Votre rapport à l'imaginaire
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Votre rapport à l'imaginaire
Bonjour,
J'aurais souhaite savoir quel est votre rapport a l'imaginaire?
Avez vous tendance a vous ressourcer dans un monde intérieur parfois?
Et si c'est le cas est ce que ce mode de fonctionnement porte préjudice ou au contraire favorise votre vie quotidienne ?
Merci de vos réponses.
J'aurais souhaite savoir quel est votre rapport a l'imaginaire?
Avez vous tendance a vous ressourcer dans un monde intérieur parfois?
Et si c'est le cas est ce que ce mode de fonctionnement porte préjudice ou au contraire favorise votre vie quotidienne ?
Merci de vos réponses.
Invité- Invité
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Salut !
Je suis dépendant de mon imaginaire. J'ai besoin de rêver. Fréquemment. Que ce soit des scénarios improbables sur fond de vie quotidienne, ou de mondes imaginés par d'autres, principalement du médiéval fantastique (Tolkien, La roue du Temps, Song of Ice & Fire, le monde de Guy Gavriel Kay, ceux de Pern, de Moorcock, des Princes d'Ambre, du Fleuve de P.J. Farmer, ou ceux dans lesquels j'ai fait et fais encore parfois du jeu de rôle, j'ai BESOIN de me perdre régulièrement dans ces univers différents. Et fréquemment. Tous les jours ou presque.
Donc, cela favorise mon équilibre interne. Si je n'ai pas ça, je dépéris, je déprime complètement en quelques jours.
En revanche, en société, cela ne m'aide pas forcément à m'intégrer, donc cela porte préjudice à ma vie sociale, en quelque sorte. Je n'ai pas forcément les mêmes intérêts dans la vie que la majorité des gens, ce qui peut me déranger parfois, quand je me sens seul, mais avec le temps, je me suis fait des amis avec le même besoin donc ce n'est gênant qu'au boulot et dans certains groupes au final. Pas grave.
Je suis dépendant de mon imaginaire. J'ai besoin de rêver. Fréquemment. Que ce soit des scénarios improbables sur fond de vie quotidienne, ou de mondes imaginés par d'autres, principalement du médiéval fantastique (Tolkien, La roue du Temps, Song of Ice & Fire, le monde de Guy Gavriel Kay, ceux de Pern, de Moorcock, des Princes d'Ambre, du Fleuve de P.J. Farmer, ou ceux dans lesquels j'ai fait et fais encore parfois du jeu de rôle, j'ai BESOIN de me perdre régulièrement dans ces univers différents. Et fréquemment. Tous les jours ou presque.
Donc, cela favorise mon équilibre interne. Si je n'ai pas ça, je dépéris, je déprime complètement en quelques jours.
En revanche, en société, cela ne m'aide pas forcément à m'intégrer, donc cela porte préjudice à ma vie sociale, en quelque sorte. Je n'ai pas forcément les mêmes intérêts dans la vie que la majorité des gens, ce qui peut me déranger parfois, quand je me sens seul, mais avec le temps, je me suis fait des amis avec le même besoin donc ce n'est gênant qu'au boulot et dans certains groupes au final. Pas grave.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Votre rapport à l'imaginaire
ben moi tout pareil enfin sans les jeux de role.
Si je n'avais pas eu mes reves, je pense que je serais devenue folle, ou schizo.
Enfant, je m'etais crée des vies bien plus riches que la mienne. Sans jamais m'y perdre d'ailleurs.
Et encore souvent comme toi Ainaelin, je me fais des scénarios improbables sur fond de vie quotidienne, apres peu importe si le quotidien est plus terne vu que je l'ai vecu en reve.
Mon fils de 7 ans fonctionne comme ca aussi. Sauf qu'en plus il murmurre. Ca me fait rire mais je lui apprends quand meme à essayer de les garder pour lui. Y'a des gens qui ne comprendront pas et se moqueront.
Si je n'avais pas eu mes reves, je pense que je serais devenue folle, ou schizo.
Enfant, je m'etais crée des vies bien plus riches que la mienne. Sans jamais m'y perdre d'ailleurs.
Et encore souvent comme toi Ainaelin, je me fais des scénarios improbables sur fond de vie quotidienne, apres peu importe si le quotidien est plus terne vu que je l'ai vecu en reve.
Mon fils de 7 ans fonctionne comme ca aussi. Sauf qu'en plus il murmurre. Ca me fait rire mais je lui apprends quand meme à essayer de les garder pour lui. Y'a des gens qui ne comprendront pas et se moqueront.
