un petit texte de rien du tout..
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un petit texte de rien du tout..
J'écris pas mal depuis plusieurs années, mais je ne montre que très rarement ce qui en ressort.
Ils font souvent référence aux écueils de ma courte vie, et sont écrits volontairement sur le vif, sans correction ou presque, quitte à perdre du niveau.. Ils sortent simplement du coeur.
"Marche doucement, car tu marches sur mes rêves" Yeats.
D'une heureuse aventure, Glaçon rentra conquis
Bien loin de s'ennuyer, il découvrit la vie
Vit qu'au delà des genres, une amitié naissait
Qu'aucun contrat ne peut, ou ne saurait briser
Le Satyre terminait son office quotidien
Le devoir accompli, reprenait son chemin
Tout en gardant sur lui quelques chiffres bénis
Permettant, au futur, de relier deux amis
Le temps faisant office, les liens épistolaires
Les prirent tout à fait, il ne touchait plus terre
Glaçon vit s'allumer à nouveau son grand coeur
L'annonce d'une rencontre suffit à son bonheur
Assis à deux, des heures, son sourire s'élargit
A force de cafés, son espoir resurgit
Se pourrait-il qu'ainsi, créature cornue
Soit intéressé par, ce glaçon ingénu
Mais Satyre également, gère son coeur comme il peut
Des déceptions multiples, il fit frais malheureux
Décida donc un soir, de ne plus ressentir
Et de changer sa vie, en calice de plaisirs
Situation posée, ils pouvaient partager
Ce qu'amants peut-êtres, se seraient épargnés.
Point douleur du glaçon, n'épargna le Satyre
Qui répondait toujours, avec un grand sourire
Quelques mois passèrent, et, glaçon reçut un soir
Missive qui faillit bien alors le faire choir
Le satyre explicitait pour la première fois
Qu'entre son coeur et pierre, il avait fait son choix.
Le temps dira bientôt, si le petit glaçon
Fit bien cette fois ci, d'écarter sa raison
Au profit de son coeur, qui risque de saigner
Si Satyre n'était point, ce qui lui paraissait.
___________________________________________________
Par un matin d'octobre, inquiet et angoissé
Petit glaçon vivait ce que tous ont passé
Il a reprit enfin le chemin du savoir
A remis son destin aux mains d'un auditoire
En quelques heures à peine, décors était posé
Avide de rencontre, il eut bien vite fait
De trouver d'autres êtres de sa condition
Qui lui firent oublier, toute sa déraison
Au fil des semaines, et des « qu'en dira-t-on »
Il vit se dessiner, au fil de l'horizon
Une âme différente des autres mortels
Qui oubliait qu'aimer faisait pousser des ailes.
Il était à son tour, tombé en déchéance
Voulait mener ça vie, juste au gré de la chance
Le glaçon décida de se laisser voguer
Quitte à, une fois de plus, se laisser enflammer
Le suivre dans ses ténèbres, prendre son apparence
Et essayer, là, de l'arracher à sa transe.
Car sous le voile magique, de la pure tendresse
Se cache un océan, d'une profonde tristesse
Celui qui jadis fut le plus heureux des hommes
Devint le plus hargneux, le plus méchant en somme
Car sous couvert d'avoir, aimé à s'oublier
Ce fut la trahison qu'il ne vit arriver.
La douleur fut si forte, le chagrin si intense
Que Flynn s'abandonna, au creux de cette violence
Se dit que jamais plus, il ne pourrait aimer
Que d'étreintes sans valeur, il se contenterait.
Vint alors le glaçon, naïf et bienheureux
De rencontrer ainsi, cœur si valeureux
Succombant au voleur, il se surprit alors
D'accepter conditions qui ne sont pourtant d'or.
Et de chercher ainsi, ombre douce et câline
A faire que de l'autre, la haine se décline
Orbe de cette qualité, ne saurait se cacher
Le glaçon attendant, qu'il lui soit révélé.
Ils font souvent référence aux écueils de ma courte vie, et sont écrits volontairement sur le vif, sans correction ou presque, quitte à perdre du niveau.. Ils sortent simplement du coeur.
