Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
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Isaure
Nomadguy
Anamorphoz
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Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Bonjour à la communauté zébrée,
Délicat pour moi, comme il l’a été pour chacun de vous je le suppose, de coucher sur le papier des mots censés nous présenter sans pour autant trop nous dévoiler (merci l’écran). Après moult tentatives, voici une énième version de ma présentation, trop longue sûrement, mais j’ai besoin, après tant de paroles refoulées, de déverser au risque d’en faire trop.
Comme vous l’aurez constaté, le choix de mon avatar est relativement explicite : anamorphose, jeu sur l’image… que l’on a de soi, celle que l’on donne aux autres, conscience d’une déformation, question du changement d’angle, de la capacité sous-jacente à voir autrement… Elle correspond aussi à une prise de conscience très récente (il y a moins d’un moins) de ma possible zébritude, avec toujours ce sentiment d’imposture latent.
Pour vous situer un peu la chose, voici mon profil : femme de 27 ans, avec un bagage universitaire qu’elle traîne plutôt comme un fardeau, au chômage depuis plusieurs mois, suivie par une psychiatre depuis avril dernier pour état dépressif et avec dans la poche le numéro d’un autre psychiatre censé lui fournir un médicament « adapté car lui s’y connaît ». Il s’avère parallèlement que je suis tombée par hasard sur la notion de douance, surdon, QHI ou encore zébritude. Tsunami intérieur !, besoin d’une réponse, mail à l’aide à Cécile Bost (courant juillet), une réponse de sa part et me voici sur ce forum.
J’insère ici des extraits du courrier adressé à Cécile Bost. Rien ne vous oblige de lire tout ce passage où je déballe ma vie – je m’en excuse, ce n’est pas du tout dans mes habitudes. Il s’agit là surtout pour moi de justifier ma démarche et d’expliquer les tiraillements que je vis au cours ce cheminement.
Me voici donc aujourd’hui, quelques jours après sa réponse, teintée du soulagement de me dire que tout s’explique, qu’un nouvel éclairage est apparu et que je peux lire ma vie sous un autre angle. Ô la belle anamorphose !
Pleine de colère aussi envers cette psychiatre qui a totalement rejeté cette piste de la zébritude alors que toutes réflexions concordes (self et faux self – je n’ai découvert cette notion qu’il y a quelques jours, quel soulagement ! - , pression permanente, peur de l’échec, procrastination, difficultés relationnelles, pensée en arborescence, émotivité extrême, sentiment de décalage constant).
Partagée aussi entre un sentiment de révélation (tout ce poids qui s’envole de mes épaules), « ça y est j’ai trouvé », et cette nouvelle chape de plomb (Va falloir passer des tests, sinon c’est trop facile. – Punaise, et si mon QI est normal, je suis simplement folle et malheureuse).
Besoin de parler aussi : une de mes tentatives s’est soldée sur une confirmation bienfaitrice (cet ami, que j'avais perdu de vue, qui vit à l’autre bout du monde et avec qui le courant était passé instantanément lors de notre première rencontre est un zèbre !), une autre sur un échec cuisant (avec mon compagnon) : « c’est une manière trop réductrice de considérer ton mal-être du moment… et puis tu sais on est tous intelligents, mais différemment… je ne crois pas vraiment que tu « en sois », alors ne te mets pas de pression inutile ». Cf. le fil :
https://www.zebrascrossing.net/t436-trop-intelligent-pour-etre-heureux-lu-par-des-non-zebres Je redécouvre le bonheur de parler mais vais devoir me limiter car je risque d’être une nouvelle fois incomprise ?
Vous l’aurez constaté, je suis dans un moment quelque peu critique et riche en émotions (tout cela est très frais pour moi). Je fréquente assidument (même si depuis peu) ce forum et ai l’impression d’y avoir trouvé un espace d’écoute, de conseils, de compréhension. Consciente aussi que je suis plus dans une démarche de demande que d’offre… enfin pour l’instant.
J’ai repéré un fil qui permet aux nouveaux venus de région parisienne de rencontrer des anciens. Je suis très tentée de m’y intégrer, comme à beaucoup de projets qui sont évoqués ça et là, mais je crois aussi devoir respecter mon rythme et ne pas précipiter les choses. Je vais déjà découvrir cette harde virtuelle avant de le faire dans la vraie vie !
Merci à vous d’avoir bien voulu me lire (toutes mes excuses encore pour la longueur) et à très vite.
Anamorphoz
Délicat pour moi, comme il l’a été pour chacun de vous je le suppose, de coucher sur le papier des mots censés nous présenter sans pour autant trop nous dévoiler (merci l’écran). Après moult tentatives, voici une énième version de ma présentation, trop longue sûrement, mais j’ai besoin, après tant de paroles refoulées, de déverser au risque d’en faire trop.
Comme vous l’aurez constaté, le choix de mon avatar est relativement explicite : anamorphose, jeu sur l’image… que l’on a de soi, celle que l’on donne aux autres, conscience d’une déformation, question du changement d’angle, de la capacité sous-jacente à voir autrement… Elle correspond aussi à une prise de conscience très récente (il y a moins d’un moins) de ma possible zébritude, avec toujours ce sentiment d’imposture latent.
