Ais-je le droit? ....
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Eomer
Arkhèss
Aethos
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Ais-je le droit? ....
Salut à toutes et tous...
Comme le titre le laisse à penser... en amour, donc dans une relation binomiale de base, quoique d'autre modèles puissent être parfaitement viables, mais ne me concernant pas, mais auxquels ses questions se posent de la même manière:
- Ais-je le droit de désirer la personne que j'aime quand elle n'a pas de désir?
- Ais-je le droit de considérer que si le désir n'est pas partagé sous plein de bons et légitimes prétextes (attirance physique en premier lieu) je n'ai strictement aucune raison de renoncer à aimer? (l'implicite étant...non désolé, je ne conçois aucunement l'amour sans sexe et je n'ai aucunement envie de sexe tout seul!)
- Ais-je le droit finalement de formuler, verbaliser, intellectualiser mes désirs comme étant légitimes?
- Ais-je le droit de considérer l'autre comme un phantasme?
- Est-ce normal d'aimer tant que l’autre en devienne un grâce à ses défauts?
- Suis-je normal ;-) ???
Il est ou ce foutu pays imaginaire que je voudrais partager avec l'autre, sans plus me soucier du monde et de ses plaies béantes et suppurantes? Il est ou ce monde imaginaire où seule semble se trouver ma place?...
Comme le titre le laisse à penser... en amour, donc dans une relation binomiale de base, quoique d'autre modèles puissent être parfaitement viables, mais ne me concernant pas, mais auxquels ses questions se posent de la même manière:
- Ais-je le droit de désirer la personne que j'aime quand elle n'a pas de désir?
- Ais-je le droit de considérer que si le désir n'est pas partagé sous plein de bons et légitimes prétextes (attirance physique en premier lieu) je n'ai strictement aucune raison de renoncer à aimer? (l'implicite étant...non désolé, je ne conçois aucunement l'amour sans sexe et je n'ai aucunement envie de sexe tout seul!)
- Ais-je le droit finalement de formuler, verbaliser, intellectualiser mes désirs comme étant légitimes?
- Ais-je le droit de considérer l'autre comme un phantasme?
- Est-ce normal d'aimer tant que l’autre en devienne un grâce à ses défauts?
- Suis-je normal ;-) ???
Il est ou ce foutu pays imaginaire que je voudrais partager avec l'autre, sans plus me soucier du monde et de ses plaies béantes et suppurantes? Il est ou ce monde imaginaire où seule semble se trouver ma place?...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Ais-je le droit? ....
Toi, t'as pas le droit, non. Par contre, l'objet de tes désirs oui. Ca te va comme réponse ?
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Ais-je le droit? ....
"aïe"...
Est-ce du second degré? Marre de mes déficits...
Parce que si c'est un premier degré, j'en conclu qu'il y a schisme radical entre être à la fois objet et sujet... ce qui selon moi va de pair, puisque le sujet identifie son propre objet comme étant "lui/elle"...
Désolé suis un peu à flaur de peau pour changer, mais là je ne comprends pas...
Est-ce du second degré? Marre de mes déficits...
Parce que si c'est un premier degré, j'en conclu qu'il y a schisme radical entre être à la fois objet et sujet... ce qui selon moi va de pair, puisque le sujet identifie son propre objet comme étant "lui/elle"...
Désolé suis un peu à flaur de peau pour changer, mais là je ne comprends pas...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Ais-je le droit? ....
En fait t'as l'air d'avoir compris.
Ce que je voulais dire c'est que tout le monde s'octroie des droits, que ça soit légitime ou non. Et beaucoup de gens s'octroient des droits qu'ils refusent à leurs congénères.
Pourquoi ils font ça ?... A vue de nez, s'ils y parviennent, on peut penser que c'est une stratégie, injuste mais efficace, pour se garantir d'avoir un certain contrôle sur les événements.
Tu as dû bien souvent, j'imagine, croiser des filles qui par leurs propos semblaient t'indiquer que tu n'avais pas le droit de les désirer, que c'était "répugnant" de ta part, parce qu'elles ne te désiraient pas. Donc que, de leur point de vue tel qu'elles laissent te l'apparaître, les désirer dans un tel contexte revient à les violer, presque. Et dans le même temps, elles ne se privent pas pour désirer d'autres hommes qui leur plaisent et qui n'ont pas grand chose à faire de leur gueule, par contre.
Si tel est le cas, leur situation est tout à fait similaire à la tienne, à ce détail près que tu reconnais leur existence en tant que "sujet". Elles ne reconnaissent l'objet de leur désir que comme un objet. Et ne te reconnaissent que comme un objet également, puisqu'elles refusent la légitimité de tes sentiments... Sentiments qui en plus, selon elles, ne se contrôlent pas.
Bref. Si c'est ce que tu avais à peu près en tête...
Ce que je voulais dire c'est que tout le monde s'octroie des droits, que ça soit légitime ou non. Et beaucoup de gens s'octroient des droits qu'ils refusent à leurs congénères.
Pourquoi ils font ça ?... A vue de nez, s'ils y parviennent, on peut penser que c'est une stratégie, injuste mais efficace, pour se garantir d'avoir un certain contrôle sur les événements.
Tu as dû bien souvent, j'imagine, croiser des filles qui par leurs propos semblaient t'indiquer que tu n'avais pas le droit de les désirer, que c'était "répugnant" de ta part, parce qu'elles ne te désiraient pas. Donc que, de leur point de vue tel qu'elles laissent te l'apparaître, les désirer dans un tel contexte revient à les violer, presque. Et dans le même temps, elles ne se privent pas pour désirer d'autres hommes qui leur plaisent et qui n'ont pas grand chose à faire de leur gueule, par contre.
Si tel est le cas, leur situation est tout à fait similaire à la tienne, à ce détail près que tu reconnais leur existence en tant que "sujet". Elles ne reconnaissent l'objet de leur désir que comme un objet. Et ne te reconnaissent que comme un objet également, puisqu'elles refusent la légitimité de tes sentiments... Sentiments qui en plus, selon elles, ne se contrôlent pas.
Bref. Si c'est ce que tu avais à peu près en tête...
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Ais-je le droit? ....
"re-aïe"... il me semblait avoir en effet compris certaines choses ;-)
J'ai horriblement mal dedans...
Je suis en colère contre moi-même-> de m'être laisser assener des choses que jamais je n'aurais dites moi-même et qu'en plus l'autre reconnait comme étant blessantes...Genre "Si je t'avais dit cela comme ça tu aurais réagi comment?" -> réponse..."je crois que j'aurais eu mal..."... et moi, par souci de reconnaître le sujet devant l'objet de mes désirs je tente de comprendre ce qui amène l'autre à tant de franchise et d'honnêteté ce qui est juste... par contre...si c'est la vérité du sujet que j'ai en face de moi... je ne vois pas...mais alors pas du tout ce qu'il s'emmerde avec moi! Et les blocages générés sont nombreux!...
Je suis triste de ne pas plaire....et je m'en veux de croire que cela aurait pu arriver...je suis naïf à ce point de croire que je peux éveiller la bienveillance de l'autre, son désir et son amour... bref... je suis en train de m'énerver suffisamment pour me redire une fois "Je ne m'aime pas comme ça..."
Je m'hallucine moi-même... comment est-ce que l'on peu se laisser dire des trucs pareils sous prétexte de vérité?... La vérité ne me dérange pas...elle peut être douloureuse... le vrai souci là-dedans c'est que quand l'autre me dit cela, ben je me demande assez légitimement s'il ne se ment pas à lui-même en prétendant "aimer".... Je ne pige pas...il ne me viendrait pas à l'idée de considérer l'autre que pour une partie de lui... Et franchement j'en ai marre! Je crois que je vais prendre des décisions assez drastiques pour m'aider moi-même hein parce que là ça commence à bien faire de s'en prendre plein la gueule sous prétexte d'être compréhensif...
Ais-je le droit d'espérer que la personne que j'aime me trouve beau?... ais-je le droit de vouloir être aimé tel que je suis?
