le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
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le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
je vous propose un mélange où se côtoieront des penseurs fous, un savon géant, le début de la fin, des surprises, votre image inversée, de la réclame, des vieilles pierres, de la 3D, des rires de fous, une balade urbaine, des bons mots, des ventres pleins, des expos photos, des téléphones antiques et peut-être un palmier!
et en détails :
profitons que la nuit de la pop philosophie se déroule à Marseille le samedi 26 octobre 2013 à 20h00 pour nous permettre de nous voir et de passer du temps ensemble.
je vous propose donc que nous nous voyons vers 12h00 samedi 26 octobre 2013 au centre ville de Marseille et de passer l’après-midi ensemble avant d'aller à la nuit pop philo!
des agapes pourront être un bon début, puis une balade urbaine (nous resterons dans le quartier) pour digérer et découvrir des endroits que peut-être certains connaissent mais peut-être pas...
je donne quelques indices, mais j'en garde pour vous faire des surprises et puis cela peut évoluer dans la semaine suivant les infos que j'attrape.
la journée peut-être modulable, certains peuvent venir qu'au repas ou qu'à la balade ou qu'à la nuit pop. le tout dans un minimum d'organisation.
tout les détails pratiques seront donnés sur ce fil et tous les détails autres en MP ou téléphone.
à part les repas et la nuit de la pop philo, j'ai choisi que du gratuit.
cela peut passer a du payant si tout le monde est ok pour des expos payantes.
il y aura de toute façon un fil rouge ou zébré, comme on veut.
le repas se passera certainement sur la place Estienne d'Orves (comme l'année dernière pour ceux qui étaient là) en terrasse s'il fait beau.
nous ferons ensuite une balade urbaine qui nous fera passer par le vieux-port, Canebiére, la joliette et retour au point de départ par le bord de mer.
nous passerons lors de ce tour à côté d'expos, d'endroits nouveaux ou en rénovations, de ruelles atypiques, de musées récents, de belles vues...
nous pourrons aller ensuite, si tout le monde est ok, manger une pizza dans le bar de la marine, qui se trouve tout prés du théâtre de la criée où se passe la nuit de la pop philo.
cette nuit de la pop philosophie se déroule en deux parties, une première partie sur la pub et la deuxième sur le cinéma.
elle est animée par Leslie Auguste, comédienne.
début à 20h00 / fin à 2h00 au théâtre de la criée, 30, quai Rive Neuve 13007 Marseille
cette nuit sera le bouquet final de ce festival de la pensée contemporaine, ludique et exigeant.
Au programme de cette Nuit Pop, des interventions philosophiques sur le film-catastrophe, la fin du monde et le road movie suivi d'interventions sur la pub/philosophie.
Première partie : Pub et philosophie
QUELQUES GRAMMES DE PHILO DANS UN MONDE DE PUB – Gilles Gervisch (professeur de philosophie)
Il y a bien longtemps que la publicité ne se contente plus de vendre des savonnettes. Dans la plupart des cas, ce ne sont plus des objets ou des services qu’on nous présente, mais des marques, des valeurs et même, des « concepts ». Du coup, la publicité est saturée de grandes phrases philosophiques qui sont censées nous apprendre à vivre, et n’ont souvent qu’un rapport lointain avec le produit en question.
L’ESCLAVEMAITRE - Dominique Quessada (écrivain et docteur en philosophie)
À première vue, tout les oppose. Chacune peut considérer l’autre comme son antithèse parfaite : spontanément, la publicité apparaît facilement comme une figure inversée de la philosophie, une sorte d’anti-philosophie.
À vrai dire, leur opposition est bien trop parfaite pour ne pas cacher quelque chose : un lien secret de type familial relie sur un mode trans-historique et paradoxal ces deux pratiques du discours. En fait, la publicité a repris les idéaux de la philosophie platonicienne pour les incarner dans le réel des républiques modernes. La publicité constitue, malgré le scandale que cela représente pour la pensée, le triomphe et l’achèvement de la philosophie.
