Les clowns, ça vous faire rire, vous?

Pas plus tard qu'hier, une situation m'a renvoyée à mon état de zèbre, ou mon caractère de cochon. En fait je ne sais pas à quel animal me vouer, donc je viens chercher auprès du troupeau réponses et vécu.

Les clowns. Je n'ai jamais trouvé cela particulièrement drôle. On se sape en couleur, grandes chaussures, accessoires, air niais, voix nasillarde, et surtout, le nez rouge qui fait qu'on se permet tout. J'ai voulu comprendre, j'ai même fait un stage clown il y a qqs années, autant vous dire que j'en ai accueilli la fin avec une joie sans limite.
Bref. Hier. Repas au resto avec des amis/copains et surtout une amie qui est en province et que je n'ai pas vue depuis très longtemps. J'aurais aimé la voir seule, car tant de choses à lui dire (je hais le téléphone) mais le sort à voulu qu'on soit 5 a table.

Le 5ème est arrivé à table en clown (OK c'était halloween, mais bon...) car il a un personnage de clown qu'il habite régulièrement. Son apparition m'a surprise, puis après, plus rien, j'ai vécu ces moments en clown comme un vrai calvaire. Je ne trouvais aucun moment drôle et a j'espérais qu'il n'allait pas rester toute la soirée comme ça. Mais les autres s'amusaient, souriaient, plaisantaient avec lui. Alors j'ai fait un effort, j'ai tenté de sourire autant que possible, au bon moment, et j'ai même redemandé qu'il refasse un tour de magie car étant sur le côté, je ne voyais pas grand chose. Et puis, il a dit qu'il devait y aller.. Délivrance.. Aussitôt le clown parti vers les toilettes pour se changer et revenir en humain, mon amie, celle que j'étais si heureuse de revoir, m a balancé direct "Toi, ça t'a saoulée!". J'ai été prise au dépourvue, alors je n'ai pu sortir qu'un "Je n'aime pas les clowns". On aurait été toutes les deux, je serais peut être entrée dans un explication un peu plus argumentée que cette réponse péremptoire et ridicule. Et pourtant, je jure que j'ai fait un max d'efforts pour ne pas casser le jeu du clown, en souriant voire riant avec les autres, mais finalement non: grillée comme un vulgaire chamallow de sous marque au barbecue... Après j'ai eu le droit au couplet du "Toi, tu as vu Ca de Stephen King trop tôt...' Euh, déjà c'est gentil d'oublier mon âge qui fait que j'ai lu le livre en anglais dès sa sortie, et puis, je suis une fan de films d'horreur et je suis loin de ne pas avoir d'humour, mais bon... J'ai manoeuvré pour qu'on change de sujet au plus vite, qu'on arrête de faire ma psychanalyse eu égard à la figure du clown dans ma psyché torturée...

Alors ma questions est le suivante: est ce particulièrement zébresque de ne pas trop aimer les clowns?

Pour moi, ça l'est, car cela fait perdre du temps sur des vraies discussions, cela force a rire quant on a pas envie (pour ne pas faire perdre la face au pauvre clown et entrer en pseudo phase avec les autres), ce que l'on fait déjà pour paraitre normal dans une société qui ne rit pas des mêmes choses que nous, ou encore si je veux allez plus loin, le clown me renvoie au faux self, à ces couches d'habits en lambeaux colorés qu'on se force à revêtir pour porter les mêmes couleurs que les autres. Bref, ca me met super mal à l'aise... Et vous?

Ben c'est un peu l'objet du clown, forcer à rire.
Comme carnaval, transgression etc..

C'est comme ceux qui vont voir un match de foot j'imagine, ils n'y vont pas pour jouer aux mots croisés.
Le clown hors du cirque force un peu la main sans doute.

..................



Ce zèbre de toutes les couleurs veut aussi qu'on le distingue.

Clairement, les clowns ne m'ont jamais fait rire, même petit, et je n'ai jamais lu ou vu "ça".
Enfin, si, certains clowns ont pu me faire rire, mais c'est parce qu'ils étaient drôles... haha. Non, je veux dire par là qu'ils ne faisaient pas de l'humour "farce", de l'humour "tarte à la crème". Ils faisaient des sketches muets et étaient habillés en clown., mais c'était des sketches plus subtils que pif paf boum bouhou.

Je n'ai jamais aimé les clowns même petite... ils ne me faisaient pas rire, j'y voyais plutôt le côté triste. Ce n'était pas pathétique pour moi (genre un clown qui est contre-productif), plutôt un genre qui m'était complètement étranger petite (que je ne comprenais pas puisque je ne riais pas), et qui me faisait de la peine dans ses efforts vains à masquer sa tristesse.

