Le vélo
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Le vélo
Sans réel objectif j'écris.
J'aime beaucoup le vélo..
Ca va vite. C'est ennivrant, fatiguant..
Je pédale dans ma rue. Et tout essoufflé, je lève les yeux vers le ciel et m'y plonge.
Cette impression de me mouvoir dans les cieux..
Rien ne m'arrête
et je sens que je vis.. Oui, je vis
J'accélère, fais des zigzags, me lève me rassois
Et j'observe tendrement, les éléments si finement déposés sur la terre.
Ce bitume si irrégulier et cette flaque de carburant aux milles couleurs
Cette intersection où l'imprudence peut être fatale.
Le vent caresse mon visage. Il l'étreint. Mes bras frissonnent légèrement et je me sens si, puissant
L'impression d'être un sur-homme, d'être éternel..
Ce ciel, pendant un instant est le ciel de 1856.
Comment était-ce à l'endroit même où je me tiens ? A quoi pensait celui qui marchait là où je roule à cet instant ?
A quoi ressemblait-il ?
Un banc d'oiseaux traverse ce bal de nuages et cette image fait écho à toutes les images dans mon esprit relatives à celle-ci.
Et je me dis. La vie c'est beau. Et dans 10 ans, et dans 70 ans.. toujours je le regarderais. Sous un angle nouveau, mais avec cette même fraicheur.
C'est très frais en effet.
Un bébé qui respire lentement. Un avion qui perce le ciel d'un bruit assourdissant. Une guêpe qui vient m'embêter. Des larmes que je sens monter. Cette sensation quand cette fille me regarde. L'angoisse au son de l'horreur. Les regards interminables de gens hilares.
Le regard d'un enfant.
Tout ça, c'est une rue assez longue en fait.
Quand je rentre de ce job à vélo.
Je me balance à droite à gauche.
Je suis plutôt libre. Le ciel a par contre une distance infinie.
Je pédale sans les mains, celles-ci sont levées vers l'étendue spatiale qui m'entoure.
Je ne suis rien devant l'immensité.
Je me sens vigoureux..
Pourquoi cette arbre pousse sans arrêt ?.. ces branches peuvent t-elles cesser de croître à mille à l'heure ?
Je raconte n'importe quoi
Et le moi, d'il y a 10 ans ?
Quelqu'un qui a une part de mon sang a marché un jour..
Là bas.. A quoi pensait-il ? Comment était-il ?
Comme le ciel n'a pas de fin.
Je projète mon regard dans l'étendue et je voyage dans l'espace.
L'inspiration est importante.
Une belle et grande inspiration.
Une grande et belle expiration.
Oui, je vis.
Et je trouve que le ciel est beau.
J'aime beaucoup le vélo..
Ca va vite. C'est ennivrant, fatiguant..
Je pédale dans ma rue. Et tout essoufflé, je lève les yeux vers le ciel et m'y plonge.
Cette impression de me mouvoir dans les cieux..
Rien ne m'arrête
et je sens que je vis.. Oui, je vis
J'accélère, fais des zigzags, me lève me rassois
Et j'observe tendrement, les éléments si finement déposés sur la terre.
Ce bitume si irrégulier et cette flaque de carburant aux milles couleurs
Cette intersection où l'imprudence peut être fatale.
Le vent caresse mon visage. Il l'étreint. Mes bras frissonnent légèrement et je me sens si, puissant
L'impression d'être un sur-homme, d'être éternel..
Ce ciel, pendant un instant est le ciel de 1856.
Comment était-ce à l'endroit même où je me tiens ? A quoi pensait celui qui marchait là où je roule à cet instant ?
A quoi ressemblait-il ?
Un banc d'oiseaux traverse ce bal de nuages et cette image fait écho à toutes les images dans mon esprit relatives à celle-ci.
Et je me dis. La vie c'est beau. Et dans 10 ans, et dans 70 ans.. toujours je le regarderais. Sous un angle nouveau, mais avec cette même fraicheur.
C'est très frais en effet.
Un bébé qui respire lentement. Un avion qui perce le ciel d'un bruit assourdissant. Une guêpe qui vient m'embêter. Des larmes que je sens monter. Cette sensation quand cette fille me regarde. L'angoisse au son de l'horreur. Les regards interminables de gens hilares.
Le regard d'un enfant.
Tout ça, c'est une rue assez longue en fait.
Quand je rentre de ce job à vélo.
Je me balance à droite à gauche.
Je suis plutôt libre. Le ciel a par contre une distance infinie.
Je pédale sans les mains, celles-ci sont levées vers l'étendue spatiale qui m'entoure.
Je ne suis rien devant l'immensité.
Je me sens vigoureux..
Pourquoi cette arbre pousse sans arrêt ?.. ces branches peuvent t-elles cesser de croître à mille à l'heure ?
Je raconte n'importe quoi
Et le moi, d'il y a 10 ans ?
Quelqu'un qui a une part de mon sang a marché un jour..
Là bas.. A quoi pensait-il ? Comment était-il ?
Comme le ciel n'a pas de fin.
Je projète mon regard dans l'étendue et je voyage dans l'espace.
L'inspiration est importante.
Une belle et grande inspiration.
Une grande et belle expiration.
Oui, je vis.
Et je trouve que le ciel est beau.
Dernière édition par Peny le Sam 4 Jan 2014 - 21:14, édité 1 fois (Raison : Correction fautes)
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