Attiré(e) par ceux qui ne peuvent pas aimer les zèbres?

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me conformer au modèle classique de la féminité.

Eclaire ma lanterne, veux-tu?

"Une intellectuelle, ce n'est ni féminin, ni normal"!

Une intellectuelle, c'est sexy.

[NB: je sens la corne-lame d'une licorne dans mon dos... Etrange...]

Oui, c'est mon cas. Elle n'avait aucune confiance en elle (d'ailleurs, j'ai appris qu'elle avait revue ses ambitions à la baisse depuis son départ de la maison), ne voit les hommes que dans un travail dit masculin (force physique ou commandement, boire du café, déodorant qui sent l'homme - dans mon vocabulaire, "qui schmoutte le phoque et la graisse de bouc" - etc), sachant qu'un homme, dans sa tête doit travailler à tout prix. Un homme, ça ne s'occupe pas de la maison, sauf faire la cuisine (bon, là, je comprend, la cuisine, c'est moi, chez moi!).

Tu n'as aucune chance qu'il ne se lasse pas s'il n'a pas envie de te suivre. Tu ne peux pas passer ta vie à te cacher, ni à faire semblant. Un homme qui n'aime pas une femme intelligente, ou la quitte pour ça, c'est un con. On est fier de son/sa partenaire, ou alors on se casse. C'est ça aussi aimer et partager. accepter qu'on n'est parfois moins apte que l'autre.

Tu n'est pas plus une intellectuelle qu'une femme...Tu es avant tout toi.

Si pour l'instant tu ne te fait pas encore le cadeau de choisir des hommes qui valorisent cet aspect de toi, il est possible que cela vienne à force de lâcher prise ( beau paradoxe).

J'ai toujours trouvé ca sexy et aujourd'hui plus que jamais...
Et je ne suis pas seuls, de nombreux hommes n'ont pas d’insécurités particulières avec ca.

Apres peut etre voir en quoi cela peut t'arranger.
Cela te conforte t'il dans une image de toi identifié à cet aspect de toi meme? (ca n'est qu'une idée) ce qui te protégè du vide?

Si c'est vrai, une intellectuelle c'est pas sexy, tu as bien compris ^^

Dans la séduction, tu vas être obligée de te conformer aux "codes" de la féminité. Tout dépend ce que tu entends pas code.

Je comprends que les mecs aient fuit ton côté intellectuel et artistique débordant, ils se sentent dominés par toi.
Dans une relation, pour que le mec bande, il faut qu'il pense qu'il domine et que tu lui es soumise.
Après évidemment tout le monde sait que les femmes mènent la danse

Mais c'est super sympa enfin une nana qui as du répondant !
Apres qu'on joue aux stéréotypes pourquoi pas...Mais ca n'est pas serieux :p

La vie c'est souvent plus compliqué que du noir et du blanc. Entre les deux, y'a le quotidien... Et dedans, y'a des hommes qui pensent pouvoir aimer des femmes intelligentes, sûres d'elle, pleines de vie. Dans le quotidien ils s'aperçoivent toutefois que ça leur fait peur. Parce que c'est épuisant (intellectuellement, émotivement), parce qu'ils ne se sentent pas à la hauteur, etc. Alors est-ce que tu as mal choisi ou est-ce que c'est tout simplement une possibilité devant chaque relation que les attentes initiales, même si assouvies, ne correspondent pas vraiment aux besoins de celui qui t'a choisi?

De l'autre côté, y'a toi aussi, la salade que tu vends au départ. Si tu vends la simplicité et que t'es une zèbre, comment tu veux que les hommes que tu choisis accepte ce que tu es, puisque pour eux, au final, tu es une fraude versus ce que tu as promis!

Personnellement, je ne crois pas du tout au code, ni à la conformité. On est qui on est. Je ne vais pas me travestir pour attirer la gente masculine. Faire semblant que je suis un peu neuneu ou que je suis simple comme bonjour. Je préfère encore faire fuir 9 hommes sur 10 pour les bonnes raisons qu'en attirer 8 sur 10 pour les mauvaises. Est-ce qu'un homme moins intellectuel ou assumant moins son intellectualité peut aimer quand même une femme zèbre? Ben oui. Y'a plein de gens, plein de réalités, plein de possibilités. Faut juste pas truquer les cartes d'avance... Y'a pas de grandes catégories d'humains compatibles ou non, y'a que des individus avec leurs besoins propres et leurs réalités distinctes.