Moi j'en ai peur! Je les trouve franchement effrayants!
Ils sont bizarre avec leur habits multicolores, leur gros nez et surtout leur maquillage, la bouche surtout, une grande bouche....
Je ne me rappelle pas avoir vu Ca mais je vois très bien de quel film tu parles et sinon supernatural me rappelle très bien qu'ils ne sont pas toujours aussi gentils et perso, moi j'éviterai a mes enfants (quand j'en aurais et si ce sera le cas), je disais donc que j'éviterai a mes enfants de les voir, ils me font trop peur...

Bhé moi j'aime bien les clowns.  
Cette compagnie, par exemple : http://www.lesnouveauxnez.com/

Il y a beaucoup de créativité dans le spectacle vivant moderne, ce serait dommage d'en rester à la pauvreté du cirque traditionnel.
Quelques liens :
- http://www.lescolporteurs.com/
- http://www.royal-de-luxe.com/fr/
- http://ilotopie.com/
- http://pmnouvel.free.fr/

Et il y en a d'autres !

Non, jamais aimé et jamais ri, même petite. J'avais fait un stage à l'école du cirque, j'ai détesté l'atelier des clowns, préférant largement le coin des acrobates. Alors quand il y a un clown, que tout le monde rit en clamant que c'est "déééliraaant", bah je me contente de sourire et de hocher la tête aux bons moments. Mais intérieurement, je veux juste partir.
En fait, les clowns, je les trouve cools uniquement quand ils font peur !   Là, pour moi, ils sont nettement meilleurs dans cette optique-là !

Je ne trouve pas les clowns plus drôles que les autres "gens". Je ris beaucoup, intérieurement, des blagues que j'entends. Je qualifie de blague tout ce qui me fait rire, ce sont souvent des décalages que je perçois entre les mots et la pensée, ou entre les actes et les intentions.

J'ai longtemps cru n'avoir aucun humour, ne pouvant rire en même temps que les autres.

Cela ne me gêne plus : je sais que j'ai de l'humour, qu'il m'est personnel, qu'il me donne le sourire, et je me fiche qu'il soit différent de celui de mes voisins. L'essentiel est qu'on arrive tous à rire de temps à autre

Le clown, c'est l'art du grotesque, du ridicule. Ne pas aimer les clowns, n'est-ce pas un problème avec l'image ? La sienne ? Celle des autres ? Ce que l'image des autres nous renvoie.

Ne pas aimer tout court, n'est-ce pas un problème ? Avec l'image, la sienne, celle des autres, sans doute, mais n'est-ce pas réducteur ?

N'y a-t-il pas de quoi s'interroger dès que l'on s'avoue ne pas aimer quelque chose ou quelqu'un ?

Est-ce que tout ramener à l'image suffit ? Combien de facteurs peuvent justifier cette position ?

Une analyse profonde peut-elle amener à revoir son "désamour" ?

Harpo a écrit: Ne pas aimer les clowns, n'est-ce pas un problème avec l'image ? La sienne ? Celle des autres ?

Ce serait alors, pour moi qui ne voit que le clown triste quand je les regarde, non pas un "problème" mais une acuité qui est douloureuse : celle de celui qui se grime, accentue ses gestes et confine au grotesque pour masquer sa douleur intérieure. Alors oui, peut-être me reconnaissais-je dans ces clowns car j'étais le clown triste, celui qui a si longtemps fait rire pour être accepté, pour faire oublier sa différence et ne pas montrer au monde sa richesse intérieure incomprise, ce vide sidéral qui m'habitait.

Je ne me considère pas à l'heure actuelle être encore un clown triste mais ils ne me font pas rire pour autant..

Merci. Très beau spectacle, qui emmène loin.

Les clowns de cirque, je n'ai jamais aimé, leurs numéros m'angoissaient. Je ne supportais pas le sadisme inhérent, la bêtise de du clown blanc ridicule et prétentieux qui martyrisait l'auguste idiot.

Les clowns ne me font et ne m'ont jamais fait rire ; je ne les aime pas, je ne les déteste pas, j'y suis juste indifférent

Les clowns ne m'ont jamais fait rire, mais m'ont toujours fascinée.
Cette capacité à créer la joie comme la terreur la plus atroce en fonction des gens (merci "ça" ou Balada Triste, oui) , je trouve ça incroyable! Peu de concepts peuvent se vanter d'une telle double facette (à part les furby, terrifiants selon moi  )
Et puis, on m'a dit un jour que les humoristes étaient de grands dépressifs, j'admire cette capacité des clowns à se plier en quatre juste pour redonner le sourire. Mais le rire imposé hors du cadre doit être très agaçant, effectivement.