Le discours publicitaire a commencé son œuvre en position de servilité : esclave des marques et des autres modes de discours. Puis, comme dans la dialectique du maître et de l’esclave dont Hegel a défini les termes, l’esclave s’est rendu maître du maître, et le maître, esclave de l’esclave. Mais ce mouvement a eu lieu en détruisant dans son effectuation le cadre bipolaire qui permettait le jeu et l’existence même de la dialectique : l’esclave s’est rendu maître du maître en rendant indiscernable la différence entre l’un et l’autre À travers la généralisation sociale du mode publicitaire, le devenir du discours a ainsi subverti le cadre général de la dialectique. Issus du cœur problématique de nos démocraties, s’installent alors dans les individus, les sociétés et les discours, une tentative de dépassement généralisé de la division, un au-delà de la dialectique, une forme d’existence inédite, régie par l’idée inquiétante, mais étrangement subversive, d’une « monolectique » contemporaine : celle de l’Esclavemaître – à la fois image du statut du discours publicitaire dans son rapport aux autres discours, figure de l’homme en démocratie avancée, et métaphore de l’inscription existentielle dans laquelle nous sommes aujourd’hui plongés.
LA PUBLICITE PEUT-ELLE TRANSFORMER LE REEL ? - Laurent Habib (directeur de Babel Communication et écrivain)
Depuis ses origines, la communication moderne a toujours soutenu l’essor du capitalisme. Hier la réclame s’est mise au service du développement de marchés de masse. Puis la publicité a fait rêver comme une nouvelle culture et les gens se sont passionnés pour les marques, nouvelles idoles d’une économie et d’une société mondialisées.
Mais la communication s’est aussi faite destructrice. Avec des idées vaines censées exciter les pulsions de sur-consommation, elle a maquillé l’impuissance des marketeurs à porter sur le marché de réelles innovations au service des gens, celle des politiques à agir et changer le réel, celle des entreprises à créer une richesse partagée. Elle a fait office de paravent du mensonge et outil de manipulation, inspirant la révolte ou la distance, le combat ou la renonciation.
Pourtant, il n’y a pas de fatalité à cette évolution. L’économie moderne propose de nouveaux schémas de création de valeur dont le moteur sont les actifs immatériels de l’entreprise – les idées, les marques, les savoirs, les brevets, les systèmes d’organisation, les cultures, les talents. Dans cette nouvelle économie la production et la distribution de biens matériels ne sont plus les seuls soutiens de la croissance. La relation se substitue à l’acquisition. La marque devient idée et s’impose comme une vision constituée du monde, un choix délibéré qui justifie la valeur de l’achat en lui adjoignant une dimension d’engagement idéologique. Dans cette nouvelle économie, la communication peut à nouveau jouer un rôle moteur en devenant transformative. Elle pourrait ainsi créer de nouvelles richesses, de nouveaux usages, une nouvelle acception de la modernité, bref servir le réel.
Deuxième partie : Cinéma et philosophie
LA FIN DU MONDE, LA FIN DU FILM - Peter Szendy (philosophe et musicologue)
La fin du film, c’est la fin du monde.
La fin du monde, c’est la fin du film.
On tentera de sonder cette double équivalence, qui fait la loi du genre apocalyptique, dans toutes ses résonances et toutes ses conséquences.
Un film est un monde, qui commence et qui finit, qui s’ouvre et qui se clôt : voilà ce que l’on se dit souvent et spontanément, sans trop y réfléchir, en allant au cinéma ou en sortant d’une séance. Ce qu’on a peut-être plus de mal à penser, c’est que le monde est un film ou, comme disait Deleuze, que l’univers est « un métacinéma ».
