Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: La famille, les parents, les enfants et leur éducation
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Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Bonjour, je suis nouvelle sur le forum.
( Intro brève perso : J'ai 2 fils, 6 ans et 2 ans. Le grand a été testé en juin dernier. Je m'interrogeais sur moi-même depuis longtemps (depuis toujours...) et après différentes recherches sur mon cas (j'ai exploré la piste Asperger notamment) c'est le diagnostic de mon ainé qui m'a permise de me trouver. Je n'ai pas encore passé les tests cependant.)
Mon ainé (mais le plus jeune n'est pas en reste, en grandissant il manifeste à son tour de nombreux traits) est colérique et très très émotionnel (je n'aime pas "émotif", cela ne correspond pas je trouve). On est toujours sur la corde avec lui (depuis sa naissance), toujours sur la brêche prêts à tomber. C'est très dur, au quotidien.
Le problème est que moi aussi je suis très émotionnelle, et colérique. Enfin je suis plutôt sanguine, pour être plus précise. Il n'empêche que lorsque mon ainé (6 ans) se lance dans un de ses numéros, mon puits de patience étant régulièrement à sec (avec toutes les choses qu'il nous a fallu encaisser de sa part depuis sa venue au monde, bb hypra tonique tenant sa tête dès la naissance, n'a jms fait ses nuits et se réveille souvent encore à 6 ans en hurlant, peu ou pas de sieste, cycles de sommeil ultra courts, et tout le reste à raconter ultérieurement ^^) j'explose moi aussi. J'arrive de plus en plus rarement à me contenir, je suis comme une cocotte-minute constamment sous pression.
Ma violence est dans mon attitude, parfois je le saisis fortement par les bras pour le faire bouger et réagir (je me retiens de lui mettre claques et fessées, ce sont des choses pour lesquelles je suis très défavorable, même s'il nous est arrivé d'en donner dans des situations extrêmes, comme quand il avait 2 ans et qu'il se détachait constamment en voiture, sur l'autoroute et se levait (de plus la fessée ou claque ne l'ont jamais arrêté...)) et je crie, comme lui. C'est à celui qui haussera le ton le plus.
Cette dynamique est épuisante, empoisonnante et nous est très néfaste. (le petit frère est très mal quand il assiste à ça, et ça me brise davantage le coeur qu'il en soit témoin et victime).
Une fois calmés, je vais toujours tenter de discuter de l'évènement avec mon ainé, je lui dis que notre colère ne doit pas nous commander, qu'on est plus fort et qu'on doit lui dire de partir (on a tenté la boite à colère, et d'autres trucs mais rien). Je lui répète aussi qu'il y a des règles immuables, que chacun doit accepter et respecter (comme l'horaire de l'école... mon fils aimerait pouvoir y aller au moment de son choix...), que c'est ainsi pour tout le monde, qui que l'on soit. Nos conflits sont quasiment toujours pour des questions d'horaires (école, toilette, coucher le soir etc.), et de choses à faire (s'habiller, lorsqu'on doit sortir pour une course etc.). Le résultat de ces moments est qu'on est tous dans tous nos états, et souvent en retard pour la chose à faire ou le lieu où se rendre (et je m'y prends à l'avance pour faire les choses à la maison...), ou carrément on ne peut plus et on annule la chose prévue.
Mon mari aussi est concerné mais dans une moindre mesure, il est plus patient que moi dans ces moments-là (mais il lui arrive de démarrer au quart de tour lui aussi) ; étant mère au foyer je suis celle qui y est le plus confrontée.
Vous arrive-t-il d'être dans des situations similaires ?
Slas
( Intro brève perso : J'ai 2 fils, 6 ans et 2 ans. Le grand a été testé en juin dernier. Je m'interrogeais sur moi-même depuis longtemps (depuis toujours...) et après différentes recherches sur mon cas (j'ai exploré la piste Asperger notamment) c'est le diagnostic de mon ainé qui m'a permise de me trouver. Je n'ai pas encore passé les tests cependant.)
Mon ainé (mais le plus jeune n'est pas en reste, en grandissant il manifeste à son tour de nombreux traits) est colérique et très très émotionnel (je n'aime pas "émotif", cela ne correspond pas je trouve). On est toujours sur la corde avec lui (depuis sa naissance), toujours sur la brêche prêts à tomber. C'est très dur, au quotidien.
Le problème est que moi aussi je suis très émotionnelle, et colérique. Enfin je suis plutôt sanguine, pour être plus précise. Il n'empêche que lorsque mon ainé (6 ans) se lance dans un de ses numéros, mon puits de patience étant régulièrement à sec (avec toutes les choses qu'il nous a fallu encaisser de sa part depuis sa venue au monde, bb hypra tonique tenant sa tête dès la naissance, n'a jms fait ses nuits et se réveille souvent encore à 6 ans en hurlant, peu ou pas de sieste, cycles de sommeil ultra courts, et tout le reste à raconter ultérieurement ^^) j'explose moi aussi. J'arrive de plus en plus rarement à me contenir, je suis comme une cocotte-minute constamment sous pression.
Ma violence est dans mon attitude, parfois je le saisis fortement par les bras pour le faire bouger et réagir (je me retiens de lui mettre claques et fessées, ce sont des choses pour lesquelles je suis très défavorable, même s'il nous est arrivé d'en donner dans des situations extrêmes, comme quand il avait 2 ans et qu'il se détachait constamment en voiture, sur l'autoroute et se levait (de plus la fessée ou claque ne l'ont jamais arrêté...)) et je crie, comme lui. C'est à celui qui haussera le ton le plus.
Cette dynamique est épuisante, empoisonnante et nous est très néfaste. (le petit frère est très mal quand il assiste à ça, et ça me brise davantage le coeur qu'il en soit témoin et victime).
Une fois calmés, je vais toujours tenter de discuter de l'évènement avec mon ainé, je lui dis que notre colère ne doit pas nous commander, qu'on est plus fort et qu'on doit lui dire de partir (on a tenté la boite à colère, et d'autres trucs mais rien). Je lui répète aussi qu'il y a des règles immuables, que chacun doit accepter et respecter (comme l'horaire de l'école... mon fils aimerait pouvoir y aller au moment de son choix...), que c'est ainsi pour tout le monde, qui que l'on soit. Nos conflits sont quasiment toujours pour des questions d'horaires (école, toilette, coucher le soir etc.), et de choses à faire (s'habiller, lorsqu'on doit sortir pour une course etc.). Le résultat de ces moments est qu'on est tous dans tous nos états, et souvent en retard pour la chose à faire ou le lieu où se rendre (et je m'y prends à l'avance pour faire les choses à la maison...), ou carrément on ne peut plus et on annule la chose prévue.
Mon mari aussi est concerné mais dans une moindre mesure, il est plus patient que moi dans ces moments-là (mais il lui arrive de démarrer au quart de tour lui aussi) ; étant mère au foyer je suis celle qui y est le plus confrontée.
Vous arrive-t-il d'être dans des situations similaires ?
Slas
slas- Messages : 51
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 46
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
pour a part je pars du principe qu'on est modele et que rien ne sert de parler si on ne montre pas.
je suis d'accord c'est rude.
je suis d'accord c'est rude.
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
évidemment que l'on sert de modèle...
et je ne suis pas du genre "fais ce que je dis, pas ce que je fais"
mais quand on est soi-même aux prises avec des émotions difficiles à contrôler, comment aider son enfant et lui apprendre à maitriser les siennes ? c'est un des sens de mon interrogation, l'autre étant "comment empêcher notre empathie d'absorber les émotions négatives de nos proches ?" qui font que l'on vit dans un cercle très fermé.