Harpo a écrit:Le clown, c'est l'art du grotesque, du ridicule. Ne pas aimer les clowns, n'est-ce pas un problème avec l'image ? La sienne ? Celle des autres ? Ce que l'image des autres nous renvoie.

Bonjour,

Je n'aime pas le chocolat, surtout quand il est noir, intense, et qu'il croque sous la dent.

J'ai peur d'avoir d'avoir un problème avec ma propre virilité. Pourriez-vous m'aider ?

Bisous,

Jean-Kévin.

Harpo a écrit:Le clown, c'est l'art du grotesque, du ridicule. Ne pas aimer les clowns, n'est-ce pas un problème avec l'image ? La sienne ? Celle des autres ? Ce que l'image des autres nous renvoie.

Harpo,

il est des enfants pour lesquels les clowns relèvent du monstrueux.

Je n'aime ni les clowns, ni le cirque, ni les fêtes foraines (pour les mêmes raisons : d'impressions monstrueuses, factices, bruyantes).
Cette peur d'enfant ne m'a jamais quittée.

Je ne suis toutefois pas indifférente au cirque moderne évoqué plus haut.
Archaos à La Villette fut un excellent souvenir (mais le spectacle relevait plus du "métal" que du cirque traditionnel).

En réponse à Jean-Kevin Wayne, et plutôt que remonter dans l'histoire de la comedia del arte, du clown blanc et d'Auguste, et du clown maléfique de Stephen King, un texte :

Clown

    Un jour.
    Un jour, bientôt peut-être.
    Un jour j’arracherai l’ancre qui tient mon navire loin des mers.
    Avec la sorte de courage qu’il faut pour être rien et rien que rien, je lâcherai ce qui paraissait m’être indissolublement proche.
    Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai dégringoler.
    D’un coup dégorgeant ma misérable pudeur, mes misérables combinaisons et enchaînement « de fil en aiguille ».
    Vidé de l’abcès d’être quelqu’un, je boirai à nouveau l’espace nourricier.
    A coup de ridicules, de déchéances (qu’est-ce que la déchéance ?), par éclatement, par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j’expulserai de moi la forme qu’on croyait si bien attachée, composée, coordonnée, assortie à mon entourage et à mes semblables, si dignes, si dignes, mes semblables.
    Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfait comme après une intense trouille.
    Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m’avait fait déserter.
    Anéanti quant à la hauteur, quant à l’estime.
    Perdu en un endroit lointain (ou même pas), sans nom, sans identité.

    clown, abattant dans la risée, dans le grotesque, dans l’esclaffement, le sens que contre toute lumière je m’étais fait de mon importance.
    Je plongerai.
Sans bourse dans l’infini-esprit sous-jacent ouvert
    à tous
ouvert à moi-même à une nouvelle et incroyable rosée
à force d’être nul
et ras…
et risible…


Henri Michaux

Je n'aime pas les clowns.
En fait je n'aime pas cet humour . De toute manières les cirques et moi, bof..
Les clowns me mettent mal à l'aise. En plus avec le livre de Stephen King, grrr
 Je n'aime pas le burlesque en général.
Peut ètre que ça rejoint la discution sur le clown triste.

L'humour ne me fait pas rire.  

Moi non plus je n'aime pas les clowns et de manière générale, je bloque sur tout ce qui est 1er degré sans rien derrière. Ne me fais rire que ce qui est caché derrière le sens premier ... c'est grave docteur ?
Les vrais artistes déguisés en clown, c'est différent (Monsieur Raymond DEVOS par exemple et il y en a d'autres), mais les clowns façon cirque, avec tarte à la crème quelle horreur !

Petit sondage auprès de ma fille de 5 ans 1/2 ... elle aussi n'aime pas les clowns (pas de bol, la petite de 2 ans 1/2 venait d'en dessiner un  
Elle ne les trouve pas drôle, "ils n'écoutent rien et font toujours des bêtises, c'est pas intéressant"

J'adore ça. Mais je ne suis pas zèbre, je ne suis qu'intelligent.

le clown , tantot rieur tantot pleurnicheur, n'est il pas en réalitée le miroir de nous meme ? riant du drame, dramatisant du rire, etre sensible et sensuel qui appelle a la voluptée. voluptée, des formes, voluptée du fond de nos cœurs d'enfants. tantot seducteur, tantot bouffon, il amene a la joie, la compassion tout comme la rancœur, aussi, aimer desaimer le clown, n'est ce pas la quete intérieure et intrinseque qui fait nous ce que nous sommes, nous guidants vers le chemin de l'acceptation de l'autre, et ainsi de nous memes ???