"Marche doucement, car tu marches sur mes rêves" Yeats.
D'une heureuse aventure, Glaçon rentra conquis
Bien loin de s'ennuyer, il découvrit la vie
Vit qu'au delà des genres, une amitié naissait
Qu'aucun contrat ne peut, ou ne saurait briser
Le Satyre terminait son office quotidien
Le devoir accompli, reprenait son chemin
Tout en gardant sur lui quelques chiffres bénis
Permettant, au futur, de relier deux amis
Le temps faisant office, les liens épistolaires
Les prirent tout à fait, il ne touchait plus terre
Glaçon vit s'allumer à nouveau son grand coeur
L'annonce d'une rencontre suffit à son bonheur
Assis à deux, des heures, son sourire s'élargit
A force de cafés, son espoir resurgit
Se pourrait-il qu'ainsi, créature cornue
Soit intéressé par, ce glaçon ingénu
Mais Satyre également, gère son coeur comme il peut
Des déceptions multiples, il fit frais malheureux
Décida donc un soir, de ne plus ressentir
Et de changer sa vie, en calice de plaisirs
Situation posée, ils pouvaient partager
Ce qu'amants peut-êtres, se seraient épargnés.
Point douleur du glaçon, n'épargna le Satyre
Qui répondait toujours, avec un grand sourire
Quelques mois passèrent, et, glaçon reçut un soir
Missive qui faillit bien alors le faire choir
Le satyre explicitait pour la première fois
Qu'entre son coeur et pierre, il avait fait son choix.
Le temps dira bientôt, si le petit glaçon
Fit bien cette fois ci, d'écarter sa raison
Au profit de son coeur, qui risque de saigner
Si Satyre n'était point, ce qui lui paraissait.
___________________________________________________
Par un matin d'octobre, inquiet et angoissé
Petit glaçon vivait ce que tous ont passé
Il a reprit enfin le chemin du savoir
A remis son destin aux mains d'un auditoire
En quelques heures à peine, décors était posé
Avide de rencontre, il eut bien vite fait
De trouver d'autres êtres de sa condition
Qui lui firent oublier, toute sa déraison
Au fil des semaines, et des « qu'en dira-t-on »
Il vit se dessiner, au fil de l'horizon
Une âme différente des autres mortels
Qui oubliait qu'aimer faisait pousser des ailes.
Il était à son tour, tombé en déchéance
Voulait mener ça vie, juste au gré de la chance
Le glaçon décida de se laisser voguer
Quitte à, une fois de plus, se laisser enflammer
Le suivre dans ses ténèbres, prendre son apparence
Et essayer, là, de l'arracher à sa transe.
Car sous le voile magique, de la pure tendresse
Se cache un océan, d'une profonde tristesse
Celui qui jadis fut le plus heureux des hommes
Devint le plus hargneux, le plus méchant en somme
Car sous couvert d'avoir, aimé à s'oublier
Ce fut la trahison qu'il ne vit arriver.
La douleur fut si forte, le chagrin si intense
Que Flynn s'abandonna, au creux de cette violence
Se dit que jamais plus, il ne pourrait aimer
Que d'étreintes sans valeur, il se contenterait.
Vint alors le glaçon, naïf et bienheureux
De rencontrer ainsi, cœur si valeureux
Succombant au voleur, il se surprit alors
D'accepter conditions qui ne sont pourtant d'or.
Et de chercher ainsi, ombre douce et câline
A faire que de l'autre, la haine se décline
Orbe de cette qualité, ne saurait se cacher
Le glaçon attendant, qu'il lui soit révélé.
glastrone- Messages : 8
Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 31
Re: un petit texte de rien du tout..
Je suis émue. Un grand Merci pour ce partage.
C-CYL'- Messages : 13
Date d'inscription : 28/09/2013
Age : 48
Localisation : Morlaix
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: un petit texte de rien du tout..
Merci beaucoup.. Ca me touche..
glastrone- Messages : 8
Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 31
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