Un zèbre en déroute
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Un zèbre en déroute
[Étant quasiment guéri aujourd'hui et ayant retrouvé une vie normale, je préfère effacer cette présentation où je présente une facette un peu trop désespérée de moi-même]
Dernière édition par Colb le Sam 17 Mai 2014 - 23:03, édité 1 fois
Re: Un zèbre en déroute
Bienvenue sur le forum Colb!
J'aime beaucoup ta présentation et je sens que 2014 sera pour toi l'année de la confiance en soi!
Bon rétablissement et bonne et heureuse nouvelle année!
J'aime beaucoup ta présentation et je sens que 2014 sera pour toi l'année de la confiance en soi!
Bon rétablissement et bonne et heureuse nouvelle année!
Bob Nuocmam- Messages : 19
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: Un zèbre en déroute
Merci, bonne année à toi aussi !
En revoyant mon message de présentation aujourd'hui, je me dis que j'aurais tout de même pu abréger un peu, mais bon... il faut croire que j'aime trop écrire ! Désolé pour les lecteurs potentiels
En revoyant mon message de présentation aujourd'hui, je me dis que j'aurais tout de même pu abréger un peu, mais bon... il faut croire que j'aime trop écrire ! Désolé pour les lecteurs potentiels
Re: Un zèbre en déroute
Salut Colb et bienvenue
La lucidité ne te manque pas.
Et que dire d'un mal, le mal de Lyme qui amplifie ta difficulté psychologique, l'émotivité ? Je sais, je fais la psy à le petite semaine, mais ce que je me demande, c'est si, dans ta lucidité, tu as réfléchi au sous-jacent de ce que disaient les docteurs sur l'aspect psychosomatique, d'ailleurs en l'interprétant différemment d'eux ?
La réflexion que j'ai en te lisant, est ce qui permet d'essayer d'aborder un problème grave comme le tien, avec un œil décalé, en envisageant des solutions apparemment paradoxales.
Un jour le "microbe" est la maladie, le lendemain, c'est le terrain.
La lucidité ne te manque pas.
Mais je trouve cela contradictoire avec ce que tu dis ensuite, du moins sur le plan psychologique, qui est je trouve la capacité des capacités.Je suis fils de prof et de médecin, et j'ai donc eu le cadre idéal pour grandir et développer mes capacités.
je l'avais au fond toujours su [la douance], mais ma famille m'avait interdit de l'exprimer, voyant là une velléité pour satisfaire un égo en apparence surdimensionné (alors que je manque vraiment de confiance en moi, sur beaucoup de choses).
Et que dire d'un mal, le mal de Lyme qui amplifie ta difficulté psychologique, l'émotivité ? Je sais, je fais la psy à le petite semaine, mais ce que je me demande, c'est si, dans ta lucidité, tu as réfléchi au sous-jacent de ce que disaient les docteurs sur l'aspect psychosomatique, d'ailleurs en l'interprétant différemment d'eux ?
La réflexion que j'ai en te lisant, est ce qui permet d'essayer d'aborder un problème grave comme le tien, avec un œil décalé, en envisageant des solutions apparemment paradoxales.
Un jour le "microbe" est la maladie, le lendemain, c'est le terrain.
Re: Un zèbre en déroute
Salut à toi Colb et bienvenue Very Happy
Ta présentation m'a énormément fait pensé à la mienne (que tu peux lire en cliquant sur l'icône en forme de planète sous mon avatar).
Fils de médecin, bac S avec mention TB sans forcer, école d'ingé (que je viens de terminer), maladie de Lyme (moi c'était une tique, ça a duré quelques semaines - nous ne parlons p-e pas de la même chose), difficulté de s'engager avec le sexe opposé après une claque, visualisation des mots sous forme de visions/objets, hypersensibilité parfois dérangeante, masques nombreux en société, difficulté à savoir qui je suis... et les migraines. Pour ma part ce dernier point n'est pas récent du tout. Pour les autres, j'ai depuis peu appris à m'accepter et je vis beaucoup mieux les aspects zébrés qui sont sources de souffrance pour beaucoup de membres de forum.
Finalement, il n'y a que la poésie et l'écriture dans lesquelles je me suis bridé où nos chemins ne sont pas parfaitement parallèles. Depuis peu je me remets à écrire. A lire. Les grands auteurs surtout pour palier au trou béant de ma culture.
Pour le test de Mensa j'ai eu 35 puis 36 en changeant une réponse pour laquelle j'hésitais mais comme toi je suis persuadé que plusieurs logiques sont possibles. Sache que seul un WISC ou une WAIS te donnera un résultat fiable. Mensa n'utilise qu'un test interne pour te positionner grossièrement. 40 questions ne font pas un QI.