Je crois à te lire que tu dois apprendre à assumer ton côté zèbre. Oui, ça fait peur, oui on est trop pour plusieurs. Mais pas féminine? C'est n'importe quoi! Pourquoi à titre d'intellectuelle, ne pourrait-on pas être plus d'une "personne". Accepter que notre personnalité revêt une certaine dualité...

hey mais il faut faire un meetic pour les zebres !!!

mais gratuit !

ou un speed dating à rayures

De mon côté, dans la relation comme la séduction, je sais plus quoi faire pour que mon copain ne se sente mal à l'aise avec une zébrette. J'ai tendance à masquer mes aptitudes, me conformer au modèle classique de la féminité.

je te cite
mais tu penses pas que le probleme vient de là en fait, si tu masques, forcement tu dois etre mal dans la relation, et puis ça peut pas tenir une relation où tu es mal et toute étriquée !

D'accord avec UK09 et Exilium. J'pense que tu as du mal à assumer ton côté intello. Tu essayes probablement de te conformer à eux, qui le sont moins, ou pas du tout. Peut-être manques-tu de modèle zèbre à qui t'identifier. Quand on est amoureux de quelqu'un, on voudrait parfois lui ressembler. C'est vrai que parfois on est à la recherche d'une personne qui nous complète, comme si on sentait une partie manquante en soi. C'est ça qui fait qu'on se jette à la tête de personnes qui ne peuvent nous comprendre. Et vu que l'ouverture d'esprit est rare, on se ramasse souvent.
En tout cas il serait dommage que tu essayes de te conformer à une image féminine qui ne te correspond pas. Par là tu te fais beaucoup de mal.
D'autre part, j'ai du mal à comprendre pourquoi tu opposes féminité et intellectualité. C'est vrai que dans certaines cultures et dans la passé les femmes ne sont/n'étaient pas cultivées, mais c'est un peu loin tout ça. En quoi es-tu le plus mal dans ta peau finalement, en tant qu'intellectuelle, où en tant que femme?

Si nous, zébrettes, nous ne savons pas nous faire aimer et respecter par des hommes attirants à l'esprit réduit, alors il faut poser ses limites et exprimer nos besoins.
J'ai toujours été trop accommodante dans toute forme de relation, en taisant mes besoins ou même en ne les connaissant pas!
Il faut d'abord se connaitre soi même afin que l'autre nous connaisse ou aie envie de nous connaitre! Et si ton mec t'avoue qu'il te trouve trop exigeante, et bien tant mieux! Il faut que tu aies ta place dans la relation!
Après, je ne pense  pas que nous devrions chercher à séduire d'homme, puisque, pour celui qui nous aime, nous sommes forcément séduisante, puisqu'il a envie de nous aimer!

oui , je l'affirme >>>sexy
et pourtant j'ai cassé les codes de la feminité, et me sens tout a fait feminine : cheveux a razzibus, jamais maquillée, les seins qui se font la malle avec les kilos, et comme femme d'interieur ... c'est le neant total.     et + que tout, pour finir > comme bcp de zebrettes qui ont trouvé leur point d'equilibre : JE SAIS CE QUE JE VEUX ET SURTOUT CE QUE JE NE VEUX PAS
bef , un brin autoritaire

pourtant me suis jamais senti aussi sexy, parce que en liberant le debut de mes inhibition, c'est toute ma sensualité que je peux liberer, tactilité et tendresse. promener ma felinité libre, et laisser le vent me caresser

la feminité ca n'a pas qu'1 visage, reduite au stereotype qu'affectionee tant tes macchistadorés
en bonne psycho de café , il est evident que c'est ton propre ego que tu recherche a travers le leur , .....on a plutot tous un ego assez .. vaste par ce coin ci , tu sais... et c'est NORMAL , juste parsque c'est en adequations avec nos attentes > enooooooormes

rien ne t'empeche d'aller vers un "non zebre" (aime de moins en moins ce terme) , mais par pitié !!!! pas un egotique , et re par pitié , pour etre AIMEE et  respectée telle que tu es, et pas te rabaisser !!!!

sory pour re la psycho de café (mais j'adore les cafés)  >>> bref : connais toi toi meme , et les autres te reconnaitrons

Exilium a écrit: y'a des hommes qui pensent pouvoir aimer des femmes intelligentes, sûres d'elle, pleines de vie. Dans le quotidien ils s'aperçoivent toutefois que ça leur fait peur. Parce que c'est épuisant (intellectuellement, émotivement), parce qu'ils ne se sentent pas à la hauteur, etc.

