Unknown delivery
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Unknown delivery
Bonjour, voila je viens de trouver ce forum, je suis déjà inscrit sur deux autres forums et je me suis dit, jamais deux sans trois!
Assez difficile de me présenter, disons pour les bases : Olivier, 23ans, belge, de Namur. Etudiant en communication a Liège.
Les dernières fois que j'ai fait ce genre d'exercice, je n'étais pas au top de ma forme. Larmoiements, plaintes, indécision, égarement, et j'en passe...
Je connais le phénomène du haut potentiel depuis 2ans. Je suis tombe mais vraiment par hasard sur le livre de JSF.
2ans plus tard, pas mal de rencontres de hps, tout cela m'apparait comme une évidence, bien que je n'ai jamais réussi un test de QI. En fait, j'ai passe le wais III mais j'ai échoué pour de nombreuses raisons, dépression, stress, pétard, fatigue, etc.
Aujourd'hui, je me sens bien parmi les atypiques. A vrai dire, avec les autres je m'ennuie, le fait de devoir volontairement contrôler les mots que j'utilise, de devoir éviter de parler de certaines choses ou de faire certaines remarques, me donnent comme le sentiment de m'auto-censurer.
Pour faire une petite anamnèse, disons que j'ai eu une enfance très turbulente, hyperactivite, incapacité d'accepter l'autorité que je défiais sans cesse comme pour tenter de prouver son illégitimité, ça n'a pas été facile pour mes parents ni pour mes professeurs.
Mes parents se sont sépares quand j'avais 10 ans (je leur avait pourtant demande de me promettre qu'il resterait ensemble pour toujours quelques années plus tôt) et ma mère s'est remise directement en ménage avec mon beau père avec qui elle vit toujours.
Moi, jeune enfant roi (enfant unique qui plus est) ai vite compris que face a une forte personnalité, ça n'irait pas. Mes tendances a la manipulation ont été mises a rude épreuve. Du coup, j'ai appris a me soumettre, je n'ai pas eu la possibilité de m'exprimer et quoi que je dise, j'avais tord.
Une adolescence catastrophique, des relations aux filles plus que problématiques, une peur du monde et surtout, une énorme incompréhension : pourquoi moi, qu'ais-je bien pu faire pour mériter tout ça? Pourquoi on me comprend pas?
Bref je sors tant bien que mal du secondaire, fait une année sabbatique car je ne savais pas quoi faire (j'hésitais en science eco, philo ou bosser dans l'escalade). Finalement, je me retrouve en science politiques mais arrête après peu de temps car il m'était impossible de bosser pour les cours chiants, parce que étais déprimé car celle que j'aimais ne voulait pas de moi et parce que je me sentais juste trop ostracisme parmi ces étudiants n'ayant que "mine" "sorties" a la bouche alors que moi, je voulais parler philo, socio, etc.
Finalement, je me retrouve a Liège, je choisis un graduat en me disant que au moins, je pourrai me tourner les pouces et que mieux vaut faire ça que rien du tout. Au final, je m'ennuie encore plus. De un, socialement je me fais chier a l'école et de deux, j'ai l'impression de ne rien apprendre. Soit tout me parait logique, soit j'ai déjà lu ça quelque part, soit ok pas mal mais quoi, quid de tel, tel, tel, tel et tel facteur?
Heureusement, je progresse en tant que personne, travaille sur moi-meme et parviens a vaincre l'arrogance avec laquelle je bouffait bouquins après bouquins.
Finalement, je me dis que vouloir tout savoir, c'est limite maniaque, impossible et puis douloureux.
Je plaque toute la lecture scientifique au profit de romans. Je cesse de me poser des questions métaphysiques sans réponses et de m'apitoyer sur la misère du monde tout comme d'essayer de trouver LE système politique/économique adéquat.
La situation actuelle est donc la suivante: je ne fais presque plus de sport après 12ans d'escalade, haut niveau (j'ai même été champion national 3fois) parce que j'en ai mare de n'avoir personne pour me tirer vers le haut et parce que les infrastructures sont médiocres par chez moi. Je m'ennuie parce que je ne trouve pas de gens vraiment motives a faire autre chose que picoler. J'adore picoler je précise mais toujours avec un minimum de modération. Ca m'ennuie de rester sur place, j'ai besoin de déconner, de sauter dans tous les sens, de faire l'imbécile, de dire des conneries mais j'ai pas envie de passer pour un lunatique...
