personne banale ne valant pas la peine de vivre pour autant cela devait être un état de fait et aucun effort ne devait être déployé pour "être" le plus intelligent. Je protégeais alors cette notion d'intelligence où aucun résultat scolaire négatif ne se devait d'entamer au fond le fait que j'étais plus intelligent que tout le monde du moins c'est ce que je me disais alors qu'à côté de ça je déprimais en pensant en moi à l'écart entre mes moindres efforts à travailler et le degré de compétence expert en tout domaine que je souhaitais atteindre du simple fait d'"être intelligent".
Le lycée a confirmé cette irrégularité des résultats à rajouter à cela des déménagements tout le long qui faisait que j'arrivais parfois avec de l'avance ou du retard sur le programme selon la matière je restais relativement bon élève. Les enseignants qui s'intéressaient positivement à moi obtenaient d'excellents résultats de ma part. En terminal je me suis effondré et les résultats scolaire avec. L'écart entre les exigences que je m'étais fixées (viser polytechnique) et la faible capacité de travail déployée (peu de travail en dehors de l'école et de plus en plus endormi en classe) était bien trop grand, ma sensibilité au jugement des professeurs créa aussi une instabilité affective rendant impossible la persévérance dans l'effort, le réussir pour soi. A côté de ça mon seul véritable ami était un zèbre à qui il faut ajouter quelques bizarreries le plaçant en marge des autres alors que pour ma part j'ai toujours veillé à être considéré comme tout le monde en ayant des comportements "cool" ce qui ne m'a pas toujours réussi.
J'ai jeté à la poubelle tout ce qui était inscription en prépa. J'ai eu mon bac au rattrapage (chose impensable un an avant). J'ai choisi de faire médecine à la fois pour tenter de sauver l'honneur et pour me raccrocher à la vie en suivant un coup de foudre. Manque de bol j'ai déménagé et j'ai commencé Médecine dans une toute autre ville dans des conditions psychologiques ne me disposant pas à réussir une année si compétitive. J'ai séché les cours.. et je me suis cherché un projet.
C'est alors que j'ai fais psychologie et que j'ai repris gout au savoir (et non pas au travail...) c'est là que j'ai rencontré 3 zèbres dont 2 ont été mes meilleurs amis de ces années de psycho, je suis seul à être parvenu à faire ce qu'il était prévu que nous fassions en entrant en psycho cad psychologue clinicien...
Je me suis auto-diagnostiqué à chaque fois que je découvrais une nouvelle psychopathologie. Mes études en psychologie m'ont permis de cadrer mes élucubrations métaphysiques et morales, mais jusqu'au bout j'avais tendance malgré la qualité reconnue de ma réflexion à sortir du cadre, aller au delà et à parler de manière opaque pour les autres de ce que je découvrais. Ce qui m'a amené à me demander si j'étais surdoué ce qui est très insatisfaisant car si ça flatte un peu l'ego ça ne résout pas le problème c'est même pire. Si on est si intelligent que ça comment est-ce possible de ne pas pouvoir se faire comprendre... ou si j'étais au contraire déficient puisque je n'arrivais pas à exprimer de manière compréhensible ce que je pensais. Je n'avais pas encore compris que ces termes sont erronés et ne correspondent pas à des réalités mais à des jugements de valeur.
Après l'obtention de mon diplôme j'ai passé des test à l'armée et fut très heureux de constater que par rapport aux aspirant officier (cad bac+5) mes résultats aux tests cognitifs sont un écart type au dessus de la moyenne et deux écarts types au dessus pour le verbal. Cela signifie que je ne suis ni surdoué, il faudrait être à deux écart type au dessus partout, ni déficient. J'échappe au cinglant jugement de valeur qui plus est illégitime qui vous place soit avec un "don" (ça relève de la magie bienfaitrice) soit avec une déficience (un raté, une erreur). Il est clair que ce sont des termes fortement influencé par l'idéologie et qu'ils n'ont rien à voir avec la science qui est censé se soustraire des jugements de valeurs (plus facile à dire qu'à faire).