De cette double fin — du monde et du film, du monde comme du film —, on commencera par décrire les figures : le compte à rebours, l’aveuglement, la radiation et l’irradiation, le gel, la fêlure ou la déchirure…
ROAD MOVIE - Marc Rosmini (philosophe)
A partir d’un montage de séquences empruntées à divers films de route, Marc Rosmini nous propose une expérience hybride. Dépassant le statut de conférencier pour adopter la posture du « bonimenteur des vues animées », qui commentait en direct les images muettes du cinéma des premiers temps, il tresse son propos au flux des travellings et des panoramiques.
infos pratiques :
http://www.semainedelapopphilosophie.fr/
http://www.semainedelapopphilosophie.fr/presentation/concept/
pour voir la nuit de la pop philo, il faut réserver. le tarif est entre 8 et 12 euros.
soit en ligne :
http://www.theatre-lacriee.com/#/spectacle/nuit-de-la-pop-philosophie
http://www.forumsirius.fr/orion/lacriee.phtml?seance=3917
soit au téléphone du théâtre de la criée :
au 04 91 54 70 54 du mardi au samedi de 12h à 18h
chacun s'occupant de sa propre réservation.
si besoin couchage... une magnifique MAZ s'est crée dans les environs ou chez moi mais jauge très très réduite.
au plaisir de vous lire...
félindemars- Messages : 68
Date d'inscription : 17/02/2011
Age : 62
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
intéressant, merci pour cette initiative, je vais en parler autour de moi
Astra- Messages : 111
Date d'inscription : 27/05/2011
Age : 47
Localisation : TENCE, Haute-Loire 43
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
.
Dernière édition par Relianne le Sam 8 Mar 2014 - 17:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
grumpf, je crains de n'être pas dans le coin non plus...
fffff.... ubiquité où te niches-tu...?
fffff.... ubiquité où te niches-tu...?
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
bonsoir astra!
serai ravi de faire ta connaissance et des échos que tu auras pu trouver autour de toi
je suis en train de peaufiner cette journée actuellement pour qu'elle soit riche et varié dans plein de domaines...
un grand dommage de pas vous voir relianne and coe (bon séjour dans un autre port) et colargolle...
serai ravi de faire ta connaissance et des échos que tu auras pu trouver autour de toi
je suis en train de peaufiner cette journée actuellement pour qu'elle soit riche et varié dans plein de domaines...
un grand dommage de pas vous voir relianne and coe (bon séjour dans un autre port) et colargolle...
félindemars- Messages : 68
Date d'inscription : 17/02/2011
Age : 62
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
Euuuuuuh ... mis à part que juste ce samedi je ne serai officiellement plus résident Marseillais, je n'en reste pas moins dispo (mais "à la rue" ). Me restera plus qu'à trouver un tonneau pour venir philosopher avec vous
Hormis que ma journée est déjà bien chargée (cours de conduite 125 et état des lieux). Au mieux je vous croiserai entre 12 et 13h puis vous rejoindrai à partir de 18h.
Hormis que ma journée est déjà bien chargée (cours de conduite 125 et état des lieux). Au mieux je vous croiserai entre 12 et 13h puis vous rejoindrai à partir de 18h.
Woban- Messages : 1863
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 56
Localisation : pAca
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
Bonjour Félindemars,
Quelle joie de te savoir parmi tes semblables.
Je ne te promets rien pour samedi, mais MERCI de penser à moi.
Je t'embrasse et te tiens au jus.
@ plus
Quelle joie de te savoir parmi tes semblables.
Je ne te promets rien pour samedi, mais MERCI de penser à moi.
Je t'embrasse et te tiens au jus.
@ plus
bilqis- Messages : 187
Date d'inscription : 17/12/2011
Localisation : on dirait le sud
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
La Provence - Lundi 21/10/2013 : "Jacques Serrano est l'instigateur de la Semaine de la Pop Philosophie, il veut faire bouger les frontières de la pensée contemporaine, à Marseille dès aujourd'hui.
Qui est le philosophe le plus pop ?
Deleuze ! C'est lui qui a sorti cette notion de pop philosophie qui fait aujourd'hui l'objet de beaucoup d'interprétations."
Ah, Deleuze, mon chouchou !
Qui est le philosophe le plus pop ?