J'étais tellement en colère y a encore une demi-heure que j'avais les jambes qui tremblaient... Non mais c'est franchement ahurissant!!! Le gens disent des choses et sont incapables de les entendre en retour? Mais il est où l'amour là-dedans? Il est ou? Bordel!!!! Oups je suis colère ;-)
Je réalise que sous prétexte de respect et d'écoute et de communication je me suis laisser dire un truc monstrueux... et que ce truc monstrueux et bien il faut que je m'en débarrasse... non sous prétexte de tout avoir, car finalement c'est la position de l'autre qui m'a dit cela "mais en fait t'es super exigent..." EXIGENT? quand je ne renonce pas au plai9sir physique, au désir sous prétexte d'avoir une sécurité sentimentale? Mais c'est du foutage de gueule ou quoi? La sécurité sentimentale et émotionnelle je l'ai avec mes amis et ils sont trop nombreux ;-)... Désolé, mais lorsque je ne désire pas... je ne dis pas "j'aime"... pas plus que je n'aime tout ce que je désire...cela tombe sous le sens... par contre, pour moi, l'un ne va pas sans l'autre...
Résultat je me retrouve dans la situation du violeur... qui culpabilise, pas d'avoir envie...pire...d'aimer comme il le croit... C'est tout bonnement invivable... et je vais faire le nécessaire... merci pour cet éclairage douloureux, mais tellement juste et réaliste!
On va commencer par s'aider nous-même hein.... il ne s'agit pas de pardonner ou non... je pardonne volontiers la douleur que j'ai ressentie... c'est mon problème... Par contre, je n'arrive pas à me départir de l'idée que c'est de l'incohérence et que cela n'est pas viable...ni en termes de sentiments, ni en termes de vie en général (sexe compris)... et tous les voyants sont aux rouge ou presque...
J'ai horriblement mal dedans...
Je suis en colère contre moi-même-> de m'être laisser assener des choses que jamais je n'aurais dites moi-même et qu'en plus l'autre reconnait comme étant blessantes...Genre "Si je t'avais dit cela comme ça tu aurais réagi comment?" -> réponse..."je crois que j'aurais eu mal..."... et moi, par souci de reconnaître le sujet devant l'objet de mes désirs je tente de comprendre ce qui amène l'autre à tant de franchise et d'honnêteté ce qui est juste... par contre...si c'est la vérité du sujet que j'ai en face de moi... je ne vois pas...mais alors pas du tout ce qu'il s'emmerde avec moi! Et les blocages générés sont nombreux!...
Je suis triste de ne pas plaire....et je m'en veux de croire que cela aurait pu arriver...je suis naïf à ce point de croire que je peux éveiller la bienveillance de l'autre, son désir et son amour... bref... je suis en train de m'énerver suffisamment pour me redire une fois "Je ne m'aime pas comme ça..."
Je m'hallucine moi-même... comment est-ce que l'on peu se laisser dire des trucs pareils sous prétexte de vérité?... La vérité ne me dérange pas...elle peut être douloureuse... le vrai souci là-dedans c'est que quand l'autre me dit cela, ben je me demande assez légitimement s'il ne se ment pas à lui-même en prétendant "aimer".... Je ne pige pas...il ne me viendrait pas à l'idée de considérer l'autre que pour une partie de lui... Et franchement j'en ai marre! Je crois que je vais prendre des décisions assez drastiques pour m'aider moi-même hein parce que là ça commence à bien faire de s'en prendre plein la gueule sous prétexte d'être compréhensif...
Ais-je le droit d'espérer que la personne que j'aime me trouve beau?... ais-je le droit de vouloir être aimé tel que je suis?
J'étais tellement en colère y a encore une demi-heure que j'avais les jambes qui tremblaient... Non mais c'est franchement ahurissant!!! Le gens disent des choses et sont incapables de les entendre en retour? Mais il est où l'amour là-dedans? Il est ou? Bordel!!!! Oups je suis colère ;-)
Je réalise que sous prétexte de respect et d'écoute et de communication je me suis laisser dire un truc monstrueux... et que ce truc monstrueux et bien il faut que je m'en débarrasse... non sous prétexte de tout avoir, car finalement c'est la position de l'autre qui m'a dit cela "mais en fait t'es super exigent..." EXIGENT? quand je ne renonce pas au plai9sir physique, au désir sous prétexte d'avoir une sécurité sentimentale? Mais c'est du foutage de gueule ou quoi? La sécurité sentimentale et émotionnelle je l'ai avec mes amis et ils sont trop nombreux ;-)... Désolé, mais lorsque je ne désire pas... je ne dis pas "j'aime"... pas plus que je n'aime tout ce que je désire...cela tombe sous le sens... par contre, pour moi, l'un ne va pas sans l'autre...
Résultat je me retrouve dans la situation du violeur... qui culpabilise, pas d'avoir envie...pire...d'aimer comme il le croit... C'est tout bonnement invivable... et je vais faire le nécessaire... merci pour cet éclairage douloureux, mais tellement juste et réaliste!
On va commencer par s'aider nous-même hein.... il ne s'agit pas de pardonner ou non... je pardonne volontiers la douleur que j'ai ressentie... c'est mon problème... Par contre, je n'arrive pas à me départir de l'idée que c'est de l'incohérence et que cela n'est pas viable...ni en termes de sentiments, ni en termes de vie en général (sexe compris)... et tous les voyants sont aux rouge ou presque...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Ais-je le droit? ....
J'essaie de déchiffrer ce que tu nous racontes...
Tu es en couple. Tu aimes et tu désires l'autre moitié du couple. Cette autre moitié ne te désire vraiment pas souvent et se refuse à toi en t'insultant. C'est à peu près ça ?
Ce n'est pas la première fois que j'ai l'impression que tu es dans une relation abusive. Le genre de relations auxquelles il convient de mettre un terme le plus rapidement possible, et sans se retourner.
Tu es en couple. Tu aimes et tu désires l'autre moitié du couple. Cette autre moitié ne te désire vraiment pas souvent et se refuse à toi en t'insultant. C'est à peu près ça ?
Ce n'est pas la première fois que j'ai l'impression que tu es dans une relation abusive. Le genre de relations auxquelles il convient de mettre un terme le plus rapidement possible, et sans se retourner.
Eomer- Messages : 112
Date d'inscription : 11/07/2013
Localisation : Île de France
Re: Ais-je le droit? ....
Pour tes deux questions, tu as le droit oui d'espérer que la personne que tu aimes te trouve beau. Et d'être aimé tel que tu es. Tu as tout à fait le droit, oui, comme tout le monde.
Et ce sentiment d' "être le violeur" n'a réellement pas lieu d'être. Clairement pas. Sinon, la quasi totalité de la population sont des violeurs et des violeuses. En fait, quand tu es face à une femme qui ainsi t'affuble de ce genre de qualificatif, indirectement ou non, n'as-tu pas l'impression d'être toi-même violé, finalement ?
J'entends par là : tout ce que tu as fait c'est de lui faire comprendre "tu comptes pour moi" et elle se met à hurler au viol ?... Ne nie-t-elle pas tes ressentis pour les remplacer par quelque chose de dégueux ?...
En revanche, espérer c'est s'exposer à la souffrance. Si ces espoirs ne sont pas satisfaits, la frustration, la souffrance vient.
Et au delà de ça... Chacun, y compris toi, a le droit de rejeter l' "amitié" , l' "amour" ou l'affection que lui porte une autre personne. Donc si tu te retrouves face à quelqu'un qui te vend du rêve, disons, tu t'exposes encore une fois à la souffrance.
Les gens sont pas méchants, pour la plupart. Ils font ce qu'ils peuvent pour se protéger tout en avançant dans leur vie. Il faut bien leur reconnaître ces droits aussi.
Sinon, je mettais "amitié" et "amour" ente guillemets plus haut, parce qu'il me semble que ces choses là viennent avec le temps. En ce sens qu'il est nécessaire d'avoir vécu quelques choses ensemble avant de pouvoir parler d'amitié ou d'amour. Le minimum pour se connaître réellement, plutôt que d'être attaché à l'image que l'autre dégage et qu'on se fait de lui.
Sinon... On est dans le domaine du coup de foudre, de "l'amour midinette". Enfin, il me semble.