Pour vous situer un peu la chose, voici mon profil : femme de 27 ans, avec un bagage universitaire qu’elle traîne plutôt comme un fardeau, au chômage depuis plusieurs mois, suivie par une psychiatre depuis avril dernier pour état dépressif et avec dans la poche le numéro d’un autre psychiatre censé lui fournir un médicament « adapté car lui s’y connaît ». Il s’avère parallèlement que je suis tombée par hasard sur la notion de douance, surdon, QHI ou encore zébritude. Tsunami intérieur !, besoin d’une réponse, mail à l’aide à Cécile Bost (courant juillet), une réponse de sa part et me voici sur ce forum.
J’insère ici des extraits du courrier adressé à Cécile Bost. Rien ne vous oblige de lire tout ce passage où je déballe ma vie – je m’en excuse, ce n’est pas du tout dans mes habitudes. Il s’agit là surtout pour moi de justifier ma démarche et d’expliquer les tiraillements que je vis au cours ce cheminement.
- Détails:
[… ] J’ai les pensées quelque peu embrouillées mais vais essayer d’être la plus claire possible. Je vous contacte car j’ai passé plusieurs heures sur votre blog, happée par les propos qui étaient « les miens » (à croire que je me suis dédoublée pour écrire ces messages - je passais du soulagement/rire aux larmes constamment). Me « documentant » un peu plus sur le sujet depuis, j’ai acheté votre livre, l’ai dévoré en quelques heures. Impression d’être en apnée constante auparavant et que votre ouvrage était une bouffée d’oxygène. Je ne pense qu’à cette question (le HQI) depuis plusieurs jours. Mes pensées étant constamment éveillées depuis, j’ai besoin d’évacuer, d’où ce mail. [… ]
Je ne saurai vous dire comment a commencé cette baisse de régime, cette déprime. Il y a plusieurs mois sûrement lors du décès brutal d’un de mes proches ? ou est-ce quand on a découvert que cette fatigue chronique extrêmement éprouvante, que cette prise de poids constante, cette léthargie physique, mentale et émotionnelle avait un sens (hypothyroïdie) et qu’il faudrait être patiente avant de trouver le bon dosage ? ou est-ce pendant cette mission professionnelle où on m’a demandé de ne pas trop en faire (« parce que tu comprends, elle est plus lente que toi alors quand elle reviendra de son congé maternité, ce sera dur pour elle… Lève le pied s’il te plaît ») et que se sont installés ennui et sentiment de ne pas exploiter ses possibilités (6 mois à ronger son frein, un calvaire) ? où est-ce pendant chacune de ces phases entre deux CDD pendant lesquelles je souhaite tout envoyer valser, reprendre des études, changer de boulot, avoir une seconde chance ? Besoin de bouger de structure, de se mettre au défi mais en même temps doutes profonds sur ses capacités à avancer (trop plein de confiance et dans la foulée, doutes existentiels, je ne sais rien faire, je suis nulle, comment ai-je pu flouer mon monde si longtemps ?).
Bref, je me suis enfoncée peu à peu, au fil des derniers mois. J’ai ressenti les bienfaits du traitement de cette hypothyroïdie : un regain d’énergie (relatif) mais surtout un trop plein d’émotivité (ce qui m’a fait réalisé que mes émotions bonnes ou mauvaises s’étaient éteintes à petit feu). Je suis vite (re)devenue extrêmement sensible (la moindre réflexion me fait monter les larmes voire pleurer, délicat à gérer au travail). Étrange sentiment d’être à fleur de peau mais de se sentir éteinte. [… ] Je suis allée voir une psychiatre (en avril dernier) auprès de laquelle je me suis épanchée, auprès de laquelle j’ai retracé tout le cours de ma vie pour aboutir à plusieurs questions : où est ma place ? quelles sont mes envies ? comment trouver du sens ? pourquoi est-ce que j’interprète tout mal (susceptibilité exacerbée qui frôle, non qui ne frôle pas, qui me fait tomber dans la paranoïa) ? qu’est-ce qui débloque chez moi ? est-ce que tout le monde se pose ces questions tout le temps ? pourquoi eux trouvent la solution et pas moi ? comment gèrent-ils ces angoisses permanentes ? ces TOC avec lesquels eux aussi ont du se construire ? Bref, vous l’aurez compris, chaque question en appelle une autre (un peu le piège du « pourquoi » d’un enfant qui repose systématiquement cette question après chacune des réponses que lui fournit un adulte)…
[… ] Il y a peu de temps, j’ai voulu arrêter cette thérapie, n’ayant plus rien à raconter. Je séchais. L’impression de ne pas « bien » répondre (c’est idiot je sais mais j’ai l’impression qu’elle attend certaines réponses de ma part) et d’être vide tout en ayant un trop plein. En effet, je me répétais, impression de tourner en rond, de l’embêter – la pauvre ça n’avance pas pour elle, pensé-je constamment. J’avais honte de prendre du temps à cette professionnelle. J’ai alors commencé à avoir des crises de larmes incontrôlables, à avoir des insomnies (alors que depuis des mois je suis en hypersomnie, 10 à 12 h de sommeil qui m’empêchent habituellement de penser), crises d’angoisse aussi. Depuis, ma psychiatre souhaite me mettre sous médicamentation (ce qu’elle refusait jusque-là alors que c’est la première chose que je lui ai demandé quand je suis arrivée dans son cabinet « Je veux arrêter de penser »).
