Guide de survie d'un Zèbre
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Guide de survie d'un Zèbre
Bonjour à tous,
Au risque de relancer des sujets déjà enterrés ou de créer des doublons (j'ai cherché un sujet qui se rapprocherait de celui ci mais je n'ai rien trouvé). Je voudrais lancer un sujet, qui en réalité, en rassemble plusieurs en un.
J'ai eu, il y a une semaine maintenant, les résultats de tests de QI. Il s'avère que je suis THQI (>145). Cela fait maintenant 18 ans que je vis avec cette sensation de différence et autres complications, inexplicables jusqu'à maintenant. Ce diagnostic n'a pas été surprenant pour moi. Ce fut même un soulagement de comprendre la cause de tout 'ça', de ne plus se croire malade mentale. Bien que je considère ce diagnostic comme "un couteau à double tranchant". Comme certains d'entre vous, j'imagine, je me suis longtemps sentie 'alien' au milieu des hommes; et j'ai longtemps miser sur l'inhibition, l'envie d'être 'normale'. Ce sujet a pour but d'amener des réponses, aux questions qu'on ne pourrait poser qu'à des 'semblables'. Voici les miennes :
-L'annonce de ce diagnostic vous a-t-il un peu plus isolé ? (C'est mon cas, pour l'instant)
-Arrivez vous à faire abstraction de la 'différence' qui nous sépare des 'autres'? (Elle me saute aux yeux maintenant, comme si je la cherchais constamment)
-Quels sont d'après vous, les avantages/inconvénients d'être un zèbre?
-Comment avez vous vécu votre vie de zèbre, autant socialement que professionnellement ? (cette question s'adresse plutôt a des zèbres d'un certain âge)
-Ai-je raison d'avoir peur ?
-Quels conseils pourriez vous donner pour rendre la vie zébrée plus simple?
Merci d'avance de vos réponses/témoignages,
Signé un nouveau zèbre effrayé par sa condition,
Haey_8
Au risque de relancer des sujets déjà enterrés ou de créer des doublons (j'ai cherché un sujet qui se rapprocherait de celui ci mais je n'ai rien trouvé). Je voudrais lancer un sujet, qui en réalité, en rassemble plusieurs en un.
J'ai eu, il y a une semaine maintenant, les résultats de tests de QI. Il s'avère que je suis THQI (>145). Cela fait maintenant 18 ans que je vis avec cette sensation de différence et autres complications, inexplicables jusqu'à maintenant. Ce diagnostic n'a pas été surprenant pour moi. Ce fut même un soulagement de comprendre la cause de tout 'ça', de ne plus se croire malade mentale. Bien que je considère ce diagnostic comme "un couteau à double tranchant". Comme certains d'entre vous, j'imagine, je me suis longtemps sentie 'alien' au milieu des hommes; et j'ai longtemps miser sur l'inhibition, l'envie d'être 'normale'. Ce sujet a pour but d'amener des réponses, aux questions qu'on ne pourrait poser qu'à des 'semblables'. Voici les miennes :
-L'annonce de ce diagnostic vous a-t-il un peu plus isolé ? (C'est mon cas, pour l'instant)
-Arrivez vous à faire abstraction de la 'différence' qui nous sépare des 'autres'? (Elle me saute aux yeux maintenant, comme si je la cherchais constamment)
-Quels sont d'après vous, les avantages/inconvénients d'être un zèbre?
-Comment avez vous vécu votre vie de zèbre, autant socialement que professionnellement ? (cette question s'adresse plutôt a des zèbres d'un certain âge)
-Ai-je raison d'avoir peur ?
-Quels conseils pourriez vous donner pour rendre la vie zébrée plus simple?
Merci d'avance de vos réponses/témoignages,
Signé un nouveau zèbre effrayé par sa condition,
Haey_8
Haey_8- Messages : 11
Date d'inscription : 23/06/2013
Age : 28
Localisation : Bordeaux
Re: Guide de survie d'un Zèbre
Bonjour Haey_8
Alors...
Pareil pour moi, ce furent des larmes (pour moi) de soulagement (d'abord, puis de tout un tas de sentiments mêlés de la tristesse à la colère, en passant par le dépit et la joie).
-L'annonce de ce diagnostic vous a-t-il un peu plus isolé ? Oui, carrément oui. J'ai même entrepris quelques séances avec une psy spécialisée dans les surdoués pour m'aider un peu. Je me sens plus seule qu'avant et malgré le fait que j'ai découvert quelques zèbres autour de moi.
-Arrivez vous à faire abstraction de la 'différence' qui nous sépare des 'autres'? (Elle me saute aux yeux maintenant, comme si je la cherchais constamment) Ben oui.. pour le moment, c'est comme toi : ça me saute aux yeux mais d'une force.. Je n'ai pas envie de ressentir ça mais j'ai l'impression d'être entourée de personnes "limitées". Je ne pense qu'à ça lorsque je les vois bosser, discuter entre eux. Je n'arrive pas à ne pas y penser..
