Vivre à côté de soi
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
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Vivre à côté de soi
Salut les gens ^^
Suite à un week-end chamanique qui m'a obligé à mettre le nez sur ce que je ne voulais surtout pas voir chez moi, j'ai dû me rendre compte d'un fait bouleversant chez moi (bouleversant car ça régit pour ainsi dire ma vie): je vis à côté de moi. Ca se manifeste de plein de façons. Je suis sur-vigilante à ce qu'autrui peut me renvoyer comme image, je fais de tout une affaire personnelle, comme aurait dit ma psy je suis parano. Le moindre signe d'acquiescement me donne l'impression d'être géniale, le moindre oubli me donne l'impression d'être abandonnée, mal-aimée, sans valeur. Je me compare sans cesse, quand j'ai les gens sous mon nez mais aussi dans ma tête, et je me trouve souvent "moins bien" ou alors "bien mieux", le juste milieu ça existe pas. Du moins peut-être que si, mais à l'heure où j'écris ces lignes, j'ai vraiment pas l'impression. J'ai une voix dans ma tête qui me descend, et au final peu importe ce que je veux faire, mes rêves et mes projets, je n'arrive pas à avancer, j'ai peur des "autres" parce que la voix des "autres" est en moi, en permanence, et elle est loin d'être ma meilleure amie.
J'ai certainement dû entendre des trucs, je pense pas qu'on se crée un ennemi si intime par plaisir. Je ne peux pas dire que les autres me touchent en permanence, y'a quelques jours y'a un Arabe qui m'a sorti un "Qu'est-ce que t'es moche toi" tout à fait gratuit dans la rue, bah ça m'a pas trop tourné en tête ni entamé mon humeur, mais le fait est tout de même que je suis bien tranquille, chez moi, en voyant le moins de personne possible. J'ai même fini par éviter le contact de regard. Ca me f*** ch*** d'avoir l'impression d'être à moitié là.
Bwef.
J'imagine que je suis loin d'être la seule à ressentir ça ici, avec l'hypersensibilité et la tendance à aggraver/retourner 1000 fois les problèmes que les petits cerveaux droits sensiblinous ont. J'ai essayé d'imaginer comment je serai si j'étais ancrée dans mon corps, confiante, bien en sécurité dans mon intérieur (ça aussi je l'ai vécu pendant le week-end chamanique) et... wow. Je veux m'installer à l'intérieur de moi, et pas vivre selon le regard réel ou supposé des autres ! Ca me bloque énormément. Comment faire ?
J'ai l'impression d'avoir un flot en moi, un flot plein de vie, de lumière, de bonnes choses, et il faudrait que je me mette des limites vis à vis de l'extérieur pour que ce soit efficace et positif, comme les rives d'un fleuve permettent de focaliser l'eau et lui donner de la puissance. Or là, les digues elles sont en moi et je me retrouve propulsée à l'extérieur, regardant ma source se tarir en ne sachant que faire d'autre que paniquer.
Wé je parle décousu, ça vient de l'émotionnel, mais voilà si quelqu'un a un partage à faire et peut-être des conseils à donner (méditation, expériences, réflexions, que sais-je...) il/elle sera plus que bienvenue, j'ai vraiment besoin d'avancer sur ce GROS point là (c'est ma principale bonne résolution 2014 d'ailleurs).
Suite à un week-end chamanique qui m'a obligé à mettre le nez sur ce que je ne voulais surtout pas voir chez moi, j'ai dû me rendre compte d'un fait bouleversant chez moi (bouleversant car ça régit pour ainsi dire ma vie): je vis à côté de moi. Ca se manifeste de plein de façons. Je suis sur-vigilante à ce qu'autrui peut me renvoyer comme image, je fais de tout une affaire personnelle, comme aurait dit ma psy je suis parano. Le moindre signe d'acquiescement me donne l'impression d'être géniale, le moindre oubli me donne l'impression d'être abandonnée, mal-aimée, sans valeur. Je me compare sans cesse, quand j'ai les gens sous mon nez mais aussi dans ma tête, et je me trouve souvent "moins bien" ou alors "bien mieux", le juste milieu ça existe pas. Du moins peut-être que si, mais à l'heure où j'écris ces lignes, j'ai vraiment pas l'impression. J'ai une voix dans ma tête qui me descend, et au final peu importe ce que je veux faire, mes rêves et mes projets, je n'arrive pas à avancer, j'ai peur des "autres" parce que la voix des "autres" est en moi, en permanence, et elle est loin d'être ma meilleure amie.