Invité- Invité
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Je vous rejoins tous les deux sur ce genre de fonctionnement, depuis aussi loin que je me souvienne.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Les grandes âmes se rencontrent...
- Spoiler:
- Et je me fiche que ce soit un poncif plat, je le pense quand même en ce qui vous concerne toutes les deux, na !
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Je pense que l'imaginaire a des répercussions positives sur le réel à partir du moment où l'on garde une bonne distance, et qu'on ne se mette pas à rejeter l'un ou l'autre. L'imaginaire, c'est s'écouter, écouter ses instincts, ses propres envies, sans limite. Ca fait rêver ? On cherche toujours à se créer un monde imaginaire, petit en jouant, et grand, on se laisse moins de temps pour s'évader. Parce qu'à quoi bon rêver, au fond pas à grand chose, il faut être réactif là dans l'instant, vivre c'est être dans le rêel, diront certains. Si je ressortais mes vieux Playmobil et les faire prendre vie, on rirait ! Pourtant il n'y a pas mort d'homme, c'est simplement un jeu de rôle, je créerais un petit monde dans le monde.
L'imaginaire c'est justement ce moment où l'on part un petit peu, qu'on construit à sa façon et qu'on revient ensuite, plus épanouie. (le rêve, les jeux de rôle).
Moi je pense que c'est surtout par le dessin et la peinture que je m'évade, c'est surtout sur le papier que j'arrive à faire appel à mon imaginaire.
L'imaginaire c'est justement ce moment où l'on part un petit peu, qu'on construit à sa façon et qu'on revient ensuite, plus épanouie. (le rêve, les jeux de rôle).
Moi je pense que c'est surtout par le dessin et la peinture que je m'évade, c'est surtout sur le papier que j'arrive à faire appel à mon imaginaire.
pommebleu- Messages : 108
Date d'inscription : 19/05/2013
Age : 30
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Merci pour vos interventions
Il est vrai que vivre dans ses rêves peut être une ressource mais aussi un handicap si cela se transforme en addiction.
Tout est une question de dosage et je me demandais si ce monde imaginaire ne vous prenait pas malgré vous parfois?
Si vous deviez "résister" pour rester dans le réel?
Car alors le malaise social devient significatif et on se pose la question de comment "guérir" de ses rêveries?
Comme le souligne pommebleu l'expression artistique peut être un moyen de canaliser son imaginaire, de le cadrer, de l'inscrire dans le concret mais je remarque que l'expression de la perfection imaginaire s'avère altérée dans sa représentation réelle:
comme si cette vision imagée ne pouvait s'exprimer parfaitement.
Ressentez-vous la même chose? Qu'en pensez-vous?
Il est vrai que vivre dans ses rêves peut être une ressource mais aussi un handicap si cela se transforme en addiction.
Tout est une question de dosage et je me demandais si ce monde imaginaire ne vous prenait pas malgré vous parfois?
Si vous deviez "résister" pour rester dans le réel?
Car alors le malaise social devient significatif et on se pose la question de comment "guérir" de ses rêveries?
Comme le souligne pommebleu l'expression artistique peut être un moyen de canaliser son imaginaire, de le cadrer, de l'inscrire dans le concret mais je remarque que l'expression de la perfection imaginaire s'avère altérée dans sa représentation réelle:
comme si cette vision imagée ne pouvait s'exprimer parfaitement.
Ressentez-vous la même chose? Qu'en pensez-vous?
Invité- Invité
Re: Votre rapport à l'imaginaire
noisette a écrit:Merci pour vos interventions
si ce monde imaginaire ne vous prenait pas malgré vous parfois?
Tout le temps, et pauvrement car cela en reste bien souvent au stade de tics autistiques (un mot que j'emploie comme ça), lors de chaque moment quotidien (transport, action quelconque, aller aux chiottes), pas forcément reconduit et enrichi et développé.
Typiquement géographie/démographie (pays/régions/villes imaginaires, nombre d'habitants, composition ethnique si colonisation via terriens actuels, chaînes de montagne, altitude, faune rapide, paysage d'une faune découlant d'espèces actuelles se diversifiant, terre actuelle revisitée en peuplement humain, animal voire végétal, par exemple les Germains en Tasmanie, auraient-ils assujetti les Celtes établis en Victoria, etc... que des conneries comme ça). Parfois autres domaines.