-Quels sont d'après vous, les avantages/inconvénients d'être un zèbre? Je cherche.. (mais j'aurais mauvaise presse à ne pas considérer que grâce à ça, j'ai réussi ma carrière professionnelle - disons que j'ai réussi chaque chose que j'ai entreprise au niveau professionnel).
-Comment avez vous vécu votre vie de zèbre, autant socialement que professionnellement ? (cette question s'adresse plutôt a des zèbres d'un certain âge) Mal. Même si professionnellement j'ai réussi ce que j'ai entrepris, avec le recul je regrette de ne pas l'avoir su plus tôt pour oser mes rêves. Socialement, mal dans le sens où je suis une solitaire.. si je n'ai pas un conjoint avec moi, je reste enfermée à ne vouloir voir personne (sauf ma fille).
-Ai-je raison d'avoir peur ? Joker
-Quels conseils pourriez vous donner pour rendre la vie zébrée plus simple? Je ne peux pas te conseiller quoi que ce soit vu la platitude de ma vie actuelle. D'autant plus que nous sommes tout de même différents les uns des autres.. disons que pour moi, je me sens bien si : je fais du sport, je sors tous les jours ou presque (même juste pour sortir une heure), j'évite les grands magasins, j'ai un contact avec la nature, j'ai le temps de dormir selon mes besoins (malgré mon insomnie), il fait beau, je ne bosse pas, j'ai des sous à dépenser
Alors...
haey_8 a écrit: Ce fut même un soulagement de comprendre la cause de tout 'ça', de ne plus se croire malade mentale. Bien que je considère ce diagnostic comme "un couteau à double tranchant". Comme certains d'entre vous, j'imagine, je me suis longtemps sentie 'alien' au milieu des hommes; et j'ai longtemps miser sur l'inhibition, l'envie d'être 'normale'.
Pareil pour moi, ce furent des larmes (pour moi) de soulagement (d'abord, puis de tout un tas de sentiments mêlés de la tristesse à la colère, en passant par le dépit et la joie).
-L'annonce de ce diagnostic vous a-t-il un peu plus isolé ? Oui, carrément oui. J'ai même entrepris quelques séances avec une psy spécialisée dans les surdoués pour m'aider un peu. Je me sens plus seule qu'avant et malgré le fait que j'ai découvert quelques zèbres autour de moi.
-Arrivez vous à faire abstraction de la 'différence' qui nous sépare des 'autres'? (Elle me saute aux yeux maintenant, comme si je la cherchais constamment) Ben oui.. pour le moment, c'est comme toi : ça me saute aux yeux mais d'une force.. Je n'ai pas envie de ressentir ça mais j'ai l'impression d'être entourée de personnes "limitées". Je ne pense qu'à ça lorsque je les vois bosser, discuter entre eux. Je n'arrive pas à ne pas y penser..
-Quels sont d'après vous, les avantages/inconvénients d'être un zèbre? Je cherche.. (mais j'aurais mauvaise presse à ne pas considérer que grâce à ça, j'ai réussi ma carrière professionnelle - disons que j'ai réussi chaque chose que j'ai entreprise au niveau professionnel).
-Comment avez vous vécu votre vie de zèbre, autant socialement que professionnellement ? (cette question s'adresse plutôt a des zèbres d'un certain âge) Mal. Même si professionnellement j'ai réussi ce que j'ai entrepris, avec le recul je regrette de ne pas l'avoir su plus tôt pour oser mes rêves. Socialement, mal dans le sens où je suis une solitaire.. si je n'ai pas un conjoint avec moi, je reste enfermée à ne vouloir voir personne (sauf ma fille).
-Ai-je raison d'avoir peur ? Joker
-Quels conseils pourriez vous donner pour rendre la vie zébrée plus simple? Je ne peux pas te conseiller quoi que ce soit vu la platitude de ma vie actuelle. D'autant plus que nous sommes tout de même différents les uns des autres.. disons que pour moi, je me sens bien si : je fais du sport, je sors tous les jours ou presque (même juste pour sortir une heure), j'évite les grands magasins, j'ai un contact avec la nature, j'ai le temps de dormir selon mes besoins (malgré mon insomnie), il fait beau, je ne bosse pas, j'ai des sous à dépenser
Invité- Invité
Re: Guide de survie d'un Zèbre
Ah ! Quelqu'un de mon âge !
-L'annonce de ce diagnostic vous a-t-il un peu plus isolé ? (C'est mon cas, pour l'instant)
J'étais dans une situation particulière. Le diagnostic m'a permis, à moi-aussi, de ne plus me sentir "malade mentale". En ce sens, j'ai osé appréhender les gens sans avoir peur de les effrayer ou leur faire du mal.
-Arrivez vous à faire abstraction de la 'différence' qui nous sépare des 'autres'? (Elle me saute aux yeux maintenant, comme si je la cherchais constamment)
C'est difficile, les sujets de conversations de certains me font encore bailler... Mais j'ai pu mettre au point des stratégies pour ne plus vexer certaines personnes, qui savent être charmantes.