Et ce sentiment d' "être le violeur" n'a réellement pas lieu d'être. Clairement pas. Sinon, la quasi totalité de la population sont des violeurs et des violeuses. En fait, quand tu es face à une femme qui ainsi t'affuble de ce genre de qualificatif, indirectement ou non, n'as-tu pas l'impression d'être toi-même violé, finalement ?
J'entends par là : tout ce que tu as fait c'est de lui faire comprendre "tu comptes pour moi" et elle se met à hurler au viol ?... Ne nie-t-elle pas tes ressentis pour les remplacer par quelque chose de dégueux ?...
En revanche, espérer c'est s'exposer à la souffrance. Si ces espoirs ne sont pas satisfaits, la frustration, la souffrance vient.
Et au delà de ça... Chacun, y compris toi, a le droit de rejeter l' "amitié" , l' "amour" ou l'affection que lui porte une autre personne. Donc si tu te retrouves face à quelqu'un qui te vend du rêve, disons, tu t'exposes encore une fois à la souffrance.
Les gens sont pas méchants, pour la plupart. Ils font ce qu'ils peuvent pour se protéger tout en avançant dans leur vie. Il faut bien leur reconnaître ces droits aussi.
Sinon, je mettais "amitié" et "amour" ente guillemets plus haut, parce qu'il me semble que ces choses là viennent avec le temps. En ce sens qu'il est nécessaire d'avoir vécu quelques choses ensemble avant de pouvoir parler d'amitié ou d'amour. Le minimum pour se connaître réellement, plutôt que d'être attaché à l'image que l'autre dégage et qu'on se fait de lui.
Sinon... On est dans le domaine du coup de foudre, de "l'amour midinette". Enfin, il me semble.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Ais-je le droit? ....
Donc pour être plus précis:
... il n'y pas "insulte" au sens propre...ni figuré du terme... juste de l'honnêteté...
A la question "Comment tu me trouves"... elle a répondu..."Pas moche" en étayant sa réponse par la suite... son rapport à l'esthétisme s’embarrassant de perfection...elle est graphiste...
Seulement voilà: si encore derrière il y avait un peu de tangible dans la notion d'aimer "hors" faire ce qui est mécaniquement faisable par tout un chacun: la bouffe, le nettoyage, ranger les affaires... ce que je fais aussi, et même quand je suis seul.... Eh bien, je dirais bon...
Seulement voilà: en étayant elle me signifie alors que le plus important c'est les sentiment et que le reste on s'en fout en gros... donc de fait qu'elle renonce au désir sous prétexte d'avoir le reste. De fil en aiguille je réalise que si elle se retrouvait dans ma situation, elle ne serait absolument pas capable de faire la même chose que moi....l'abnégation... ou la désintégration positive ;-)
Je suis déjà revenu plusieurs fois là-dessus pour tenter de lui montrer que ce n'était pas de l'amour cela... Que vouloir avoir les sentiments et le désir ce n'est pas trop demander... et je ne demande rien j'essaie de comprendre. Hors j'ai compris...compris que quoi que je fasse ce ne serait jamais assez, que finalement nos besoins risquent d'être bien différents et que c'est pour ma gueule...
Que finalement mes 3 dernière relations ont été ceci:
- une fois "t'es enfin beau" après avoir perdu 15 kilos parce que je ne me nourrissais plus tellement j'angoissais... à celle-ci j'ai du revenir pendant un an entier pour qu'elle comprenne qu'elle ne m'aimait pas...
- LA suivante qui me disait "le jour ou on va voir ailleurs on se le dira"...résultats...elle allait ailleurs en "allant chez des amies"...
- Et la présente:" t'es pas moche".... alors que j'ai perdu 15 kilos en allant courir 3 fois 10km par semaine et que je fais attention à moi comme jamais... bref... rien ne sert à rien....
Je ne sais pas si je suis légitime dans la douleur... mais en tout cas elle est là ;-)
Et franchement, j'en ai un peu marre de me faire savater XD... ça me rappelle la kinésiologue qui me disait: si je vous marche sur le bide à pied joints et que je saute vous trouverez la force de respirer ma réponse a été "oui"... chercher l'erreur!!!!
... il n'y pas "insulte" au sens propre...ni figuré du terme... juste de l'honnêteté...
A la question "Comment tu me trouves"... elle a répondu..."Pas moche" en étayant sa réponse par la suite... son rapport à l'esthétisme s’embarrassant de perfection...elle est graphiste...
Seulement voilà: si encore derrière il y avait un peu de tangible dans la notion d'aimer "hors" faire ce qui est mécaniquement faisable par tout un chacun: la bouffe, le nettoyage, ranger les affaires... ce que je fais aussi, et même quand je suis seul.... Eh bien, je dirais bon...
Seulement voilà: en étayant elle me signifie alors que le plus important c'est les sentiment et que le reste on s'en fout en gros... donc de fait qu'elle renonce au désir sous prétexte d'avoir le reste. De fil en aiguille je réalise que si elle se retrouvait dans ma situation, elle ne serait absolument pas capable de faire la même chose que moi....l'abnégation... ou la désintégration positive ;-)
Je suis déjà revenu plusieurs fois là-dessus pour tenter de lui montrer que ce n'était pas de l'amour cela... Que vouloir avoir les sentiments et le désir ce n'est pas trop demander... et je ne demande rien j'essaie de comprendre. Hors j'ai compris...compris que quoi que je fasse ce ne serait jamais assez, que finalement nos besoins risquent d'être bien différents et que c'est pour ma gueule...
Que finalement mes 3 dernière relations ont été ceci:
- une fois "t'es enfin beau" après avoir perdu 15 kilos parce que je ne me nourrissais plus tellement j'angoissais... à celle-ci j'ai du revenir pendant un an entier pour qu'elle comprenne qu'elle ne m'aimait pas...
- LA suivante qui me disait "le jour ou on va voir ailleurs on se le dira"...résultats...elle allait ailleurs en "allant chez des amies"...
- Et la présente:" t'es pas moche".... alors que j'ai perdu 15 kilos en allant courir 3 fois 10km par semaine et que je fais attention à moi comme jamais... bref... rien ne sert à rien....
Je ne sais pas si je suis légitime dans la douleur... mais en tout cas elle est là ;-)
Et franchement, j'en ai un peu marre de me faire savater XD... ça me rappelle la kinésiologue qui me disait: si je vous marche sur le bide à pied joints et que je saute vous trouverez la force de respirer ma réponse a été "oui"... chercher l'erreur!!!!
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Ais-je le droit? ....
En même temps, si tu respires plus, tu crèves, donc t'as intérêt de trouver la force de respirer.
Par contre, tes trois amies là, en tout cas les deux premières ça me parait très clair, elles n'étaient pas dans l'état d'esprit de mon dernier paragraphe du message précédent.
Par contre, tes trois amies là, en tout cas les deux premières ça me parait très clair, elles n'étaient pas dans l'état d'esprit de mon dernier paragraphe du message précédent.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Ais-je le droit? ....
Héhé... j'aime bcp tes intervention adcvh ;-)
JE respirerai quoi qu'il advienne... cela est vrai! Mais je tend à le faire dans de bonnes conditions ;-) pas avec une chape de plomb sur le bide qui fait que celui-là en l’occurrence je l'ai tellement rentré à l'époque qu'il ne se soulevait même plus quand je respirais!
Bref...moi je dis stop... si l'autre a le droit et la légitimité... je l'ai suis d'être honnête et de dire ce que j'ai sur le coeur!
Mais foin de dramatisme...il suffit de s'aider soi-même... il n'y a pas grand chose de grave là-dedans... comme dirait l'autre ;-) Juste des informations précieuses sur la vie dont il faut tenir compte! De plus, si j'aime réellement, ce qui est le cas, je saurai souhaiter le bonheur de l'autre... malgré moi XD... entendons ici que je ne voudrais pas interdire "la totale" à quelqu'un sous prétexte d'être "soit-disant" aimé ;-)
Par contre je n'ai pas quitté quelqu'un après 7 ans pour me retrouver face à un déni que j'ai écarté alors...
Bref désolé pour l'épanchement mais il était pour moi nécessaire d'avoir quelques vues autres que la mienne, dont je doute assez systématiquement... non que vous ayez tord ou raison, mais simplement parce que ce ne sont pas mes pensées ni mes mots et qu'ils m'éclairent!