Alors voila je suis dans une sorte de routine, je vois les quelques amis que j'ai, je sors de temps a autre, je fais un peu d'escalade, etc.
Niveau amour, le grand néant jusqu'à il y a peu. Ca n'a pas vraiment dure, la fille elle aussi est hp mais il faut croire que cela n'est pas synonyme de longévité. Bon une situation assez compliquée dont je vous passe les détails.
L'amour c'est vraiment ma pierre d'achoppement, j'en ai une conception certainement trop idéalisée. En fait, j'ai remarque que j'avais tendance a tout idéaliser a l'extreme, surement un résidu de mon enfance pourrie (a mes yeux).
Finalement, je lis un peu de philosophie matérialiste et je comprends que qui rêve souffre. C'est assez bizarre car je me sens intellectuellement mature mais emotionnellement, c'est pas facile facile...
C'est toujours un éternel ping-pong entre raison et déraison. Limite, je n'ai pas envie d'être raisonnable, c'est pas drôle de tout calculer, moi j'ai besoin de sensations fortes même si c'est potentiellement dangereux.
En tout cas, j'estime avoir franchi un cap ces 6derniers mois. Plus de pensées noires, même pas une seule après ma rupture, l'envie de progresser et de finalement devenir MOI, l'envie de ne plus me sentir limité par la présence des autres et de son regard, l'envie de pouvoir être libre.
Envie de pouvoir briller sans me sentir oppresse par l'admiration de l'autre, sa jalousie, son incapacité a regarder l'herbe dans son propre jardin.
Ca m'énerve, j'aime pas attirer l'attention, qu'on me prenne comme modèle ou quoi que ce soit. J'ai déjà trop vécu ça avec l'escalade...
J'en peux rien moi si j'ai facile pour certaines choses, et puis on n'a rien sans rien quoi.
On me demande toujours comment je fais pour rester fort alors que je grimpe presque plus, j'en sais rien, je me sens nul moi, ça fait 4ans que je stagne.
Je me sens limite complexe par rapport a ceux qui s'entrainent dur alors que moi je fous rien. Enfin heureusement, j'ai pris la décision de centrer ma vie sur autre chose, le boulot par exemple est quelque chose de bien plus utile. J'ai envie de nouveaux horizons quoi.
Moi je mets en garde les parents quant au sport a haut niveau. De un, c'est mauvais pour le corps et de deux, un jour on se rend compte que a part ça, on sait pas faire grand chose. Ca va, moi je m'en suis rendu compte a 20ans mais il y a pire...
Il y a tellement de choses a faire dans la vie que pour ne s'en remettre qu'a une seule. C'est sur aussi que plus on fait de choses différentes, moins l'on est efficace dans chacune. Mais bon, qui cherche a exceller a part celui qui cherche a prouver quelque chose?
Alors voila, j'espère rencontrer d'autres tordus du ciboulot, partager nos expériences, etc.
J'ai envie de conclure avec une petite citation de Nietzsche (auteur que j'adore mais suis maintenant incapable de lire, je crois que seuls les dépressifs y trouvent du plaisir) et qui résume bien ou j'en suis.
"I tell you: one must have chaos within oneself, to give birth to a dancing star."
Assez difficile de me présenter, disons pour les bases : Olivier, 23ans, belge, de Namur. Etudiant en communication a Liège.
Les dernières fois que j'ai fait ce genre d'exercice, je n'étais pas au top de ma forme. Larmoiements, plaintes, indécision, égarement, et j'en passe...
Je connais le phénomène du haut potentiel depuis 2ans. Je suis tombe mais vraiment par hasard sur le livre de JSF.
2ans plus tard, pas mal de rencontres de hps, tout cela m'apparait comme une évidence, bien que je n'ai jamais réussi un test de QI. En fait, j'ai passe le wais III mais j'ai échoué pour de nombreuses raisons, dépression, stress, pétard, fatigue, etc.
