Si on "zèbre", pourquoi un sur trois s'en sort bien ?

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Message par eolia Jeu 12 Aoû 2010 - 20:15

Je passe en coup de vent vous poser une petite question qui me turlupine... J'espère qu'elle n'a pas été posée car shame on me, je n'ai pas cherché !!! Embarassed

Selon différents documents que j'ai lus, il semble qu'un tiers des zèbres s'en tirent bien : scolairement, socialement et professionnellement.
J'appartiens aux deux tiers qui rament, même si heureusement, certains domaines se sont améliorés (déjà je ne vais plus à l'école lol! - ceci dit, au primaire, j'y trouvais à peu près mon compte. Même si je m'ennuyais, expliquer aux autres ce qu'ils n'avaient pas compris me plaisait bien... What a Face )
Bref, je bavarde.
Ceci dit, j'espère que pour vous, ce ne sera pas un pavé dans la mare... Rolling Eyes
J'ai également rencontré quelques zèbres, brillants à l'école, avec beaucoup d'amis, sûrs d'eux, ne semblant pas se torturer les méninges à la moindre occasion, ne semblant pas douter de leurs capacités et cela même après avoir réellement sympathisé avec eux. Etre gentils et tout, des personnes bien énervantes, quoi ! lol!
Ce que ça éveille en moi Bochra : de la sympathie, mais aussi une grande question :
pourquoi est-ce que tout semble si facile pour eux ?
Bon, ils n'ont peut-être pas eu la même enfance que moi.
Ils n'ont certainement pas souffert de dys comme certains zèbres.
Malgré tout, j'en connais qui n'ont tout de même pas eu une enfance parfaite et qui appartiennent au groupe +
Alors pourquoi ?
Etes-vous ainsi ?
Ok, nous sommes davantage dans l'excès, y compris de sentiments. Ok, la mémoire peut aussi avoir son rôle à jouer et un zèbre qui se souvient trop peut ensuite rester bloqué.
Mais alors comment peuvent-ils, pouvez-vous être aussi sûrs de vous et réussir dans tous les domaines ?
Une autre idée de bouquin peut-être : donner vos trucs de zèbres aux zèbres qui rament un peu plus... Parce que moi, je trouve que ramer avec des pattes de zèbres, ben c'est pas confortable. Voui, elle était facile, mais j'assume ! lol!
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Message par Martel en tête Jeu 12 Aoû 2010 - 20:17

Parce que les zèbres vivent dans la savane, je n'en ai encore jamais croisé en France, zoo excepté.
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Message par L.Lune Jeu 12 Aoû 2010 - 20:25

dans la partie "actualités/ref." tu trouves un thread "inadaptation sociale"

ainsi qu'un 2° problème consistant à avoir trop d'aptitudes.


Je pense que ça aide, d'avoir des parents "normaux", non-toxiques, capables de créer chez leurs enfants une saine confiance en eux.bounce
bouquin : (je l'ai ecrit ailleurs déjà, et remercié la personne qui me l'a conseillé Wink ) Parents toxiques, Susan Forward.

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Message par eolia Jeu 12 Aoû 2010 - 21:16

Merci beaucoup L. Lune... flower
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Message par B! Jeu 12 Aoû 2010 - 21:29

On parle de moi? Very Happy

En fait, mon enfance est pas mal gratinée. des trucs trop douloureux pour en parler comme ça, là, maintenant.

La différence, je pense, est dans la proportion rationnel/emotionnel.

Tous les zèbres sont plus rationnels et émotionnels que ce qu'on appel la norme, mais peut être que parmi les zèbres existent une différence : ceux dont le rationnel prime sur l'émotionnel, et ceux dont l'émotionnel prime sur le rationnel.

En lisant les différents post de tout le monde, j'arrive presque à dire qui a un rationnel plus développé et qui a un emotionnel plus développé.

