Aimer sans domination
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Re: Aimer sans domination
(Je n'ai pas encore regardé la vidéo, mais sa va se faire bientot).
Je suis content de voir que je ne suis pas le seul à penser les choses de cette façon. Ce qui est moins agréable c'est que je me suis rendu compte de cela il ya deux semaines, après que ma fiancée m'ai quittée, après 6 ans de vie commune.
Et après plusieurs nuits réflexion, j'ai compris que dans mon cas mon "dévouement" envers elle était en fait une projection du bonheur que je me refusait à moi-même. A force de refuser de voir mes problèmes en face, je me suis contenté de lui rabacher les oreilles en lui disant qu'il fallait qu'elle se batte pour aller mieux (elle est zèbre et s'ignore, avec une famille normo-non-pensant, et un vécu à faire tourner de l'oeil n'importe qui ...). Mais comment convaincre quelqu'un du bien fondé de son propre discours alors que l'on ne l'applique pas à soi même. ET du coup un discours qui voulait dire "Je serais la à tes cotés si tu en as besoin, dans les bons comme les mauvais moments (et quand la situation se sera tasser j'en ferait de même pour moi)" s'est transformé en "Si tu ne fait pas ce qu'il faut pour aller mieux on ira jamais bien ni toi ni moi".
Donc un mélange de bonnes intentions, portées par l'amour que l'on porte à quelqu'un, et de non conscience de ses propres problèmes peut menner à des "désastres". Donc oui, mieuix vaut se battre pour soi-même (au besoin en parallèle avec la "bataille" de quelqu'un d'autre), afin d'être a même de gérer les situations qui peuvent survenir, sans être parasité par son vécu, ses craintes ou autre.
Pour moi l'amour est quelque chose de noble, d'absolu et d'intemporrel, peut importe la situation, le contexte. Ce qui paralyse l'épanouissment de ce sentiment, qui le parasite, se sont nos mauvaises expériences, notre vécu douloureux. Ce sont ses choses qui viennent se coller au sentiment amoureux, car tant que l'on a pas conscience qu'ils sont la, on a l'impression que leur expression est directement liée a ce que l'on ressent, et que l'on tente de faire au mieux. EN soi pas de mauvaises intentions, pas de volonté de nuire, mais inconsciemment on voit en l'autre les problèmes que l'on refuse de voir chez soi. Je pense que c'est sans doute un élément important de l'imcompréhension au sein du couple, notement si les deux sont des zèb res qui s'ignorent, car la en plus on a doublement l'expression de ce comportement inconscient.
Enfin bref, trève de blabla, je pense que nos vécus, nos douleurs, nous parasitent inconsciement tant que justement on a pas conscience qu'ils sont la. Une fois que l'on a prit conscience de cet état de fait, on peut au moins commencer à intégrer cette idée à nos raisonnements, et du coup la subir un peu moins. ET une fois pleinement conscient de cet état, on peut enfin agir dessus, avec ou sans aide, afin de repartir du bon pieds. Ce ne sont pas vraiment des réfléxions que j'ai faites sur le long terme, plutot en accéléré ces dernières semaines pour tenter de comprendre ce qui me tombait sur le coin du nez. La réfléxion est difficile, la prise de conscience douloureuse, mais son application libératrice et salvatrice.
Je suis content de voir que je ne suis pas le seul à penser les choses de cette façon. Ce qui est moins agréable c'est que je me suis rendu compte de cela il ya deux semaines, après que ma fiancée m'ai quittée, après 6 ans de vie commune.
Et après plusieurs nuits réflexion, j'ai compris que dans mon cas mon "dévouement" envers elle était en fait une projection du bonheur que je me refusait à moi-même. A force de refuser de voir mes problèmes en face, je me suis contenté de lui rabacher les oreilles en lui disant qu'il fallait qu'elle se batte pour aller mieux (elle est zèbre et s'ignore, avec une famille normo-non-pensant, et un vécu à faire tourner de l'oeil n'importe qui ...). Mais comment convaincre quelqu'un du bien fondé de son propre discours alors que l'on ne l'applique pas à soi même. ET du coup un discours qui voulait dire "Je serais la à tes cotés si tu en as besoin, dans les bons comme les mauvais moments (et quand la situation se sera tasser j'en ferait de même pour moi)" s'est transformé en "Si tu ne fait pas ce qu'il faut pour aller mieux on ira jamais bien ni toi ni moi".