Merci beaucoup!
JE respirerai quoi qu'il advienne... cela est vrai! Mais je tend à le faire dans de bonnes conditions ;-) pas avec une chape de plomb sur le bide qui fait que celui-là en l’occurrence je l'ai tellement rentré à l'époque qu'il ne se soulevait même plus quand je respirais!
Bref...moi je dis stop... si l'autre a le droit et la légitimité... je l'ai suis d'être honnête et de dire ce que j'ai sur le coeur!
Mais foin de dramatisme...il suffit de s'aider soi-même... il n'y a pas grand chose de grave là-dedans... comme dirait l'autre ;-) Juste des informations précieuses sur la vie dont il faut tenir compte! De plus, si j'aime réellement, ce qui est le cas, je saurai souhaiter le bonheur de l'autre... malgré moi XD... entendons ici que je ne voudrais pas interdire "la totale" à quelqu'un sous prétexte d'être "soit-disant" aimé ;-)
Par contre je n'ai pas quitté quelqu'un après 7 ans pour me retrouver face à un déni que j'ai écarté alors...
Bref désolé pour l'épanchement mais il était pour moi nécessaire d'avoir quelques vues autres que la mienne, dont je doute assez systématiquement... non que vous ayez tord ou raison, mais simplement parce que ce ne sont pas mes pensées ni mes mots et qu'ils m'éclairent!
Merci beaucoup!
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Ais-je le droit? ....
Je vais tenter de te donner mon opinion, ainsi que mes ressentis sur ce genre de situation (en étant clair j'espère).
As-tu le droit de vouloir être aimé pour ce que tu es ? OUI ! Assurement, je pense même que c'est un des fondements de l'amour, que de prendre l'autre tel qu'il est. J'entend par la que les défauts d'une personne font partie intégrante d'elle même, au même titre que ses qualités. Dire que l'on aime quelqu'un mais lui dire de changer, pour moi cela reviens à dire que l'on aime pas la personne mais seulement certains de ses aspects. ET pour moi ce n'est pas l'amour véritable. Dans une relation, on peut vouloir changer les "mauvaises habitudes" de quelqu'un, mais changé ce qu'il est non.
As-tu le droit d'espérer que la personne que tu aimes te trouve beau ? OUI ! Encore une fois oui. Je ne suis pas un partisan du "tout physique" comme quoi l'apparence compte plus que le reste dans le "choix" de son partenaire, mais en général, quand on aime quelqu'un, de toute façon, on le trouve beau.
Ce qui ne signifie pas que l'on se fout de son apparence sous prétexte qu'on l'aime, mais juste que effectivement la première chose visible d'une personne, c'est son physique.
Je comprends ton sentiment de "trahison", d'injustice à t'entendre dire cela par la personne que tu aimes. Enfin je pense savoir ce que tu ressens, ma compagne m'a dit à peu près la même chose il y a peu de temps. Après plusieurs années d'abstinence quasi totale, sans que l'on arrive à trop bien savoir pourquoi, elle m'a dit que le désir n'était pas facile à éprouver pour elle "vu mon physique" (ce n'est pas le terme exacte qu'elle a utilisé mais l'idée est la). Après la situation diffère car ma compagne ne "refusait" pas son désir car satisfaite de notre situation mais plutot par blocage psychologique.
Pendant des années j'ai culpabilisé d'éprouver du désir pour elle, alors qu'elle semblait avoir un blocage. Je me sentais coupable d'éprouver du désir pour une personne qui semblait avoir une "répugnance" vis à vis du sexe en général. Je me faisait l'effet d'un pervers. Mais pourtant la culpabilité n'a pas lieu d'être, il est normal d'éprouver du désir pour la personne aimée (sauf problèmes d'ordres généraux, personnels ou autre), et il est totalement normal d'espérer, de souhaiter être désiré en retour. Pour moi c'est un peu la continuité physique de la relation sentimentale et intellectuelle que l'on a avec la personne aimée.
Mais en tout cas pour moi tes aspirations sont tout ce qu'il y a de plus normal, après c'est vrai que tout le monde ne prend pas les choses de la même façon. Pour avoir ressenti la même culpabilité, les mêmes attentes que toi, je pense que c'est légitime. Cette culpabilité à l'égard de mes désirs pour ma compagne (elle même zèbre avec un passé lourd à vivre) a finit par me dégouter de moi même, alors qu'il n'y avait pas lieu du tout.
EN bref je pense que tes attentes sont tout à fait "normales" rien ne justifie que tu culpabilise de ce que tu ressens.
J'espère avoir été a peu près clair, et que ça te servira.
As-tu le droit de vouloir être aimé pour ce que tu es ? OUI ! Assurement, je pense même que c'est un des fondements de l'amour, que de prendre l'autre tel qu'il est. J'entend par la que les défauts d'une personne font partie intégrante d'elle même, au même titre que ses qualités. Dire que l'on aime quelqu'un mais lui dire de changer, pour moi cela reviens à dire que l'on aime pas la personne mais seulement certains de ses aspects. ET pour moi ce n'est pas l'amour véritable. Dans une relation, on peut vouloir changer les "mauvaises habitudes" de quelqu'un, mais changé ce qu'il est non.
As-tu le droit d'espérer que la personne que tu aimes te trouve beau ? OUI ! Encore une fois oui. Je ne suis pas un partisan du "tout physique" comme quoi l'apparence compte plus que le reste dans le "choix" de son partenaire, mais en général, quand on aime quelqu'un, de toute façon, on le trouve beau.
Ce qui ne signifie pas que l'on se fout de son apparence sous prétexte qu'on l'aime, mais juste que effectivement la première chose visible d'une personne, c'est son physique.
Je comprends ton sentiment de "trahison", d'injustice à t'entendre dire cela par la personne que tu aimes. Enfin je pense savoir ce que tu ressens, ma compagne m'a dit à peu près la même chose il y a peu de temps. Après plusieurs années d'abstinence quasi totale, sans que l'on arrive à trop bien savoir pourquoi, elle m'a dit que le désir n'était pas facile à éprouver pour elle "vu mon physique" (ce n'est pas le terme exacte qu'elle a utilisé mais l'idée est la). Après la situation diffère car ma compagne ne "refusait" pas son désir car satisfaite de notre situation mais plutot par blocage psychologique.
Pendant des années j'ai culpabilisé d'éprouver du désir pour elle, alors qu'elle semblait avoir un blocage. Je me sentais coupable d'éprouver du désir pour une personne qui semblait avoir une "répugnance" vis à vis du sexe en général. Je me faisait l'effet d'un pervers. Mais pourtant la culpabilité n'a pas lieu d'être, il est normal d'éprouver du désir pour la personne aimée (sauf problèmes d'ordres généraux, personnels ou autre), et il est totalement normal d'espérer, de souhaiter être désiré en retour. Pour moi c'est un peu la continuité physique de la relation sentimentale et intellectuelle que l'on a avec la personne aimée.
Mais en tout cas pour moi tes aspirations sont tout ce qu'il y a de plus normal, après c'est vrai que tout le monde ne prend pas les choses de la même façon. Pour avoir ressenti la même culpabilité, les mêmes attentes que toi, je pense que c'est légitime. Cette culpabilité à l'égard de mes désirs pour ma compagne (elle même zèbre avec un passé lourd à vivre) a finit par me dégouter de moi même, alors qu'il n'y avait pas lieu du tout.
EN bref je pense que tes attentes sont tout à fait "normales" rien ne justifie que tu culpabilise de ce que tu ressens.
J'espère avoir été a peu près clair, et que ça te servira.
shannow- Messages : 39
Date d'inscription : 05/09/2013
Age : 34
Localisation : Pays des vaches et des pommes et du calandos
Re: Ais-je le droit? ....
La beauté est éphémère , mais le charme reste intacte face au temps qui passe ; c'est avec cette phrase que je me rassure :p
Lorsque je suis amoureuse je désire l'homme ou la femme qui partage ma vie et même s'il/elle a le rhume , la varicelle et la jaunisse en même temps , quand je le/la regarde c'est le plus beau paysage du monde .