Mais ça reste une théorie Very Happy

selon ma théorie, le zèbre plus rationnel met facilement ses émotions au service du rationnel, et le zèbre plus émotionnel mets facilement son rationnel au service des ses sentiments.

voila peut être pourquoi, je parle pour mon cas, j'ai beaucoup de facilité à théoriser sur les émotions. ma grande sensibilité capte comme une éponge les sentiments, sensations, expériences sensorielles et psychologiques, et mon rationnel qui est encore au dessus, classe, rationnalise, balise, met en forme et délivre le produit de l'analyse.

je pense Very Happy


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Message par Wise Jeu 12 Aoû 2010 - 22:02

.


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Message par Super PY est rive Ven 13 Aoû 2010 - 0:07

J'ai envie de dire qu'on ne fait pas nécessairement partie de "ceux qui vont bien" ou "ceux qui vont pas bien" ou autre à vie. C'est en mouvement, c'est pas figé, et comment peut-on présupposer qu'un tiers va bien? Que sait-on de ce tiers pour postuler qu'il va bien, qu'il a une vie parfaitement heureuse sans jamais le moindre soucis?
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Message par eolia Ven 13 Aoû 2010 - 8:20

geek Wise Spirit !

Super Py,
Tu as raison... Tout peut toujours basculer dans un sens ou dans l'autre...

Bochra,
Ta théorie est intéressante et effectivement chez moi, l'émotionnel vient souvent influencer le rationnel. Je me suis posée la question de moins vivre les choses avec mon coeur, même essayé. Mission impossible. Je suis comme ça et pis c'est tout ! Very Happy
Maintenant je ne me situerais pas dans les deux tiers qui rament pour tout. J'ai une vie sentimentale heureuse, une vie de famille épanouie. Professionnellement, mis à part être bénévole professionnelle lol! , j'ai enfin pigé pourquoi ça coince régulièrement et j'y travaille. Ce n'est ni linéaire ni simple,mais je progresse. Et puis, grâce aux activités non rémunérées, je m'éclate très souvent intellectuellement !
Socialement, j'entre assez facilement en contact avec autrui.


Dernière édition par eolia le Lun 27 Déc 2010 - 9:44, édité 1 fois
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Message par Invité Ven 13 Aoû 2010 - 10:40

Comme l'explique Brocha, je pense que la clé vient d'un équilibre rationnel/émotionnel.
Si le rationnel prend trop le pas sur l'émotionnel, ce n'est pas bon non plus, la réussite sociale peut être présente, mais rarement une vraie réussit personnelle. Les émotions trop brimées ressortent souvent de manière psycho-somatique.

Il faut arriver à laisser passer les émotions mais à garder une sorte de maitrise de la part du rationnel, enfin... Pour ma part, parfois, je suis complètement débordée par mes émotions. Dans ce cas, comme je sais que c'est un état " anormal" et surtout temporaire, j'essaie au maximum de m'isoler ou en tous cas, de ne pas agir en fonction de cet état-là. De garder du recul sur mon comportement, toujours, sans pour autant tout m'interdire.
Disons que l'émotionnel c'est l'impulsion, le rationnel c'est ce qui la canalise.
Il faut un bon équilibre entre les 2 pour avancer correctement.

En ce qui concerne les parents toxiques, c'est sur que ça doit aider .... Mais je connais des gens ayant eu " les parents parfaits" et je pense pas que ça suffise à faire des gens équilibrés. D'autres se remettent de parents absolument horribles et arrivent à s'en sortir de façon admirable.
C'est plutôt ce qui est en nous qui fait la différence.
On ne choisit pas ce qui est en nous, mais on choisit ce qu'on veut cultiver....

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Message par B! Ven 13 Aoû 2010 - 11:56

d'accord avec Vega!!!!

la rançon de la gloire, c'est que, a ne pas parler facilement de ses émotions, on somatise, on tombe souvent malade et on a pleins de troubles physiques que les médecins sont incapables de soigner. c'est d'autant plus violent que, étant zèbres, on a un fort émotionnel.

je ne sais pas ce qui est mieux : le mal être psychique ou le mal être physique?

personnellement, je ne préfère pas faire le choix.

je vous donne un exemple que je vois dans la vie de tous les jours :
une personne s'est disputé (par exemple), elle est en colère, elle envoie bouler tout le monde d'une façon très désageéable, et les gens ne lui en veulent pas trop.