Tout cela, c’était avant que je ne parcours sur Facebook le profil d’une amie avec qui, là aussi, j’ai perdu contact avec la distance et le temps (je ne sais pas comment on fait pour faire durer sereinement les amitiés). Je la vois souriante, épanouie, bien différente de celle que j’ai connue et à qui j’avais offert le « Petit guide à l’usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués ». Je me l’étais acheté par hasard il y a quelques années et puis prise au dépourvu pour son anniversaire, je l’avais empaqueté et le lui avais offert (je n’avais alors pas pris le temps de le lire). Elle m’avait longuement remercié pour ce cadeau, chargé de sens pour elle. Je ne le regrettais pas, cela faisait trop « pédant » d’avoir ce livre dans sa bibliothèque (je me rappelle avoir eu extrêmement honte de l’acheter). Or samedi dernier, je passe dans une grande librairie et me dit « tiens, ça a marché pour elle, prends en un pour toi » (honteuse une nouvelle fois de l’acheter). Je tombe dans la lecture de cet ouvrage et là, je vois de l’espoir, enfin. Un mince filet mais il est là. Je creuse le sujet et tombe sur votre blog. Miracle ! [… ] Je cours à la librairie lundi et achète votre ouvrage ainsi que ceux d’autres noms fréquemment cités dans les bibliographies sur les adultes surdoués [De Kermadec, JSF, Miller] afin de continuer sur cette lancée si positive. Je repars avec cinq ou six livres sous le bras, l’envie de passer mes journées à les lire, ayant l’impression d’avoir enfin le Graal entre les mains !
Je commence par le vôtre. Là, c’est la révélation. Je corne, coche, souligne, surligne, flèche quasiment chaque page. Le contenu me révèle à moi-même. Je respire. Sentiment enfin d’appartenir à un groupe, de ne plus me sentir seule, d’être connectée, que les choses ont du sens. Je perçois d’emblée qu’il y a une réflexion profonde à mener pour s’accepter (oui dans ce cas je veux bien faire une psychothérapie car elle prend du sens avec vos mots) et être en accord avec soi-même. Une sorte d’extase intellectuelle aussi. Et puis, très vite se pose la question du test. Je me dis que ce sera le seul moyen de savoir. Je lis (sur votre blog notamment) les doutes des uns et des autres sur le passage du test. Chaque question soulevée, chaque interrogation, je la ressens moi aussi à l’idée de me dire que je devrais passer par là pour savoir un jour…
Je tombe alors sur le site de Mensa France qui propose de passer un mini test qui permet de faire un prétri sur les gens qui veulent tester leur QI et intégrer leur association. Je le fais donc, le cœur léger mais stressé aussi, consciente des enjeux et ouverte aux signes, et… j’obtiens un score minable (29 sur 40). Là tout s’effondre. Ma porte de sortie là-bas qui clignotait et me disait que je pourrais voir autre chose que ce long couloir sombre vient de subitement claquer et de se fermer à tout jamais sous mes yeux.
J’attends, ressasse encore et encore et me décide à en parler à ma psychiatre aujourd’hui (notre dernière séance avant qu’elle ne parte en vacances). Je lui évoque cette découverte, ce sentiment de bien-être à la lecture de votre livre, lui montre l’ouvrage annoté et qui a triplé de volume avec toutes les cornes, elle refuse de le prendre. Me répond qu’elle ne croit pas en cette théorie, qu’il s’agit d’un effet de mode et que cela ne change rien aux dynamiques et doutes qui me traversent. Quand je lui rétorque que cela pourrait être une clé, elle me répond « je ne crois que vous en soyez, mais si cela vous fait plaisir, allons-y » (A-t-elle vraiment dit ces mots ? En tous cas, j’ai ressenti la blessure de ceux-là. Je lui réponds alors que ce n’est pas une question de me faire plaisir (ai-je vraiment dit cela ou l’ai-je simplement pensé si fort que j’ai eu l’impression de le dire ?) que j’ai besoin de mots, de termes, de concepts auxquels me raccrocher. Elle de me répondre « ce serait plutôt cyclothymique alors. J’insiste, allez voir le médecin que je vous ai conseillé pour commencer une médicamentation ». Et moi de repartir encore plus perdue. En effet, tous ces livres que j’ai achetés, ils étaient tous rangés parmi « les plus vendus ». Dans quelle mesure n’a-t-elle pas raison ? N’est-ce pas un phénomène de mode ? Un besoin de reconnaissance pour un esprit pas trop idiot mais pas assez brillant pour autant pour avoir réussi dans la vie ? Pourquoi alors pourtant mon instinct me dit-il qu’elle a peut-être tort ?