évidemment que tu mérite d'être aimé comme tu es et je suis certaine que tu es beauAethos a écrit:Ais-je le droit d'espérer que la personne que j'aime me trouve beau?... ais-je le droit de vouloir être aimé tel que je suis?
Il suffis de regarder avec les coeur , comme le dit si bien le renard
Tu ne dois pas culpabiliser de désirer celle que tu aimes c'est normal
bon courage
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Ais-je le droit? ....
Coucou Aethos !
Je dirai meme plus tu as tout interet a te faire aimer pour toi et rien que pour toi !!
J'ai parcouru les questions et les reponses... je suis désolée de te dire qu'a mon avis la femme que tu fréquentes te fais plus de mal que de bien.
Tu dois penser à toi, c-a-d a ton bien etre et comme te l'a suggéré Eomer, peut etre la quitter.
Merde on se comporte pas comme ca avec la personne que l'on aime.
Tu sais dépasse la douleur narcissique de ne pas êrte aimé (par elle !) et va voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
J'ai eu quelques relations toxiques et ma foi (et je dirai meme DIEU MERCI) j'ai toujours su me sauver !!!
Bref, j'aurai encore moult choses a raconter mais point de temps ! grrrrrr
Je conclurai en disant que si on aime l'humanité c'est bien de ne pas s'oublier dans celle-ci ! Et oui, malgré tous nos défauts et qualités, attentes et incompréhension, ON A LE DROIT D'ETRE AIMÉ !!
Je dirai meme plus tu as tout interet a te faire aimer pour toi et rien que pour toi !!
J'ai parcouru les questions et les reponses... je suis désolée de te dire qu'a mon avis la femme que tu fréquentes te fais plus de mal que de bien.
Tu dois penser à toi, c-a-d a ton bien etre et comme te l'a suggéré Eomer, peut etre la quitter.
Merde on se comporte pas comme ca avec la personne que l'on aime.
Tu sais dépasse la douleur narcissique de ne pas êrte aimé (par elle !) et va voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
J'ai eu quelques relations toxiques et ma foi (et je dirai meme DIEU MERCI) j'ai toujours su me sauver !!!
Bref, j'aurai encore moult choses a raconter mais point de temps ! grrrrrr
Je conclurai en disant que si on aime l'humanité c'est bien de ne pas s'oublier dans celle-ci ! Et oui, malgré tous nos défauts et qualités, attentes et incompréhension, ON A LE DROIT D'ETRE AIMÉ !!
Invité- Invité
Re: Ais-je le droit? ....
Ô Aethos j'entends ton rugissement de douleur....
Oui , nous avons le droit d'être aimé(e)s tels que nous sommes...mais à sens unique ...NAN !
Je dis NAN NAN NAN !
Quant au saut de Kiné sur le bide...je pense qu'il est tant de refuser de te faire sauter dessus jusqu'à manquer de respiration si c'est dans la douleur ...par qui que ce soit !? Nan ?
Il arrive toujours le moment où nous comprenons les choses , et long est le passage entre la théorie et la pratique ... quoi que ?!
Oui , nous avons le droit d'être aimé(e)s tels que nous sommes...mais à sens unique ...NAN !
Je dis NAN NAN NAN !
Quant au saut de Kiné sur le bide...je pense qu'il est tant de refuser de te faire sauter dessus jusqu'à manquer de respiration si c'est dans la douleur ...par qui que ce soit !? Nan ?
Il arrive toujours le moment où nous comprenons les choses , et long est le passage entre la théorie et la pratique ... quoi que ?!
Invité- Invité
Re: Ais-je le droit? ....
Coucou les gens ;-)
Vos réponses font mal parfois mais toutes sont éclairantes...
Je me débat beaucoup en ce moment pour connaître ma légitimité... la légitimité même de mes émotions que j'ai disséquées, analysées, transposées, extrapolées... sulfurique concentré de joies et de terreurs...
Peut-être qu'au fond...au fond du fond j'ai peur de moi-même...je ne sais pas...
Mais j'en arrive de plus en plus, non à exiger, mais simplement à constater que j'ai le droit de dire ce qui me plairait dans une relation... et cela et bien, vous n'y êtes pas étrangers, tous autant que vous êtes, que vous soyez d'accord ou non
Donc simplement, merci à vous toutes et tous...
Vos réponses font mal parfois mais toutes sont éclairantes...
Je me débat beaucoup en ce moment pour connaître ma légitimité... la légitimité même de mes émotions que j'ai disséquées, analysées, transposées, extrapolées... sulfurique concentré de joies et de terreurs...
Peut-être qu'au fond...au fond du fond j'ai peur de moi-même...je ne sais pas...
Mais j'en arrive de plus en plus, non à exiger, mais simplement à constater que j'ai le droit de dire ce qui me plairait dans une relation... et cela et bien, vous n'y êtes pas étrangers, tous autant que vous êtes, que vous soyez d'accord ou non
Donc simplement, merci à vous toutes et tous...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Ais-je le droit? ....
Instinctivement je sens un être au fond de ton grand corps qui ne demande qu'à l'habiter entièrement au delà même du corporel...
Invité- Invité
Re: Ais-je le droit? ....
Bonjour Aethos. Oui, tu as le droit. Tu es légitime à vouloir ce que tu veux, ce qui te correspond et est important pour toi, à essayer, à poser ce que tu attends. Tu ne serais pas légitime si tu voulais imposer tes attentes en les présentant comme quelque chose de normal, pour avoir le beurre et l'argent du beurre sans attention pour ce que pense ou ressens la crémière. J'ai l'impression que c'est plutôt à toi qu'on a chercher à imposer quelque chose sans se soucier de tes attentes (et si c'est le cas, c'est une forme de violence).
Quant à la peur de soi-même... C'est très universellement partagé
Toutes ces analyses et dissections n'auront pas été en vain, je crois
Quant à la peur de soi-même... C'est très universellement partagé
Toutes ces analyses et dissections n'auront pas été en vain, je crois
Invité- Invité
Re: Ais-je le droit? ....
Aethos, t'es-tu déjà engueulé avec elle ? Pas simplement lui dire calmement "j'aimerais ceci" mais vraiment la pousser dans ses retranchements, t'énerver, ne rien lâcher. Et ensuite, seulement ensuite, quand elle commence à comprendre que putain, c'est vraiment important pour toi, là tu peux lui demandé pardon de t'être un peu emporté. Mais ça n'enlève rien à ce dont tu à besoin. Une relation saine s'appuie sur deux individus qui affirment clairement leurs besoins. Un couple qui ne s'engueule pas une fois de temps en temps, c'est aussi suspect qu'un couple qui s'engueule tous les jours.
Je précise : pour moi, c'est super dur de m'énerver. Ma douce a même dû m'y encourager pour que j'arrive à enfin lui dire vraiment ses quatre vérités ! J'étais terrifié à l'idée de lui dire, même le plus gentiment du monde que tel comportement n'était pas acceptable pour moi. Mais ça nous a fait le plus grand bien à tous les deux quand je lui suis rentré dedans. Parce que l'autre ne peut pas gérer ses besoins ET les tiens, il faut que tu fasses ta part du boulot...
Je précise : pour moi, c'est super dur de m'énerver. Ma douce a même dû m'y encourager pour que j'arrive à enfin lui dire vraiment ses quatre vérités ! J'étais terrifié à l'idée de lui dire, même le plus gentiment du monde que tel comportement n'était pas acceptable pour moi. Mais ça nous a fait le plus grand bien à tous les deux quand je lui suis rentré dedans. Parce que l'autre ne peut pas gérer ses besoins ET les tiens, il faut que tu fasses ta part du boulot...
Eomer- Messages : 112
Date d'inscription : 11/07/2013
Localisation : Île de France
Re: Ais-je le droit? ....
Oui- Ais-je le droit de désirer la personne que j'aime quand elle n'a pas de désir?
Oui- Ais-je le droit de considérer que si le désir n'est pas partagé sous plein de bons et légitimes prétextes (attirance physique en premier lieu) je n'ai strictement aucune raison de renoncer à aimer?
Oui
- Ais-je le droit finalement de formuler, verbaliser, intellectualiser mes désirs comme étant légitimes?
Oui- Ais-je le droit de considérer l'autre comme un phantasme?
Je n'ai pas compris.