Deleuze ! C'est lui qui a sorti cette notion de pop philosophie qui fait aujourd'hui l'objet de beaucoup d'interprétations."
Ah, Deleuze, mon chouchou !
Invité- Invité
option one
le long de notre balade...
Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier.
Architecte emblématique de Marseille, qui lui doit la Cité Radieuse, unité d’habitation à l’architecture brutaliste bâtie entre 1945 et 1952, Le Corbusier était également urbaniste, dessinateur, peintre et sculpteur.
Ses multiples facettes font de lui un artiste complet, à la renommée mondiale. En tout, 250 œuvres originales datant de 1935 à 1965 seront présentées.
l'exposition-événement.
La première partie du parcours de cette exposition, intitulée "aux origines du brutalisme" indique les jalons de cette construction à la fois intellectuelle et artistique.
Elle part des années de formation et des diverses influences subies par Le Corbusier au cours desquelles il essaie de se tracer une voie entre idéalisme et rationalisme.
La deuxième partie aborde la question du brutalisme et tente de définir ce style architectural marqué par l’emploi du béton brut.
Mais au-delà du béton, Le Corbusier c’est aussi de nouveaux modes de composition, que ce soit en volume, en plan, en coupe ou en façade.
Il innove également sur le plan du détail architectural et sur la mise en œuvre de matériaux « amis de l’homme ».
Une vision qui sera mise à mal dans la seconde partie du XXème siècle où ce style sera fortement décrié.
Des œuvres originales, tableaux, sculptures, tapisseries, lithographies, émaux, mais aussi des images, fixes ou animées, viennent illustrer la « synthèse des arts » chère à cet artiste complet.
Le parcours fait alterner une succession d’espaces, les uns ouverts comme des placettes, les autres fermés comme de petites salles.
Le fil conducteur entre ces deux types d’espaces est une tablette formant une vitrine dans laquelle sont présentés des croquis, de petits dessins, des photographies et des éléments de la correspondance.
Le J1, site brutaliste.
un lieu à forte charge symbolique
Situé sur les quais du port de Marseille, le J1 est un ancien hangar maritime transformé en musée et un espace culturel incontournable dans le cadre de Marseille-Provence 2013.
Ce hanger industriel a également servi de matrice à la scénographie imaginée et conçu en une succession d’espaces ouverts et d’espaces fermés « destinée à orienter le regard alternativement vers l’oeuvre, vers la mer ou même vers la ville ».
Les immenses espaces du J1, ouverts sur la mer, font écho à l’ensemble de l’œuvre de Le Corbusier, qui était fasciné par la Méditerranée : “Au cours des années, je suis devenu un homme de partout. J’ai voyagé à travers les continents. Je suis un méditerranéen, très fortement…”.
Le J1 est ainsi le lieu idéal pour mettre à l’honneur les plans originaux, maquettes, sculptures, peintures, et dessins de Le Corbusier.
il faut compter environ 1h30 et 10 euros.
Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier.
Architecte emblématique de Marseille, qui lui doit la Cité Radieuse, unité d’habitation à l’architecture brutaliste bâtie entre 1945 et 1952, Le Corbusier était également urbaniste, dessinateur, peintre et sculpteur.
Ses multiples facettes font de lui un artiste complet, à la renommée mondiale. En tout, 250 œuvres originales datant de 1935 à 1965 seront présentées.
l'exposition-événement.
La première partie du parcours de cette exposition, intitulée "aux origines du brutalisme" indique les jalons de cette construction à la fois intellectuelle et artistique.
Elle part des années de formation et des diverses influences subies par Le Corbusier au cours desquelles il essaie de se tracer une voie entre idéalisme et rationalisme.
La deuxième partie aborde la question du brutalisme et tente de définir ce style architectural marqué par l’emploi du béton brut.
Mais au-delà du béton, Le Corbusier c’est aussi de nouveaux modes de composition, que ce soit en volume, en plan, en coupe ou en façade.
Il innove également sur le plan du détail architectural et sur la mise en œuvre de matériaux « amis de l’homme ».