Il faut avoir vécu de tels moments de confrontations pour en comprendre toute la difficulté, enfin c'est mon avis
et je ne suis pas du genre "fais ce que je dis, pas ce que je fais"
mais quand on est soi-même aux prises avec des émotions difficiles à contrôler, comment aider son enfant et lui apprendre à maitriser les siennes ? c'est un des sens de mon interrogation, l'autre étant "comment empêcher notre empathie d'absorber les émotions négatives de nos proches ?" qui font que l'on vit dans un cercle très fermé.
Il faut avoir vécu de tels moments de confrontations pour en comprendre toute la difficulté, enfin c'est mon avis
slas- Messages : 51
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 46
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
c'est pas des conseils je te donne ma facon de penser ces questions pour m'en sortir moi !
j'ai tendance a penser que les enfants c'est un peu leur boulot de faire chier pour trouver en tatonnant leur limites et leur routine.
aussi quand j'examine mes reactions j'en suis arrivée a mettre completement de coté les actes du gamin (j'en ai qu'un c'est pour ca que je fais ma maline ).
du coup ca le fait. (me demande pas pourquoi et comment)
en fait je l'enleve carrement de mon discours.
j'ai tendance a penser que les enfants c'est un peu leur boulot de faire chier pour trouver en tatonnant leur limites et leur routine.
aussi quand j'examine mes reactions j'en suis arrivée a mettre completement de coté les actes du gamin (j'en ai qu'un c'est pour ca que je fais ma maline ).
du coup ca le fait. (me demande pas pourquoi et comment)
en fait je l'enleve carrement de mon discours.
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Comme je compatis avec toi, je suis exactement dans la même situation que toi avec mon Z de 4 ans (mon 6 mois semble sur la même lignée, pareil tient sa tête depuis sa naissance, repose sur ses abdos, hyper tonique et curieux...) Que du bonheur en perpective...
Je suis aussi très "émotif", sanguin et doit aussi me retenir pour ne pas passer par des actes violents (je suis aussi contre la fessée, bien que des fois cela serait une solution de facilité (temporaire parce que ça ne marche pas non plus) )
Pour pouvoir gérer mon grand, je pense que je dois passer par une remise en question de moi même (j'ai aussi découvert mes rayures en même temps que les siennes) sans doute que mieux se connaître permet d'avancer plus sereinement (en attendant... quand tu te sens débordée passe la main à monsieur) ;-)
Je te souhaite beaucoup de courage... heureusement que entre les crises il y a beaucoup de bonheur hein ;-)
Je suis aussi très "émotif", sanguin et doit aussi me retenir pour ne pas passer par des actes violents (je suis aussi contre la fessée, bien que des fois cela serait une solution de facilité (temporaire parce que ça ne marche pas non plus) )
Pour pouvoir gérer mon grand, je pense que je dois passer par une remise en question de moi même (j'ai aussi découvert mes rayures en même temps que les siennes) sans doute que mieux se connaître permet d'avancer plus sereinement (en attendant... quand tu te sens débordée passe la main à monsieur) ;-)
Je te souhaite beaucoup de courage... heureusement que entre les crises il y a beaucoup de bonheur hein ;-)
Gerominou- Messages : 63
Date d'inscription : 20/08/2013
Age : 45
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Bonjour Slas,
J'ai moi aussi 2 petit loups à la maison, un garçon de 4 ans et demi et une petite fille de 18 mois.
Je me suis interrogé très tôt sur le comportement de l’aîné qui s'est vite montré très très actif.
Afin de surmonter le chamboulement amené par ce petit bout de monstre (je vous assure que c'est affectueux) j'ai du faire un gros travail de maîtrise de mes émotions
Ta situation me fait fortement penser à la mienne, mais encore plus à celle de mon épouse qui s'occupe des enfants à la maison, avec en plus le fait que ne se sentant pas zèbre de son coté (l'histoire nous prouvera sans doute le contraire), elle a l'impression de devoir élever un petit "extra-terrestre" qui lui prend toute son énergie. Elle s’inquiète de voir que la petite sœur, bien que doté d'une personnalité bien différente semble vouloir emprunter à son grand frère ce coté énergivore.
Les situations que tu décris, nous les vivons quotidiennement et exactement pour les mêmes raisons (horaires, règles...).D'aucuns diront qu'il est tout à fait normal d'avoir à gérer ces situations avec des enfants, que l'argument du surdoué a bon dos pour cacher un déficit d'autorité bien réel, autrement dit, notre incapacité à poser des limites. Le zèbre que je suis à bien du mal à se défendre face à de tels jugements,et c'est finalement lorsque 'super nanie' se prend les pieds dans le tapis (car monsieur ou madame "je sais tout" se fait généralement tourner et retourner par notre petit futé en un eclair) que l'on finit par se dire que finalement l'on ne s'en sort pas si mal.
Je me suis longuement interrogé et j'ai fini par poser l'hypothèse que la culpabilité que nous ressentons en tant que parents pouvait-être la source de fortes tensions dans la relation parent-enfant. Il est difficile pour des parents Z de dédramatiser les situations (et que l'on me prouve le contraire!) tant nous somme envahis par nos émotions, mais ce qui est difficile pour nous s'avère tout simplement impossible pour nos enfants.
Cela peut paraître évident, mais englué dans le quotidien, il m'a fallu un peu de temps pour comprendre que les changement ne peuvent s'opérer que du coté de l'adulte.
Et puisque l'on ne devient pas hypo-sensible du jours au lendemain ! (ce que ne souhaiterais de tout façon même pas à mon pire ennemi) j'ai choisi de mon coté d'essayer baisser mon niveau d'exigence.
Il n'est bien entendu pas question de tomber dans le laxisme, mais de repérer ce qui est vraiment important ou pas au quotidien, de se fixer comme objectif premier de réduire le nombre de conflits journaliers en laissant filer les petites choses sans importance comme le "j'aime pas les légumes", "je ne veux pas mettre ce pantalon", "non je ne veux pas mettre mes pantoufles".
Pour désamorcer la pompe, je répond positivement une phrase de la sorte "très bien, tu ne veux pas mettre tes pantoufles, alors tu peux mettre des chaussettes plus épaisses qui te tiendrons chaud, quelle couleur préfères tu ? Sinon tu peux aussi mettre autre chose, qu'en penses tu ?. (il sait que le but final est d'avoir chaud au pied) c'est étonnant,car le petit Z qui s'ait très bien ce qui est bon pour lui choisira bien souvent est le plus approprié/optimisé finira par mettre ses pantoufles. Afin de marquer le coup, il prendra soin de les mettre à l'envers...et dira que ce n'est pas grave.il faut bien qu'il garde un peu de contrôle.
A ma grande surprise, le nombre de 'prise de bec' quotidien (à la maison) est passé de la bonne dizaine par jour à 2 ou 3 par semaine.
Dans cette tranquillité retrouvée (depuis 2 mois ca marche encore, et pourvu que ça dure) je parviens il me semble à donner plus de sens, plus du relief à mes demandes et il comprend par exemple que certaines choses ne sont pas négociables (la sécurité comme tu l'as fait remarqué, les horaires, les rendez vous chez le médecin, le respect d'autrui) alors que dans le cas d'autres demandes, il est possible d'en discuter (ranger sa chambre n'est pas un besoin fondamental).
Tout ceci demande d'investir du temps (je dis investir car j'ai tout de même l'impression de récupérer plus de temps au final) et c'est bien évidement plus facile à appliquer pour moi que pour mon épouse qui doit en permanence gérer la petite, elle est donc seule avec les 2 entre son retour de l'école et mon retour du travail.
Voyant que les cris et les pleurs continuent encore trop souvent à son gout pour des broutilles, elle se culpabilise, ce qui ne fait que renforcer son mal être et diminue à mon avis sa capacité à gérer ses propre émotions, et je ne peux que lui conseiller de positiver le "rôle de composition" qu'elle tiens au quotidien, de tenter de prendre du recul.