J'en ai rencontré pas mal des comme ça... même ma psy m'a dit que je pouvais faire "peur" car pour "exister" à mes côtés, il fallait être costaud  

S'il y a quelqu'un qui ment sur ce qu'il est, c'est lui. Il croit être capable, se le dit et ce n'est pas vrai à l'arrivée. Moi, je me montre telle que je suis dès le départ (et c'est vrai que j'ai une forte personnalité, je sais qui je suis et ce que je peux apporter ou pas à une relation) à l'arrivée, c'est la déception.

J'en ai juste marre de ces personnes qui ne savent pas qui ils sont  

Trois amoureux dans ma vie, séparés par quelques "trompe-l'ennui"

Amoureux 1: Complètement soumis à sa mère, qui voulait faire de moi une bonne femme d’intérieur ( cadeaux récurrents: ustensiles et livres de cuisine), répetait qu'elle avait sacrifié ses études pour élever ses enfants, que les femmes qui ne veulent pas d'enfants sont des égoïstes finies (je n'en veux pas, et au passage... je suis stérile). J'ai participé à la rédaction du mémoire de cet amoureux.

Amoureux 2: qui aimait mon coté fantasque, pas commun, "foufou" (... pas très perspicace pour un psy...), n'a pas supporté que je passe à mi-temps de nuit pour être étudiante en master la journée, a fini par me jeter pour une "normale" avec laquelle il me trompait depuis deux ans. N'a jamais accédé à ma demande de lire ensemble des textes de psychanalyse, ni d'aller régulièrement au cinéma Art&Essai (passion++) avec moi. J'ai su plus tard qu'il y allait avec sa "normale".

Amoureux 3: obsédé par l'idée d'être beauf et inculte, excellent en rhétorique, brillant, exaspéré par mes émotions excessives qu'il trouve ridicules, aimerait que je fasse plus souvent la vaisselle quand je viens chez lui; au bout de trois mois, n'avait toujours pas lu la nouvelle écrite pour lui, et sur laquelle je voulais ses retours. Le premier auquel je dis ma différence, et qui l'accueille avec les mots "prétention, prétentieuse, tu n'as pas du tout le profil, on sort l'artillerie lourde, on monte sur ses grands chevaux" et une méchante moquerie.

*soupir*

A la lecture de tout cela, je me demande si ceux qui n'aiment pas les zèbres complexent pas un peu sur leur propre intelligence. "La jalousie" présent comme thème dans le dialogue retranscrit par spacepizza ne me semble pas anodin.
Or la jalousie est une passion. Il est évident que amoureux numéro 2 de Bee_Tnickh n'osait pas rivaliser avec elle. La question que je me pose en lisant ces 3 expériences est qui a été vers l'autre en premier, comment ces relations ont-elles pu exister? Manque d'estime de soi mutuel?
Je ne sais plus ce que j'ai écrit sur ce fil, mais au risque de me répéter, c'est un peu l'estime de soi qui a changé mes relations en mieux avec les zèbres et non-zèbres. Je fréquente des gens qui sont en "intelligence" avec ce concept (parfois sans le connaître), possédant une forme d'intelligence commune ou différente. Et quand elle est différente, on apprend beaucoup aussi.

La difficulté de pérenniser une histoire entre un non zèbre et une zébrette vient sans doute du machisme ambiant dont est imprégné notre société: l'homme est le pilier de la famille, c'est lui qui rapporte le plus d'argent au foyer et c'est lui le plus intelligent; bref, pour résumer: l'homme pense et la femme dépense  
Il est souvent difficile pour un homme de remettre en question ce type d'implicite qui régit notre société depuis si longtemps. La solution? Je pense que c'est à chacun de la trouver, mais c'est un effort de longue haleine.