Ta présentation m'a énormément fait pensé à la mienne (que tu peux lire en cliquant sur l'icône en forme de planète sous mon avatar).
Fils de médecin, bac S avec mention TB sans forcer, école d'ingé (que je viens de terminer), maladie de Lyme (moi c'était une tique, ça a duré quelques semaines - nous ne parlons p-e pas de la même chose), difficulté de s'engager avec le sexe opposé après une claque, visualisation des mots sous forme de visions/objets, hypersensibilité parfois dérangeante, masques nombreux en société, difficulté à savoir qui je suis... et les migraines. Pour ma part ce dernier point n'est pas récent du tout. Pour les autres, j'ai depuis peu appris à m'accepter et je vis beaucoup mieux les aspects zébrés qui sont sources de souffrance pour beaucoup de membres de forum.
Finalement, il n'y a que la poésie et l'écriture dans lesquelles je me suis bridé où nos chemins ne sont pas parfaitement parallèles. Depuis peu je me remets à écrire. A lire. Les grands auteurs surtout pour palier au trou béant de ma culture.
Pour le test de Mensa j'ai eu 35 puis 36 en changeant une réponse pour laquelle j'hésitais mais comme toi je suis persuadé que plusieurs logiques sont possibles. Sache que seul un WISC ou une WAIS te donnera un résultat fiable. Mensa n'utilise qu'un test interne pour te positionner grossièrement. 40 questions ne font pas un QI.
Re: Un zèbre en déroute
Bonsoir
mumen, en te relisant, j'ai réalisé que je n'avais en effet peut-être pas été complétement honnête. Le fait est que, depuis tout petit, je me suis toujours senti différent (et c'est bien pour ça que je suis venu poster ici !), mais j'ai rapidement pris conscience que cette différence pouvait être handicapante dans mes relations. Alors, plutôt que de la cacher, je l'ai, disons, cultivé, pour justifier mon manque d'habilité dans les relations sociales, mon ennui récurrent dans les conversations de groupe etc ; et ceci, autant pour moi-même que pour les autres. J'ai donc pris soin de me faire passer pour très intelligent (parce que, même si je suis loin d'être stupide, je n'ai rien non plus d'un génie), et, durant toute mon enfance et mon adolescence, je me suis construit un égo artificiel pour me permettre de passer outre le mépris de ceux qui m'entouraient (je parle ici des autres enfants, pas de mes proches). Ma famille, et plus particulièrement mes parents, ont toujours détesté cette prétention que je me donnais, et m'ont donc toujours encouragé à rester et à me montrer très humble, en dépit de mes résultats scolaires brillants. Lorsque j'ai réalisé que j'étais probablement surdoué -très tard (vers mes 15-16 ans)- mes parents n'ont jamais voulu m'écouter, car ils croyaient voir là une fois encore la marque de ma vanité... Et cela m'a encouragé à me montrer encore plus véhément dans ma façade de surdoué (tel que le terme est compris par les non-surdoués), pour enfin leur faire accepter que je me sentais et que j'étais différent ; et que si je devais en plus me montrer humble, je ne me sentirais plus rien puisque je n'avais rien d'autre que cette intelligence à quoi me raccrocher (le manque de confiance, encore et toujours).
Les choses ont toutefois bien changé depuis : j'ai développé une (et même plusieurs) personnalité(s) beaucoup plus confiantes et sympathiques, qui m'ont permis de trouver plus d'amis que ce dont j'avais besoin. Mais encore aujourd'hui, je ressens très fort ce besoin de me montrer véritablement brillant avec ma famille (dans la conversation particulièrement), pour prouver à mes parents que j'étais bel et bien différent...
Pour ce qui est de la maladie, je ne crois pas un seul instant qu'elle puisse avoir une origine psychosomatique... Je veux bien posséder des fragilités, mais celle-ci m'est tombée dessus dans un des moments les plus paisibles de ma vie. Elle a fortement régressé sous antibios (que j'ai malheureusement arrêté trop tôt), et, je pense, n'a rien à voir avec mon mental. Depuis mes 19 ans, je vais très bien, et je suis très stable émotionnellement (à l'exception de cette maladie justement), le "terrain" n'était donc pas si favorable que ça...