- Est-ce normal d'aimer tant que l’autre en devienne un grâce à ses défauts?
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Ais-je le droit? ....
@Eomer: non je ne me suis pas engueulé avec elle... on a eu de nombreuses discussions...innombrables en un temps record... jamais abordé tant de sujets avec quelqu'un... mais tu l'auras compris, depuis que l'on m'a "traité" de violeur en me parlant de devoir matrimonial sans mariage... je ne suis pas vraiment quelqu'un qui exige... sauf le respect. Et le respect, c'est être honnête quand on prétend l'être...mais vous savez bien ...si si... cette faculté que les gens ont de se mentir à eux-mêmes ;-) et du coup ils mentent ;-)
JE suis pas fana des engueulades assez donné avec ma génitrice... mais quand la coupe est pleine elle déborde en effet... et pour n'avoir pas fermé l'oeil de la nuit après avoir répondu à mes deux meilleurs amis "non ca ne va pas bien" à la question "comment tu vas"... et bien...j'ai creusé, labouré, retourné, disséqué... pour enfin comprendre que le monde, définitivement le monde de la femme que j'aime n'est pas le mien... il est parfait, brillant, de marbre et d'albâtre... les gens semblent y vivre, les papillons semblent voler... or tout est figé, rien ne bouge, pas de son, pas d'odeur... elle se réfugie si souvent dans le sommeil pour le retrouver... Et j'ai compris hier, que ce monde ne serait jamais le mien...c'est celui ou réside sa mère, qu'elle a perdue quand elle avait 4 ans.... et sa douleur est si brillante, si parfaite...rien ne rivalise avec ce calme froid , méticuleux et calculateur qu'elle affiche en toutes circonstances... Les rares fois ou j'ai réussi à lui faire afficher des sentiments lisibles...il a fallu effectivement que j'aille assez loin...
Je ne lui demande pas de gérer mes besoins... je n'ai absolument pas besoin d'elle pour survivre (manger, boire, faire caca, faire pipi, baiser; etc)... j'aurais eu envie d'elle pour vivre: déguster, humer, caresser, faire l'amour, aimer... Or mes envies elles les connait bien...on a largement assez abordé le sujet... elle n'en a simplement pas... ok ... je note... seulement si c'était juste un problème de libido...passe encore, le problème c'est qu'à ses yeux je ne suis "pas moche" et d'enchainer à me parler de Beckham.... lol... du coup vous comprendrez que l'amalgame, peut être abusif, mais néanmoins aisé est vite fait: je ne suis pas moche... elle n'a pas d'envie... et je connais son rapport obsessionnel à la perfection... (graphiste inside)... Du coup moi je me mutile depuis 3 mois maintenant pour essayer de comprendre d’où lui vient cette faculté de disséquer l'individu dans tous ces détails pour n'en garder que quelques uns... ceux qui lui plaisent... et d'ajouter qu'elle n'exige pas de l'autre qu'il fasse des effort...mais que quand même ce serait bien de faire les choses pour les améliorer... VOili voilou... je ne sais pas ce que je vais faire... mais m'est avis que cela ne va pas faire plaisir à tout le monde... ;-(
C'est dur...mais je sais que la vie est belle...du coup... ;-)
JE suis pas fana des engueulades assez donné avec ma génitrice... mais quand la coupe est pleine elle déborde en effet... et pour n'avoir pas fermé l'oeil de la nuit après avoir répondu à mes deux meilleurs amis "non ca ne va pas bien" à la question "comment tu vas"... et bien...j'ai creusé, labouré, retourné, disséqué... pour enfin comprendre que le monde, définitivement le monde de la femme que j'aime n'est pas le mien... il est parfait, brillant, de marbre et d'albâtre... les gens semblent y vivre, les papillons semblent voler... or tout est figé, rien ne bouge, pas de son, pas d'odeur... elle se réfugie si souvent dans le sommeil pour le retrouver... Et j'ai compris hier, que ce monde ne serait jamais le mien...c'est celui ou réside sa mère, qu'elle a perdue quand elle avait 4 ans.... et sa douleur est si brillante, si parfaite...rien ne rivalise avec ce calme froid , méticuleux et calculateur qu'elle affiche en toutes circonstances... Les rares fois ou j'ai réussi à lui faire afficher des sentiments lisibles...il a fallu effectivement que j'aille assez loin...
Je ne lui demande pas de gérer mes besoins... je n'ai absolument pas besoin d'elle pour survivre (manger, boire, faire caca, faire pipi, baiser; etc)... j'aurais eu envie d'elle pour vivre: déguster, humer, caresser, faire l'amour, aimer... Or mes envies elles les connait bien...on a largement assez abordé le sujet... elle n'en a simplement pas... ok ... je note... seulement si c'était juste un problème de libido...passe encore, le problème c'est qu'à ses yeux je ne suis "pas moche" et d'enchainer à me parler de Beckham.... lol... du coup vous comprendrez que l'amalgame, peut être abusif, mais néanmoins aisé est vite fait: je ne suis pas moche... elle n'a pas d'envie... et je connais son rapport obsessionnel à la perfection... (graphiste inside)... Du coup moi je me mutile depuis 3 mois maintenant pour essayer de comprendre d’où lui vient cette faculté de disséquer l'individu dans tous ces détails pour n'en garder que quelques uns... ceux qui lui plaisent... et d'ajouter qu'elle n'exige pas de l'autre qu'il fasse des effort...mais que quand même ce serait bien de faire les choses pour les améliorer... VOili voilou... je ne sais pas ce que je vais faire... mais m'est avis que cela ne va pas faire plaisir à tout le monde... ;-(
C'est dur...mais je sais que la vie est belle...du coup... ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Ais-je le droit? ....
Ben ça me semble clair en effet. Désolée de ce que tu vis Aethos mais oui, la vie est belle et ça, c'est pas la vie.Aethos a écrit: mes envies elles les connait bien...on a largement assez abordé le sujet... elle n'en a simplement pas... ok ... je note... seulement si c'était juste un problème de libido...passe encore, le problème c'est qu'à ses yeux je ne suis "pas moche" et d'enchainer à me parler de Beckham.... lol... du coup vous comprendrez que l'amalgame, peut être abusif, mais néanmoins aisé est vite fait: je ne suis pas moche... elle n'a pas d'envie...
Invité- Invité
Re: Ais-je le droit? ....
D'après mon vécu :
- c'est une infinie douleur d'aimer sans être aimé,
- et enfermant et aliénant d'être aimé sans aimer (du coup ça a tendance à me donner envie de partir en courant)
Je sais, c'est pas une réponse très sympa ... mais ...
- c'est une infinie douleur d'aimer sans être aimé,
- et enfermant et aliénant d'être aimé sans aimer (du coup ça a tendance à me donner envie de partir en courant)
Je sais, c'est pas une réponse très sympa ... mais ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Ais-je le droit? ....
Salut les éminentes et éminents intervenants de ce fil largement à dimension dite "privée"... Moi et mon manque de pudeur ;-) je réalise que je fais un amalgame entre honnêteté et impudique .... quelle bouse...
Bref, je vous lis, je crois que je comprends ce que vous voulez dire... je me demande aussi aujourd'hui dans quelle mesure je n'ai pas confondu lucidité et projection...
Les mots employés par l'un ne le seront pas par l'autre... le vrai problème, tel que j'en discutais encore hier avec celle qui partage ma vie actuellement, c'est que dans mon foutu cerveau, et c'est peut-être ma seule compétence, j'arrive à saisir un nombre accru de sens du mot hors de son contexte... presque ce que l'on pourrait appelé les implicites, la lecture entre les lignes... je réalise aussi que ce que je lis entre les lignes est souvent du à mon histoire personnelle...pas directement au moment présent.
En effet, en matière d'interprétation, la multiplication des choix sémiotique et sémantique offre un éventail si large que je m'y perds pour me ramener sans arrêt aux choses qui, je le croyais alors, me définissaient formellement: "pas assez", "trop", "pas beau", "enfin beau", "violeur", "tueur"... bref, rien de bien folichon si l'on parle d'une construction de l'image de soi qui tienne un peu la route. Or, après éclaircissements et discussions, il semble bien que je sois la cause de mon problème... comment croire à quelqu'un qui vous dit cela, même si vous l'aimez, alors que vous devriez être conscient que ce que vous êtes et faites suffit largement... ce qui est le cas... a priori...