Vous avez tous de la chance car je n'arrive même pas à faire semblant d'être une femme traditionnelle a part complètement passive et désuete.
je suis de plus contradictoire car j'ai un modèle de sentimentalité très "classique" aux antipodes de la "femme libérée" et je ne suis pas nunuche donc c'est complètement incohérent pour les mecs, je suis une aberration point final.
Je me suis retrouvée avec des types qui ne me plaisaient pas car j'ai toujours fait fuir ceux qui me plaisaient ou m'attiraient tant soit peu, et j'ai souvent "subi" mes relations sentimentales. Mon premier mari le père de ma fille était plutôt conventionnel, buvait, je l'ai quitté car il est devenu fou-furieux lorsque j'ai voulu avoir un travail. Le second était un pervers qui me rabaissait. J'ai eu ma série de beaufs et de malades, de gros calibres, un psychotique qui faisait pipi au lit, des délinquants, un sadique version DSK...
Je suis dans un célibat de longue durée pour le moment.
Ce que je déteste le plus, c'est l'aventure "classique" genre "relation entre adultes consentant" ou il n'est question ni d'aimer le mec ni de me comporter avec lui d'une façon à peu près naturelle, sans être accusée "de mettre de l'huile sur le feu", alors qu'en général ces mecs adorent les débriefings de toute sorte.
J'attends donc la perle rare ou le type pas trop naze qui ne me dira pas "alors c'est quand que tu arrêtes ta sociologie", qui pourra aller manger dans une cafétaria ou danser dans une bôite pour ados de temps à autre. Pour un gars comme cela j'accepterais volontier des trucs qui me barbent hautement comme monter sur un vélo ou pousser un caddie dans un supermarché...
Non seulement je suis intello mais je n'ai pas de "charisme" dans le sens où la plupart des gens le conçoivent de nos jours. Je suis incasable chez les vrais intellos, chez les classiques ou les beaufs encore moins, et incasable non plus par intermittence car c'est encore plus sport pour moi que d'être en couple en raison du risque de largage immédiat que je ne peux pas supporter et de l'amour des fantaisies qu'ont en général ce genre de mecs.
Il m'est arrivé des trucs cocasses en raison de mon compréhension des codes, je m'imaginais que des hommes étaient amoureux de moi alors qu'ils cherchaient simplement une chose précise, comme un collègue de travail par exemple qui cherchaient à monnayer ses services d'écrivain public ! J'ai finalement compris quand il m'a menacée de porter plainte pour harcèlement si je continuais à lui écrire (ce qui m'a valu de me précipiter dans le commissariat le plus proche quand j'ai reçu ce fichu e-mail).
J'ai eu aussi l'histoire de la collègue lesbienne qui me draguait ce à quoi je ne comprenais rien bien évidemment.
Je me suis souvent demandée d'où je sortais et jai essayé de me "normaliser" en vain. Maintenant c'est dur mais je m'accepte, j'ai cessé de penser que j'étais brillante intellectuellement avec quelque défauts, mon caractère est un tout, à prendre ou à laisser, ce qui n'exclut pas les concessions mais pas sur n'importe quoi.
Cela a été dur à faire, je me dis que maintenant j'ai une estime de moi qui me permet peut-être de rencontrer quelqu'un car les "vérités" qu'on dit sur moi n'ont plus de prise.

Astre Sauvage a écrit:Or la jalousie est une passion. Il est évident que amoureux numéro 2 de Bee_Tnickh n'osait pas rivaliser avec elle. La question que je me pose en lisant ces 3 expériences est qui a été vers l'autre en premier, comment ces relations ont-elles pu exister? Manque d'estime de soi mutuel?.

Amoureux 1: attirance mutuelle, de deux gosses pauvres perdus chez les bourgeois de province; le campagnard et la fille naturelle
Amoureux 2: vingt ans de plus, collectionneur de jolies jeunettes naïves et infidèle assumé. Rencontré sur un lieu de stage. Beau, drôle, intelligent, père de famille dévoué et divorcé, mais ne cherchant pas une zebrette...
Amoureux 3: collectionneur de jeunes femmes en détresse à sauver, dans le déni total, malgré des preuves accablantes. Mécanique bien huilée de l'homme malheureux en amour (ex tarées qui l'ont torturé), qui se fait désirer ("c'est compliqué, tu comprends?") mais prêt à vivre une nouvelle histoire exceptionnelle ("mon évidence, celle que j'attends, élévation intellectuelle"), et qui fait le mort, cherche à lasser, à décevoir dès que le cœur est pris.

Vu tout ce que j'ai lu, voilà ce qui "cloche".
Je suis trop cash, et je vends une soupe de simplicité alors que je suis zèbre, donc il y a fraude....
Mais comment vendre la soupe zèbre ?
Partante pour le speed dating à rayures ou le zebro-meetic !
Ce serait au moins plus drôle que les vrais .