Il n'est pas question de faire très bien, je pense que le rôle de parent se limite à faire de son mieux, la pression est extérieure, elle est sociale, qu'elle reste dehors !
Tout à fait d'accord avec Gerominou, heureusement que l'on peut passer le relais à son conjoint quand cela ne va pas, c'est bien pour ça que l'on fait les enfants à 2.
Ton investissement de tous les instant inspire le respect ! Et tu as déjà bien mérité le droit de lever un peu le pied, si tu es zèbre de la même façon que je suis zèbre, avoir la tête dans le guidon ne m'a jamais amené à prendre les bonnes décisions.
Penses tu pouvoir lever un peu le pied, et prendre le temps de laisser de coté un peu de ces choses qui sont plus de l'ordre du confort que de l'essentiel ?
De tout cœur avec toi !!
J'ai moi aussi 2 petit loups à la maison, un garçon de 4 ans et demi et une petite fille de 18 mois.
Je me suis interrogé très tôt sur le comportement de l’aîné qui s'est vite montré très très actif.
Afin de surmonter le chamboulement amené par ce petit bout de monstre (je vous assure que c'est affectueux) j'ai du faire un gros travail de maîtrise de mes émotions
Ta situation me fait fortement penser à la mienne, mais encore plus à celle de mon épouse qui s'occupe des enfants à la maison, avec en plus le fait que ne se sentant pas zèbre de son coté (l'histoire nous prouvera sans doute le contraire), elle a l'impression de devoir élever un petit "extra-terrestre" qui lui prend toute son énergie. Elle s’inquiète de voir que la petite sœur, bien que doté d'une personnalité bien différente semble vouloir emprunter à son grand frère ce coté énergivore.
Les situations que tu décris, nous les vivons quotidiennement et exactement pour les mêmes raisons (horaires, règles...).D'aucuns diront qu'il est tout à fait normal d'avoir à gérer ces situations avec des enfants, que l'argument du surdoué a bon dos pour cacher un déficit d'autorité bien réel, autrement dit, notre incapacité à poser des limites. Le zèbre que je suis à bien du mal à se défendre face à de tels jugements,et c'est finalement lorsque 'super nanie' se prend les pieds dans le tapis (car monsieur ou madame "je sais tout" se fait généralement tourner et retourner par notre petit futé en un eclair) que l'on finit par se dire que finalement l'on ne s'en sort pas si mal.
Je me suis longuement interrogé et j'ai fini par poser l'hypothèse que la culpabilité que nous ressentons en tant que parents pouvait-être la source de fortes tensions dans la relation parent-enfant. Il est difficile pour des parents Z de dédramatiser les situations (et que l'on me prouve le contraire!) tant nous somme envahis par nos émotions, mais ce qui est difficile pour nous s'avère tout simplement impossible pour nos enfants.
Cela peut paraître évident, mais englué dans le quotidien, il m'a fallu un peu de temps pour comprendre que les changement ne peuvent s'opérer que du coté de l'adulte.
Et puisque l'on ne devient pas hypo-sensible du jours au lendemain ! (ce que ne souhaiterais de tout façon même pas à mon pire ennemi) j'ai choisi de mon coté d'essayer baisser mon niveau d'exigence.
Il n'est bien entendu pas question de tomber dans le laxisme, mais de repérer ce qui est vraiment important ou pas au quotidien, de se fixer comme objectif premier de réduire le nombre de conflits journaliers en laissant filer les petites choses sans importance comme le "j'aime pas les légumes", "je ne veux pas mettre ce pantalon", "non je ne veux pas mettre mes pantoufles".
Pour désamorcer la pompe, je répond positivement une phrase de la sorte "très bien, tu ne veux pas mettre tes pantoufles, alors tu peux mettre des chaussettes plus épaisses qui te tiendrons chaud, quelle couleur préfères tu ? Sinon tu peux aussi mettre autre chose, qu'en penses tu ?. (il sait que le but final est d'avoir chaud au pied) c'est étonnant,car le petit Z qui s'ait très bien ce qui est bon pour lui choisira bien souvent est le plus approprié/optimisé finira par mettre ses pantoufles. Afin de marquer le coup, il prendra soin de les mettre à l'envers...et dira que ce n'est pas grave.il faut bien qu'il garde un peu de contrôle.
A ma grande surprise, le nombre de 'prise de bec' quotidien (à la maison) est passé de la bonne dizaine par jour à 2 ou 3 par semaine.
Dans cette tranquillité retrouvée (depuis 2 mois ca marche encore, et pourvu que ça dure) je parviens il me semble à donner plus de sens, plus du relief à mes demandes et il comprend par exemple que certaines choses ne sont pas négociables (la sécurité comme tu l'as fait remarqué, les horaires, les rendez vous chez le médecin, le respect d'autrui) alors que dans le cas d'autres demandes, il est possible d'en discuter (ranger sa chambre n'est pas un besoin fondamental).
Tout ceci demande d'investir du temps (je dis investir car j'ai tout de même l'impression de récupérer plus de temps au final) et c'est bien évidement plus facile à appliquer pour moi que pour mon épouse qui doit en permanence gérer la petite, elle est donc seule avec les 2 entre son retour de l'école et mon retour du travail.
Voyant que les cris et les pleurs continuent encore trop souvent à son gout pour des broutilles, elle se culpabilise, ce qui ne fait que renforcer son mal être et diminue à mon avis sa capacité à gérer ses propre émotions, et je ne peux que lui conseiller de positiver le "rôle de composition" qu'elle tiens au quotidien, de tenter de prendre du recul.
Il n'est pas question de faire très bien, je pense que le rôle de parent se limite à faire de son mieux, la pression est extérieure, elle est sociale, qu'elle reste dehors !
Tout à fait d'accord avec Gerominou, heureusement que l'on peut passer le relais à son conjoint quand cela ne va pas, c'est bien pour ça que l'on fait les enfants à 2.
Ton investissement de tous les instant inspire le respect ! Et tu as déjà bien mérité le droit de lever un peu le pied, si tu es zèbre de la même façon que je suis zèbre, avoir la tête dans le guidon ne m'a jamais amené à prendre les bonnes décisions.
Penses tu pouvoir lever un peu le pied, et prendre le temps de laisser de coté un peu de ces choses qui sont plus de l'ordre du confort que de l'essentiel ?
De tout cœur avec toi !!
Dernière édition par MegaHz le Sam 12 Oct 2013 - 17:39, édité 5 fois (Raison : clarifier mes phrases tordues...et les fotes ;))
MegaHz- Messages : 225
Date d'inscription : 09/05/2011
Age : 46
Localisation : Dans le Tarn
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
chez nous c'est boule de neige. n°2 emmagasine jusqu'au débordement, n°1 explose verbalement et n°3 tape griffe et mord quand la pression devient insoutenable. Et moi... j'encaisse comme je peux. C'est dur de gérer quand on est empathique dans une famille d'empathique. Nos émotions finissent par ne plus être contrôlables. Le pire c'est que souvent le sujet de l'explosion est loin de la cause réele.
Nous travaillons ensemble sur de la communication non verbale. Ils sont trop petits (3-6 et 71/2) pour verbaliser ce qui les inquiète. Avec le recul, je me rend compte que je ne communique peut être pas assez sur les pb de fonds (mes angoisses, mes craintes...et sur le fait que c'est indépendant d'eux) et ils ressentent en imaginant bien d'autres choses que ce qui se passe.
Je travaille aussi à m'aimer d'avantage et à vivre plus au présent (fini les remords et les projets qui nous empêchent de profiter de chaque instant). En étant plus sereine, je ne suis plus (enfin presque plus) un des éléments declancheur de cette avalanche familiale.