Au-delà de ça, pars un bref sondage chez mes amis les plus proches, certains se sont révélés être aspie/THQI/HQI. Je crois que nous nous "reconnaissons" assez spontanément. Finalement, nous mettons un mot sur un des facteurs qui nous rapproche.
Mais ce n'est pas le seul,l'unique - il y a des HQI avec lesquels je sens un immense décalage, issu de la culture, l'expérience, la vivacité d'esprit dans certains domaines particuliers.
La douance est un prisme, un filtre - elle n'est seulement qu'une composante. Comme si je te disais que le vert était fait de bleu (ce qui est vrai, mais elle est aussi faite de jaune).
Je pense donc que l'on revient rapidement à une vision oeucuménique des êtres... Après un temps d'adaptation, qui peut durer quelques mois à quelques années.
-Quels sont d'après vous, les avantages/inconvénients d'être un zèbre?
Je ne sais pas. C'est une vaste question, qui dépend plus des individualités et particularismes propres des individus. "Quels sont les avantages à être moi ?" - voilà une question. Qui devrait te mener, toi et toi seule, sur le chemin de l'acceptation.
-Comment avez vous vécu votre vie de zèbre, autant socialement que professionnellement ? (cette question s'adresse plutôt a des zèbres d'un certain âge)
J'ai 18 ans. Joker
-Ai-je raison d'avoir peur ?
Cela dépend de l'importance que tu accordes à la zébritude.
Pour l'instants beaucoup, ce me semble.
Alors en ce cas...
Non, si tu as un regard ouvert et bienveillant.
-Quels conseils pourriez vous donner pour rendre la vie zébrée plus simple?
Arrêter de tout ramener à cette notion, qui n'apporte qu'un éclairage d'un pan infime de sa personnalité. Comprendre que même en étant surdoué, on n'est pas livré avec un manuel tel que celui de JSF, on n'a pas de fatalité sociale, que la phrénologie ou la sélection darwinienne appliquée à la société sont des poncifs ingrats.
La vie zébrée la plus simple est celle qui ne se repaît pas de sa différence, mais accepte que son regard étrange sur le monde ait autant de valeur que n'importe quel autre.
Pour mieux vivre la zébritude ? Cesser d'être zèbre, pour redevenir "simplement" humain.
-L'annonce de ce diagnostic vous a-t-il un peu plus isolé ? (C'est mon cas, pour l'instant)
J'étais dans une situation particulière. Le diagnostic m'a permis, à moi-aussi, de ne plus me sentir "malade mentale". En ce sens, j'ai osé appréhender les gens sans avoir peur de les effrayer ou leur faire du mal.
-Arrivez vous à faire abstraction de la 'différence' qui nous sépare des 'autres'? (Elle me saute aux yeux maintenant, comme si je la cherchais constamment)
C'est difficile, les sujets de conversations de certains me font encore bailler... Mais j'ai pu mettre au point des stratégies pour ne plus vexer certaines personnes, qui savent être charmantes.
Au-delà de ça, pars un bref sondage chez mes amis les plus proches, certains se sont révélés être aspie/THQI/HQI. Je crois que nous nous "reconnaissons" assez spontanément. Finalement, nous mettons un mot sur un des facteurs qui nous rapproche.
Mais ce n'est pas le seul,l'unique - il y a des HQI avec lesquels je sens un immense décalage, issu de la culture, l'expérience, la vivacité d'esprit dans certains domaines particuliers.
La douance est un prisme, un filtre - elle n'est seulement qu'une composante. Comme si je te disais que le vert était fait de bleu (ce qui est vrai, mais elle est aussi faite de jaune).
Je pense donc que l'on revient rapidement à une vision oeucuménique des êtres... Après un temps d'adaptation, qui peut durer quelques mois à quelques années.
-Quels sont d'après vous, les avantages/inconvénients d'être un zèbre?
Je ne sais pas. C'est une vaste question, qui dépend plus des individualités et particularismes propres des individus. "Quels sont les avantages à être moi ?" - voilà une question. Qui devrait te mener, toi et toi seule, sur le chemin de l'acceptation.
-Comment avez vous vécu votre vie de zèbre, autant socialement que professionnellement ? (cette question s'adresse plutôt a des zèbres d'un certain âge)
J'ai 18 ans. Joker
-Ai-je raison d'avoir peur ?
Cela dépend de l'importance que tu accordes à la zébritude.
Pour l'instants beaucoup, ce me semble.
Alors en ce cas...
Non, si tu as un regard ouvert et bienveillant.
-Quels conseils pourriez vous donner pour rendre la vie zébrée plus simple?
Arrêter de tout ramener à cette notion, qui n'apporte qu'un éclairage d'un pan infime de sa personnalité. Comprendre que même en étant surdoué, on n'est pas livré avec un manuel tel que celui de JSF, on n'a pas de fatalité sociale, que la phrénologie ou la sélection darwinienne appliquée à la société sont des poncifs ingrats.