moi dans le même cas, même en colère, je n'aurais envoyé bouler personne car mon rationnel me dit "ne sois pas injuste, ils ne sont pas responsables de ta colère"

mais du coup, la colère va sortir autrement. somatiquement (fatigues, allergies, fièvres, tachycardies etc...)

si je suis de l'autre côté, que je me fais envoyé bouler, je vais le prendre très mal car je vais le vivre comme une injustice, mais tout le monde autour de moi va me dire "mais non sois compréhensive"

on va me demander d'excuser par l'émotionnel ce que mon rationnel n'accepte pas.

du coup, re-frustration car si je me défends, la méchante ce sera moi, pas l'autre!!!

du coup à vivre comme ça, c'est pas facile tous les jours. ça me rend pas malheureuse pour autant, mais ça me gave.

c'est pourquoi je m'intéresse à la CNV, pour me forcer à dire ce qui ne va pas de façon non violente pour moi et pour l'autre. j'en suis au début alors souhaitez moi bonne chance Wink

(j'en profite pour faire de la pub au topic sur la CNV :
http://zebrascrossing.forumactif.org/discussions-generales-relatives-a-la-zebritude-f1/la-communication-non-violente-t1158.htm
Very Happy )




pour répondre à tes questions Eolia, je n'ai jamais été perfectionniste. selon moi, mon travail, ce n'est pas moi. ce n'est pas parce que mon travail est parfait que je serais parfaite, et je peux très bien faire un travail à-peu-priste sans me sentir dévalorisée.

je ne cherche pas la perfection, je cherche l'efficacité Very Happy
(on dirait un slogan de publicité Very Happy)

sinon, pour les amis, je ne fais pas de complexes. comme disait Orson Marden :


"Peu importe que vous soyez pauvre, que vos vêtements soient usés, que vous soyez sans place, sans foyer, même sans amis, montrez au monde que vous vous respectez vous-même, que vous croyez en vous-même et que, quelque dur que puisse être le chemin, vous marchez à la victoire."

j'aime!!!

mais pour ma part j'ai toujours eu des amis, des bons, des moins bons. je canalyse mes émotions mais pas au point de devenir insensible! du coup comme je canalyse ma forte partie émotionnelle, je passe presque pour un non-zèbre normal à l'extérieur. mais à l'intérieur c'est différent.

et puis, moi j'envie les zèbres qui parlent facilement de leur émotions, et moi aussi ils m'irritent!!! mais si je ne le dis pas, c'est parce que mon rationnel me dit "arrète, c'est injuste, tu ne peux pas en vouloir à quelqu'un qui ne t'as rien fait, juste pour ce qu'il est"

je pense sincèrement qu'on a des choses à s'apprendre les uns les autres.

voila Very Happy



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Message par Phedre Ven 13 Aoû 2010 - 20:08

Super PY na! call adda a écrit:J'ai envie de dire qu'on ne fait pas nécessairement partie de "ceux qui vont bien" ou "ceux qui vont pas bien" ou autre à vie. C'est en mouvement, c'est pas figé, et comment peut-on présupposer qu'un tiers va bien? Que sait-on de ce tiers pour postuler qu'il va bien, qu'il a une vie parfaitement heureuse sans jamais le moindre soucis?

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Message par Invité Ven 13 Aoû 2010 - 23:48

Phedre a écrit:
Super PY na! call adda a écrit:J'ai envie de dire qu'on ne fait pas nécessairement partie de "ceux qui vont bien" ou "ceux qui vont pas bien" ou autre à vie. C'est en mouvement, c'est pas figé, et comment peut-on présupposer qu'un tiers va bien? Que sait-on de ce tiers pour postuler qu'il va bien, qu'il a une vie parfaitement heureuse sans jamais le moindre soucis?

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Message par Lanza Sam 14 Aoû 2010 - 0:06

vega a écrit:Comme l'explique Brocha, je pense que la clé vient d'un équilibre rationnel/émotionnel.