Je me suis aussi interdit de crier. Même si je déborde, je ne dois plus crier... et mes enfants crient eux aussi de moins en moins (la pression se relâche un peu)
J'ai repris le boulot (ca fait un moment mais après la naissance de n°3 j'envisageais de rester au foyer... impossible de prendre le recul suffisant, ennui, déprime et tout le tintouin, il a fallut que je m'éloigne pour pouvoir revenir avec plaisir) et je les envoie en vacances tous ensemble pendant 1 semaine. Je les aimes énormément mais j'ai aussi besoin de me recentrer.
Mais pour être honnête on est encore loin du modèle de la famille parfaite... Bon courage
Nous travaillons ensemble sur de la communication non verbale. Ils sont trop petits (3-6 et 71/2) pour verbaliser ce qui les inquiète. Avec le recul, je me rend compte que je ne communique peut être pas assez sur les pb de fonds (mes angoisses, mes craintes...et sur le fait que c'est indépendant d'eux) et ils ressentent en imaginant bien d'autres choses que ce qui se passe.
Je travaille aussi à m'aimer d'avantage et à vivre plus au présent (fini les remords et les projets qui nous empêchent de profiter de chaque instant). En étant plus sereine, je ne suis plus (enfin presque plus) un des éléments declancheur de cette avalanche familiale.
Je me suis aussi interdit de crier. Même si je déborde, je ne dois plus crier... et mes enfants crient eux aussi de moins en moins (la pression se relâche un peu)
J'ai repris le boulot (ca fait un moment mais après la naissance de n°3 j'envisageais de rester au foyer... impossible de prendre le recul suffisant, ennui, déprime et tout le tintouin, il a fallut que je m'éloigne pour pouvoir revenir avec plaisir) et je les envoie en vacances tous ensemble pendant 1 semaine. Je les aimes énormément mais j'ai aussi besoin de me recentrer.
Mais pour être honnête on est encore loin du modèle de la famille parfaite... Bon courage
phinou- Messages : 450
Date d'inscription : 12/10/2011
Age : 46
Localisation : limousin
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Houla, merci à vous 3, je me retrouve profondément dans ce que vous dites. Ca fait toujours bizarre, car c'est rarement (jamais) le cas irl.
Il est vrai que je me mets toute seule beaucoup la pression en général (je rêve d'avoir une maison tenue, impec' de toutes parts, avec de bons plats maisons et des gâteaux faits tous les jours... je me vois comme une femme au foyer des 50s, c'est terrible ^^).
Comme toi Phinou, l'explosion est rarement au sujet de la cause réelle.
Je m'efforce depuis quelques temps "d'avertir" lorsqu'un sujet (indépendant des enfants) me contrarie, cela fonctionne assez bien, j'ai évité quelques crises dues à de la "surcouche" (faut inventer notre vocabulaire, n'est ce pas ?)
Et en effet, comme vous dites Geronimo et MegaHz, je dois lâcher encore davantage de lest. On vient de déménager, passage d'un appart à une maison (grosse source de stress depuis cet été, soit dit en passant) et j'ai décidé sans m'en rendre compte de ne plus tenir la chambre de mon ainé en ordre, c'est son univers (enfin, on aimerait qu'il le vive ainsi mais il préfère encore être dans la même pièce que nous), il se débrouille (je ramasse juste le linge au sol... et je crois que je vais bientôt arrêter d'ailleurs).
Pour rajouter à notre vie de famille intense, nous vivons pas mal en vase clos, nos familles vivant dans d'autres régions (et difficile, surtout pour moi entre ma personnalité et le fait de ne pas travailler, de se faire des amis dans une ville où l'on n'a pas grandi ou fait des études). Pas évident de ne pas pouvoir se dire "allez, vous allez chez mamie ce soir, ça fera du bien à tout le monde". La babysitter c'est pratique, mais ça n'a pas le même effet je trouve (ni le même coût).
En tous cas, je suis très contente d'avoir sauté le pas et de mettre inscrite sur le forum...
Merci et bon weekend
Il est vrai que je me mets toute seule beaucoup la pression en général (je rêve d'avoir une maison tenue, impec' de toutes parts, avec de bons plats maisons et des gâteaux faits tous les jours... je me vois comme une femme au foyer des 50s, c'est terrible ^^).
Comme toi Phinou, l'explosion est rarement au sujet de la cause réelle.
Je m'efforce depuis quelques temps "d'avertir" lorsqu'un sujet (indépendant des enfants) me contrarie, cela fonctionne assez bien, j'ai évité quelques crises dues à de la "surcouche" (faut inventer notre vocabulaire, n'est ce pas ?)
Et en effet, comme vous dites Geronimo et MegaHz, je dois lâcher encore davantage de lest. On vient de déménager, passage d'un appart à une maison (grosse source de stress depuis cet été, soit dit en passant) et j'ai décidé sans m'en rendre compte de ne plus tenir la chambre de mon ainé en ordre, c'est son univers (enfin, on aimerait qu'il le vive ainsi mais il préfère encore être dans la même pièce que nous), il se débrouille (je ramasse juste le linge au sol... et je crois que je vais bientôt arrêter d'ailleurs).
Pour rajouter à notre vie de famille intense, nous vivons pas mal en vase clos, nos familles vivant dans d'autres régions (et difficile, surtout pour moi entre ma personnalité et le fait de ne pas travailler, de se faire des amis dans une ville où l'on n'a pas grandi ou fait des études). Pas évident de ne pas pouvoir se dire "allez, vous allez chez mamie ce soir, ça fera du bien à tout le monde". La babysitter c'est pratique, mais ça n'a pas le même effet je trouve (ni le même coût).
En tous cas, je suis très contente d'avoir sauté le pas et de mettre inscrite sur le forum...
Merci et bon weekend
slas- Messages : 51
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 46
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
o sias! Mes enfants ont le meme age que les tiens et c est la meme histoire. C dur d lacher du lest, culpabilisée entre laxisme et autoritarisme. Je n ai JaMAIS mis ces difficultès sur le compte d la zebritude car je les pensais inherentes...a nous! Combien d fois ai je entendv m parents me trouver trop permissive et trop dure??? Ca ne rime a rien, j ai tj mis un cadre a mes enfants, et je ne vous dit pas comme le grand pouvait se mettre en danger petit. Je me demande svt ou j ai pu echouer pour etre ds ces situations. J vais reflechis a ca...
Mais qui peut dire comment desammorcer la bombe Z ?
Mais qui peut dire comment desammorcer la bombe Z ?
coffetime- Messages : 169
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
peut être est ce normal de la part de nos enfants mais que nous ne savons pas le gérer du fait de notre grande émotivité...
peut être pas.
Quand je regarde les autres parents, je me sens encore plus nulle...
peut être pas.
Quand je regarde les autres parents, je me sens encore plus nulle...
phinou- Messages : 450
Date d'inscription : 12/10/2011
Age : 46
Localisation : limousin
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Je pense qu'au final on n'est pas si nul mais on se pose trop de questions et on cogite sur tout ce qui se passe.
Ce qui nous fragilise et nous met dans le doute permanent. Pour ma part, je trouve que la meilleure solution est de se faire aider par des personnes extérieures qui ont un regard neutre sur la situation et qui peuvent nous éclairer sur la réalité ou non de nos inquiétudes.
Je n'ai compris que très récemment ma Zébritude, je suis assez persuadée que mon mari l'ai également et nos 2 enfants très certainement. Dés le début, j'ai ressentis comme un grand soulagement de pouvoir confier ma fille a une nourrice de temps en temps. Je sentais qu'elle y était bien et cela me permettait de me ressourcer avant de la retrouver. Cela me forçait à la lâcher et la laisser vivre. Très tôt elle a pu nous dire "laissez moi faire ma vie"
Ou un autre jour, lorsque mon mari lui demandait d'aller se coucher alors qu'elle souhaitait continuer de danser dans le salon "Tu me gâches la vie!" (4 ans)
Elle a réussi son coup. Mon mari en était tellement estomaqué que c'est moi qui l'ai couchée.