Parfaitement stérile, aucune envergure, thèmes revisités sans cesse depuis l'enfance, occupe le cerveau.
En fait pour répondre à la citation, pas forcément malgré moi,
provoqué, ou toléré.
Uccen- Messages : 2369
Date d'inscription : 26/04/2013
Age : 107
Localisation : Awras
Re: Votre rapport à l'imaginaire
noisette a écrit:Merci pour vos interventions
Il est vrai que vivre dans ses rêves peut être une ressource mais aussi un handicap si cela se transforme en addiction.
Tout est une question de dosage et je me demandais si ce monde imaginaire ne vous prenait pas malgré vous parfois?
Si vous deviez "résister" pour rester dans le réel?
Car alors le malaise social devient significatif et on se pose la question de comment "guérir" de ses rêveries?
Comme le souligne pommebleu l'expression artistique peut être un moyen de canaliser son imaginaire, de le cadrer, de l'inscrire dans le concret mais je remarque que l'expression de la perfection imaginaire s'avère altérée dans sa représentation réelle:
comme si cette vision imagée ne pouvait s'exprimer parfaitement.
Ressentez-vous la même chose? Qu'en pensez-vous?
Je suis pas sure de comprendre mais soulignes tu le fait qu'il ya un décalage entre ce que nous imaginons et la façon dont on l'exprime, le rendu qu'on en fera aux autres ?
Parce qu'effectivement et le rêve est le meilleur exemple , nous n'arrivons pas à retranscrire parfaitement et de maniere exhaustive notre rêve, seulement des bribes , et parfois même uniquement un ressenti (mal à l'aise, peur, bien être) sans se rappeler pourquoi.
pommebleu- Messages : 108
Date d'inscription : 19/05/2013
Age : 30
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Oui pommebleu c'est bien de cette impossibilité a exprimer que je parle en revanche je pensais plus aux rêves que nous faisons éveillés et qui nous coupent du monde sans que nous puissions les partager.
Invité- Invité
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Rapport à l'imaginaire :
1) Je m'invente des histoires depuis que je suis petite, ce qui m'a amenée à écrire des poèmes et des nouvelles que j'ai partagé aux autres.
2) J'utilise beaucoup mon imagination dans mon travail, car on me demande de penser à des stratégies, nouvelles approches, concevoir des documents... Bref : on me demande de créer. Et pour créer, je pense qu'on doit avoir une certaine dose d'imagination.
3) J'adore lire des romans et regarder des films, qui me font vivre, le temps d'un roman ou d'un film, une vie autre que la mienne. Je me retrouve projetée dans l'histoire que je lis ou regarde, et après ce moment d'évasion, je me sens requinquée pour faire face à ma vie quotidienne. A cause de cela, je me demande si le fait d'imaginer n'active pas dans notre cerveau certains processus qui nous font du bien, nous dopent. Comme d'autres se dopent avec le sport
1) Je m'invente des histoires depuis que je suis petite, ce qui m'a amenée à écrire des poèmes et des nouvelles que j'ai partagé aux autres.
2) J'utilise beaucoup mon imagination dans mon travail, car on me demande de penser à des stratégies, nouvelles approches, concevoir des documents... Bref : on me demande de créer. Et pour créer, je pense qu'on doit avoir une certaine dose d'imagination.
3) J'adore lire des romans et regarder des films, qui me font vivre, le temps d'un roman ou d'un film, une vie autre que la mienne. Je me retrouve projetée dans l'histoire que je lis ou regarde, et après ce moment d'évasion, je me sens requinquée pour faire face à ma vie quotidienne. A cause de cela, je me demande si le fait d'imaginer n'active pas dans notre cerveau certains processus qui nous font du bien, nous dopent. Comme d'autres se dopent avec le sport
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Votre rapport à l'imaginaire
noisette a écrit:Oui pommebleu c'est bien de cette impossibilité a exprimer que je parle en revanche je pensais plus aux rêves que nous faisons éveillés et qui nous coupent du monde sans que nous puissions les partager.