Aujourd'hui, je me sens bien parmi les atypiques. A vrai dire, avec les autres je m'ennuie, le fait de devoir volontairement contrôler les mots que j'utilise, de devoir éviter de parler de certaines choses ou de faire certaines remarques, me donnent comme le sentiment de m'auto-censurer.
Pour faire une petite anamnèse, disons que j'ai eu une enfance très turbulente, hyperactivite, incapacité d'accepter l'autorité que je défiais sans cesse comme pour tenter de prouver son illégitimité, ça n'a pas été facile pour mes parents ni pour mes professeurs.
Mes parents se sont sépares quand j'avais 10 ans (je leur avait pourtant demande de me promettre qu'il resterait ensemble pour toujours quelques années plus tôt) et ma mère s'est remise directement en ménage avec mon beau père avec qui elle vit toujours.
Moi, jeune enfant roi (enfant unique qui plus est) ai vite compris que face a une forte personnalité, ça n'irait pas. Mes tendances a la manipulation ont été mises a rude épreuve. Du coup, j'ai appris a me soumettre, je n'ai pas eu la possibilité de m'exprimer et quoi que je dise, j'avais tord.
Une adolescence catastrophique, des relations aux filles plus que problématiques, une peur du monde et surtout, une énorme incompréhension : pourquoi moi, qu'ais-je bien pu faire pour mériter tout ça? Pourquoi on me comprend pas?
Bref je sors tant bien que mal du secondaire, fait une année sabbatique car je ne savais pas quoi faire (j'hésitais en science eco, philo ou bosser dans l'escalade). Finalement, je me retrouve en science politiques mais arrête après peu de temps car il m'était impossible de bosser pour les cours chiants, parce que étais déprimé car celle que j'aimais ne voulait pas de moi et parce que je me sentais juste trop ostracisme parmi ces étudiants n'ayant que "mine" "sorties" a la bouche alors que moi, je voulais parler philo, socio, etc.
Finalement, je me retrouve a Liège, je choisis un graduat en me disant que au moins, je pourrai me tourner les pouces et que mieux vaut faire ça que rien du tout. Au final, je m'ennuie encore plus. De un, socialement je me fais chier a l'école et de deux, j'ai l'impression de ne rien apprendre. Soit tout me parait logique, soit j'ai déjà lu ça quelque part, soit ok pas mal mais quoi, quid de tel, tel, tel, tel et tel facteur?
Heureusement, je progresse en tant que personne, travaille sur moi-meme et parviens a vaincre l'arrogance avec laquelle je bouffait bouquins après bouquins.
Finalement, je me dis que vouloir tout savoir, c'est limite maniaque, impossible et puis douloureux.
Je plaque toute la lecture scientifique au profit de romans. Je cesse de me poser des questions métaphysiques sans réponses et de m'apitoyer sur la misère du monde tout comme d'essayer de trouver LE système politique/économique adéquat.
La situation actuelle est donc la suivante: je ne fais presque plus de sport après 12ans d'escalade, haut niveau (j'ai même été champion national 3fois) parce que j'en ai mare de n'avoir personne pour me tirer vers le haut et parce que les infrastructures sont médiocres par chez moi. Je m'ennuie parce que je ne trouve pas de gens vraiment motives a faire autre chose que picoler. J'adore picoler je précise mais toujours avec un minimum de modération. Ca m'ennuie de rester sur place, j'ai besoin de déconner, de sauter dans tous les sens, de faire l'imbécile, de dire des conneries mais j'ai pas envie de passer pour un lunatique...
Alors voila je suis dans une sorte de routine, je vois les quelques amis que j'ai, je sors de temps a autre, je fais un peu d'escalade, etc.
Niveau amour, le grand néant jusqu'à il y a peu. Ca n'a pas vraiment dure, la fille elle aussi est hp mais il faut croire que cela n'est pas synonyme de longévité. Bon une situation assez compliquée dont je vous passe les détails.
L'amour c'est vraiment ma pierre d'achoppement, j'en ai une conception certainement trop idéalisée. En fait, j'ai remarque que j'avais tendance a tout idéaliser a l'extreme, surement un résidu de mon enfance pourrie (a mes yeux).
Finalement, je lis un peu de philosophie matérialiste et je comprends que qui rêve souffre. C'est assez bizarre car je me sens intellectuellement mature mais emotionnellement, c'est pas facile facile...
