Boitachat Online
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Quelques gouttes de mots avec des morceaux dedans.
Il s'agit de quelques bouts de blog (dont je ne donne pas l'adresse car je euh... ben non, je donne pas).
Il s'agit de quelques bouts de blog (dont je ne donne pas l'adresse car je euh... ben non, je donne pas).
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Boitachat Online
Anecdote
Libération
J’hésitais à sortir de prison. Non pas que je ne le méritais pas, mais je craignais pour ma vie.
Cette-là année ma carrière atteignit une forme d’extase que seuls quelques privilégiés comme Bernadette Soubirou avaient touchée du doigt. Encore qu’elle l’eut à peine effleurée tant la jouissance qui me parcourait des pieds jusqu’au creux du coude faisait éclater tous les codes convenus du plaisir terrestre. En fait Bernadette, à côté, c’était de la crotte.
Tout, donc allait pour le mieux. Humphrey était venu me rendre visite à plusieurs reprises en m’apportant des carrés de chocolat. C’était touchant, mais vraiment mesquin. Qu’il fût un fantôme et si peu consistant que presque tout à part quelques plumes lui tombait des mains ne l’excusait pas. Il aurait très bien pu faire appel à l’un des gardiens. En particulier celui qui, à plusieurs reprises, m’avait permis d’obtenir les potirons dont j’avais eu besoin pour faire mijoter le plan de mon évasion. Il va sans dire que ce fut un échec, les feuilles volantes ne résistèrent pas à la cuisson. La prochaine fois, me dis-je, je ferai bouillir mon ordinateur portable.
Mais la lettre du procureur de la République mit fin à tout projet d’évasion. Ce qui m’arrangeait bien, il faut dire, la machine à penser en base deux m’avait coûté la peau des fesses. Il me proposait une évasion légale par la porte principale avec les papiers signés et tout qui vont avec. Il s’excusait, même. Il faut dire que le meurtre d’une trentaine de gardes suisses ne justifiait pas une telle condamnation. Après tout, ils n’avaient rien à faire dans cette chambre d’hôtel où j’attendais, privé de repas depuis plus de trois jours, la visite d’Humphrey. Il devait me communiquer les ordres du patron. Ce qu’il fit, mais après le procès, quand il me rendit visite pour la première fois.
La missive du magistrat, donc, aurait du me mettre en joie, me faire sauter au plafond, provoquer de petites fuites urinaires incontrôlées, mais non. Je savais que l’un d’entre eux avait réussi à s’échapper. Le plus redoutable des gardes suisses, dont la légende seule murmurée sur le pont des navires avait provoqué des suicides collectifs par vagues. Jean-Sébastien Bach.
Libération
J’hésitais à sortir de prison. Non pas que je ne le méritais pas, mais je craignais pour ma vie.
Cette-là année ma carrière atteignit une forme d’extase que seuls quelques privilégiés comme Bernadette Soubirou avaient touchée du doigt. Encore qu’elle l’eut à peine effleurée tant la jouissance qui me parcourait des pieds jusqu’au creux du coude faisait éclater tous les codes convenus du plaisir terrestre. En fait Bernadette, à côté, c’était de la crotte.
Tout, donc allait pour le mieux. Humphrey était venu me rendre visite à plusieurs reprises en m’apportant des carrés de chocolat. C’était touchant, mais vraiment mesquin. Qu’il fût un fantôme et si peu consistant que presque tout à part quelques plumes lui tombait des mains ne l’excusait pas. Il aurait très bien pu faire appel à l’un des gardiens. En particulier celui qui, à plusieurs reprises, m’avait permis d’obtenir les potirons dont j’avais eu besoin pour faire mijoter le plan de mon évasion. Il va sans dire que ce fut un échec, les feuilles volantes ne résistèrent pas à la cuisson. La prochaine fois, me dis-je, je ferai bouillir mon ordinateur portable.
Mais la lettre du procureur de la République mit fin à tout projet d’évasion. Ce qui m’arrangeait bien, il faut dire, la machine à penser en base deux m’avait coûté la peau des fesses. Il me proposait une évasion légale par la porte principale avec les papiers signés et tout qui vont avec. Il s’excusait, même. Il faut dire que le meurtre d’une trentaine de gardes suisses ne justifiait pas une telle condamnation. Après tout, ils n’avaient rien à faire dans cette chambre d’hôtel où j’attendais, privé de repas depuis plus de trois jours, la visite d’Humphrey. Il devait me communiquer les ordres du patron. Ce qu’il fit, mais après le procès, quand il me rendit visite pour la première fois.
La missive du magistrat, donc, aurait du me mettre en joie, me faire sauter au plafond, provoquer de petites fuites urinaires incontrôlées, mais non. Je savais que l’un d’entre eux avait réussi à s’échapper. Le plus redoutable des gardes suisses, dont la légende seule murmurée sur le pont des navires avait provoqué des suicides collectifs par vagues. Jean-Sébastien Bach.
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Re: Boitachat Online
Un poème mis en images sur la chaîne De Fil Mince et de Singe.
Boitachat- Messages : 1754
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Re: Boitachat Online
Encore des mots avec du son.
Boitachat- Messages : 1754
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