Donc un mélange de bonnes intentions, portées par l'amour que l'on porte à quelqu'un, et de non conscience de ses propres problèmes peut menner à des "désastres". Donc oui, mieuix vaut se battre pour soi-même (au besoin en parallèle avec la "bataille" de quelqu'un d'autre), afin d'être a même de gérer les situations qui peuvent survenir, sans être parasité par son vécu, ses craintes ou autre.
Pour moi l'amour est quelque chose de noble, d'absolu et d'intemporrel, peut importe la situation, le contexte. Ce qui paralyse l'épanouissment de ce sentiment, qui le parasite, se sont nos mauvaises expériences, notre vécu douloureux. Ce sont ses choses qui viennent se coller au sentiment amoureux, car tant que l'on a pas conscience qu'ils sont la, on a l'impression que leur expression est directement liée a ce que l'on ressent, et que l'on tente de faire au mieux. EN soi pas de mauvaises intentions, pas de volonté de nuire, mais inconsciemment on voit en l'autre les problèmes que l'on refuse de voir chez soi. Je pense que c'est sans doute un élément important de l'imcompréhension au sein du couple, notement si les deux sont des zèb res qui s'ignorent, car la en plus on a doublement l'expression de ce comportement inconscient.
Enfin bref, trève de blabla, je pense que nos vécus, nos douleurs, nous parasitent inconsciement tant que justement on a pas conscience qu'ils sont la. Une fois que l'on a prit conscience de cet état de fait, on peut au moins commencer à intégrer cette idée à nos raisonnements, et du coup la subir un peu moins. ET une fois pleinement conscient de cet état, on peut enfin agir dessus, avec ou sans aide, afin de repartir du bon pieds. Ce ne sont pas vraiment des réfléxions que j'ai faites sur le long terme, plutot en accéléré ces dernières semaines pour tenter de comprendre ce qui me tombait sur le coin du nez. La réfléxion est difficile, la prise de conscience douloureuse, mais son application libératrice et salvatrice.
shannow- Messages : 39
Date d'inscription : 05/09/2013
Re: Aimer sans domination
Comprendre, valider et reconnaitre le point de vue de l'autre,
Accepter la seule solution possible...
Dernière édition par Estelle le Jeu 26 Sep 2013 - 19:39, édité 1 fois
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Re: Aimer sans domination
Merci à tous de participer à ce fil...Je vous relis et m'apaise...
Hé bien oui , une personne pour qui la souffrance dans la relation amoureuse est une fatalité aura beaucoup de mal à s'accorder avec une personne qui crois encore au Père Noël et à l'évolution des relations à soi et interpersonnelles, au dépassement ("môa" , j'assume ...je formulerais encore le vœux d'un amoureux, mais pas tout de suite hein!!)
Hé bien oui , une personne pour qui la souffrance dans la relation amoureuse est une fatalité aura beaucoup de mal à s'accorder avec une personne qui crois encore au Père Noël et à l'évolution des relations à soi et interpersonnelles, au dépassement ("môa" , j'assume ...je formulerais encore le vœux d'un amoureux, mais pas tout de suite hein!!)
Invité- Invité
Re: Aimer sans domination
J'espère grandir encore en gardant cette phrase-cadeau pour l'assimiler en moi , car je suis la première personne à qui je dois l'offrir..." le cadeau de me laisser être moi"...franckvt a écrit:
Bref, si quelqu’un qui a été blessé dans son Narcissisme étant enfant rencontre quelqu’un qui lui fait le cadeau de laisser être lui, alors il serait bien idiot qu’il en profite pour être lui-même blessant.