C'est toujours un éternel ping-pong entre raison et déraison. Limite, je n'ai pas envie d'être raisonnable, c'est pas drôle de tout calculer, moi j'ai besoin de sensations fortes même si c'est potentiellement dangereux.
En tout cas, j'estime avoir franchi un cap ces 6derniers mois. Plus de pensées noires, même pas une seule après ma rupture, l'envie de progresser et de finalement devenir MOI, l'envie de ne plus me sentir limité par la présence des autres et de son regard, l'envie de pouvoir être libre.
Envie de pouvoir briller sans me sentir oppresse par l'admiration de l'autre, sa jalousie, son incapacité a regarder l'herbe dans son propre jardin.
Ca m'énerve, j'aime pas attirer l'attention, qu'on me prenne comme modèle ou quoi que ce soit. J'ai déjà trop vécu ça avec l'escalade...
J'en peux rien moi si j'ai facile pour certaines choses, et puis on n'a rien sans rien quoi.
On me demande toujours comment je fais pour rester fort alors que je grimpe presque plus, j'en sais rien, je me sens nul moi, ça fait 4ans que je stagne.
Je me sens limite complexe par rapport a ceux qui s'entrainent dur alors que moi je fous rien. Enfin heureusement, j'ai pris la décision de centrer ma vie sur autre chose, le boulot par exemple est quelque chose de bien plus utile. J'ai envie de nouveaux horizons quoi.
Moi je mets en garde les parents quant au sport a haut niveau. De un, c'est mauvais pour le corps et de deux, un jour on se rend compte que a part ça, on sait pas faire grand chose. Ca va, moi je m'en suis rendu compte a 20ans mais il y a pire...
Il y a tellement de choses a faire dans la vie que pour ne s'en remettre qu'a une seule. C'est sur aussi que plus on fait de choses différentes, moins l'on est efficace dans chacune. Mais bon, qui cherche a exceller a part celui qui cherche a prouver quelque chose?
Alors voila, j'espère rencontrer d'autres tordus du ciboulot, partager nos expériences, etc.
J'ai envie de conclure avec une petite citation de Nietzsche (auteur que j'adore mais suis maintenant incapable de lire, je crois que seuls les dépressifs y trouvent du plaisir) et qui résume bien ou j'en suis.
"I tell you: one must have chaos within oneself, to give birth to a dancing star."
imot3p- Messages : 17
Date d'inscription : 05/11/2013
Age : 34
Localisation : Namur
Re: Unknown delivery
Haut les cœurs, haut les cœurs !!!
Moi aussi j'ai du mal avec Nietzsche maintenant, me dire qu'il est devenu fou n'est pas un avenir que j’appréhende correctement...
Artaud en sourdine...
Haut les coeurs, haut les coeurs !!!
Moi aussi j'ai du mal avec Nietzsche maintenant, me dire qu'il est devenu fou n'est pas un avenir que j’appréhende correctement...
Artaud en sourdine...
Haut les coeurs, haut les coeurs !!!
Invité- Invité
Re: Unknown delivery
Il est pas devenu fou, je crois qu'il l'a toujours été :p
A la fin, c'est parce que il avait la siphyllis il me semble.
A la fin, c'est parce que il avait la siphyllis il me semble.
imot3p- Messages : 17
Date d'inscription : 05/11/2013
Age : 34
Localisation : Namur
Re: Unknown delivery
Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!
Ici tu vas trouver ton compte d'exciter du ciboulot, t'inquiète
Comprendre se n'est pas savoir et savoir ce n'est pas accepter. du coup on raisonne sur notre déraison.
Profite de chaque instants, tu ne sait pas quel sera le suivant.
Un gros bisooooouuuuu
Ici tu vas trouver ton compte d'exciter du ciboulot, t'inquiète
Comprendre se n'est pas savoir et savoir ce n'est pas accepter. du coup on raisonne sur notre déraison.
Profite de chaque instants, tu ne sait pas quel sera le suivant.
Un gros bisooooouuuuu
- MEPU:
- t'as peur de la scie fi lice ??? mais où as-tu laissé trainer ton z toi ?
Invité- Invité
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