La vie zébrée la plus simple est celle qui ne se repaît pas de sa différence, mais accepte que son regard étrange sur le monde ait autant de valeur que n'importe quel autre.
Pour mieux vivre la zébritude ? Cesser d'être zèbre, pour redevenir "simplement" humain.
amalgame- Messages : 15
Date d'inscription : 05/06/2013
Re: Guide de survie d'un Zèbre
Merci beaucoup de ces réponses,
Tu as réussi à décrire parfaitement mes émotions qui suivent ce diagnostic : un parfait mélange incontrôlable. Je suis moi même très solitaire depuis l'enfance, mes parents sont les premiers à me le reprocher, mais l'accepte : je vis seule depuis mes 16 ans. Je suis moi aussi en pleine thérapie pour accepter cette différence.
Avec du recul, que ferais-tu différemment pour changer cette vision actuelle ? Qu'aurais tu fait de plus ?
Amalgame, c'est vrai qu'avoir le même âge fait plaisir !
Quelles sont ces stratégies ?
Je pense ne me voir qu'à travers cette étiquette à cause de mon récent diagnostique (semaine dernière), je n'ai pas encore digéré tout ça. J'ai l'impression que ma personnalité elle même change : je ne freine plus mes pensées, ni mes goûts qui pourraient paraitre 'bizarres' pour certains..
Vos réponses me soulagent presque, je me sens moins seule, soudainement. Je ne connais aucun zèbre. Je me sens incomprise depuis mon plus jeune âge. Et vous semblez me comprendre.. Enfin !
(Autre petite question : A quels âges avez vous été diagnostiqués? )
Mary Poppins a écrit:Pareil pour moi, ce furent des larmes (pour moi) de soulagement (d'abord, puis de tout un tas de sentiments mêlés de la tristesse à la colère, en passant par le dépit et la joie).
Tu as réussi à décrire parfaitement mes émotions qui suivent ce diagnostic : un parfait mélange incontrôlable. Je suis moi même très solitaire depuis l'enfance, mes parents sont les premiers à me le reprocher, mais l'accepte : je vis seule depuis mes 16 ans. Je suis moi aussi en pleine thérapie pour accepter cette différence.
Mary Poppins a écrit:Mal. Même si professionnellement j'ai réussi ce que j'ai entrepris, avec le recul je regrette de ne pas l'avoir su plus tôt pour oser mes rêves. Socialement, mal dans le sens où je suis une solitaire.. si je n'ai pas un conjoint avec moi, je reste enfermée à ne vouloir voir personne (sauf ma fille)
Avec du recul, que ferais-tu différemment pour changer cette vision actuelle ? Qu'aurais tu fait de plus ?
Amalgame, c'est vrai qu'avoir le même âge fait plaisir !
amalgame a écrit:Mais j'ai pu mettre au point des stratégies pour ne plus vexer certaines personnes, qui savent être charmantes.
Quelles sont ces stratégies ?
amalgame a écrit:Pour mieux vivre la zébritude ? Cesser d'être zèbre, pour redevenir humain.
Je pense ne me voir qu'à travers cette étiquette à cause de mon récent diagnostique (semaine dernière), je n'ai pas encore digéré tout ça. J'ai l'impression que ma personnalité elle même change : je ne freine plus mes pensées, ni mes goûts qui pourraient paraitre 'bizarres' pour certains..
Vos réponses me soulagent presque, je me sens moins seule, soudainement. Je ne connais aucun zèbre. Je me sens incomprise depuis mon plus jeune âge. Et vous semblez me comprendre.. Enfin !
(Autre petite question : A quels âges avez vous été diagnostiqués? )
Haey_8- Messages : 11
Date d'inscription : 23/06/2013
Age : 28
Localisation : Bordeaux
Re: Guide de survie d'un Zèbre
Les stratégies ?
Premièrement, j'ai réussi à négocier certaines choses avec mes parents. Des choses toutes bêtes, toutes simples... Je peux sortir de table sous de faux prétextes, si les conversations des invités m'ennuient. J'ai arrêté de dire "Mais c'est trop simple. Pourquoi tu comprends pas ?" ou "Mais c'est évident!" Face à des camarades de classe en difficulté. Je me suis renseignée sur certaines choses qui ne m'intéressaient pas plus que cela (mode, foot, etc) pour apprendre à comprendre les passions des autres, sans m'arrêter sur les apparences et mon ressenti négatif de ces choses. Bref - j'ai arrêté une forme de préjugés.