martin'hic, j'ai lu l'intégrale de ta présentation (je vois que tu es encore plus prolixe que moi au passage !), et je dois bien avouer que l'on a quelques similarités. J'ai tout de même l'impression que tu as eu de plus gros passages à vide que moi (et ça n'a pas l'air d'être fini...), qui n'ai finalement jamais été vraiment mal autrement que physiquement. Pour ce qui est de Lyme, je souffre en fait d'une neuroborréliose chronique, et c'est malheureusement autrement plus long et compliqué à guérir qu'une simple infection après une piqure de tique. Bref, pour ce qui est tu test de Mensa, peut-être que je le pratiquerai pour de vrai un jour, mais ce n'est pas dans mes priorités ! Juste en lisant de la documentation sur internet, je vois bien que je suis un zèbre, mais d'une façon pas trop trop prononcée (ou alors mon éducation m'a empêché bien des problèmes), ce qui me convient très bien... Bon courage pour tes migraines, j'en ai énormément souffert aussi (moins maintenant). As-tu déjà essayé la microkinésithérapie ? C'est ce qui m'a quasiment guéri !
Bonne soirée
mumen, en te relisant, j'ai réalisé que je n'avais en effet peut-être pas été complétement honnête. Le fait est que, depuis tout petit, je me suis toujours senti différent (et c'est bien pour ça que je suis venu poster ici !), mais j'ai rapidement pris conscience que cette différence pouvait être handicapante dans mes relations. Alors, plutôt que de la cacher, je l'ai, disons, cultivé, pour justifier mon manque d'habilité dans les relations sociales, mon ennui récurrent dans les conversations de groupe etc ; et ceci, autant pour moi-même que pour les autres. J'ai donc pris soin de me faire passer pour très intelligent (parce que, même si je suis loin d'être stupide, je n'ai rien non plus d'un génie), et, durant toute mon enfance et mon adolescence, je me suis construit un égo artificiel pour me permettre de passer outre le mépris de ceux qui m'entouraient (je parle ici des autres enfants, pas de mes proches). Ma famille, et plus particulièrement mes parents, ont toujours détesté cette prétention que je me donnais, et m'ont donc toujours encouragé à rester et à me montrer très humble, en dépit de mes résultats scolaires brillants. Lorsque j'ai réalisé que j'étais probablement surdoué -très tard (vers mes 15-16 ans)- mes parents n'ont jamais voulu m'écouter, car ils croyaient voir là une fois encore la marque de ma vanité... Et cela m'a encouragé à me montrer encore plus véhément dans ma façade de surdoué (tel que le terme est compris par les non-surdoués), pour enfin leur faire accepter que je me sentais et que j'étais différent ; et que si je devais en plus me montrer humble, je ne me sentirais plus rien puisque je n'avais rien d'autre que cette intelligence à quoi me raccrocher (le manque de confiance, encore et toujours).
Les choses ont toutefois bien changé depuis : j'ai développé une (et même plusieurs) personnalité(s) beaucoup plus confiantes et sympathiques, qui m'ont permis de trouver plus d'amis que ce dont j'avais besoin. Mais encore aujourd'hui, je ressens très fort ce besoin de me montrer véritablement brillant avec ma famille (dans la conversation particulièrement), pour prouver à mes parents que j'étais bel et bien différent...
Pour ce qui est de la maladie, je ne crois pas un seul instant qu'elle puisse avoir une origine psychosomatique... Je veux bien posséder des fragilités, mais celle-ci m'est tombée dessus dans un des moments les plus paisibles de ma vie. Elle a fortement régressé sous antibios (que j'ai malheureusement arrêté trop tôt), et, je pense, n'a rien à voir avec mon mental. Depuis mes 19 ans, je vais très bien, et je suis très stable émotionnellement (à l'exception de cette maladie justement), le "terrain" n'était donc pas si favorable que ça...
martin'hic, j'ai lu l'intégrale de ta présentation (je vois que tu es encore plus prolixe que moi au passage !), et je dois bien avouer que l'on a quelques similarités. J'ai tout de même l'impression que tu as eu de plus gros passages à vide que moi (et ça n'a pas l'air d'être fini...), qui n'ai finalement jamais été vraiment mal autrement que physiquement. Pour ce qui est de Lyme, je souffre en fait d'une neuroborréliose chronique, et c'est malheureusement autrement plus long et compliqué à guérir qu'une simple infection après une piqure de tique. Bref, pour ce qui est tu test de Mensa, peut-être que je le pratiquerai pour de vrai un jour, mais ce n'est pas dans mes priorités ! Juste en lisant de la documentation sur internet, je vois bien que je suis un zèbre, mais d'une façon pas trop trop prononcée (ou alors mon éducation m'a empêché bien des problèmes), ce qui me convient très bien... Bon courage pour tes migraines, j'en ai énormément souffert aussi (moins maintenant). As-tu déjà essayé la microkinésithérapie ? C'est ce qui m'a quasiment guéri !
Bonne soirée
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