Oh comme c'est bien dit. Ca donne presque envie de se promener avec un nez rouge.

je kiffe trop les clowns, et vous?

Cela ne me fait pas rire du tout, un clown, généralement.
pas peur non plus.
Me sentir mal à l'aise, comme quand je vois quelqu'un qui en fait trop ou qui joue mal, j'ai honte pour lui.
J'ai honte pour ceux que ça fait rire et j'ai honte d'être à côté d'eux et ressentir cela.

Mais je ne m'en fais pas.

moi, je me trouvais dans un super marché, j’étais super triste, trop compliqué à expliquer, et alors, j'ai vu un clown. Pour de vrai, pas comme dans mes hallucinations, et après je me sentais tellement mieux. Wooohaaaa. J'ai été m'acheter plein de viande. Trop bien!

mais n'est ce pas la ici la projection que le clown insinue en toi ??? t'infligeant ce retour de toi meme face au ridicule a l'humour et a l'insoutenable legeretée de l'etre ??? comme tant va la plume a l'eau qu'a la fin elle se pourfend ? ainsi l'homme face au ridicule inhérent a son etre, aussi sublime soit il, abandonne son caractere egotique face a l'absurditée de la vie, et la définitivitée de la fin d'une existence aussi absurde qu'irrelle??? caractere fantasque de la magie humaine sous couvert d'une intelligence masquée sous un aspect aussi subtil qu'analogique aux premisces d'un monde absurde ?

le clown personnage de l'auto dérision ne serait t'il pas l'utilisation du coté tragi comique de l'homme ? Parabole de la bêtise humaine, la ou la raison et dérision s'accordent en parfaite harmonie... fou rire, rire fou ? Ou est la logique... dans quel état j'ére munami jusqu’où ira la raison, ira la folie ? De l'harmonie au au chaos, de la paix à la division, l'union autour du clown ne serait il pas alors le même qu'il y aurait pu avoir au temps de Ponce PILATE ??? Depuis les temps ancien les clown existe, les fou à la cour du roi au moyen âge, ou avec leur clochettes sauter de partout pour amuser la cour royal ! Une perpétuel tradition de l'homme qui nous ramène à notre "nous" interieur, l'abrutie fini qu'est l'homme aussi si le clown est propre à l'homme, la bétise ne l'est t'elle pas à la raison aussi pure soie t'elle

Mais Lancinant, tu as raison: j'avais aussi un peu honte. Parce que ce clown il avait l'air triste et moi ça m'amusait. CA veux peut être dire que, comme mes parents le disent, je suis un monstre qui ne pense qu'a la mort. Perso, je trouve que la mort c'est comme les clowns. c'est juste un état de fait. Sauf que le clown lui il fais moins peur. Sauf quand il à une tronçonneuse et qu'il te coures après en disant des trucs en Norvégiens. (c'est toujours en Norvégien dans mes rêves...)

un clown acheté, un clown offert moins 10 pour cent au rayon charcuterie !!! n'oubliez pas vos sandales !!!

Est-ce que c'était un clown qui été payé pour faire vendre de la viande ou bien est-ce que c'était un clown qui s'était perdu dans les rayons ? Parce que c'est pas pareil. C'est pas la même espèce de clown.

à Maurice Maouelle


Je ne saurais te dire je ne pratique pas les langues norroises.
Moi réellement c'est de lui que j'ai honte,
et simultanément honte pour son public, et honte de me sentir quasi seul à avoir honte d'eux tous.
mais je l'ai déjà dit me semble.
Pourquoi ré-interviens-je alors ?

Je dois avoir assez d'honto-dérision.

un clown au final c'est juste un homme déguiser pour faire rire les enfants, pourquoi ce deguise t'il ? ce cache t'il de ça vrais image ? fait t'il cela pour ce rapprocher des enfants, les faire rire les laisse plus facilement entré dans leur intimité plein d'enfants son enlever dans des parc d'attraction serais-ce les clown pur assouvir leur pulsion primaire

un clown propre? avec tout ce qui se tartinent comme trucs? Uberkut, tu te moques un peu de nous la... moi je suis très sérieux. Les clowns font partie de mes échanges avec mon psy depuis plus de 10 ans. Avant c’était les petits chatons morts, mais là n'est pas la question. Tu devrais être plus sensible et plus intérieur comme tu le dis si joliment. T'es sur Badoo? Pauvre petit clown qui a besoin d'amour, ça se sent tout de suite, j'ai un master en relation humaine et j'ai écrit 5 livres sur la relation entre l'oedipe et la mort!