J'ai cru que j’étais lucide sur les autres comme je l'étais avec moi-même... je croyais être lucide sur moi... au point de ne jamais comprendre pourquoi ni comment, en dehors de ce que je faisais pour les autres, ceux-ci pouvaient m'apprécier... je commence à entrapercevoir une tierce voie... une voie plus lumineuse... plus douce avec moi-même...
IL y a cependant la question de la "responsabilité intellectuelle"...ou, suivant les cas, de l'"irresponsabilité intellectuelle"... ce qui est dit est dit, ne peut être enlevé, et devrait être intégré à toute réflexion avant d'émettre un message. Je crois savoir à qui je m'adresse lorsque j'emploie tel ou tel mot... et donc j'adapte aussi mon discours et mon lexique en fonction, non des compétences des gens, mais en fonction de leur affect...D'aucun appelleraient cela de l'hypocrisie, d'aucun appelleraient cela de la diplomatie, d'autre s'en foutent royalement... cela est vrai... Mais une chose est sûre encore maintenant, jamais je ne m'adresserai au hasard aux gens... non que je les connaissent toutes et tous, seulement que je tente de faire suffisamment attention à eux pour les "épargner"... considérant que la vie, dans sa dimension psychico- et physico sociale est largement assez éprouvante par notre simple condition...
Cependant je peux le dire aussi... il m'est arrivé de faire mal dans mes discours...par contre...c'était à dessein... la douleur comme catalyseur, "pied au cul", "la pichenette", "la claque qui réveille".... Pas malgré moi....enfin rarement... je crois...
On m'a dit il n'y a pas si longtemps... "c'est un plaisir de te voir, je sais que quand je te vois... quand je pars j'ai le "buff (pour les geeks, ou effet bénéfique) Romy en place pour 3 jours..."
JE crois que j'aime valoriser les gens que j'aime... et je le fais assez automatiquement...même quand il y a erreur ou faute, je la reconnais, l'identifie, et la passe... parce qu'elle se corrige ;-)
Ce n'est qu'en dépassant la notion de culpabilité qu'on arrive sur la notion de responsabilité...or je me demande dans quelle mesure toute la culpabilité que je ressens à être moi ne m'a pas rendu irresponsable... de moi-même d'abord...des autres ensuite.
En même temps... je ne suis pas l'autre... je crois que je vais cesser de prétendre le comprendre... parce que comme cela, il n'y aura plus de quiproquo possible... J'ai longuement discuté et pleuré hier avec cette femme si belle qui a rempli ma vie depuis un an... Je comprends que mes blessures marquent encore trop fortement mes interprétations... Je vais nous laisser une chance... je vais me laisser une chance de me prouver que j'avais tord... ensuite je prendrai très rationnellement les mesures idoines...
S'aimer soi-même en aimant l'autre... quelle folie... ne jamais s'apprécier autant que lorsque l'on espère pouvoir participer au bonheur de l'autre en sachant qu'il ne dépend pas de nous...
Quelle folie de vouloir appartenir à quelqu'un en sachant que l'on n'appartient jamais à l'autre...serait-ce aimer? Vouloir appartenir... Etre ce que nous sommes...tout à la fois sujet (vouloir) et objet (appartenir)... Léger est l'emploi du verbe... lourdes ses conséquences... car alors seulement ceux qui parlent perçoivent les limites de leurs pensées...
En tous cas je vous remercie d'avoir éclairé ma ptite chandelle concernant ce qui vous paraissait acceptable ou non... et toutes et tous m'ont en fait dit la même chose à peu de chose près... Je repense à ma psy qui me disait hier encore "Vous avez un truc brillant en vous...mais vous n’en êtes pas encore persuadés"....
C'est marrant en y repensant... je me demande dans quelle mesure l'autre est si essentiel...si c'est pour me dire des choses que je pourrais me dire à moi même...je ne vois pas l'intérêt... j'aurais justement apprécié qu'îl soit là aussi pour me dire ces choses douces et bienveillantes...auxquelles j'aurais crues... mais non... il faut que je me le dise à moi en me foutant de ce que disent les autres en fait... Enfin, tout du moins en y accordant moins de crédit.... peut-être...mais alors...alors seulement les gens qui ont prétendu aimer comprendront l'ultime portée du mot "solitude"... Je cesserai alors de faire ce que je souhaiterais que l'ôn me fasse puisque je saurai alors que seul importe ce que je fais... et je me suffirai à moi-même, détaché et lisse... sans plus aucun relief que cette prétention ultime d'avoir réalisé les choses pour moi et me galvanisant de ma propre fierté et de ma propre suffisance... Je ne me servirai plus qu'à moi-même....
L'infinie douleur ne vient pas de la solitude... elle vient de ce que l'on sait intuitivement que toute vie à la m'eme et identique valeur ne dépendant même pas de la valeur qu'on lui accorde...ou que l'on connait... elle vient de ce que l'infinie solitude amène alors tout d'un coup l'effondrement même de notre propre vie...par son inutilité... car je suis utile à moi-même sans les autres... je me suis plus utile avec eux... pour eux, par moi... vecteur... intensité, force, sens et direction... Je suis une variable statistique et systémique qui génère des facteurs émergents (variables supplémentaires) en générant des relations aux autres variables... or, tout système tendant à son propre équilibre..plus le nombre de variables le composant, et le nombre de facteurs émergents y naissant est grand, plus le systèmes est équilibré... car l'impact fonctionnel et structurel de chacune des variable est amoindri sur l'ensemble du système...
Etre son seul système... ou le seul accroissement variable serait la connaissance des choses et la conscience qu'on en a... mouais...m'intéresse pas trop...
Par contre je comprends aujourd'hui une chose... on ne récolte pas ce que l'on sème... car alors personne n'aurait ce qu’il ne mérite pas... Non on ne récolte que ce que l'autre à de graines... étant implicitement reconnu que l'en se sachant humain, et donc identique à lui, on sait intuitivement que l'on est capable de la même chose... sinon pire...
Entretenir les gens que l'on aime... comme le soin prudent et humble que l'on porte à toutes ces choses qui nous ont tant fait vibrer... une babiole, un lieu de vie, un tableau... entretenir... s'occuper de... pour qu'il dure le plus longtemps possible tant sa présence nous est agréable... voilà...en reconnaissant que quoi que l'on fasse...l'aimé(e) partira toujours trop tôt... Prendre soin des aimé(e)s...
Merci et une déraisonnable quantité d'amour pour vous toutes et tous qui vivez, et qui par ce simple fait...êtes légitimes...
Tendresse
Bref, je vous lis, je crois que je comprends ce que vous voulez dire... je me demande aussi aujourd'hui dans quelle mesure je n'ai pas confondu lucidité et projection...
Les mots employés par l'un ne le seront pas par l'autre... le vrai problème, tel que j'en discutais encore hier avec celle qui partage ma vie actuellement, c'est que dans mon foutu cerveau, et c'est peut-être ma seule compétence, j'arrive à saisir un nombre accru de sens du mot hors de son contexte... presque ce que l'on pourrait appelé les implicites, la lecture entre les lignes... je réalise aussi que ce que je lis entre les lignes est souvent du à mon histoire personnelle...pas directement au moment présent.
En effet, en matière d'interprétation, la multiplication des choix sémiotique et sémantique offre un éventail si large que je m'y perds pour me ramener sans arrêt aux choses qui, je le croyais alors, me définissaient formellement: "pas assez", "trop", "pas beau", "enfin beau", "violeur", "tueur"... bref, rien de bien folichon si l'on parle d'une construction de l'image de soi qui tienne un peu la route. Or, après éclaircissements et discussions, il semble bien que je sois la cause de mon problème... comment croire à quelqu'un qui vous dit cela, même si vous l'aimez, alors que vous devriez être conscient que ce que vous êtes et faites suffit largement... ce qui est le cas... a priori...
J'ai cru que j’étais lucide sur les autres comme je l'étais avec moi-même... je croyais être lucide sur moi... au point de ne jamais comprendre pourquoi ni comment, en dehors de ce que je faisais pour les autres, ceux-ci pouvaient m'apprécier... je commence à entrapercevoir une tierce voie... une voie plus lumineuse... plus douce avec moi-même...