Une vision qui sera mise à mal dans la seconde partie du XXème siècle où ce style sera fortement décrié.
Des œuvres originales, tableaux, sculptures, tapisseries, lithographies, émaux, mais aussi des images, fixes ou animées, viennent illustrer la « synthèse des arts » chère à cet artiste complet.
Le parcours fait alterner une succession d’espaces, les uns ouverts comme des placettes, les autres fermés comme de petites salles.
Le fil conducteur entre ces deux types d’espaces est une tablette formant une vitrine dans laquelle sont présentés des croquis, de petits dessins, des photographies et des éléments de la correspondance.
Le J1, site brutaliste.
un lieu à forte charge symbolique
Situé sur les quais du port de Marseille, le J1 est un ancien hangar maritime transformé en musée et un espace culturel incontournable dans le cadre de Marseille-Provence 2013.
Ce hanger industriel a également servi de matrice à la scénographie imaginée et conçu en une succession d’espaces ouverts et d’espaces fermés « destinée à orienter le regard alternativement vers l’oeuvre, vers la mer ou même vers la ville ».
Les immenses espaces du J1, ouverts sur la mer, font écho à l’ensemble de l’œuvre de Le Corbusier, qui était fasciné par la Méditerranée : “Au cours des années, je suis devenu un homme de partout. J’ai voyagé à travers les continents. Je suis un méditerranéen, très fortement…”.
Le J1 est ainsi le lieu idéal pour mettre à l’honneur les plans originaux, maquettes, sculptures, peintures, et dessins de Le Corbusier.
il faut compter environ 1h30 et 10 euros.
félindemars- Messages : 68
Date d'inscription : 17/02/2011
Age : 62
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
woban, journée chargé pour toi effectivement! mais tu viens quand tu veux te coller à nous!!!
félindemars- Messages : 68
Date d'inscription : 17/02/2011
Age : 62
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
très chère bilqis!
ne promets rien, mais viens! ...avec ton sourire légendaire des sept mers du sud!
ne promets rien, mais viens! ...avec ton sourire légendaire des sept mers du sud!
félindemars- Messages : 68
Date d'inscription : 17/02/2011
Age : 62
option two
le long de notre ballade...
Seul FRAC « nouvelle génération » à être situé en hyper-centre urbain.
1 000 m2 sont dédiés aux expositions.
le nouveau bâtiment du FRAC, le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur, est réalisé par Kengo Kuma.
Créé en 1983 dans le cadre de la décentralisation, le Frac a pour mission de constituer une collection publique, d’en assurer sa diffusion et sa médiation et de soutenir la création artistique représentatif de toutes les tendances de l’art contemporain.
Ultime escale – Ulysses investit le FRAC, permettant ainsi de faire voisiner quatre artistes venant d’horizons différents :
Sea of tranquillity – Hans Op de Beeck
Imprégnées de la vie quotidienne contemporaine et d’une réflexion sociale et culturelle, les installations polymorphes de Hans Op de Beeck s’appréhendent telles des métaphores de la condition humaine.
Sea of tranquility nous plonge dans un univers où le temps semble suspendu.
L’artiste invente des réalités parallèles et construit des univers où viennent se mêler fiction et imaginaire.
Il questionne la relation difficile qui existe entre réalité et représentation, entre ce que nous voyons et ce que nous voudrions croire.
Ses images et ses mises en scène capturent la mélancolie et l’absurdité tragi-comique de notre existence post-moderne.
A travers cette exposition, Hans Op de Beeck nous convie à un curieux voyage qui met en exergue la manière dont notre monde occidental et mondialisé envisage le temps et l’espace, la valeur "travail" et l’économie du temps libre, notre destinée individuelle et collective, et finalement le rapport à notre propre mort.
une œuvre d'art totale, crépusculaire.
un monde clos qu'il raconte à la manière d'un musée fictif et futuriste.