Ce qui nous fragilise et nous met dans le doute permanent. Pour ma part, je trouve que la meilleure solution est de se faire aider par des personnes extérieures qui ont un regard neutre sur la situation et qui peuvent nous éclairer sur la réalité ou non de nos inquiétudes.
Je n'ai compris que très récemment ma Zébritude, je suis assez persuadée que mon mari l'ai également et nos 2 enfants très certainement. Dés le début, j'ai ressentis comme un grand soulagement de pouvoir confier ma fille a une nourrice de temps en temps. Je sentais qu'elle y était bien et cela me permettait de me ressourcer avant de la retrouver. Cela me forçait à la lâcher et la laisser vivre. Très tôt elle a pu nous dire "laissez moi faire ma vie"
Ou un autre jour, lorsque mon mari lui demandait d'aller se coucher alors qu'elle souhaitait continuer de danser dans le salon "Tu me gâches la vie!" (4 ans)
Elle a réussi son coup. Mon mari en était tellement estomaqué que c'est moi qui l'ai couchée.
aglaets- Messages : 12
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 43
Localisation : Etampes
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Bonjour,
Ma situation est assez similaire à la vôtre.
J'ai déjà mis en pratique le fait de m'interdire de crier. Il est vrai que c'est assez efficace ; ça le sera encore plus quand mon mari arrêtera lui aussi ( ).
Avec ma fille Z, et m'étant découverte à rayures au même moment qu'elle, je communique beaucoup sur ce que je ressens quand on a un conflit. A force, elle se met elle aussi à dire ce qu'elle ressent si on revient sur un conflit ou sur un mal-être.
Je vais moi aussi mettre dans la balance les choses qui sont vraiment importantes pour relâcher un peu la pression quand le conflit se profile.
J'aime assez la technique de négociation pour les chaussons ... je teste ça dès demain !
Vos échanges sont très enrichissants.
Ma situation est assez similaire à la vôtre.
J'ai déjà mis en pratique le fait de m'interdire de crier. Il est vrai que c'est assez efficace ; ça le sera encore plus quand mon mari arrêtera lui aussi ( ).
Avec ma fille Z, et m'étant découverte à rayures au même moment qu'elle, je communique beaucoup sur ce que je ressens quand on a un conflit. A force, elle se met elle aussi à dire ce qu'elle ressent si on revient sur un conflit ou sur un mal-être.
Je vais moi aussi mettre dans la balance les choses qui sont vraiment importantes pour relâcher un peu la pression quand le conflit se profile.
J'aime assez la technique de négociation pour les chaussons ... je teste ça dès demain !
Vos échanges sont très enrichissants.
chrys- Messages : 47
Date d'inscription : 12/06/2013
Age : 46
Localisation : Tarn
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
et bien moi j'ai pété un cable, parce que séparé de leur père HQI, crétin comme ses pieds, moi même, HQI bouffée par les émotions gérer 2 Zébrettes de 5 et 8 ans dont la 2ème en plein oedipe... c 'est simple le week-end, je les ai confié à leur père, en lui expliquant clairement que je jouais le rôle de mère, le rôle de père, et je gérais son absence...(il est parti travailler à 500 km)... ras le bol, peut plus, tiens tu les prends et tu les gardes jusqu'à ce que je puisse, c a d une semaine... résultat des courses il a fait allo maman.... tellement plus facile.... qui a accouru pour sauvé son pauvre fiston.... Il grandira, lui, quand ses parents seront morts.
Bref... je suis à bout, je viens de récupérer les filles, je n'arrive qu'à faire ce qu'il faut faire, la crise contre moi même à cause de leur père qui n'assume rien a été tellement forte, que je suis restée en colère pdt 3 jours... Depuis je ne ressens RIEN... Néant.
Personnellement.... je trouve que super nany aide...on peut me prendre pour une débile, mais qu'est ce qui bouffe un zèbre c'est l'anxiété. Pour un enfant zèbre, avoir des parents anxieux ou peu cadrant je pense que c'est une cata...
J'ai réussi à comprendre et cadrer mon ainée, 8 ans, et elle va bien, la deuxième, je ne sais pas ce qu'elle veut, elle se joue de moi.. Et bien j'arrête de jouer. j'applique les règles, j'arrête de menacer. Tu veux être un bébé, et bien couche, soupe avant les autre, dodo, pas de crayon, non les bébés ne font que regarder, pas de puzzle, les bébés mangent les bouts... et au lit avant les autres... maintenant elle veut être une grande fille, c'est bizarre non?
Bref... je suis à bout, je viens de récupérer les filles, je n'arrive qu'à faire ce qu'il faut faire, la crise contre moi même à cause de leur père qui n'assume rien a été tellement forte, que je suis restée en colère pdt 3 jours... Depuis je ne ressens RIEN... Néant.
Personnellement.... je trouve que super nany aide...on peut me prendre pour une débile, mais qu'est ce qui bouffe un zèbre c'est l'anxiété. Pour un enfant zèbre, avoir des parents anxieux ou peu cadrant je pense que c'est une cata...
J'ai réussi à comprendre et cadrer mon ainée, 8 ans, et elle va bien, la deuxième, je ne sais pas ce qu'elle veut, elle se joue de moi.. Et bien j'arrête de jouer. j'applique les règles, j'arrête de menacer. Tu veux être un bébé, et bien couche, soupe avant les autre, dodo, pas de crayon, non les bébés ne font que regarder, pas de puzzle, les bébés mangent les bouts... et au lit avant les autres... maintenant elle veut être une grande fille, c'est bizarre non?
cesarine- Messages : 472
Date d'inscription : 28/09/2013
Age : 51
Localisation : Lyon
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
juste un coucou pour dire : qu est ce que ça fait du bien de voir qu il y a d autres familles de zèbres qui se débattent avec les mêmes démons que nous ...
a peut près la même histoire, sauf que nous sommes des zèbres qui dormons bcp, qui rêvons bcp, nous vexons bcp, partons au quart de tour, et surtout qui sommes infiniment trop sensibles et émotionnels ... alors heureusement / malheureusement, je me suis crée une énorme carapace au fil des années qui m empêche de trop partir en vrille, mais qu est ce que c est dur ...
je n ai pas la solution pour que tout s arrange, mais je vais continuer à appliquer un conseil que j ai lu dans le livre de madame siaud faschin : écouter son instinct de mère zèbre, faire ce que je pense le mieux pour nous tous, les protéger bec et ongles et les pousser hors du nid tout en les rassurant. et surtout, leur rappeler que je suis comme eux, alors si je craque et pète souvent un câble, il ne faut pas avoir peur ou m en vouloir, juste m aimer comme je les aime et arreter de culpabiliser parce que personne n est parfait, même/surtout pas nous.
a peut près la même histoire, sauf que nous sommes des zèbres qui dormons bcp, qui rêvons bcp, nous vexons bcp, partons au quart de tour, et surtout qui sommes infiniment trop sensibles et émotionnels ... alors heureusement / malheureusement, je me suis crée une énorme carapace au fil des années qui m empêche de trop partir en vrille, mais qu est ce que c est dur ...
je n ai pas la solution pour que tout s arrange, mais je vais continuer à appliquer un conseil que j ai lu dans le livre de madame siaud faschin : écouter son instinct de mère zèbre, faire ce que je pense le mieux pour nous tous, les protéger bec et ongles et les pousser hors du nid tout en les rassurant. et surtout, leur rappeler que je suis comme eux, alors si je craque et pète souvent un câble, il ne faut pas avoir peur ou m en vouloir, juste m aimer comme je les aime et arreter de culpabiliser parce que personne n est parfait, même/surtout pas nous.
moi?vraiment?- Messages : 81
Date d'inscription : 22/01/2013
Age : 40
Localisation : Drôme
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
bonjour a tous, que c'est bon de vous lire !
en prenant un petit bout de chacun de vos temoignages nous y sommes c'est notre vie ...
maman Z, d'une "grande" Z de 6.5ans et d'un graçon de 3.5 ans (pas testé)
ici la vie semble souvent volcanique et j'ai souvent bien du mal a rester rationnelle quand la situation "degenère" sur le plan emotionnel et ça arrive souvent ...
le fait de travailler à l'exterieur (depuis cette année seulement, avant je travaillais à la maison) me fait beaucoup de bien
quelques pistes qui nous aident au quotidien,
- la CNV (communication non violente) en plus de nombreuses lectures, nous avons assisté a un séminaire faber & maslish (en couple) pour essayer d'ameliorer notre fonctionnement familial.