Ce « conflit » avec elle est un nouveau rebond dans cette avancée en montagne russe. Me revoilà en bas dans cette progression en dents de scie. Je peine à me raisonner et pars dans des délires (je pense que je suis paranoïaque, borderline, cyclothymique, dépressive, puis tout à la fois !). Il me faut une explication. Mon esprit se scinde de plus en plus en deux : un esprit rationnel qui me dit « tu es folle ma pauvre fille, continue à aller voir ta psy et joue le jeu même si tu n’y comprends rien » et un autre, apaisé, qui relit toute ma vie, trouve une autre interprétation à mon vécu, à mes relations aux autres. Je me dis aussi que je cache mon jeu (mon moi) depuis longtemps et que si j’expose tout mon ressenti, je serais bonne à être internée.
[… ] Je me fais l’avocat du diable, n’y voyez aucune attaque personnelle : votre livre n’est-il pas si bien écrit que tout le monde s’y retrouve, un peu comme l’horoscope des journaux gratuits ? Suis-je à ce point anéantie intellectuellement, suis-je à ce point en manque de reconnaissance et de sens que je me raccroche à la moindre explication et y place tous mes espoirs sans faire preuve d’un tant soit peu de recul et de regard critique (ce qui me caractérise aux yeux de tous mes proches) ? Suis-je à ce point anéantie que je devrais me réveiller urgemment car la prochaine fois, je tomberai dans les bras d’une secte ?
« Retrouvez plutôt un travail » m’a dit ma psy. J’ai pourtant l’impression qu’il est bien plus urgent pour moi de vous écrire ce message que d’écrire une lettre de motivation alors que je n’en ai pas pour cette recherche professionnelle. Je suis consciente du caractère déplacé de ma démarche. Je vous impose ma vie, comme ça, alors que vous n’avez rien demandé. Je m’en excuse profondément. Mais je suis aussi consciente que je suis peut-être en train de faire le premier geste d’une longue série qui me permettra enfin de m’apaiser l’esprit.
Me voici donc aujourd’hui, quelques jours après sa réponse, teintée du soulagement de me dire que tout s’explique, qu’un nouvel éclairage est apparu et que je peux lire ma vie sous un autre angle. Ô la belle anamorphose !
Pleine de colère aussi envers cette psychiatre qui a totalement rejeté cette piste de la zébritude alors que toutes réflexions concordes (self et faux self – je n’ai découvert cette notion qu’il y a quelques jours, quel soulagement ! - , pression permanente, peur de l’échec, procrastination, difficultés relationnelles, pensée en arborescence, émotivité extrême, sentiment de décalage constant).
Partagée aussi entre un sentiment de révélation (tout ce poids qui s’envole de mes épaules), « ça y est j’ai trouvé », et cette nouvelle chape de plomb (Va falloir passer des tests, sinon c’est trop facile. – Punaise, et si mon QI est normal, je suis simplement folle et malheureuse).
Besoin de parler aussi : une de mes tentatives s’est soldée sur une confirmation bienfaitrice (cet ami, que j'avais perdu de vue, qui vit à l’autre bout du monde et avec qui le courant était passé instantanément lors de notre première rencontre est un zèbre !), une autre sur un échec cuisant (avec mon compagnon) : « c’est une manière trop réductrice de considérer ton mal-être du moment… et puis tu sais on est tous intelligents, mais différemment… je ne crois pas vraiment que tu « en sois », alors ne te mets pas de pression inutile ». Cf. le fil :
https://www.zebrascrossing.net/t436-trop-intelligent-pour-etre-heureux-lu-par-des-non-zebres Je redécouvre le bonheur de parler mais vais devoir me limiter car je risque d’être une nouvelle fois incomprise ?
Vous l’aurez constaté, je suis dans un moment quelque peu critique et riche en émotions (tout cela est très frais pour moi). Je fréquente assidument (même si depuis peu) ce forum et ai l’impression d’y avoir trouvé un espace d’écoute, de conseils, de compréhension. Consciente aussi que je suis plus dans une démarche de demande que d’offre… enfin pour l’instant.
J’ai repéré un fil qui permet aux nouveaux venus de région parisienne de rencontrer des anciens. Je suis très tentée de m’y intégrer, comme à beaucoup de projets qui sont évoqués ça et là, mais je crois aussi devoir respecter mon rythme et ne pas précipiter les choses. Je vais déjà découvrir cette harde virtuelle avant de le faire dans la vraie vie !
Merci à vous d’avoir bien voulu me lire (toutes mes excuses encore pour la longueur) et à très vite.
Anamorphoz
Anamorphoz- Messages : 21
Date d'inscription : 05/08/2013
Age : 38
Localisation : Rennes
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Je te souhaite la bienvenue Anamorphoz.
Ta présentation m'a touché. Phénomène d'identification je suppose tant nous avons de points communs. Je te souhaite de tout cœur de trouver ton équilibre et je ne doute pas que tu le trouveras
Ta présentation m'a touché. Phénomène d'identification je suppose tant nous avons de points communs. Je te souhaite de tout cœur de trouver ton équilibre et je ne doute pas que tu le trouveras
Nomadguy- Messages : 18
Date d'inscription : 16/07/2011
Age : 39
Localisation : Paris
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Salut, Anamorphoz! Tu m'excuse de te répondre au goutte-à-goutte?