Le visiteur est plongé dans un sombre et étrange musée où nous croisons sculptures, aquarelles panoramiques, maquettes et films 3D comme autant d’indices autour de Sea of Tranquility, un mystérieux paquebot imaginaire, qui ressemble à un bunker, dans une atmosphère inquiétante, ennuyeuse et oppressante.
un mythe des temps révolus à venir.
une"mer de tranquillité" marquée par la mélancolie des univers fermés.
un voyage irréel et froid qui fait pénétrer le visiteur au plus prés de cette autopsie d'un monde qui meurt...
Constellations - Franck Pourcel
Le projet photographique que mène Franck Pourcel depuis plusieurs années propose un regard personnel sur la Méditerranée et ses rivages.
Il y a développé son imaginaire, fondé sa mythologie, construit sa personnalité et vécu ses propres expériences photographiques.
Deux années auront été nécessaire pour parcourir le bassin méditerranéen sur les traces d’Ulysses et témoigner de ses visages multiples, de ces télescopages visuels et sonores d’un territoire éclaté, déchiré, berceau de notre civilisation.
C’est une vision sismographique de la Méditerranée que nous présente Franck Pourcel à travers ce dispositif où le temps stratifie des millénaires de civilisations pour le meilleur et pour le pire et où seules les images peuvent aujourd’hui en témoigner en toute objectivité.
Sans Titre (Ulysse, James Joyce) – Jean Christophe Norman
Autre dialogue avec le temps et la figure littéraire d’Ulysse avec Jean-Christophe Norman, artiste marcheur et « scribe » au sens étymologique du terme, celui qui dessine les contours, qui prend possession du plateau expérimental et investit l’espace urbain pour une proposition en deux séquences, la « recopie » du livre éponyme de Joyce et la traversée manuscrite sur l’asphalte des rues de Marseille.
Une aventure proustienne du temps qui se donne à voir dans une sculpture manuscrite de 352 pages, nous proposant ainsi un autre Ulysse avant de se délier dans le dédale des rues de Marseille dans une géographie aléatoire et hasardeuse.
Les douceurs du péché, domaine étendu du livre.
Pour Les douceurs du péché, Stéphane Le Mercier invite dix artistes français et étrangers à réaliser un projet éditorial à partir d’un livre de leur choix. Investissant la totalité du centre de documentation, cette exposition se situe dans la continuité de ses recherches sur l’auteur irlandais James Joyce
entrée 5 euros.
je ne sais pas du tout à quoi m'attendre...
Seul FRAC « nouvelle génération » à être situé en hyper-centre urbain.
1 000 m2 sont dédiés aux expositions.
le nouveau bâtiment du FRAC, le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur, est réalisé par Kengo Kuma.
Créé en 1983 dans le cadre de la décentralisation, le Frac a pour mission de constituer une collection publique, d’en assurer sa diffusion et sa médiation et de soutenir la création artistique représentatif de toutes les tendances de l’art contemporain.
Ultime escale – Ulysses investit le FRAC, permettant ainsi de faire voisiner quatre artistes venant d’horizons différents :
Sea of tranquillity – Hans Op de Beeck
Imprégnées de la vie quotidienne contemporaine et d’une réflexion sociale et culturelle, les installations polymorphes de Hans Op de Beeck s’appréhendent telles des métaphores de la condition humaine.
Sea of tranquility nous plonge dans un univers où le temps semble suspendu.
L’artiste invente des réalités parallèles et construit des univers où viennent se mêler fiction et imaginaire.
Il questionne la relation difficile qui existe entre réalité et représentation, entre ce que nous voyons et ce que nous voudrions croire.
Ses images et ses mises en scène capturent la mélancolie et l’absurdité tragi-comique de notre existence post-moderne.
A travers cette exposition, Hans Op de Beeck nous convie à un curieux voyage qui met en exergue la manière dont notre monde occidental et mondialisé envisage le temps et l’espace, la valeur "travail" et l’économie du temps libre, notre destinée individuelle et collective, et finalement le rapport à notre propre mort.
une œuvre d'art totale, crépusculaire.
un monde clos qu'il raconte à la manière d'un musée fictif et futuriste.