- le yoga et la meditation (pour moi) mais aussi avec les enfants, j'utilise "calme et attentif comme une grenouille" a la maison, en voiture, dans une salle d'attente ... bref ça marche super avec la grande.
- se faire aider par une psy, on consulte soit indépendamment soit en mode parent-enfant, je suis toujours surprise de cet espace ou la parole se libère et ou nous arrivons a parler d'egal a egal avec notre fille. il s'y dit des choses surprenantes et profondes qu'on aborde jamais en famille.
- le système de "contrats" de renforcement positif qu'on a mis en place avec la psy (spécialisée en TCC), visant a encourager sur le long terme un comportement (et faire disparaitre son contraire par la même). il s'agit d'un contrat écrit qui utilise la récompense pour favoriser un comportement. Dernier exemple en date : C tapait son frère et criait beaucoup sur lui.
il y a eu la phase de négociation du contrat : les parents : "on ne peut pas supporter les cris et les coups entre nos deux enfants, parce que vous vous faites mal et que cette violence n'est pas soutenable pour nous ! " Il faut donc une solution qu'es ce qu'on pourrait faire ...
Les enfants : proposent des solutions plus ou moins réalistes, on les écrit toutes !
les parents proposent aussi des solutions qui sont consignées par ecrit.
ok donc pour faire cesser cette violence on va mettre en place un contrat, C : combien de fois au maximum dans une journée peut on accepter des cris ? des coups ? quelle sera la récompense ? au bout de combien de jours ?
c'est une phase de négociation active ou chacun (parent et enfants) discute son bout de gras (d'ailleurs C va finir négociatrice au gign
on s'est donc mis d'accord sur : 0 coup, cris max 5/jour. Récompense : aller au cinéma au bout de 10j consécutifs réussits !
On écrit la règle, chacun signe en bas de page, et on met un bâton dans la case du jour s'il y a des cris (pour bien reconnaitre le comportement qui pose problème). Très vite c'est C qui mettait les bâtons dans les cases si besoin.
Résultat nous avons été au ciné 15 seulement après la mise en place de la règle !
Depuis nous avons mis en place d'autres contrats, a chaque fois on "construit" le fonctionnement de la règle en famille avec une vraie négociation.
Quel plaisir de vous lire et de s'enrichir des expériences des autres, parce qu'ils nous épuisent au sens propre comme au figuré ces petits.
en prenant un petit bout de chacun de vos temoignages nous y sommes c'est notre vie ...
maman Z, d'une "grande" Z de 6.5ans et d'un graçon de 3.5 ans (pas testé)
ici la vie semble souvent volcanique et j'ai souvent bien du mal a rester rationnelle quand la situation "degenère" sur le plan emotionnel et ça arrive souvent ...
le fait de travailler à l'exterieur (depuis cette année seulement, avant je travaillais à la maison) me fait beaucoup de bien
quelques pistes qui nous aident au quotidien,
- la CNV (communication non violente) en plus de nombreuses lectures, nous avons assisté a un séminaire faber & maslish (en couple) pour essayer d'ameliorer notre fonctionnement familial.
- le yoga et la meditation (pour moi) mais aussi avec les enfants, j'utilise "calme et attentif comme une grenouille" a la maison, en voiture, dans une salle d'attente ... bref ça marche super avec la grande.
- se faire aider par une psy, on consulte soit indépendamment soit en mode parent-enfant, je suis toujours surprise de cet espace ou la parole se libère et ou nous arrivons a parler d'egal a egal avec notre fille. il s'y dit des choses surprenantes et profondes qu'on aborde jamais en famille.
- le système de "contrats" de renforcement positif qu'on a mis en place avec la psy (spécialisée en TCC), visant a encourager sur le long terme un comportement (et faire disparaitre son contraire par la même). il s'agit d'un contrat écrit qui utilise la récompense pour favoriser un comportement. Dernier exemple en date : C tapait son frère et criait beaucoup sur lui.
il y a eu la phase de négociation du contrat : les parents : "on ne peut pas supporter les cris et les coups entre nos deux enfants, parce que vous vous faites mal et que cette violence n'est pas soutenable pour nous ! " Il faut donc une solution qu'es ce qu'on pourrait faire ...
Les enfants : proposent des solutions plus ou moins réalistes, on les écrit toutes !
les parents proposent aussi des solutions qui sont consignées par ecrit.
ok donc pour faire cesser cette violence on va mettre en place un contrat, C : combien de fois au maximum dans une journée peut on accepter des cris ? des coups ? quelle sera la récompense ? au bout de combien de jours ?
c'est une phase de négociation active ou chacun (parent et enfants) discute son bout de gras (d'ailleurs C va finir négociatrice au gign
on s'est donc mis d'accord sur : 0 coup, cris max 5/jour. Récompense : aller au cinéma au bout de 10j consécutifs réussits !
On écrit la règle, chacun signe en bas de page, et on met un bâton dans la case du jour s'il y a des cris (pour bien reconnaitre le comportement qui pose problème). Très vite c'est C qui mettait les bâtons dans les cases si besoin.
Résultat nous avons été au ciné 15 seulement après la mise en place de la règle !
Depuis nous avons mis en place d'autres contrats, a chaque fois on "construit" le fonctionnement de la règle en famille avec une vraie négociation.
Quel plaisir de vous lire et de s'enrichir des expériences des autres, parce qu'ils nous épuisent au sens propre comme au figuré ces petits.
qumi- Messages : 23
Date d'inscription : 13/02/2014
Localisation : bientôt a côté de Caen
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Bonjour qumi, nous avons tenté le contrat avec un thérapeute comportementaliste pour notre ainé, et malheureusement cela n'a pas fonctionné. La psy était désolée, mais n'étant pas spécialiste surdoué (elle travaille avec les autistes) elle a reconnu ses limites.
Je crois que mon fils ainé est vraiment un cas parmi les cas si je puis dire :-)
merci à tous pour vos partages en tous cas
Je crois que mon fils ainé est vraiment un cas parmi les cas si je puis dire :-)
merci à tous pour vos partages en tous cas
slas- Messages : 51
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 46
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Bonjour
Que c'est dur dur dur!
Avec loulouzèbre (7 ans maintenant), nous avons bcp bcp galéré, sa gestion des émotions a été un combat de plusieurs années.
Bonne nouvelle: il a bcp progressé, et ça continue à s'arranger, mais ça nécessite encore bcp de soutien et de vigilance, les progressions sont en mode sinusoïdales, pas rectilignes sinon ça serait trop simple. Ne te décourage pas, ne lache rien, de tout façon toi, mais surtout aussi lui, serez soulagés avec chaque progrès.