Oui, je pense aussi que tu regardes tout sous ce prisme parce que c'est nouveau. J'étais comme ça aussi, il y a quelques mois, c'est un passage obligé, c'est normal. Aujourd'hui, je ne me "prends plus" la tête avec ça, j'apprends à faire avec. Et je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en ce moment. ^^
Premièrement, j'ai réussi à négocier certaines choses avec mes parents. Des choses toutes bêtes, toutes simples... Je peux sortir de table sous de faux prétextes, si les conversations des invités m'ennuient. J'ai arrêté de dire "Mais c'est trop simple. Pourquoi tu comprends pas ?" ou "Mais c'est évident!" Face à des camarades de classe en difficulté. Je me suis renseignée sur certaines choses qui ne m'intéressaient pas plus que cela (mode, foot, etc) pour apprendre à comprendre les passions des autres, sans m'arrêter sur les apparences et mon ressenti négatif de ces choses. Bref - j'ai arrêté une forme de préjugés.
Oui, je pense aussi que tu regardes tout sous ce prisme parce que c'est nouveau. J'étais comme ça aussi, il y a quelques mois, c'est un passage obligé, c'est normal. Aujourd'hui, je ne me "prends plus" la tête avec ça, j'apprends à faire avec. Et je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en ce moment. ^^
Dernière édition par amalgame le Dim 23 Juin 2013 - 19:14, édité 1 fois
amalgame- Messages : 15
Date d'inscription : 05/06/2013
Re: Guide de survie d'un Zèbre
J'ai adopté tes stratégies sans le vouloir depuis un moment, sans m'en rendre compte !
Je me demande aussi si certaines de mes manies ( comme être extrêmement méfiante, aller jusqu'à mentir pour avoir la paix ou être très calculatrice ) viennent de mon QI ?
J'espère avoir le même ressenti dans quelques mois, vraiment. Visiblement, ça t'apporte du positif, non ? Socialement, tu as choisi la compagnie 'd'autres zèbres' ?
Je me demande aussi si certaines de mes manies ( comme être extrêmement méfiante, aller jusqu'à mentir pour avoir la paix ou être très calculatrice ) viennent de mon QI ?
J'espère avoir le même ressenti dans quelques mois, vraiment. Visiblement, ça t'apporte du positif, non ? Socialement, tu as choisi la compagnie 'd'autres zèbres' ?
Haey_8- Messages : 11
Date d'inscription : 23/06/2013
Age : 28
Localisation : Bordeaux
Re: Guide de survie d'un Zèbre
Ah,mais j'ai l'impression que ce sont des stratégies répandues
Enfin, moi, je suis très extrémiste dans leur application. Ma sœur, zébrée elle-aussi (mais une autre forme de zébrures, disons que si on se fie aux tests MBTI, elle serait plus INTJ - introvertie et ponderée - et moi ENTP - plus extravertie et "visionnaire", tranchée dans mes opinions), les pratique à une moindre échelle.
Calculatrice ? On parle de moi, là, non ?
Plus sérieusement, oui, les compensations et autres phénomènes sociaux qui s'en rapprochent sont monnaie courante, et viennent certainement de ton QI, de ton vécu. Si tu as subi le harcèlement scolaire, par exemple, il est évident que tu seras plus encline à te camoufler. En soi, ce n'est pas une chose frustrante SI ET SEULEMENT si, en-dehors de ces moments, tu en as d'autres avec des gens qui ont les mêmes passions que toi, ou alors, cette facilité introspective, cette démarche d'analyse, de dissection de l'organisme du monde.
Oui, maintenant que tu le dis, je pense que je fréquente des zèbres, ( certains testés, d'autres non) avec plus de facilité maintenant que je sais un peu mieux où les trouver. C'est vrai qu'il suffit de mettre "zèbre" dans Google pour avoir un attroupement, n'est-ce pas formidable ? ^^
Des gens à haut potentiel, j'en ai rencontré pas mal via ce site, nous sommes en contact et nous nous soutenons. Il y a des membres ici qui peuvent te parler des heures de théories pythagoriciennes, d'autres qui vont évoquer les théories, quantiques, les autres qui t'expliqueront pourquoi ce lied de Schubert les touche plus que d'autres, les derniers te feront un débat sur Hobbes et Schopehnauer. C'est un véritable vivier !
Et, peu à peu, tu rencontreras aussi ces personnes dans ton quotidien, grâce à des choix d'études, ou simplement, en te découvrant de nouveaux passes-temps. J'ai été à des séminaires de littérature, par exemple. J'y ai rencontré des gens aussi passionnés et "fêlés" que moi, on picolait grave ou on causait sur la Liste de Schindler ou l'Etranger de Camus. C'était mi-intello, mi-bon-vivant. Et rien qui ne soit corrélé à l'idée de zébritude !
Psychologiquement, nous prenons confiance en nous et arrêtons de culpabiliser. Le syndrome de l'imposteur, j'ai connu. La phase suicidaire, aussi. Boulimie, anorexie, et je t'en passe et des meilleurs. Et surtout (le fléau ici) - le Pervers Narcissique. (Je te laisse consulter le fil dédié, c'est assez marrant de voir combien de filles très intelligentes et adorables se laissent malmener par des connards, parce qu'elles n'ont pas confiance en elles...).