"Score Mensa". Figure-toi que je l'ai fait moi aussi le prétest il y a quelques semaines, par curiosité (mais l'espoir sournois, n'est-ce pas?). Raté aussi. Mais avant le résultat, toujours aussi prétentieux, je leur avais demandé ce qu'ils prétendaient mesurer avec des chiffres et des petits dessins ... jamais eu de réponse.
"Cyclothymique"? C'est le premier stade. Je suis moi-même un grand spécialiste de la maniaco-dépression, au-cas-où
P.S. On devine, mais qu'est-ce qu'elle a répondu, Cécile B. si ce n'est pas indiscret?
"Score Mensa". Figure-toi que je l'ai fait moi aussi le prétest il y a quelques semaines, par curiosité (mais l'espoir sournois, n'est-ce pas?). Raté aussi. Mais avant le résultat, toujours aussi prétentieux, je leur avais demandé ce qu'ils prétendaient mesurer avec des chiffres et des petits dessins ... jamais eu de réponse.
"Cyclothymique"? C'est le premier stade. Je suis moi-même un grand spécialiste de la maniaco-dépression, au-cas-où
Parmi les zèbres, il y a beaucoup de caméléons, ici. Tu pourrais fraterniser Bienvenue, quelle que soit ta forme!... flouer mon monde si longtemps?
P.S. On devine, mais qu'est-ce qu'elle a répondu, Cécile B. si ce n'est pas indiscret?
Invité- Invité
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Hello à toi Anamorphoz..
Je me permets également de faire une petite réponse concernant le test Mensa... en fait il en existe 2 un papier à réaliser chez soi et un en ligne .. les 2 sont RADICALEMENT différents et ne font pas appels au même sens logique ! J'ai réussi sans encombre l'un et plante lamentablement l'autre ! comme quoi! J'attends toujours leurs explications sur ce sujet d'ailleurs :p
Moi je pense que dans la vie , quand il y a des moments critiques et intense comme ceux que tu vis en ce moment écouter les avis autours de soi c'est bien , arriver à s'écouter c'est mieux.J'ai toujours imaginé cette petite voix au fond de toi qui sait exactement ce que tu es et ce que tu dois faire mais il n'est pas toujours facile de l'entendre sans doute parasité par des années de formatages social, de "bons conseils" etc . il faut parfois savoir "se prêter oreille pour s'entendre et se comprendre"
Bon courage dans ta quête et au plaisir d'échanger avec toi
Isau
Je me permets également de faire une petite réponse concernant le test Mensa... en fait il en existe 2 un papier à réaliser chez soi et un en ligne .. les 2 sont RADICALEMENT différents et ne font pas appels au même sens logique ! J'ai réussi sans encombre l'un et plante lamentablement l'autre ! comme quoi! J'attends toujours leurs explications sur ce sujet d'ailleurs :p
Moi je pense que dans la vie , quand il y a des moments critiques et intense comme ceux que tu vis en ce moment écouter les avis autours de soi c'est bien , arriver à s'écouter c'est mieux.J'ai toujours imaginé cette petite voix au fond de toi qui sait exactement ce que tu es et ce que tu dois faire mais il n'est pas toujours facile de l'entendre sans doute parasité par des années de formatages social, de "bons conseils" etc . il faut parfois savoir "se prêter oreille pour s'entendre et se comprendre"
Bon courage dans ta quête et au plaisir d'échanger avec toi
Isau
Isaure- Messages : 52
Date d'inscription : 25/02/2013
Age : 40
Localisation : Dans ma bulle :)
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Bienvenue. Message très touchant.
Un petit conseil si je peux me permettre, quand on ne va pas très bien on atterrit sur ce forum où effectivement on trouve beaucoup de pistes sur la douance, des gens chaleureux, des ressemblances... Attention à l'addiction du début quand on souffre de mal être.
Je suis arrivé ici en dépression et anti-dépresseurs, et il y a quelques personnes en mal-être qui pourront parfois te décevoir, te blesser. Comme partout, il faut faire attention. Mais le positif l'emporte largement sur le négatif
Donc re bienvenue à toi et bonnes découvertes !
Un petit conseil si je peux me permettre, quand on ne va pas très bien on atterrit sur ce forum où effectivement on trouve beaucoup de pistes sur la douance, des gens chaleureux, des ressemblances... Attention à l'addiction du début quand on souffre de mal être.
Je suis arrivé ici en dépression et anti-dépresseurs, et il y a quelques personnes en mal-être qui pourront parfois te décevoir, te blesser. Comme partout, il faut faire attention. Mais le positif l'emporte largement sur le négatif
Donc re bienvenue à toi et bonnes découvertes !
Invité- Invité
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Re-,
Merci à tous pour vos messages d'accueil. C'est très touchant.
@Licorne à zébrures, pour répondre à ta question, Cécile m'a accueillie avec un chaleureux "bienvenue" et m'a rassurée sur le fait que je suis un zèbre (ce que je nuancerai en disant que je suis très probablement un zèbre). Ce ne sera pas le cas dans mon esprit tant que ce ne sera pas confirmé par un WAIS, ce que je ne ferai pas tant que je me sens instable et en manque d'estime de moi, ce qui pourrait en partie être résolu en ayant les résultats d'un test que je ne peux/veux pas passer parce que je ne me sens pas bien. Logique non ?