Je vois ça plutôt comme une divergence entre la raison et les émotions. Si on bâti notre vision du monde sur des bases toxiques, la raison et l'émotion (au moins celles qui viennent de nos instincts) ne sont pas "alignées". L'une tire dans un sens, l'autre dans l'autre. Et quand l'une dit une chose, et l'autre son contraire, ça génère un conflit intérieur, on s'en prend plein la gueule (peurs, frustrations, colères...), et ça génère de la souffrance.

Et quand on décolle des magnets (voire le topic sur le bonheur), on réaligne peu à peu les deux, donc plus d'émotions positives, et une plus grande résistance à des situations qui avant nous mettaient dans tous nos états.

Je sais pas si je suis clair, mais je me comprends.
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Message par eolia Sam 14 Aoû 2010 - 9:09

Sur le principe, oui, Lanza.
Dans les faits, non. Neutral
Si je me réfère à certaines expériences ou observations, je pense qu'effectivement cela peut être vraie.
Cependant, je ne suis pas persuadée que ça le soit toujours... Ou alors il se joue aussi des processus inconscient qui font que notre raison et nos émotions nous précédent pour choisir la situation où justement les deux seront en accord et pour cause, elles auront pipé les cartes avant même que le jeu ne commence !

Bochra,
Je n'ai pas cherché à être parfaite en réalisant un travail parfait, simplement une petite voix qui me soufflait que c'était pas suffisant, voir même que j'étais "incapable" si ce n'était pas plus proche de la perfection. Question d'éducation, bien sûr. Mais pas seulement. Je connais d'autres zèbres qui n'ont pas eu mon enfance et réagissent à l'identique, même très jeunes.
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Message par Invité Sam 14 Aoû 2010 - 10:04

lanza: Je vois ce que tu veux dire.
Mais il ne s'agit pas d'opposer raison et émotions, là, c'est évident, on va au clash, il s'agit de les faire travailler ensemble en effet. La raison, si elle veut être efficace, ne doit pas s'opposer aux émotions. C'est considérer qu'on peut se couper en 2. Or nous ne sommes qu'un et elles sont complémentaires et de toutes façons, pas vraiment de même nature ( je saurais pas trop l'expliquer)
Pour comparer avec les chevaux, que je connais assez bien, mon émotion est l'impulsion que ma raison canalise. Evidemment si j'oppose les 2, je ne vais nulle part, évidemment, elles doivent travailler ensemble, mais c'est avant tout le délicat dosage entre les 2 qui fait que ça marche .. ou pas....
Pour donner un exemple concret, si tu as un cheval qui veut à tout prix foncer et que tu le brimes pour qu'il reste arrêter, tu vas au clash. Par contre, tu peux lui faire faire des petits cercles ou des exercices lents et difficiles pour capter son attention, récupérer un certain contrôle. Mais si tu te crispes et veux imposer l'immobilité par la force, tu peux te mettre carrément en danger.
Là intervient le genre de cheval que tu as, si c'est un cheval à sang froid ( genre cheval de trait ou race tranquille), pas grave, il va s'arrêter quand même.
Si c'est un cheval à sang chaud et délicat, c'est ta vie que tu risques.

Et m'est avis que pour le coup, les surdoués sont plutôt des chevaux délicats Wink

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Message par Invité Sam 14 Aoû 2010 - 10:22

Je vois ça plutôt comme une divergence entre la raison et les émotions. Si on bâti notre vision du monde sur des bases toxiques, la raison et l'émotion (au moins celles qui viennent de nos instincts) ne sont pas "alignées". L'une tire dans un sens, l'autre dans l'autre. Et quand l'une dit une chose, et l'autre son contraire, ça génère un conflit intérieur, on s'en prend plein la gueule (peurs, frustrations, colères...), et ça génère de la souffrance.

Oooh que je connais bien. Surtout que la raison peut dire autant qu'elle veut aux émotions "vos discours, c'est des conneries" : bernique ! c'est elles qui ont la main sur les vannes et qui balancent de la peur irrationnelle dans les tuyaux, si elles veulent.

Equilibre raison émotion, oui, mais... je n'imagine pas que la capacité à maintenir cet équilibre soit quelque chose de figé et encore moins d'inné. Je pense que ça dépend avant tout de la façon dont on s'est construit, dont on a été construit par notre entourage dans notre enfance, les bases toxiques (ou non !) dont parle Lanza, et de notre interaction constante avec les autres.