En ce qui me concerne je me permet le luxe de comprendre que mes souffrances sont plus une question de différence de personnalité. En effet sur le test de personnalité un des résultats était interprétable, mon ouverture d'esprit à 2 écart type au dessus de la moyenne.
TwenT- Messages : 8
Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Présentation TwenT
Bonjour et bienvenue !
Tu sembles assez catégorique sur ta "non-zébritude" suite aux tests passés dans l'armée.
Le professionnel que tu es est plus apte que moi à en évaluer la pertinence mais ne crois-tu pas qu'un "vrai" test (type WAIS) passé dans de bonnes conditions serait un meilleur indicateur ?
Tu sembles assez catégorique sur ta "non-zébritude" suite aux tests passés dans l'armée.
Le professionnel que tu es est plus apte que moi à en évaluer la pertinence mais ne crois-tu pas qu'un "vrai" test (type WAIS) passé dans de bonnes conditions serait un meilleur indicateur ?
FadeToBlack- Messages : 719
Date d'inscription : 08/06/2013
Age : 41
Localisation : Always somewhere...
Re: Présentation TwenT
merci,
Cela serait certainement plus précis de là à obtenir un écart suffisant pour déterminer une zébritude, je ne pense pas, sinon leur test est à jeter à la poubelle.
Cela serait certainement plus précis de là à obtenir un écart suffisant pour déterminer une zébritude, je ne pense pas, sinon leur test est à jeter à la poubelle.
Dernière édition par TwenT le Mer 19 Juin 2013 - 17:55, édité 1 fois
TwenT- Messages : 8
Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Présentation TwenT
Hello TwenT, et bienvenue !
Beaucoup de choses se disent ici sur la psychologie humaine en général et zébresque en particulier, ça fait toujours plaisir de voir un pro qui pourra apporter une expertise plutôt qu'une conviction ...
Beaucoup de choses se disent ici sur la psychologie humaine en général et zébresque en particulier, ça fait toujours plaisir de voir un pro qui pourra apporter une expertise plutôt qu'une conviction ...
Re: Présentation TwenT
merci,
Il faudra tout de même que j'ai de la conviction concernant l'expertise ...
Il faudra tout de même que j'ai de la conviction concernant l'expertise ...
TwenT- Messages : 8
Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Présentation TwenT
2 écarts types ne sont pas nécessaires pour être un zèbre ,je suis plutôt dans ton cas en terme de répartition (disharmonie: verbale bien supérieur au au cognitif ) et je suis zébré . Être zébré ,n'est pas tant une affaire de qi mais plutôt la manière dont on perçois le monde.
Anyway , welcome quand même !
Anyway , welcome quand même !
oHreN- Messages : 14
Date d'inscription : 18/06/2013
Age : 28
Re: Présentation TwenT
merci,
Zèbre est surement quelque chose de différent du diagnostic de surdoué alors. Mais pour faire marcher un business c'est toujours bon de rendre un diagnostic plus facile à poser. Avec l'évolution du DSM il y a de plus en plus de malade psychique dans le monde HOURRAA je suis psy je vais devenir riche !!
Zèbre est surement quelque chose de différent du diagnostic de surdoué alors. Mais pour faire marcher un business c'est toujours bon de rendre un diagnostic plus facile à poser. Avec l'évolution du DSM il y a de plus en plus de malade psychique dans le monde HOURRAA je suis psy je vais devenir riche !!
TwenT- Messages : 8
Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Présentation TwenT
Bah disons que haut dela d'un certain qi -> surdoué/zebre/précose (whateverthefuckyouwant)
Mais tu peux aussi être zébré sans avoir atteint ce seuil . (enfin c'est ce que m'a psy m'a expliquer,M.Kermadec pour citer mes sources )
Mais tu peux aussi être zébré sans avoir atteint ce seuil . (enfin c'est ce que m'a psy m'a expliquer,M.Kermadec pour citer mes sources )
oHreN- Messages : 14
Date d'inscription : 18/06/2013
Age : 28
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