Je rectifierais peut-être blessures narcissiques...en "je ne sais quoi" ... Pas de mot encore pour définir cette perception de mon enfant intérieur, que l'adulte est à même de regarder avec recul, de travailler dessus, voir même de rire des origines de ces "blessures"...identifiées et relativisées (je sais que pour certaines c'est beaucoup plus difficile surtout sans aide!).
Invité- Invité
Re: Aimer sans domination
Estelle, il n'y a pas de fatalité dans les relations humaines. Aimer est antinomique de dominer, de manipuler et même de faiblesse ou de force. Il est courant d'entendre ou de lire que les relations humaines, quelles qu'elles soient, sont fondées sur la domination, les enjeux de pouvoir, la manipulation.
Je suis convaincue du contraire depuis ce jour où j'ai compris qu'il y a des relations qui échappent totalement à ces notions ; que ce qui se "joue" est ailleurs. Je l'ai compris un jour que quelqu'un me parlait de cette fatalité et que j'ai pensé alors à des relations avec des tout petits enfants ou des personnes très âgées. A ces connexions immédiates, à ces regards. Ca a été une révélation, j'ai dit que "si, c'est possible et ça existe" et j'ai commencé à dérouler le fil. Mais depuis, j'ai compris non seulement que je pouvais rejeter le discours "dominant" qui me heurtait, et que c'est aussi un choix que l'on fait pour soi et dans toutes ses relations.
C'est d'une grande exigence, au sens où cela exige beaucoup de de lucidité, d'honnêteté envers soi-même, de capacité à aller au-delà de son orgueil, de son image, de sa propre peur, de ses blessures, et de tout ce qui peut être considéré comme fort ou faible. D'aller au-delà de ce qui pouvait être présenté comme mon propre intérêt, parce que tout simplement, ça ne m'intéresse pas.
Je suis convaincue du contraire depuis ce jour où j'ai compris qu'il y a des relations qui échappent totalement à ces notions ; que ce qui se "joue" est ailleurs. Je l'ai compris un jour que quelqu'un me parlait de cette fatalité et que j'ai pensé alors à des relations avec des tout petits enfants ou des personnes très âgées. A ces connexions immédiates, à ces regards. Ca a été une révélation, j'ai dit que "si, c'est possible et ça existe" et j'ai commencé à dérouler le fil. Mais depuis, j'ai compris non seulement que je pouvais rejeter le discours "dominant" qui me heurtait, et que c'est aussi un choix que l'on fait pour soi et dans toutes ses relations.
C'est d'une grande exigence, au sens où cela exige beaucoup de de lucidité, d'honnêteté envers soi-même, de capacité à aller au-delà de son orgueil, de son image, de sa propre peur, de ses blessures, et de tout ce qui peut être considéré comme fort ou faible. D'aller au-delà de ce qui pouvait être présenté comme mon propre intérêt, parce que tout simplement, ça ne m'intéresse pas.
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Re: Aimer sans domination
Merci pour ton soutien.
Oui je me souviens d'avoir vu ce regard d'amour inconditionnel dans les yeux bleus de ma grand mère malade d’Alzheimer à la fin de sa vie...à qui je demandais si elle souffrait, et disais qu'elle pouvait partir en paix...
j'ai également travaillé avec de jeunes enfants, largement payée par leurs "je t'aime" très tôt le matin...
Merci de m'accompagner vers ce regard d'amour , d'ouverture et de compassion que je me dois de retrouver !
Oui je me souviens d'avoir vu ce regard d'amour inconditionnel dans les yeux bleus de ma grand mère malade d’Alzheimer à la fin de sa vie...à qui je demandais si elle souffrait, et disais qu'elle pouvait partir en paix...
j'ai également travaillé avec de jeunes enfants, largement payée par leurs "je t'aime" très tôt le matin...
Merci de m'accompagner vers ce regard d'amour , d'ouverture et de compassion que je me dois de retrouver !