Une personne qui "va bien", qui me dit : oh moi je me prends pas la tête, j'aimerais savoir comment elle résisterait, par exemple, au harcèlement par un PN. Non que je le lui souhaite, mais je me demande dans quelle mesure le fait de "bien aller" dépend de la chance d'avoir échappé à un entourage toxique, un vécu traumatique, etc.

Enfin, comme disait Super Breuvage interdit aux moins de 18 ans, qui sont ces gens qui vont bien ?
Est-ce qu'ils vont vraiment bien ? Nous ratiocinons sur le bonheur comme s'il existait autour de nous des masses et des masses d'humains heureux, capables d'un bonheur simple dont nous pourrions trouver la recette, mais fondamentalement, les hommes heureux, vraiment heureux ne sont jamais qu'une poignée, et rien ne dit qu'il y ait quoi que ce soit de transposable d'un individu à l'autre.

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Message par L.Lune Sam 14 Aoû 2010 - 10:55

si c'est la mere qui rassure l'enfant, et lui dit les paroles qui devraient venir de son père, l'effet ne sera pas du tout le meme car le role de la mere est d'apporter la tendresse et le reconfort alors que le role du père est de préparer l'enfant à entrer en relationa vec la société, la hierarchie, le contact avec l'autre.

il est plus facile de se faire une place dans la société quand on a grandi avec la certitude d'etre intelligent, habile, fort et que c'est la personne que vous estimez le plus au monde qui vous l'a dit, plutot qu'en grandissant en ayant entendu que vous etes nul, que vous ne savez rien faire et que vous raterez toujours tout. (...)
si on vit un comportement pathologique à la maison, on n'identifie pas ce meme comportement comme pathologique ailleurs, par ex. au travail. au contraire, comme c'est deja connu, ça rassure , on ne s'en méfie pas.

extraits de "harcèlement moral: comment s'en affranchir - ou le pervers démasqué". catherine duclaut.

vega dit :"Mais je connais des gens ayant eu " les parents parfaits" et je pense pas que ça suffise à faire des gens équilibrés"

"connais"... ce qu'on en connait est souvent que la partie emergée de l'iceberg. si un enfant est par.ex. victime de violence( physique ou verbale) je ne suis pas sure que ça se saurait dans tous le cas de figure. Wink

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Message par Invité Sam 14 Aoû 2010 - 11:01

Je n'ai personnellement pas pris " qui va bien" comme "qui va parfaitement bien". Personne n'est lisse à ce point.
Il n'empêche qu'il y en a quand même qui s'en sortent mieux que d'autres....

Et celui qui va à peu près bien, s'il croise un PN, il va très certainement aller moins bien, mais il saura trouver les ressources pour s'en sortir et rebondir.

Louis Lune: je suis d'accord avec ce passage, si ce n'est que nous avons une certaine lucidité qui nous permet de nous rendre compte que c'est pathologique justement. Ensuite, contrebalancer les effets négatifs de ce genre de vécu n'est pas aisé.
Mais je peux te dire que je connais des gens ayant eu des parents parfaits à ce point de vue ( ni trop ni trop peu) et qui sont loin d'être heureux et équilibrés.
L'environnement dans lequel on a grandi compte beaucoup, évidemment, mais il ne détermine pas tout non plus.

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Message par L.Lune Sam 14 Aoû 2010 - 11:06

"lucidité qui nous permet de nous rendre compte que c'est pathologique"
+1 !

"Et celui qui va à peu près bien, s'il croise un PN, il va très certainement aller moins bien"
..les PN ne s'attaquent pas à n'importe qui. ils s'attaquent surtout à des personnes chez lesquelles ils ont repéré des failles narcissiques. (mais qui est en plus /malgré tout intelligent /charismatique / ou autrement attachant. en somme : un zèbre qui va mal Wink)

"..et qui sont loin d'être heureux et équilibrés. "
pourquoi alors..? (sauf si tu l'as developpe plus haut..j'ai pas lu tout le thread)

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Message par Invité Sam 14 Aoû 2010 - 12:26

Pas forcément. il attaque quand il sent qu'il a une prise, celle-ci ne correspond pas forcément à une faille.