Le visiteur est plongé dans un sombre et étrange musée où nous croisons sculptures, aquarelles panoramiques, maquettes et films 3D comme autant d’indices autour de Sea of Tranquility, un mystérieux paquebot imaginaire, qui ressemble à un bunker, dans une atmosphère inquiétante, ennuyeuse et oppressante.
un mythe des temps révolus à venir.
une"mer de tranquillité" marquée par la mélancolie des univers fermés.
un voyage irréel et froid qui fait pénétrer le visiteur au plus prés de cette autopsie d'un monde qui meurt...
Constellations - Franck Pourcel
Le projet photographique que mène Franck Pourcel depuis plusieurs années propose un regard personnel sur la Méditerranée et ses rivages.
Il y a développé son imaginaire, fondé sa mythologie, construit sa personnalité et vécu ses propres expériences photographiques.
Deux années auront été nécessaire pour parcourir le bassin méditerranéen sur les traces d’Ulysses et témoigner de ses visages multiples, de ces télescopages visuels et sonores d’un territoire éclaté, déchiré, berceau de notre civilisation.
C’est une vision sismographique de la Méditerranée que nous présente Franck Pourcel à travers ce dispositif où le temps stratifie des millénaires de civilisations pour le meilleur et pour le pire et où seules les images peuvent aujourd’hui en témoigner en toute objectivité.
Sans Titre (Ulysse, James Joyce) – Jean Christophe Norman
Autre dialogue avec le temps et la figure littéraire d’Ulysse avec Jean-Christophe Norman, artiste marcheur et « scribe » au sens étymologique du terme, celui qui dessine les contours, qui prend possession du plateau expérimental et investit l’espace urbain pour une proposition en deux séquences, la « recopie » du livre éponyme de Joyce et la traversée manuscrite sur l’asphalte des rues de Marseille.
Une aventure proustienne du temps qui se donne à voir dans une sculpture manuscrite de 352 pages, nous proposant ainsi un autre Ulysse avant de se délier dans le dédale des rues de Marseille dans une géographie aléatoire et hasardeuse.
Les douceurs du péché, domaine étendu du livre.
Pour Les douceurs du péché, Stéphane Le Mercier invite dix artistes français et étrangers à réaliser un projet éditorial à partir d’un livre de leur choix. Investissant la totalité du centre de documentation, cette exposition se situe dans la continuité de ses recherches sur l’auteur irlandais James Joyce
entrée 5 euros.
je ne sais pas du tout à quoi m'attendre...
félindemars- Messages : 68
Date d'inscription : 17/02/2011
Age : 62
option three
le long de notre ballade...
le plus grand musée d’histoire d’Europe!
après trois ans de travaux, le nouveau Musée d’histoire de Marseille éblouit autant par son gigantisme que par la richesse de ses collections.
L’ensemble de 15 500 m² est un projet ambitieux mis en scène par l’architecte Roland Carta.
Ce sont des tons gris et blanc qui ont été choisis pour mettre les objets en valeur.
Parmi les pièces historiques remarquables et surprenantes, deux épaves de navire grecques, la reconstitution d’une église funéraire paléochrétienne ou une gigantesque maquette de la ville en 1848 avant la grande mutation haussmannienne.
En tout près de 4000 objets sont exposés sur trois niveaux !
Auxquels s’ajoutent de nombreuses œuvres numériques : une centaine d’écrans diffusent des documentaires, des reconstitutions 3D.
Le directeur du Louvre a dit qu’il n’avait rarement vu un musée d’histoire aussi beau au monde.
un film montre les gravures paléolithiques de 27 000 av. J.-C. et de 19 000 av. J.-C., découvertes en 1985 dans la grotte sous-marine Cosquer. Deux navires grecs datés de la seconde moitié du VIe siècle av. J.-C. concrétisent la légende du marin phocéen Protis, qui fonda Marseille en 600 av. J.-C. en épousant Gyptis, fille du roi des Ségobriges.