Ce qui est assez formidable, donc, c'est qu'au fur et à mesure des mois, tu apprendras à "jouer" avec tes contraintes. Tu te rendras compte que tu es avantagée, parfois, dans le domaine pro/scolaire, ou dans l'artistique, ou dans l'empathie. Et vice versa - que tu as une propension plus importante à devenir addict à des substances (ma psy m'a dit d'arrêter les arrosages intempestifs en soirée, elle a bien raison...).
Une fois que tu ne te laisseras plus "dévorer" par une forme d'hyperémotivité, que tu accepteras que certaines personnes puissent être parfaitement heureuses en parlant toute la journée de lessives et des vergetures, qu'il ne faut pas leur en vouloir, qu'il ne faut pas t'en vouloir de ne pas y participer, que c'est naturel, et que des personnes t'aimeront sincèrement pour ce que tu es, tout ce que tu es, avec cette intellectualisation permanente, le vocabulaire docte, les réflexions spontanées et les yeux dans le vague, alors oui - j'en suis sûre tu seras heureuse.
Enfin, moi, je suis très extrémiste dans leur application. Ma sœur, zébrée elle-aussi (mais une autre forme de zébrures, disons que si on se fie aux tests MBTI, elle serait plus INTJ - introvertie et ponderée - et moi ENTP - plus extravertie et "visionnaire", tranchée dans mes opinions), les pratique à une moindre échelle.
Calculatrice ? On parle de moi, là, non ?
Plus sérieusement, oui, les compensations et autres phénomènes sociaux qui s'en rapprochent sont monnaie courante, et viennent certainement de ton QI, de ton vécu. Si tu as subi le harcèlement scolaire, par exemple, il est évident que tu seras plus encline à te camoufler. En soi, ce n'est pas une chose frustrante SI ET SEULEMENT si, en-dehors de ces moments, tu en as d'autres avec des gens qui ont les mêmes passions que toi, ou alors, cette facilité introspective, cette démarche d'analyse, de dissection de l'organisme du monde.
Oui, maintenant que tu le dis, je pense que je fréquente des zèbres, ( certains testés, d'autres non) avec plus de facilité maintenant que je sais un peu mieux où les trouver. C'est vrai qu'il suffit de mettre "zèbre" dans Google pour avoir un attroupement, n'est-ce pas formidable ? ^^
Des gens à haut potentiel, j'en ai rencontré pas mal via ce site, nous sommes en contact et nous nous soutenons. Il y a des membres ici qui peuvent te parler des heures de théories pythagoriciennes, d'autres qui vont évoquer les théories, quantiques, les autres qui t'expliqueront pourquoi ce lied de Schubert les touche plus que d'autres, les derniers te feront un débat sur Hobbes et Schopehnauer. C'est un véritable vivier !
Et, peu à peu, tu rencontreras aussi ces personnes dans ton quotidien, grâce à des choix d'études, ou simplement, en te découvrant de nouveaux passes-temps. J'ai été à des séminaires de littérature, par exemple. J'y ai rencontré des gens aussi passionnés et "fêlés" que moi, on picolait grave ou on causait sur la Liste de Schindler ou l'Etranger de Camus. C'était mi-intello, mi-bon-vivant. Et rien qui ne soit corrélé à l'idée de zébritude !
Psychologiquement, nous prenons confiance en nous et arrêtons de culpabiliser. Le syndrome de l'imposteur, j'ai connu. La phase suicidaire, aussi. Boulimie, anorexie, et je t'en passe et des meilleurs. Et surtout (le fléau ici) - le Pervers Narcissique. (Je te laisse consulter le fil dédié, c'est assez marrant de voir combien de filles très intelligentes et adorables se laissent malmener par des connards, parce qu'elles n'ont pas confiance en elles...).
Ce qui est assez formidable, donc, c'est qu'au fur et à mesure des mois, tu apprendras à "jouer" avec tes contraintes. Tu te rendras compte que tu es avantagée, parfois, dans le domaine pro/scolaire, ou dans l'artistique, ou dans l'empathie. Et vice versa - que tu as une propension plus importante à devenir addict à des substances (ma psy m'a dit d'arrêter les arrosages intempestifs en soirée, elle a bien raison...).
Une fois que tu ne te laisseras plus "dévorer" par une forme d'hyperémotivité, que tu accepteras que certaines personnes puissent être parfaitement heureuses en parlant toute la journée de lessives et des vergetures, qu'il ne faut pas leur en vouloir, qu'il ne faut pas t'en vouloir de ne pas y participer, que c'est naturel, et que des personnes t'aimeront sincèrement pour ce que tu es, tout ce que tu es, avec cette intellectualisation permanente, le vocabulaire docte, les réflexions spontanées et les yeux dans le vague, alors oui - j'en suis sûre tu seras heureuse.
amalgame- Messages : 15
Date d'inscription : 05/06/2013
Re: Guide de survie d'un Zèbre
N'importe quelle thérapie n'aurait pas autant de signification et d'impact que tes mots, Amalgame.