D'accord. Je suis souvent dans mes pensées et dans ce cas là je cherche pas tellement à donner un sens du pourquoi du comment. Je pense que justement je n'ai pas envie de le faire partager aux autres, ce sont des pensées qui ne doivent rester que pour moi.
pommebleu- Messages : 108
Date d'inscription : 19/05/2013
Age : 30
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Bonjour tout le monde, je suis novice sur ce site et contente de lire tout ça. Moi aussi je me fais beaucoup de scénario dans ma tête, et ça m'arrive d'imaginer des discussions avec des gens que je fréquente aussi, mais je préfère garder tout ça aussi pour moi, ça me fait du bien et je ne fais ça que chez moi ou alors du moins quand je suis seule car je suis assez expressive et je pense qu'on me prendrai pour une folle ! Mais ça m'arrive quasi tous les jours, souvent avant d'aller dormir je me crée mon rêve. Et puis c'est vrai j'ai tellement de mal à exprimer ce que j'ai dans la tête que ce sera une discussion sans queue ni tête et puis c'est mon petit jardin secret, mes moments à moi que j'aime plus que tout et que je n'ai pas envie qu'on me bousille avec peut-être des paroles négatives.... Mais ça fait du bien de voir que je ne suis pas la seule, de ne pas penser que je pourrais être schizo..... Bonne journée à tous.
Alisson- Messages : 3
Date d'inscription : 26/06/2013
Age : 33
Localisation : Liège
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Merci a tous pour vos réponses et bienvenue a toi Alisson.
Bonne soirée!
Bonne soirée!
Invité- Invité
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Mon rapport à l‘imaginaire est fort chez moi aussi, mais il est aussi et surtout ambivalent. Il m’est à la fois nécessaire car il me ressource, mais il m’est aussi nocif quand il agit comme refuge face aux difficultés de la vie réelle.
L’imaginaire peut aussi faire perdre contact, et c’est difficile par la suite de se raccrocher aux wagons. On peut passer une vie sur le quai de gare. D’autant plus que le cerveau s’habitue vite à dénicher des nouveaux circuits de défense, des canaux insoupçonnables peuvent même s’ouvrir. Alors l’imaginaire, ouais c’est chouette, mais bon y’a des fois où j’aimerai bien qu’il me lâche aussi. Parce qu’il parait que la vraie vie peut être chouette, elle aussi.
Une simple question d’équilibre à trouver, quoi .
L’imaginaire peut aussi faire perdre contact, et c’est difficile par la suite de se raccrocher aux wagons. On peut passer une vie sur le quai de gare. D’autant plus que le cerveau s’habitue vite à dénicher des nouveaux circuits de défense, des canaux insoupçonnables peuvent même s’ouvrir. Alors l’imaginaire, ouais c’est chouette, mais bon y’a des fois où j’aimerai bien qu’il me lâche aussi. Parce qu’il parait que la vraie vie peut être chouette, elle aussi.
Une simple question d’équilibre à trouver, quoi .
Invité- Invité
Re: Votre rapport à l'imaginaire
On n'a de rapport qu'avec son imaginaire.
Et donc pour répondre à la question: constant.
Et donc pour répondre à la question: constant.
Invité- Invité
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Plus je m'approche de la réalité, des gens, plus j'y fuit
Zeppo- Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2013
Age : 29
Localisation : Montcuq
Re: Votre rapport à l'imaginaire
assez constant et ça prend de plus en plus de place au fil des années.
ça a démarré doucement avec mon père, il m'inventait 1 ou 2 histoires par soir, on partait sur des planètes différentes à chaque fois avec gluck (un extraterrestre) et jean (un terrien), et on alimentait les histoires en fonction des divagations du moment.
au collège, j'ai fait la connaissance de dali et bjork en même temps. leurs univers se sont entremêlés dans ma tête me donnant une grande liberté dans la façon de penser une image (déformations, absurdes) pouvant s'enrichir par l'apport musical qui introduisait du mouvement, une rythmique, ou renchérissait l'idée de départ en ajoutant d'autres associations. du coup j'ai commencé à chercher les artistes visuels, sonores ou les lectures qui pouvaient alimenter encore plus ces constructions.
les lectures ne sont pas forcément de types sf ou magique mais assez divers, ça pouvait être une expérience ou une théorie de psycho , oh, des études sur l'influence spatiale de l'environnement sur l'individu en fonction des nationalités, je sais plus l'auteur mais c'était vraiment drôle! ça pouvait être en cours de mesures physiques (très prolifique ça!!!!! le nombre de fois où on m'a perdu à cause d'un principe énoncé en cour! du coup par la suite je notais l'idée pour m'y remettre plus tard sinon j'arrivais plus à suivre)
et depuis je le fais au moins plusieurs fois par jour, ça peut partir d'un visage que je vois dans une viennoiserie, de la sonorité d'un mot, de n'importe quoi.
mon entourage est habitué donc ça ne les surprend plus de me voir rire ou parler toute seule, des fois je leur exprime ce que je pense ils s'amusent à compléter pour renchérir l'idée. c'est sûr que certains m'ont critiqué mais ma jovialité est assez communicative du coup quand je vois que ça ne dérange pas je me laisse aller à l'exprimer avec mes images ou mes idées.
en même temps dès qu'il faut être sérieux je sais faire aussi donc même si je leur parais farfelue sur certains aspects ils savent que je ne suis pas folle.
mes images peuvent être sombres aussi mais ça je ne l'exprime pas.
avant je peignais mais j'étais trop mauvaise à ms yeux du coup je me suis bloquée.