Bien que partiellement conservée, la coque du bateau Jules-Verne 9 montre bien la technique dite du « bateau cousu » !
une collection de navires antiques unique au monde.
Le visiteur en sortant du musée peut poursuivre la découverte en empruntant la Voie Historique, qui relie le musée d’Histoire au MuCEM, entre le port antique et le Fort Saint-Jean, les promeneurs arpentent en effet la plus ancienne rue de France.
Prochainement sortira une application de réalité augmentée.
Elle permettra de reconstituer le site et d’autres monuments de Marseille à différentes époques et de replacer les objets dans leur contexte, le tout associé à un paysage sonore.
Le niveau de représentation sera en fonction de la connaissance scientifique.
entrée 5 euros.
le plus grand musée d’histoire d’Europe!
après trois ans de travaux, le nouveau Musée d’histoire de Marseille éblouit autant par son gigantisme que par la richesse de ses collections.
L’ensemble de 15 500 m² est un projet ambitieux mis en scène par l’architecte Roland Carta.
Ce sont des tons gris et blanc qui ont été choisis pour mettre les objets en valeur.
Parmi les pièces historiques remarquables et surprenantes, deux épaves de navire grecques, la reconstitution d’une église funéraire paléochrétienne ou une gigantesque maquette de la ville en 1848 avant la grande mutation haussmannienne.
En tout près de 4000 objets sont exposés sur trois niveaux !
Auxquels s’ajoutent de nombreuses œuvres numériques : une centaine d’écrans diffusent des documentaires, des reconstitutions 3D.
Le directeur du Louvre a dit qu’il n’avait rarement vu un musée d’histoire aussi beau au monde.
un film montre les gravures paléolithiques de 27 000 av. J.-C. et de 19 000 av. J.-C., découvertes en 1985 dans la grotte sous-marine Cosquer. Deux navires grecs datés de la seconde moitié du VIe siècle av. J.-C. concrétisent la légende du marin phocéen Protis, qui fonda Marseille en 600 av. J.-C. en épousant Gyptis, fille du roi des Ségobriges.
Bien que partiellement conservée, la coque du bateau Jules-Verne 9 montre bien la technique dite du « bateau cousu » !
une collection de navires antiques unique au monde.
Le visiteur en sortant du musée peut poursuivre la découverte en empruntant la Voie Historique, qui relie le musée d’Histoire au MuCEM, entre le port antique et le Fort Saint-Jean, les promeneurs arpentent en effet la plus ancienne rue de France.
Prochainement sortira une application de réalité augmentée.
Elle permettra de reconstituer le site et d’autres monuments de Marseille à différentes époques et de replacer les objets dans leur contexte, le tout associé à un paysage sonore.
Le niveau de représentation sera en fonction de la connaissance scientifique.
entrée 5 euros.
félindemars- Messages : 68
Date d'inscription : 17/02/2011
Age : 62
...
Arrivé à un jour de cette déambulation,
Constat est fait que la date n’était peut-être pas la bonne pour cette balade-rencontre-conférences, une pop annulation a donc été décidée.
Merci pour vos mots.
Un report, avec variante pour le soir, est possible si cela intéresse du monde.
So long’z…
Constat est fait que la date n’était peut-être pas la bonne pour cette balade-rencontre-conférences, une pop annulation a donc été décidée.
Merci pour vos mots.
Un report, avec variante pour le soir, est possible si cela intéresse du monde.
So long’z…
félindemars- Messages : 68
Date d'inscription : 17/02/2011
Age : 62
Re: le Jour de la nuit du samedi 26 octobre 2013
intéressée, voudrais-tu stp me donner un numéro de téléphone pour te joindre en MP?
Je viendrai de Valence en bonne compagnie
Je viendrai de Valence en bonne compagnie
Astra- Messages : 111
Date d'inscription : 27/05/2011
Age : 47
Localisation : TENCE, Haute-Loire 43
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