A part si tu considère qu'une passion pour quelque chose est une faille ( pourquoi pas, c'est sans doute le cas). Pour ma part, j'allais bien quand j'ai rencontré le mien de PN. Bien sur, ça n'allait pas parfaitement et je ne peux pas prétendre n'avoir aucune faille. Mais ce n'est pas sur les failles qu'il s'est appuyé, mais sur une passion commune.

Et puis.... qui n'a pas de failles? Même parmi "ceux qui vont bien" , je crois que tout le monde a une faille quelque part.....

non je n'ai pas développé pourquoi certaines personnes qui ont eu des parents exemplaires ne sont pas heureuses. Quand je dis "connais" je pense connaitre très bien oui. A mon avis, ça vient simplement du fait que l'environnement détermine beaucoup de chose, mais il ne fait pas tout. On est tout à fait capables de se mettre au tas tout seul, sans personne pour nous aider. Les parents ne sont pas responsables de tout.
C'est plus facile à voir avec les animaux, même si certains trouveront peut-être la comparaison déplacée. Mais dans une portée de 8 chiots de parents calmes, tu peux en avoir un qui sera insupportable, de caractère bcp plus difficile et qui va se pourrir la vie parce qu'on n'arrivera à rien en faire. il n'arrivera pas à vivre dans un environnement qui pourtant convient à toute sa "famille". Rien n'est différent si ce n'est ce qu'il est lui.
Enfin, là on risque de repartir sur l'inné et l'acquis, je pense que les 2 comptent, difficile de dire lequel prédomine, c'est au cas pour cas.

Ca ne fait pas de ces personnes des loosers qui ont tout foiré malgré des supers parents. Au fond, des parents parfois inadaptés, je crois que ça nous rend plus fort, ça nous oblige à trouver des solutions, parce que la vie ensuite, elle n'est pas constituée que de personnes au comportement adapté.

En fait, et après avoir perdu pas mal de temps avec les psys, j'en suis arrivée à me dire qu'on perdait énormément de temps à chercher ce qui cloche chez nos parents, dans notre enfance etc... Et c'est productif, on trouve forcément ce qui cloche vu que même si tout va bien, en fait, c'est pas bon.
Et puis après?
Ce qui fait que ça nous a marqué, ce n'est pas ce qui s'est passé, puisque ça aurait pu ne pas avoir d'impact sur une personne autre.
Ce qui fait que ça nous a marqué, c'est ce que nous sommes.
C'est le fait que nous soyions capable ou pas, de dépasser les difficultés qui nous ont été présentées.

Bien sur, c'est plus difficile quand on a été plongé direct dans toutes les difficultés à la fois, mais certains s'en sortent quand même alors que d'autres vont s'effondrer à la première, minuscule, difficulté. bien sur, dans le premier cas, ça laissera des traces malgré tout.

Alors on peut passer des heures à observer son parcours, c'est intéressant et indispensable de le faire, je pense. Mais ce qui compte, c'est pas ce qui s'est passé en soi, c'est pourquoi on ne l'a pas dépassé. Aussi difficile qu'ait pu être le passé, on n'a pas d'autre choix que d'avancer ( enfin, je ne m'autorise en tous cas pas d'autre choix, s'arrêter, c'est comme mourir), de comprendre pourquoi on n'a pas pu mais aussi là où on a réussi. Regarder avec lucidité nos points faibles ET nos points forts. Sans auto-dépréciation ni complaisance, simplement avec justesse.

Savoir aussi qu'il restera toujours une cicatrice, à nous de faire en sorte qu'elle soit blanche et indolore et pas rouge et toujours vivante.
C'est tout ce qu'on peut faire, notre seule marge de manoeuvre, le reste, on ne pourra jamais rien y changer. Penser que tout réside dans notre environnement familial, c'est penser qu'on ne peut que subir.