ça fait 7 ans que je tente de retrouver mon flux mais il ne veut pas revenir, c'est dommage, s'il pouvait exister un appareil pour se brancher sur les images que je peux voir ce serait vraiment mon rêve (un peu sur le principe de celui qui se branchait sur les précog dans minority report!)
voilà, pour moi l'imaginaire a son importance car je ne sais pas m'exprimer correctement et ça me permet d'explorer plus de principes sensitifs (je ressens mes images), il y a un mouvement dans moi dans lequel j'aime me promener. un peu comme quand on se balade dans ses pensées verbales (ou non d'ailleurs, mais sans support visuel non plus).
ça a démarré doucement avec mon père, il m'inventait 1 ou 2 histoires par soir, on partait sur des planètes différentes à chaque fois avec gluck (un extraterrestre) et jean (un terrien), et on alimentait les histoires en fonction des divagations du moment.
au collège, j'ai fait la connaissance de dali et bjork en même temps. leurs univers se sont entremêlés dans ma tête me donnant une grande liberté dans la façon de penser une image (déformations, absurdes) pouvant s'enrichir par l'apport musical qui introduisait du mouvement, une rythmique, ou renchérissait l'idée de départ en ajoutant d'autres associations. du coup j'ai commencé à chercher les artistes visuels, sonores ou les lectures qui pouvaient alimenter encore plus ces constructions.
les lectures ne sont pas forcément de types sf ou magique mais assez divers, ça pouvait être une expérience ou une théorie de psycho , oh, des études sur l'influence spatiale de l'environnement sur l'individu en fonction des nationalités, je sais plus l'auteur mais c'était vraiment drôle! ça pouvait être en cours de mesures physiques (très prolifique ça!!!!! le nombre de fois où on m'a perdu à cause d'un principe énoncé en cour! du coup par la suite je notais l'idée pour m'y remettre plus tard sinon j'arrivais plus à suivre)
et depuis je le fais au moins plusieurs fois par jour, ça peut partir d'un visage que je vois dans une viennoiserie, de la sonorité d'un mot, de n'importe quoi.
mon entourage est habitué donc ça ne les surprend plus de me voir rire ou parler toute seule, des fois je leur exprime ce que je pense ils s'amusent à compléter pour renchérir l'idée. c'est sûr que certains m'ont critiqué mais ma jovialité est assez communicative du coup quand je vois que ça ne dérange pas je me laisse aller à l'exprimer avec mes images ou mes idées.
en même temps dès qu'il faut être sérieux je sais faire aussi donc même si je leur parais farfelue sur certains aspects ils savent que je ne suis pas folle.
mes images peuvent être sombres aussi mais ça je ne l'exprime pas.
avant je peignais mais j'étais trop mauvaise à ms yeux du coup je me suis bloquée.
ça fait 7 ans que je tente de retrouver mon flux mais il ne veut pas revenir, c'est dommage, s'il pouvait exister un appareil pour se brancher sur les images que je peux voir ce serait vraiment mon rêve (un peu sur le principe de celui qui se branchait sur les précog dans minority report!)
voilà, pour moi l'imaginaire a son importance car je ne sais pas m'exprimer correctement et ça me permet d'explorer plus de principes sensitifs (je ressens mes images), il y a un mouvement dans moi dans lequel j'aime me promener. un peu comme quand on se balade dans ses pensées verbales (ou non d'ailleurs, mais sans support visuel non plus).
medusa- Messages : 188
Date d'inscription : 15/02/2014
Localisation : 62
Re: Votre rapport à l'imaginaire
Mon imaginaire est surtout conséquent le soir avant de dormir. Je me plonge dans des scénarios divers où je réitère les scènes pour anticiper des actions différentes qui me semblent les plus en adéquation
Jérôme46- Messages : 16
Date d'inscription : 18/12/2013
Age : 46
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