Pour répondre à la question du test MENSA, évoquée par toi aussi @Isaure, je crois m'être emballée (l'espoir sournois en effet que tout serait confirmé après 10 minutes de test en ligne). Je me sentais pousser des ailes et ai subi une dégringolade équivalente à l'intense espoir que j'y avais mis. Pas les bonnes conditions (l’ai fait à 3h du matin avec les yeux éclatés par des heures de lecture de ce forum sur mon écran d’ordinateur), pas le « mental » pour le faire, bref du grand n'importe quoi ! Pour ce que j’en ai vu sur les précédentes discussions, tout test doit être réalisé avec un professionnel qui analysera les résultats. J’ai encore une fois voulu griller les étapes… Il faudra que je repense à cette question du test un jour, plus tard.
Concernant la logique addictive que tu évoques @Un-vite-hey, je l’ai déjà hélas un peu éprouvée ! Combien d’heures passées en un mois seulement à lire des témoignages, ouvrages, analyses, … et ce forum. Je suis consciente (et je pressens) que je dois me protéger, que je me suis déjà beaucoup livrée dans ce premier message. Mon instinct toutefois me dit que je suis sur la bonne piste… Un subtil dosage à trouver je suppose mais merci du conseil !
Merci à tous pour vos messages d'accueil. C'est très touchant.
@Licorne à zébrures, pour répondre à ta question, Cécile m'a accueillie avec un chaleureux "bienvenue" et m'a rassurée sur le fait que je suis un zèbre (ce que je nuancerai en disant que je suis très probablement un zèbre). Ce ne sera pas le cas dans mon esprit tant que ce ne sera pas confirmé par un WAIS, ce que je ne ferai pas tant que je me sens instable et en manque d'estime de moi, ce qui pourrait en partie être résolu en ayant les résultats d'un test que je ne peux/veux pas passer parce que je ne me sens pas bien. Logique non ?
Pour répondre à la question du test MENSA, évoquée par toi aussi @Isaure, je crois m'être emballée (l'espoir sournois en effet que tout serait confirmé après 10 minutes de test en ligne). Je me sentais pousser des ailes et ai subi une dégringolade équivalente à l'intense espoir que j'y avais mis. Pas les bonnes conditions (l’ai fait à 3h du matin avec les yeux éclatés par des heures de lecture de ce forum sur mon écran d’ordinateur), pas le « mental » pour le faire, bref du grand n'importe quoi ! Pour ce que j’en ai vu sur les précédentes discussions, tout test doit être réalisé avec un professionnel qui analysera les résultats. J’ai encore une fois voulu griller les étapes… Il faudra que je repense à cette question du test un jour, plus tard.
Concernant la logique addictive que tu évoques @Un-vite-hey, je l’ai déjà hélas un peu éprouvée ! Combien d’heures passées en un mois seulement à lire des témoignages, ouvrages, analyses, … et ce forum. Je suis consciente (et je pressens) que je dois me protéger, que je me suis déjà beaucoup livrée dans ce premier message. Mon instinct toutefois me dit que je suis sur la bonne piste… Un subtil dosage à trouver je suppose mais merci du conseil !
Anamorphoz- Messages : 21
Date d'inscription : 05/08/2013
Age : 38
Localisation : Rennes
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Bonjour, et bienvenue !
entre clarté et flou, oui, je connais bien ça aussi - et divers témoignages ici prouvent que c'est assez courant -, dès lors qu'on se réfère aux définitions de ladite zébritude / douance / autre terme étiquette. (personnellement, je préfère le terme de "zinzitude", manière douce d'évoquer le côté décalé )
N'ayant pas passé le fameux test, je peux par contre te dire que je ne me suis jamais sentie dans le ''flou'' lors de rencontres zébrées. N'ayant jamais été très ''groupe'' (euphémisme), force est de constater qu'avec les attroupements zébrés, j'ai un peu mieux compris pourquoi les gens aiment bien sortir, rencontrer de nouvelles personnes (car lors de mes tentatives de sociabilisation sur ce mode-là, je ne comprenais pas les personnes qui disaient qu'elles avaient passé une super soirée, que c'était chouette... je supposais même que certaines exagéraient les choses voire étaient hypocrites, car je resortais de là avec le goût prédominant du carton-pâte, aux couleurs ternes, non vraies). Car j'ai l'impression d'avoir croisé des personnes chez les zèbres qui ont une perception proche de la mienne, au niveau de la vivacité des couleurs, des pensées - côté ''hyper'' qu'il s'agit d'apprivoiser, cela dit, sinon, ça donne par exemple des phrases à rallonge avec moult tirets et parenthèses.... oups :lol:ou de mélancoliser à fond avec un noir bien profond... - .
Et vu que tu as évoqué l'hypothyroïdie, ma mère qui en a aussi fait l'expérience pense que l'on peut voir dans cela le fait de contenir pendant des années son émotivité exacerbée, le fait, corrélé, de ne pas dire les choses (avec aussi l'idée que si on s'exprime comme on le souhaiterait, on sera rabroué, vu comme un fou, etc etc).
Quant à ce que tu rapportes de tes entretiens avec la psychiatre... bon sang !