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Message par L.Lune Sam 14 Aoû 2010 - 13:56

c'est marrant, ça correspond bcp à ce que je pensais il y a 6 mois...

quand on regarde les familles, leurs vies d'une génération à l'autre, il y a enormement de repetition. mon point de vue aujourd'hui c'est, si les schéma négatifs cessent, c'est surtout que quelqu'un a fait l'effort de les faire cesser (d'une manière ou d'une autre) - là on es d'accord je crois.

je pensais aussi aller "super bien" (d'ailleurs : comment definir cela? c'est pas un peu vage? 'super bien', cela signifie avoir une saine estime de soi /confiance en soi? ou avoir la vie / les relations /rapports aux autres qu'on veut?) quand j'ai fait quelques erreurs, mais en cherchant, je n'allais pas "bien", j'avais juste repeté des schemas connus.

Je suis plus que jamais convaincuque l'autre "fait" parce qu'il comprend qu'il peut le faire avec telle ou telle personne. que l'autre personne va le laisser faire/ ne posera pas (assez) ses limites. je le dis maladroitement mais l'idee y est. la "responsabilité" est 50/50. il agit de telle manière parce qu'on le laisse agir de cette facon.

" Mais ce n'est pas sur les failles qu'il s'est appuyé, mais sur une passion commune."
ça a donné quoi dans la réalité? j'ai du mal a imaginer...

L.Lune

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Message par B! Sam 14 Aoû 2010 - 14:12

eolia a écrit:
Bochra,
Je n'ai pas cherché à être parfaite en réalisant un travail parfait, simplement une petite voix qui me soufflait que c'était pas suffisant, voir même que j'étais "incapable" si ce n'était pas plus proche de la perfection. Question d'éducation, bien sûr. Mais pas seulement. Je connais d'autres zèbres qui n'ont pas eu mon enfance et réagissent à l'identique, même très jeunes.

Désolée, je me suis mal exprimée Smile: ce que je voulais dire, c'est que je suis capable de faire un travail jugé tout pourri, imprésentable, ni fait ni à faire par les autres, et m'en statisfaire sans me sentir obligée de faire mieux.

par exemple je fais de la peinture. c'est pas du Monnet mais moi j'aime Very Happy. il y a toujours des "bonnes âmes" qui vont me dire "dommage, il manque ceci, cela, tu devrait faire ceci. etc"
j'écoute pas. c'est pas comme si j'avais fait le tableau pour eux (auquel cas je l'aurais modifié). Là, le tableau est pour moi, donc j'écoute pas.

j'ai pas toujours été comme ça cela dit. Disons que la petite voix dans ma tête qui disait "fais mieux" était l'anticipation de la voix des autres qui allaient me dire "t'aurais pu faire mieux".


@ Vega :

"j'en suis arrivée à me dire qu'on perdait énormément de temps à chercher ce qui cloche chez nos parents, dans notre enfance etc... Et c'est productif, on trouve forcément ce qui cloche vu que même si tout va bien, en fait, c'est pas bon.
Et puis après?"

j'aime!

J'ai commencé par la psychologie aussi, et un moment j'ai atteint mes limites : je sais tout (quels sont mes problèmes, d'où ils me viennent, quand, comment pourquoi?), mais que faire de ce savoir?

Du coup j'ai tourné en rond : j'ai ressassé et ressassé mes malheurs sans trouver la porte de sortie.

puis je me suis intéressée au développement personnel. ça m'a ouvert la porte d'un seul coup et j'ai pu continuer à réfléchir et à évoluer sainement.

comme toi, je reconnais l'utilité de la psychologie, mais elle n'est pas tout. pour moi c'est une étape fondamentale, mais pas la solution ultime.

@L.lune

"quand on regarde les familles, leurs vies d'une génération à l'autre, il y a enormement de repetition. mon point de vue aujourd'hui c'est, si les schéma négatifs cessent, c'est surtout que quelqu'un a fait l'effort de les faire cesser (d'une manière ou d'une autre) - là on es d'accord je crois."

bien vu!!!
il s'agit de la psychogénéalogie.
je ne m'y connais pas encore assez (j'ai décidé de m'y attaqué quand j'en aurais fini avec la CNV Very Happy)
voici un lien qui donne de bonnes définitions je trouve, pour ceux que ça intéresse :

http://www.psychogenealogie.biz/

Wink


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Message par L.Lune Sam 14 Aoû 2010 - 14:38

j'ai pas bcp de temps là (Bochra ,je repondrai à ton mp en fin de journee), ce thread me fait penser finalement à l'analyse transactionnelle...Very Happy