Un clown c'est un tendre.

Lancinant
ton probleme tu dit et que te mettre a la place de celui qui joue le role du clown te gene de le voir ce ridiculiser devant une salle plein de gens
tu as honte de toi même ?

à Lancinant!

Pourquoi te caches tu derrière un pseudonyme. Toi aussi tu utlise un déguisement de clown, tout comme Pantalone, Colombine et autres Pierrots. Alors ta honte, n'est-elle pas aussi un peu feinte, un peu comme ces personnages antiques que nous incarnons tous, consciemment ou pas. Tu as beaucoup de peine, je le vois bien. Je t'embrasse.

maurisse
tu a vue juste mon ami dans ma vie je suis clown je joue un role tout les soir pour faire rire les personne qui vienne voir le spectacle je voie bien que plusieur foi les personne on eu peur en nous voyant arriver mais je ne comprend pas je suis un homme tout a fait normal je suis juste derriere un deguisement quand tu dit que tu fait des echange avec ton psy sur les clown a tu vraiment vu un clown de près a tu deja etait en mesure d'affirmé qu'il font le mal

Je n'ai absolument pas de mal (ou honte ou autre mot qui vous conviendrez, j'ai employé honte, soit, gardons-le) à le voir se ridiculiser, et encore faudrait-il que ce soit avéré.
J'ai honte que lui comme son public trouve cela drôle.
Si ridicule il y a c'est dans le rire engendré, à mon avis faux, forcé, ou à tout le moins non mérité.

Ma honte est forcément feinte, ou exagérée, ou je m'y attarde trop,
je ne peux donc en avoir de la peine,
mais l'on m'a appris la politesse aussi je reçois ta compassion, elle-même comédienne.

à Uberkut,

tu as raison, mais tu est dur. Tu ne sais rien de Lancinant, tu ne connais pas ses problèmes, ses peines de cœur. Je trouve qu'un peu de modération est de mise en face de la souffrance des autres. Si tu veux rester sur ce forum, tu devrais plutot être à l'écoute des autres. non de toi même, même si tu est génial, comme tes post me le disent très fort en moi...

repensons alors au mythe du clown et de l'allegorie de mythe de la caverne selon platon ... en fuyant le clown en nous meme, sommes nous semblable a ces esclaves qui tournent le dos a leur libération ??? faisant face a l'ombre de nos milles et une fantaisies, milles et unes fascécies ??? aussi fuir le clown en nous, le caractere honteux de nous meme, n'est il pas, rester dans l'auto sacralisation de nous memes, et ainsi ne pas accepter notre coté ineffable, j'aime bcp dire ineffable mais je n'ai toujours pas compris ce que cela veut dire ... etre en parfaite adequation avec soit meme ne serait il pas accepter le sérieus tout comme le ridicule en nous meme ? l'infiniement grand, s'emboitant parfaitement avec l'infiniement petit, vase communiquant d'un monde a l'autre... creant ainsi cette pluralitée universelle rappellons que tout est un et un est tout ??? le clown triste, le clown joyeux n'est il pas un seul et meme clown ???

Lancinant,

tu es clown? Mais, nous sommes tous clowns, et tu le sais, nous éprouvons tous de la honte pour les autres, ce publique qui nous regarde en espérant rire de nous pour ne pas avoir à pleurer d'eux mêmes, alors qu'ils sont clowns pour nous même à leur tour nous renvoyant notre propre image de clown, j'oserais dire de monsieur propre ( car l'on peut se voir dedans). Je kiffe ta politesse, c'est une grande preuve d'intelligence.

quels clowns êtes vous?

my 2 cents

à Maurice Maouelle

Tu parles de moi par personnage interposé qui à mon sens ne m'a pas interpellé,
tandis que tu t'échines (puisque par deux fois désormais) à jeter sur moi l’opprobre de la faiblesse de caractère et de la souffrance du coeur, couvrant cela de bonnes intentions à l'empathie ineffable,
je sais en travers de moi que c'est souvent là le signe d'une agressivité et méchanceté certaines, mais non je ne te ferai pas de procès d'intention, non, cela me répugne confusément.


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J'ai vu ton autre message j'avais bien raison à étaler ma répugnance à te juger.

La politesse que je me suis décidé à pratiquer en participant à ce forum est la plus belle effronterie si l'on y prend garde (ou n'y prend garde, c'est valable à chaque fois).

Je n'avais pas vu la question précédente mais ces images me semblent très bien venues pour y répondre.