Je n'ai pas été testée pour, mais je pense être, comme toi "extravertie et "visionnaire, tranchée dans mes opinions". Malheureusement, je ne m'en sers pas comme il le faudrait. Quand j'utilisais le terme 'calculatrice' j'aurais dû associer les termes 'manipulatrice' et 'égoïste'. Je vis uniquement pour mon propre intérêt. C'est dur de l'avouer, mais je suis mauvaise. J'ai peur que cette facilité d'analyse et de 'clairvoyance' me servent négativement. J'ai longtemps été animée d'une grande haine envers les autres, puis, envers moi même. Je l'impression d'avoir un cœur de pierre malgré mon hypersensibilité interne. J'ai l'impression d'apprécier mon entourage uniquement pour ce qu'il m'apporte. Et pourtant, c'est assez contradictoire : je n'ai pas été victime de harcèlement scolaire, j'ai toujours su m'adapter à mes camarades, faisant de moi quelqu'un de très apprécié. Sauf que, et c'est toujours le cas, il n'y a pas de réciprocité. On m'apprécie, peut être même trop. On apprécie les rôles derrière lesquels je me cache depuis mes premières années. Si j'ai bien compris ce dont tu voulais me faire prendre conscience, il faut avant tout être naturel, afin que les gens puissent nous accepter tels que nous sommes.. Cela risque d'être mon problème majeur. Je me suis toujours cachée. Gardant mon naturel pour moi même. J'aimerais tant avoir la même façon de voir les choses que toi. Il faut peut être que je me laisse du temps. Et continuer les rendez vous psy. D'ailleurs, tu as eu besoin d'aide extérieure pour arriver à ce raisonnement ?
Haey_8- Messages : 11
Date d'inscription : 23/06/2013
Age : 28
Localisation : Bordeaux
Re: Guide de survie d'un Zèbre
- L'annonce de ce diagnostic vous a-t-il un peu plus isolé ? (C'est mon cas, pour l'instant)
Je répondrai à l'affirmative mais seulement de manière transitoire. Une fois le diagnostic posé, le fait de se comprendre mieux, de s'être déclaré tout à coup (au sens de Giraudoux *attention c'était ma formule pédante*) m'a permis d'être plus à l'aise dans ma relation à autrui. Je les regarde, les analyse, j'apprends, je reproduis (pas tout hein ? j'ai un peu de dignité !).
-Arrivez vous à faire abstraction de la 'différence' qui nous sépare des 'autres'? (Elle me saute aux yeux maintenant, comme si je la cherchais constamment)
Au début non, bien sûr, elle est d'autant plus flagrante quand le diagnostic vient d'être posé et qu'on se renseigne sur notre espèce. Mais au fur à mesure, tu prendras l'habitude d'apprécier les autres tels qu'ils sont, de leur pardonner leurs faiblesses, leurs différences (ce qui est indispensable à mon sens pour qu'eux même respecte les tiennes), de faire abstractions de ces petits éléments parasites qui font que tu te sens toujours à côté de la plaque en leur présence.
Aujourd'hui, mon rapport avec les non zèbres est bon même très bon, je dirais. C'est une question d'adaptation je crois (peut être que c'est parce que je suis une fille que ça marche mieux !).
-Quels sont d'après vous, les avantages/inconvénients d'être un zèbre?
Il y a peu d'avantages pour beaucoup d'inconvénients, je dois dire. A titre personnel, ce que j'apprécie le plus chez moi, c'est mon sens de l'humour, même si je rie toute seule de mes propres blagues , ma curiosité insatiable, démesurée ; et sinon, plus sérieusement, cette sensibilité, cet altruisme, ce sens de la justice qui m'a mise dans de sacrés situations, je dois le dire mais dont je ne suis pas peu fière (sans prétention aucune) . Côté inconvénients : perfectionnisme, addictions en tout genre, insomnies, dépendance affective, grande fragilité et vulnérabilité (=> dépression), flux de pensée insupportable, faible estime de soi, culpabilité, sentiment de solitude, auto sabordage, procrastination, insatisfaction chronique, paranoïa, décalage, artificialité dans certains rapports humains, recherche inlassable d'un alter ego, rêve impossible de devenir stupide ...
-Comment avez vous vécu votre vie de zèbre, autant socialement que professionnellement ? (cette question s'adresse plutôt a des zèbres d'un certain âge)
Je suis une très jeune zèbre donc ma réponse sera peu pertinente comme tu le prédis. Mais bien souvent ma vie sociale a été une épreuve, un effort permanent de recherche d'une myriade de stratégies d'adaptation : entre moqueries et humiliations, il fallait se battre pour se donner un semblant de "normalité". Que de temps passé, à décoder, analyser pour imiter, reproduire mes semblables. "Toujours imiter, jamais égaler" hein? Vaines tentatives pour se couler dans ce moule tant désiré ...
-Ai-je raison d'avoir peur ?
La peur n'évite pas le danger, mais elle est naturelle. Au moins quand on a peur, on se sent vivre c'est déjà ça !
-Quels conseils pourriez vous donner pour rendre la vie zébrée plus simple?