La dichotomie esprit rationnel / esprit intuitif est comme celle qui existe pour le corps et l'esprit... la tradition occidentale aime bien faire des cases avec des belles barrières séparant les choses, vu que ça donne une impression de sécurité, mais c'est bien plutôt assimilable à l'écartèlement... torture dans tous les cas, mais encore plus à vif quand on est hypersensible... Les exercices de respiration, la méditation (qu'on peut pratiquer tout en s'activant), aident bien - je suis novice dans ce domaine, mais je sens la différence pour ma part -, notamment.
Dans tous les cas, une nouvelle fois, bienvenue !
entre clarté et flou, oui, je connais bien ça aussi - et divers témoignages ici prouvent que c'est assez courant -, dès lors qu'on se réfère aux définitions de ladite zébritude / douance / autre terme étiquette. (personnellement, je préfère le terme de "zinzitude", manière douce d'évoquer le côté décalé )
N'ayant pas passé le fameux test, je peux par contre te dire que je ne me suis jamais sentie dans le ''flou'' lors de rencontres zébrées. N'ayant jamais été très ''groupe'' (euphémisme), force est de constater qu'avec les attroupements zébrés, j'ai un peu mieux compris pourquoi les gens aiment bien sortir, rencontrer de nouvelles personnes (car lors de mes tentatives de sociabilisation sur ce mode-là, je ne comprenais pas les personnes qui disaient qu'elles avaient passé une super soirée, que c'était chouette... je supposais même que certaines exagéraient les choses voire étaient hypocrites, car je resortais de là avec le goût prédominant du carton-pâte, aux couleurs ternes, non vraies). Car j'ai l'impression d'avoir croisé des personnes chez les zèbres qui ont une perception proche de la mienne, au niveau de la vivacité des couleurs, des pensées - côté ''hyper'' qu'il s'agit d'apprivoiser, cela dit, sinon, ça donne par exemple des phrases à rallonge avec moult tirets et parenthèses.... oups :lol:ou de mélancoliser à fond avec un noir bien profond... - .
Et vu que tu as évoqué l'hypothyroïdie, ma mère qui en a aussi fait l'expérience pense que l'on peut voir dans cela le fait de contenir pendant des années son émotivité exacerbée, le fait, corrélé, de ne pas dire les choses (avec aussi l'idée que si on s'exprime comme on le souhaiterait, on sera rabroué, vu comme un fou, etc etc).
Quant à ce que tu rapportes de tes entretiens avec la psychiatre... bon sang !
La dichotomie esprit rationnel / esprit intuitif est comme celle qui existe pour le corps et l'esprit... la tradition occidentale aime bien faire des cases avec des belles barrières séparant les choses, vu que ça donne une impression de sécurité, mais c'est bien plutôt assimilable à l'écartèlement... torture dans tous les cas, mais encore plus à vif quand on est hypersensible... Les exercices de respiration, la méditation (qu'on peut pratiquer tout en s'activant), aident bien - je suis novice dans ce domaine, mais je sens la différence pour ma part -, notamment.
Dans tous les cas, une nouvelle fois, bienvenue !
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Où est la faille? Faut pas passer si pas en forme . Je suis certain d'avoir eu un QI d'un débile mental au plus profond de mes dépressions Par contre, quand je grimpais aux murs, il devait quand-même monter un petit peu lui aussi Donc faut passer en forme . Mais ça aiderait la forme si bons résultats ... C'est un cercle vicieux ... donc, il faut prendre la tangente! Tu t'installes dans ce forum, mine de rien (de toute façon, il y en a au moins la moitié qui sont des imposteurs ) et tu mets ta question en stand by. N'oublie surtout pas de dire à Cécile qu'elle est bien gentille mais que tu repasseras une autre fois pour être sûre.Anamorphoz a écrit:
@Licorne à zébrures, pour répondre à ta question, Cécile m'a accueillie avec un chaleureux "bienvenue" et m'a rassurée sur le fait que je suis un zèbre (ce que je nuancerai en disant que je suis très probablement un zèbre). Ce ne sera pas le cas dans mon esprit tant que ce ne sera pas confirmé par un WAIS, ce que je ne ferai pas tant que je me sens instable et en manque d'estime de moi, ce qui pourrait en partie être résolu en ayant les résultats d'un test que je ne peux/veux pas passer parce que je ne me sens pas bien. Logique non ?
Au début, "il est périculeux de s'esporger", mais on sé-penche et on déborde même un peu. C'est pas bien grave....consciente (et je pressens) que je dois me protéger, que je me suis déjà beaucoup livrée dans ce premier message...
P.S. zwizwi, c'est génial! Ta "zinzitude", faut payer ou bien on peut l'utiliser gratos?
P.P.S. Anamorphoz, stp UN zèbre, UNE zebresse, zebrette ou zebrelle (il y a même zebrounet) et j'en oublie.
Dernière édition par licorne à zébrures le Jeu 08 Aoû 2013, 22:18, édité 2 fois (Raison : cachée (mise en page foreuse))
Invité- Invité
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Le terme est libre de droit très heureuse qu'il plaise, et qu'il puisse voyager dans d'autres contrées, sans contrepartie monnayée, c'est bien mieux !