Les trucs essayés:
En interne à la famille: tenter les techniques d'ENV (en fonction de nos patiences et dispo), Faber et Mazlich, Thomas Gordon et Isa Filliozat sont mes gourous ;-) + ne rien lacher sur les règles, sanctionner sans faillir dès qu'il déborde (et bon sang c'est dur!) + redébriefer quand ça ne va pas + féliciter, féliciter, et reféliciter au moindre progrès, en marquant "tu vois que parfois ça marche, donc on continue à essayer, on va y arriver"
En extérieur: le faire tester à 4 ans 1/2 (THQI), puis accompagner par une psy spéciale précoce => mais arret au bout de qq mois, il était trop jeune pour la psy.
Travail en individuel avec psy au CMPP (raté, il est rentré un jour en nous exliquant qu'elle était nulle car elle croyait tout ce qu'il disait), puis l'intégrer à un groupe comportemental en CMPP (demande de la maitresse), où il a passé un an à se moquer d'eux (genre, il arrivait en disant qu'il adorait les films de princesses, dans un groupe de timecs - alors que ce n'est pas vrai - et les psys ont été fiers en fin d'année de nous le rendre en nous disant qu'il était normal, ayait il a un comprotement de garçon car il ne dit plus ça!)
Puis là il est suivi par une pédopsy, je ne suis pas sûre qu'elle trouve le bon angle, je la trouve très yaka faukon (faut l'aider à gérer ses colères, oui merci on vient pour ça, mais concrètement ont fait comment?)
En parallèle, et c'est pour ça que ton sujet me parle, je suis très colérique, avec une patience souvent limitée. Je m'en veux bcp, j'ai détesté ça chez ma mère, mais encore ce matin, nous sommes partis très en retard et après méga gueulante de ma part car il n'arrivait pas à lacher son livre et à faire ce qu'il devait faire (des trucs compliqués comme se laver les dents, mettre ses chaussettes, son assiette au lave-vaisselle!!!)
Bref, on fait comme on peut, parfois c'est lui qui vient me voir en me disant: "maman, gère ta colère". Pour ça aussi les bouquins aident bien, je peux maintenant exprimer une colère sans pourrir mon entourage, je peux reconnaitre mon besoin d'être en colère (et aussi accepter celui de mon enfant, les colères sont acceptables, pas toutes leurs manifestations!). On est des exemples, mais on est humain, et il ne faut pas l'oublier.
As-tu lu "pleurs et colères des enfants et des bébés" d'Aletha Solter? La première partie, sur la décomposition des colères et comment nous les gérons dans notre société, est super aidante, quant à la deuxième, sur la solution qu'elle propose, elle est un peu extrême, et à adapter à tes enfants et à ta famille, mais elle donne des clès.
Bon courage!
La Gamouche
Que c'est dur dur dur!
Avec loulouzèbre (7 ans maintenant), nous avons bcp bcp galéré, sa gestion des émotions a été un combat de plusieurs années.
Bonne nouvelle: il a bcp progressé, et ça continue à s'arranger, mais ça nécessite encore bcp de soutien et de vigilance, les progressions sont en mode sinusoïdales, pas rectilignes sinon ça serait trop simple. Ne te décourage pas, ne lache rien, de tout façon toi, mais surtout aussi lui, serez soulagés avec chaque progrès.
Les trucs essayés:
En interne à la famille: tenter les techniques d'ENV (en fonction de nos patiences et dispo), Faber et Mazlich, Thomas Gordon et Isa Filliozat sont mes gourous ;-) + ne rien lacher sur les règles, sanctionner sans faillir dès qu'il déborde (et bon sang c'est dur!) + redébriefer quand ça ne va pas + féliciter, féliciter, et reféliciter au moindre progrès, en marquant "tu vois que parfois ça marche, donc on continue à essayer, on va y arriver"
En extérieur: le faire tester à 4 ans 1/2 (THQI), puis accompagner par une psy spéciale précoce => mais arret au bout de qq mois, il était trop jeune pour la psy.
Travail en individuel avec psy au CMPP (raté, il est rentré un jour en nous exliquant qu'elle était nulle car elle croyait tout ce qu'il disait), puis l'intégrer à un groupe comportemental en CMPP (demande de la maitresse), où il a passé un an à se moquer d'eux (genre, il arrivait en disant qu'il adorait les films de princesses, dans un groupe de timecs - alors que ce n'est pas vrai - et les psys ont été fiers en fin d'année de nous le rendre en nous disant qu'il était normal, ayait il a un comprotement de garçon car il ne dit plus ça!)
Puis là il est suivi par une pédopsy, je ne suis pas sûre qu'elle trouve le bon angle, je la trouve très yaka faukon (faut l'aider à gérer ses colères, oui merci on vient pour ça, mais concrètement ont fait comment?)
En parallèle, et c'est pour ça que ton sujet me parle, je suis très colérique, avec une patience souvent limitée. Je m'en veux bcp, j'ai détesté ça chez ma mère, mais encore ce matin, nous sommes partis très en retard et après méga gueulante de ma part car il n'arrivait pas à lacher son livre et à faire ce qu'il devait faire (des trucs compliqués comme se laver les dents, mettre ses chaussettes, son assiette au lave-vaisselle!!!)
Bref, on fait comme on peut, parfois c'est lui qui vient me voir en me disant: "maman, gère ta colère". Pour ça aussi les bouquins aident bien, je peux maintenant exprimer une colère sans pourrir mon entourage, je peux reconnaitre mon besoin d'être en colère (et aussi accepter celui de mon enfant, les colères sont acceptables, pas toutes leurs manifestations!). On est des exemples, mais on est humain, et il ne faut pas l'oublier.
As-tu lu "pleurs et colères des enfants et des bébés" d'Aletha Solter? La première partie, sur la décomposition des colères et comment nous les gérons dans notre société, est super aidante, quant à la deuxième, sur la solution qu'elle propose, elle est un peu extrême, et à adapter à tes enfants et à ta famille, mais elle donne des clès.
Bon courage!
La Gamouche
LaGamoucheZ.- Messages : 664
Date d'inscription : 29/05/2014
Localisation : Cité des Gônes
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Et je dois dire que chez nous, le comportement de choupette zèbre (5 ans) est vraiment super différent de celui de son frère...
Je déteste les généralités sexistes... mais je dois reconnaitre qu'autour de moi aussi ça se vérifie: un zébrillon va exprimer son malaise vers l'extérieur, en criant, tapant, impossible de l'ignorer.
Une zébrillette va bcp plus rarement taper, elle va crier, elle va tempêter (ou là là, on voulait des enfants avec de la personnalité, on est servi!), la notre boude, mais du coup ça se manifeste contre elle.
Là on travaille bcp avec elle sur "dis-nous pourquoi tu es mal"...
Bref, je ne sais pas si les recettes de filles valent pour les timecs, dur de se rendre compte a quel point c'est angoissant de se dire "bon, ils veulent aller au square, mais j'ai trop peur que mon enfant en tape un autre" (snif!)
Je déteste les généralités sexistes... mais je dois reconnaitre qu'autour de moi aussi ça se vérifie: un zébrillon va exprimer son malaise vers l'extérieur, en criant, tapant, impossible de l'ignorer.
Une zébrillette va bcp plus rarement taper, elle va crier, elle va tempêter (ou là là, on voulait des enfants avec de la personnalité, on est servi!), la notre boude, mais du coup ça se manifeste contre elle.
Là on travaille bcp avec elle sur "dis-nous pourquoi tu es mal"...
Bref, je ne sais pas si les recettes de filles valent pour les timecs, dur de se rendre compte a quel point c'est angoissant de se dire "bon, ils veulent aller au square, mais j'ai trop peur que mon enfant en tape un autre" (snif!)
LaGamoucheZ.- Messages : 664
Date d'inscription : 29/05/2014
Localisation : Cité des Gônes
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Bonjour à tous,
J'ai 2 garçons de 6 et 7ans qui sont complètements différents, et moi c'est avec le deuxième que je galère.
En vous lisant, je me suis vraiment retrouvée alors que j'ai souvent l'impression soit que je suis la mère la plus pourrie du monde, soit que j'en rajoute et qu'il n'est pas si terrible que ça...