Profiter de ta curiosité, de ton sens de l'humour décalé, de ta force de créativité, de ton talent pour devenir ce à quoi TU aspires. Fuir autrui, ignorer ou pardonner ce qu'ils sont ou ce qu'ils te font subir, bref les accepter comme ils sont. Et sinon bon courage !
Cordialement,
Dauw
Je répondrai à l'affirmative mais seulement de manière transitoire. Une fois le diagnostic posé, le fait de se comprendre mieux, de s'être déclaré tout à coup (au sens de Giraudoux *attention c'était ma formule pédante*) m'a permis d'être plus à l'aise dans ma relation à autrui. Je les regarde, les analyse, j'apprends, je reproduis (pas tout hein ? j'ai un peu de dignité !).
-Arrivez vous à faire abstraction de la 'différence' qui nous sépare des 'autres'? (Elle me saute aux yeux maintenant, comme si je la cherchais constamment)
Au début non, bien sûr, elle est d'autant plus flagrante quand le diagnostic vient d'être posé et qu'on se renseigne sur notre espèce. Mais au fur à mesure, tu prendras l'habitude d'apprécier les autres tels qu'ils sont, de leur pardonner leurs faiblesses, leurs différences (ce qui est indispensable à mon sens pour qu'eux même respecte les tiennes), de faire abstractions de ces petits éléments parasites qui font que tu te sens toujours à côté de la plaque en leur présence.
Aujourd'hui, mon rapport avec les non zèbres est bon même très bon, je dirais. C'est une question d'adaptation je crois (peut être que c'est parce que je suis une fille que ça marche mieux !).
-Quels sont d'après vous, les avantages/inconvénients d'être un zèbre?
Il y a peu d'avantages pour beaucoup d'inconvénients, je dois dire. A titre personnel, ce que j'apprécie le plus chez moi, c'est mon sens de l'humour, même si je rie toute seule de mes propres blagues , ma curiosité insatiable, démesurée ; et sinon, plus sérieusement, cette sensibilité, cet altruisme, ce sens de la justice qui m'a mise dans de sacrés situations, je dois le dire mais dont je ne suis pas peu fière (sans prétention aucune) . Côté inconvénients : perfectionnisme, addictions en tout genre, insomnies, dépendance affective, grande fragilité et vulnérabilité (=> dépression), flux de pensée insupportable, faible estime de soi, culpabilité, sentiment de solitude, auto sabordage, procrastination, insatisfaction chronique, paranoïa, décalage, artificialité dans certains rapports humains, recherche inlassable d'un alter ego, rêve impossible de devenir stupide ...
-Comment avez vous vécu votre vie de zèbre, autant socialement que professionnellement ? (cette question s'adresse plutôt a des zèbres d'un certain âge)
Je suis une très jeune zèbre donc ma réponse sera peu pertinente comme tu le prédis. Mais bien souvent ma vie sociale a été une épreuve, un effort permanent de recherche d'une myriade de stratégies d'adaptation : entre moqueries et humiliations, il fallait se battre pour se donner un semblant de "normalité". Que de temps passé, à décoder, analyser pour imiter, reproduire mes semblables. "Toujours imiter, jamais égaler" hein? Vaines tentatives pour se couler dans ce moule tant désiré ...
-Ai-je raison d'avoir peur ?
La peur n'évite pas le danger, mais elle est naturelle. Au moins quand on a peur, on se sent vivre c'est déjà ça !
-Quels conseils pourriez vous donner pour rendre la vie zébrée plus simple?
Profiter de ta curiosité, de ton sens de l'humour décalé, de ta force de créativité, de ton talent pour devenir ce à quoi TU aspires. Fuir autrui, ignorer ou pardonner ce qu'ils sont ou ce qu'ils te font subir, bref les accepter comme ils sont. Et sinon bon courage !
Cordialement,
Dauw
Dauw- Messages : 45
Date d'inscription : 17/06/2013
Age : 29
Re: Guide de survie d'un Zèbre
Dauw dit énormément de choses vraies - les plus et les moins des zèbres, je m'y retrouve complètement.
Je vous souhaite vraiment tout le meilleur, à vous deux !
Je vous souhaite vraiment tout le meilleur, à vous deux !
amalgame- Messages : 15
Date d'inscription : 05/06/2013
Re: Guide de survie d'un Zèbre
Merci beaucoup pour ton intervention, Dauw ! Je me reconnais dans presque tous les inconvénients que tu cites, et nous ne sommes sûrement pas les seuls à s'y identifier.. Nous avons le même âge également, ce qui nous rapproche d'autant plus ! Je suis si rassurée que, malgré ces inconvénients, la majorité d'entre vous reste animée par l'ambition et le positif que la condition de zèbre peut nous amener. J'ai déjà l'impression de m'accepter un peu plus, avec ces encouragements ! Comme quoi, dans la savane, il vaut mieux se serrer les coudes (:
Haey_8- Messages : 11
Date d'inscription : 23/06/2013
Age : 28
Localisation : Bordeaux
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