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
@Licorne à zébrures, tu as parfaitement résumé la situation face au test.
Concernant la réponse de Cécile, je ne voudrais pas déformer ses propos : il s'agissait en substance de me dire que mon profil correspond à celui d'une zébresse (mea culpa pour la faute d'accord) et que le test n'était qu'une confirmation. Elle me disait bien qu'il serait inutile que je le passe en ce moment et qu'il vaudrait mieux pour moi attendre d'être dans de meilleures dispositions pour avoir un résultat plus probant.
@Zwizwi, merci pour ses propos fort rassurants quant à la rencontre physique avec d'autres zèbres.
Pour la question de la somatisation (concentrée dans mon cas sur la thyroïde), je crois en effet qu'il y a toute une symbolique dans une partie de nos maux physiques. Dis moi où tu as mal, je te dirai ce que cela traduit...
La question de la dichotomie corps/esprit est aussi propre à mon histoire (j'ai arrêté de faire du sport pendant une dizaine d'années). Depuis que j'ai commencé mon traitement pour l'hypothyroïdie (il y a 9 mois) j'ai repris le sport (je devrais dire "découvrir" pour être parfaitement objective ). Je suis persuadée que cette remise en route/en marche physique m'a permis de mieux comprendre les signaux que je m'envoyais depuis longtemps mais que je ne prenais pas le temps d'analyser.
Concernant la réponse de Cécile, je ne voudrais pas déformer ses propos : il s'agissait en substance de me dire que mon profil correspond à celui d'une zébresse (mea culpa pour la faute d'accord) et que le test n'était qu'une confirmation. Elle me disait bien qu'il serait inutile que je le passe en ce moment et qu'il vaudrait mieux pour moi attendre d'être dans de meilleures dispositions pour avoir un résultat plus probant.
@Zwizwi, merci pour ses propos fort rassurants quant à la rencontre physique avec d'autres zèbres.
Pour la question de la somatisation (concentrée dans mon cas sur la thyroïde), je crois en effet qu'il y a toute une symbolique dans une partie de nos maux physiques. Dis moi où tu as mal, je te dirai ce que cela traduit...
La question de la dichotomie corps/esprit est aussi propre à mon histoire (j'ai arrêté de faire du sport pendant une dizaine d'années). Depuis que j'ai commencé mon traitement pour l'hypothyroïdie (il y a 9 mois) j'ai repris le sport (je devrais dire "découvrir" pour être parfaitement objective ). Je suis persuadée que cette remise en route/en marche physique m'a permis de mieux comprendre les signaux que je m'envoyais depuis longtemps mais que je ne prenais pas le temps d'analyser.
Anamorphoz- Messages : 21
Date d'inscription : 05/08/2013
Age : 38
Localisation : Rennes
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Bonjour Anamorphoz
Il est courant de confondre HQI et douance mais d'après ce que j'en sais, les spécialistes font bien la différence. Le test de QI ne sert que de repère et ce qui est surtout important, c'est le comportement du sujet en passant le test et tout les à côtés : comment il prends contact, comment il parle, comment il bouge, ce qu'il raconte de lui, coment il le raconte...
La peur d'échouer fait aussi partie de la problématique.
Rencontre ? oui bien sûr. Dommage que Paris soit si loin.
Il est courant de confondre HQI et douance mais d'après ce que j'en sais, les spécialistes font bien la différence. Le test de QI ne sert que de repère et ce qui est surtout important, c'est le comportement du sujet en passant le test et tout les à côtés : comment il prends contact, comment il parle, comment il bouge, ce qu'il raconte de lui, coment il le raconte...
La peur d'échouer fait aussi partie de la problématique.
Rencontre ? oui bien sûr. Dommage que Paris soit si loin.
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Bienvenue !
Une belle présentation "révélation" comme on les aime ! Ravi que tu aies trouvé quelque chose sur lequel pointer le doigt pour mieux te connaître. N'oublie surtout pas que le résultat d'un quelconque test ne sera jamais aussi important que le ressenti que t'apportent ces nouvelles rayures !
En espérant (mais un espoir accompli trèssssss souvent) que tu te plairas ici !
Une belle présentation "révélation" comme on les aime ! Ravi que tu aies trouvé quelque chose sur lequel pointer le doigt pour mieux te connaître. N'oublie surtout pas que le résultat d'un quelconque test ne sera jamais aussi important que le ressenti que t'apportent ces nouvelles rayures !
En espérant (mais un espoir accompli trèssssss souvent) que tu te plairas ici !
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
Bonjour Anamorphoz ; tu as reçu des messages d'accueil de grande qualité, et je te souhaite des relations virtuelles ou réelles de même qualité via ce site ! Au plaisir d'échanger avec toi.
igabiva- Messages : 341
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 55
Localisation : Paris
Re: Suivant les conseils d'une zèbre, me voici...
@sylveno, @Ardel et @Igabiva, merci pour ces messages d'accueil.
Suis à chaque fois troublée par la bienveillance qui s'en dégage.
Suis à chaque fois troublée par la bienveillance qui s'en dégage.
Anamorphoz- Messages : 21
Date d'inscription : 05/08/2013
Age : 38
Localisation : Rennes
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