IL y a cependant la question de la "responsabilité intellectuelle"...ou, suivant les cas, de l'"irresponsabilité intellectuelle"... ce qui est dit est dit, ne peut être enlevé, et devrait être intégré à toute réflexion avant d'émettre un message. Je crois savoir à qui je m'adresse lorsque j'emploie tel ou tel mot... et donc j'adapte aussi mon discours et mon lexique en fonction, non des compétences des gens, mais en fonction de leur affect...D'aucun appelleraient cela de l'hypocrisie, d'aucun appelleraient cela de la diplomatie, d'autre s'en foutent royalement... cela est vrai... Mais une chose est sûre encore maintenant, jamais je ne m'adresserai au hasard aux gens... non que je les connaissent toutes et tous, seulement que je tente de faire suffisamment attention à eux pour les "épargner"... considérant que la vie, dans sa dimension psychico- et physico sociale est largement assez éprouvante par notre simple condition...
Cependant je peux le dire aussi... il m'est arrivé de faire mal dans mes discours...par contre...c'était à dessein... la douleur comme catalyseur, "pied au cul", "la pichenette", "la claque qui réveille".... Pas malgré moi....enfin rarement... je crois...
On m'a dit il n'y a pas si longtemps... "c'est un plaisir de te voir, je sais que quand je te vois... quand je pars j'ai le "buff (pour les geeks, ou effet bénéfique) Romy en place pour 3 jours..."
JE crois que j'aime valoriser les gens que j'aime... et je le fais assez automatiquement...même quand il y a erreur ou faute, je la reconnais, l'identifie, et la passe... parce qu'elle se corrige ;-)
Ce n'est qu'en dépassant la notion de culpabilité qu'on arrive sur la notion de responsabilité...or je me demande dans quelle mesure toute la culpabilité que je ressens à être moi ne m'a pas rendu irresponsable... de moi-même d'abord...des autres ensuite.
En même temps... je ne suis pas l'autre... je crois que je vais cesser de prétendre le comprendre... parce que comme cela, il n'y aura plus de quiproquo possible... J'ai longuement discuté et pleuré hier avec cette femme si belle qui a rempli ma vie depuis un an... Je comprends que mes blessures marquent encore trop fortement mes interprétations... Je vais nous laisser une chance... je vais me laisser une chance de me prouver que j'avais tord... ensuite je prendrai très rationnellement les mesures idoines...
S'aimer soi-même en aimant l'autre... quelle folie... ne jamais s'apprécier autant que lorsque l'on espère pouvoir participer au bonheur de l'autre en sachant qu'il ne dépend pas de nous...
Quelle folie de vouloir appartenir à quelqu'un en sachant que l'on n'appartient jamais à l'autre...serait-ce aimer? Vouloir appartenir... Etre ce que nous sommes...tout à la fois sujet (vouloir) et objet (appartenir)... Léger est l'emploi du verbe... lourdes ses conséquences... car alors seulement ceux qui parlent perçoivent les limites de leurs pensées...
En tous cas je vous remercie d'avoir éclairé ma ptite chandelle concernant ce qui vous paraissait acceptable ou non... et toutes et tous m'ont en fait dit la même chose à peu de chose près... Je repense à ma psy qui me disait hier encore "Vous avez un truc brillant en vous...mais vous n’en êtes pas encore persuadés"....
C'est marrant en y repensant... je me demande dans quelle mesure l'autre est si essentiel...si c'est pour me dire des choses que je pourrais me dire à moi même...je ne vois pas l'intérêt... j'aurais justement apprécié qu'îl soit là aussi pour me dire ces choses douces et bienveillantes...auxquelles j'aurais crues... mais non... il faut que je me le dise à moi en me foutant de ce que disent les autres en fait... Enfin, tout du moins en y accordant moins de crédit.... peut-être...mais alors...alors seulement les gens qui ont prétendu aimer comprendront l'ultime portée du mot "solitude"... Je cesserai alors de faire ce que je souhaiterais que l'ôn me fasse puisque je saurai alors que seul importe ce que je fais... et je me suffirai à moi-même, détaché et lisse... sans plus aucun relief que cette prétention ultime d'avoir réalisé les choses pour moi et me galvanisant de ma propre fierté et de ma propre suffisance... Je ne me servirai plus qu'à moi-même....
L'infinie douleur ne vient pas de la solitude... elle vient de ce que l'on sait intuitivement que toute vie à la m'eme et identique valeur ne dépendant même pas de la valeur qu'on lui accorde...ou que l'on connait... elle vient de ce que l'infinie solitude amène alors tout d'un coup l'effondrement même de notre propre vie...par son inutilité... car je suis utile à moi-même sans les autres... je me suis plus utile avec eux... pour eux, par moi... vecteur... intensité, force, sens et direction... Je suis une variable statistique et systémique qui génère des facteurs émergents (variables supplémentaires) en générant des relations aux autres variables... or, tout système tendant à son propre équilibre..plus le nombre de variables le composant, et le nombre de facteurs émergents y naissant est grand, plus le systèmes est équilibré... car l'impact fonctionnel et structurel de chacune des variable est amoindri sur l'ensemble du système...
Etre son seul système... ou le seul accroissement variable serait la connaissance des choses et la conscience qu'on en a... mouais...m'intéresse pas trop...
Par contre je comprends aujourd'hui une chose... on ne récolte pas ce que l'on sème... car alors personne n'aurait ce qu’il ne mérite pas... Non on ne récolte que ce que l'autre à de graines... étant implicitement reconnu que l'en se sachant humain, et donc identique à lui, on sait intuitivement que l'on est capable de la même chose... sinon pire...
Entretenir les gens que l'on aime... comme le soin prudent et humble que l'on porte à toutes ces choses qui nous ont tant fait vibrer... une babiole, un lieu de vie, un tableau... entretenir... s'occuper de... pour qu'il dure le plus longtemps possible tant sa présence nous est agréable... voilà...en reconnaissant que quoi que l'on fasse...l'aimé(e) partira toujours trop tôt... Prendre soin des aimé(e)s...
Merci et une déraisonnable quantité d'amour pour vous toutes et tous qui vivez, et qui par ce simple fait...êtes légitimes...
Tendresse
Aethos- Messages : 724
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Re: Ais-je le droit? ....
Je me reconnais bien là... si ce n'est que je pardonne à l'autre ses "écarts" (qui n'en sont pas pour lui, il n'y a que moi qui considère que c'en sont dans la mesure où je perçois toute la différence entre un mot ou un autre, assorti à l'intonation et aux moues idoines), sur-adaptation qui me faisait tolérer l'intolérable (pour moi) sans le dire. Et c'était là mon erreur.. ne pas dire. Ne pas demander qu'on m'épargne aussi (dire mais avec la tendresse, l'attention que je mérite aussi).Aethos a écrit: IL y a cependant la question de la "responsabilité intellectuelle"...ou, suivant les cas, de l'"irresponsabilité intellectuelle"... ce qui est dit est dit, ne peut être enlevé, et devrait être intégré à toute réflexion avant d'émettre un message. Je crois savoir à qui je m'adresse lorsque j'emploie tel ou tel mot... et donc j'adapte aussi mon discours et mon lexique en fonction, non des compétences des gens, mais en fonction de leur affect...D'aucun appelleraient cela de l'hypocrisie, d'aucun appelleraient cela de la diplomatie... je tente de faire suffisamment attention à eux pour les "épargner"... Je crois que j'aime valoriser les gens que j'aime... et je le fais assez automatiquement...même quand il y a erreur ou faute, je la reconnais, l'identifie, et la passe... parce qu'elle se corrige
Aethos a écrit: Entretenir les gens que l'on aime... comme le soin prudent et humble que l'on porte à toutes ces choses qui nous ont tant fait vibrer... une babiole, un lieu de vie, un tableau... entretenir... s'occuper de... pour qu'il dure le plus longtemps possible tant sa présence nous est agréable... voilà...en reconnaissant que quoi que l'on fasse...l'aimé(e) partira toujours trop tôt... Prendre soin des aimé(e)s...
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