Dernière édition par Estelle le Jeu 26 Sep 2013 - 19:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Aimer sans domination
l'amour c'est apprendre à se connaitre.
je sais pas si c'est une définition imparfaite mais c'est le vrai problème du couple:
Comment continuer à se connaitre à travers l'autre quand on le connait déjà par coeur au bout de 3a.
je sais pas si c'est une définition imparfaite mais c'est le vrai problème du couple:
Comment continuer à se connaitre à travers l'autre quand on le connait déjà par coeur au bout de 3a.
keano- Messages : 4
Date d'inscription : 25/09/2013
Age : 44
Re: Aimer sans domination
Waaa bienvenue Keano !
j'allais dire sur ce fil, mais que nenni, il s'agit de ton premier message!!!
Je vais te répondre doucement...tellement d' angles pour te répondre :
soit on se base sur la croyance qu'on se connait soi même ...et que peu d'évolution est possible...si en face l'autre pense la même chose, je suis d'accord avec toi...
soit on se base sur la croyance qu'on ne se connait ou reconnait pas ou plus soi-même, parce que nous avons évolué (ou régressé? )et en face l'autre idem: deux possibilités: on continue à s'intéresser ou on se fait peur !
soit l'un croit être statique et l'autre en mouvement...hé ben ça se complique encore pour le meilleur ou pour le pire:XD:
j'allais dire sur ce fil, mais que nenni, il s'agit de ton premier message!!!
Je vais te répondre doucement...tellement d' angles pour te répondre :
soit on se base sur la croyance qu'on se connait soi même ...et que peu d'évolution est possible...si en face l'autre pense la même chose, je suis d'accord avec toi...
soit on se base sur la croyance qu'on ne se connait ou reconnait pas ou plus soi-même, parce que nous avons évolué (ou régressé? )et en face l'autre idem: deux possibilités: on continue à s'intéresser ou on se fait peur !
soit l'un croit être statique et l'autre en mouvement...hé ben ça se complique encore pour le meilleur ou pour le pire:XD:
Invité- Invité
Re: Aimer sans domination
coucou !
je rajouterais simplement qu'à partir du moment ou il y a des croyances, c'est déjà foutu Si on se rencontre sur des principes qui ne sont pas le réel, on ne se voit pas. Ou alors, on peut, en conscience se voire entrain de croire et jouer le jeu, auquel cas personne n'est dupe et y'a plus de chance d'aller vers du réel.
je rajouterais simplement qu'à partir du moment ou il y a des croyances, c'est déjà foutu Si on se rencontre sur des principes qui ne sont pas le réel, on ne se voit pas. Ou alors, on peut, en conscience se voire entrain de croire et jouer le jeu, auquel cas personne n'est dupe et y'a plus de chance d'aller vers du réel.
Re: Aimer sans domination
ca viens de moi ou vous êtes tellement percher que j'arrive pas à comprendre votre ramage?
quoique pour hellwill, il y a matière à étudier
quoique pour hellwill, il y a matière à étudier
keano- Messages : 4
Date d'inscription : 25/09/2013
Age : 44
Re: Aimer sans domination
Alors ni croyance ni doute... Juste "être"...Juste "aimer"hellwill a écrit:coucou !
je rajouterais simplement qu'à partir du moment ou il y a des croyances, c'est déjà foutu :)Si on se rencontre sur des principes qui ne sont pas le réel, on ne se voit pas. Ou alors, on peut, en conscience se voire entrain de croire et jouer le jeu, auquel cas personne n'est dupe et y'a plus de chance d'aller vers du réel.
Ni doute, Ni doute Tais toi le mental, tais toi !
Invité- Invité
Re: Aimer sans domination
Tu crois ? Sans doute...keano a écrit:ca viens de moi ou vous êtes tellement percher que j'arrive pas à comprendre votre ramage?
Invité- Invité
Re: Aimer sans domination
Et bien à toi de même Estelle.
Ca fait un bien fou de savoir qu'on est pas seul à voir les choses de cette façon, que l'on est pas "fou" quand on a une vision "romantique", ou absolue du sentiment amoureux.
Gros gros poutous à tous !!
shannow- Messages : 39
Date d'inscription : 05/09/2013
Age : 34
Localisation : Pays des vaches et des pommes et du calandos
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