Attention je l'adore hein mais y a des jours où je n'en peux plus... Il m'épuise... Il se met en danger constamment (traverse la route en courant, escalade tout ce qui passe à sa portée), pique des colères monstrueuse quand il n'est pas d'accord avec moi ou fait semblant de ne pas m'entendre...
Je voulais qu'il rencontre la psy scolaire mais à l'école il est très différent (bouge bouge pas pas d'explosion)...
Moi je le compare à une bombe: si on ne coupe pas le bon fil au bon moment ça explose! Mais attention le bon fil n'est pas toujours le même, ça serait trop simple!!
Bref, dur dur et mon mari n'étant pas branché "psy" a mis son veto sur une consultation en libéral...
C'est vrai que déjà tout petit il était très "tonique" dirons-nous, à 5 mois il rampait pour suivre son frère et à 7mois il se mettait déjà debout...
J'ai 2 garçons de 6 et 7ans qui sont complètements différents, et moi c'est avec le deuxième que je galère.
En vous lisant, je me suis vraiment retrouvée alors que j'ai souvent l'impression soit que je suis la mère la plus pourrie du monde, soit que j'en rajoute et qu'il n'est pas si terrible que ça...
Attention je l'adore hein mais y a des jours où je n'en peux plus... Il m'épuise... Il se met en danger constamment (traverse la route en courant, escalade tout ce qui passe à sa portée), pique des colères monstrueuse quand il n'est pas d'accord avec moi ou fait semblant de ne pas m'entendre...
Je voulais qu'il rencontre la psy scolaire mais à l'école il est très différent (bouge bouge pas pas d'explosion)...
Moi je le compare à une bombe: si on ne coupe pas le bon fil au bon moment ça explose! Mais attention le bon fil n'est pas toujours le même, ça serait trop simple!!
Bref, dur dur et mon mari n'étant pas branché "psy" a mis son veto sur une consultation en libéral...
C'est vrai que déjà tout petit il était très "tonique" dirons-nous, à 5 mois il rampait pour suivre son frère et à 7mois il se mettait déjà debout...
l'acrobate- Messages : 15
Date d'inscription : 31/05/2013
Age : 40
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Bonjour l'acrobate
c'est réconfortant oui de ne pas se sentir seule au monde face à une situation difficile.
Je comprends tout à fait l'épuisement face à ton enfant (puisque je le vis moi-même, comme raconté + haut), et je voudrais bien que tu en dises un peu + sur ta démarche : tu envisages de rencontrer la psy scolaire, mais dans quel but finalement ? pour tester ton enfant et savoir s'il est HP ou bien pour demander conseils et aide (ou les 2) ?
Il faut parfois y aller doucement avec l'école et la douance, une chose à la fois plutôt : d'abord voir si douance, et ensuite, éventuellement, en parler avec l'école si besoin est. Mon fils est comme le tien, fatigant et difficile à la maison, nickel à l'école > nous n'avons jamais abordé le sujet de sa douance à l'école jusqu'à présent (puisque tout si passe bien).
Ton mari n'est pas branché psy, en connais-tu les raisons ? Si ton enfant est effectivement HP, il serait dommage de devoir lutter au sein de la famille, il y a assez à faire avec le reste du monde
c'est réconfortant oui de ne pas se sentir seule au monde face à une situation difficile.
Je comprends tout à fait l'épuisement face à ton enfant (puisque je le vis moi-même, comme raconté + haut), et je voudrais bien que tu en dises un peu + sur ta démarche : tu envisages de rencontrer la psy scolaire, mais dans quel but finalement ? pour tester ton enfant et savoir s'il est HP ou bien pour demander conseils et aide (ou les 2) ?
Il faut parfois y aller doucement avec l'école et la douance, une chose à la fois plutôt : d'abord voir si douance, et ensuite, éventuellement, en parler avec l'école si besoin est. Mon fils est comme le tien, fatigant et difficile à la maison, nickel à l'école > nous n'avons jamais abordé le sujet de sa douance à l'école jusqu'à présent (puisque tout si passe bien).
Ton mari n'est pas branché psy, en connais-tu les raisons ? Si ton enfant est effectivement HP, il serait dommage de devoir lutter au sein de la famille, il y a assez à faire avec le reste du monde
slas- Messages : 51
Date d'inscription : 03/10/2013
Age : 46
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Merci pour ta réponse,
Je voulais qu'il rencontre la psy scolaire pour le test et les conseils, mais de toutes façons ça ne sera pas possible puisqu'à l'école ça se passe bien.
J'ai été détectée tardivement (l'année dernière). C'est pour ça que je voudrais qu'il soit testé assez tôt et je voulais le faire par le biais de l'école car pour mon mari c'était OK...
Je me suis permis d'en parler à son instit car dans son école ils sont très ouverts (petite école privée de campagne où ils récupèrent souvent les enfants qui malheureusement sont en échec dans le public ; dont des zèbres forcément).
D'ailleurs sa maîtresse est plutôt d'accord avec moi.
Pour mon mari je crois que dans sa famille ils ont eu de mauvaises expériences avec des psy, donc blocage de ce côté-là... Mais je ne désespère pas d'y arriver un jour. Lui n'étant pas spécialement sensibilisé aux problèmes que la douance peut engendrer, il ne voit pas forcément l'intérêt...
Je voulais qu'il rencontre la psy scolaire pour le test et les conseils, mais de toutes façons ça ne sera pas possible puisqu'à l'école ça se passe bien.
J'ai été détectée tardivement (l'année dernière). C'est pour ça que je voudrais qu'il soit testé assez tôt et je voulais le faire par le biais de l'école car pour mon mari c'était OK...
Je me suis permis d'en parler à son instit car dans son école ils sont très ouverts (petite école privée de campagne où ils récupèrent souvent les enfants qui malheureusement sont en échec dans le public ; dont des zèbres forcément).
D'ailleurs sa maîtresse est plutôt d'accord avec moi.
Pour mon mari je crois que dans sa famille ils ont eu de mauvaises expériences avec des psy, donc blocage de ce côté-là... Mais je ne désespère pas d'y arriver un jour. Lui n'étant pas spécialement sensibilisé aux problèmes que la douance peut engendrer, il ne voit pas forcément l'intérêt...
l'acrobate- Messages : 15
Date d'inscription : 31/05/2013
Age : 40
Re: Gérer à la fois ses émotions de Z et celles "balancées" par nos enfants Z aussi ?
Bonsoir, je n'ai pas lu toutes les réponses, j'ai deux filles de 7 et 5 ans bien "vivantes" dont une HP (l'autre on sait pas si c'est du lard ou du cochon tellement elle est "space").
Je suis moi-même HP.
Une révélation pour moi fut la lecture des livres de Faber et Mazlich et là j'ai commencé hier les ateliers pratiques.
Le premier thème fut l'accueil des émotions négatives de nos enfants et c'est un choc franchement de pouvoir voir l'autre côté de son miroir... Je voudrais ensuite poursuivre avec les ateliers spécifiques sur la rivalité et la jalousie entre frères et soeurs (suis entrain de relire le bouquin à la lumière des informations "pratiques").
Je suis moi-même HP.
Une révélation pour moi fut la lecture des livres de Faber et Mazlich et là j'ai commencé hier les ateliers pratiques.
Le premier thème fut l'accueil des émotions négatives de nos enfants et c'est un choc franchement de pouvoir voir l'autre côté de son miroir... Je voudrais ensuite poursuivre avec les ateliers spécifiques sur la rivalité et la jalousie entre frères et soeurs (suis entrain de relire le bouquin à la lumière des informations "pratiques").
Hillary- Messages : 274
Date d'inscription : 24/04/2015
Age : 45
Localisation : Bruxelles
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