Outre les États du Moi, l'analyse transactionnelle propose de repérer les jeux psychologiques, des types d'échanges qui se répètent de manières semblables, et qui se terminent par un sentiment de malaise. Parmi les autres concepts de l'analyse transactionnelle, on trouve les positions de vie, des éclairages sur la gestion des signes de reconnaissance et des sentiments, la structuration du temps, les drivers ou messages contraignants, les méconnaissances et les différents degrés de passivité. Éric Berne postulait que les grandes orientations de la vie sont décidées dès l'enfance, et peuvent prendre la forme d'un scénario de vie. Berne définit également trois critères de bonne santé psychique : « conscience, spontanéité et intimité »

j'ai l'impression que ça peut etre une sorte de denominateur commun, meme si je sais bien que la TA a ses limites..

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Message par B! Sam 14 Aoû 2010 - 14:43

tu réponds quand tu veux I love you

en effet ça ressemble à de la TA sur plusieurs générations à première vue.

B!

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Message par zheibr Sam 14 Aoû 2010 - 14:54

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Message par eolia Sam 14 Aoû 2010 - 17:33

Pour moi, ce serait + ou - 1 Very Happy
D'accord sur le fait que nous pouvons éviter de trop faire rougir la cicatrice, mais au contraire l'aider à guérir.
De là à devenir blanche et indolore... Pas si certaine... J'y ai cru pendant un temps, et puis je me suis aperçue que nous n'avions pas tous le même tempérament (je ne crois pas à la théorie du "nous naissons tous identiques", les jumeaux et même les animaux en sont pour moi des preuves), pas le même vécu non plus.
Si je me réfère au corps, c'est identique. Mon poignet gauche a été cassé il y a de cela quinze ans. Impossible de le voir à l'oeil nu. J'ai suivi une rééducation, je le malmène comme le droit (enfin non, un peu moins puisque je suis droitière). Mais lorsqu'il pleut, une petite douleur se réveille... La blessure est là, cachée, presque anodine, mais là. Pourquoi notre âme pourrait-elle tout à coup faire disparaître toutes les souffrances qu'elle a reçues ? J'ai aspiré moi aussi à cet idéal de blessure blanche, indolore, pensant que ma vie serait plus belle ensuite. Et puis, j'ai compris que ce serait nier mes émotions Wink . C'est au contraire en acceptant d'avoir des moments de deuil, de souffrance à vivre que ces moments ont commencé à devenir presque inexistants. Aujourd'hui, la blessure est suffisamment peu douloureuse pour que je puisse dire que j'ai été une enfant maltraitée. Seulement, je ne veux plus l'impossible : une blessure indolore, seulement une blessure qui soit presque invisible, presque indolore, une blessure qui me fait aussi moi. Si j'avais moins souffert, aurais-je été aussi soucieuse de ne pas blesser ? Si j'avais moins souffert, aurais-je souhaité autant donner ? Bien sûr je suis parfois, souvent tombée dans l'excès. Mais je n'envie pas les égoïstes au corps immaculé. Mes cicatrices sont aussi le dessin de ma vie et même de ce que je suis.
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Message par Lanza Sam 14 Aoû 2010 - 18:19

vega a écrit:lanza: Je vois ce que tu veux dire.
Mais il ne s'agit pas d'opposer raison et émotions, là, c'est évident, on va au clash, il s'agit de les faire travailler ensemble en effet. La raison, si elle veut être efficace, ne doit pas s'opposer aux émotions. C'est considérer qu'on peut se couper en 2. Or nous ne sommes qu'un et elles sont complémentaires et de toutes façons, pas vraiment de même nature ( je saurais pas trop l'expliquer)

Justement, il me semble que c'est exactement le problème de beaucoup, (dont j'étais, et suis encore un peu). Un système de valeurs incompatible avec le respect de soi, mène à ce genre d'absurdité et à une souffrance permanente.
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