J'ai certainement dû entendre des trucs, je pense pas qu'on se crée un ennemi si intime par plaisir. Je ne peux pas dire que les autres me touchent en permanence, y'a quelques jours y'a un Arabe qui m'a sorti un "Qu'est-ce que t'es moche toi" tout à fait gratuit dans la rue, bah ça m'a pas trop tourné en tête ni entamé mon humeur, mais le fait est tout de même que je suis bien tranquille, chez moi, en voyant le moins de personne possible. J'ai même fini par éviter le contact de regard. Ca me f*** ch*** d'avoir l'impression d'être à moitié là.
Bwef.
J'imagine que je suis loin d'être la seule à ressentir ça ici, avec l'hypersensibilité et la tendance à aggraver/retourner 1000 fois les problèmes que les petits cerveaux droits sensiblinous ont. J'ai essayé d'imaginer comment je serai si j'étais ancrée dans mon corps, confiante, bien en sécurité dans mon intérieur (ça aussi je l'ai vécu pendant le week-end chamanique) et... wow. Je veux m'installer à l'intérieur de moi, et pas vivre selon le regard réel ou supposé des autres ! Ca me bloque énormément. Comment faire ?
J'ai l'impression d'avoir un flot en moi, un flot plein de vie, de lumière, de bonnes choses, et il faudrait que je me mette des limites vis à vis de l'extérieur pour que ce soit efficace et positif, comme les rives d'un fleuve permettent de focaliser l'eau et lui donner de la puissance. Or là, les digues elles sont en moi et je me retrouve propulsée à l'extérieur, regardant ma source se tarir en ne sachant que faire d'autre que paniquer.
Wé je parle décousu, ça vient de l'émotionnel, mais voilà si quelqu'un a un partage à faire et peut-être des conseils à donner (méditation, expériences, réflexions, que sais-je...) il/elle sera plus que bienvenue, j'ai vraiment besoin d'avancer sur ce GROS point là (c'est ma principale bonne résolution 2014 d'ailleurs).
Jadalcy- Messages : 104
Date d'inscription : 25/02/2013
Age : 40
Localisation : Orléans/Paris
Re: Vivre à côté de soi
J'ai essayé d'imaginer comment je serai si j'étais ancrée dans mon corps, confiante, bien en sécurité dans mon intérieur (ça aussi je l'ai vécu pendant le week-end chamanique) et... wow. Je veux m'installer à l'intérieur de moi
c'est quoi/qui/ou ton week end chamanique?
je n'arrive pas non plus a m'ancrer dans mon corps (dérive, dérive....) je ne m'y sent pas en sécurité (question: mais qu'est ce qui peut bien m'insécuriser comme ça?? )...
sandymaly- Messages : 129
Date d'inscription : 08/06/2013
Re: Vivre à côté de soi
Le chamane est Cédric Delaveau, et pour ce que je connais du chamanisme, c'est vraiment un bon. Son site est facilement trouvable ^^ Il proposait quatre jours pour le nouvel an, les deux derniers de 2013 et les deux premiers de 2014, et honnêtement c'était le meilleur nouvel an de ma vie. Quoi de mieux que se dépasser, se regarder en face et se sentir bien en soi ?
C'est la question oui, qu'est-ce qui peut nous insécuriser... en soi-même. C'est un comble ! Est-ce un trop grand rejet de soi, avec ce qu'on a supporté plus tôt dans la vie, que ce soit de la bouche des autres ou de notre propre perfectionnisme ? Ou les deux à la fois, soyons fous !
C'est la question oui, qu'est-ce qui peut nous insécuriser... en soi-même. C'est un comble ! Est-ce un trop grand rejet de soi, avec ce qu'on a supporté plus tôt dans la vie, que ce soit de la bouche des autres ou de notre propre perfectionnisme ? Ou les deux à la fois, soyons fous !
Jadalcy- Messages : 104
Date d'inscription : 25/02/2013
Age : 40
Localisation : Orléans/Paris
Re: Vivre à côté de soi
J'ai le même problème que toi Jadalcy. Je suis "hors de mon corps". Je me suis façonné un "moi" hyper rationnel qui passe son temps à contrôler ma part hyperémotive. Bref, ma conscience est hors de mon corps et de mes émotions contrôlées par mes angoisses et mon égocentrisme.
Perso, dans mon cas, j'ai peur d'être "brûlé" par mes émotions. Depuis quelques mois, j'ai décidé de m'ouvrir de nouveau au monde et de l'affronter. J'ai rencontré d'excellentes personnes (dont une amie zèbre qui m'est chère et qui m'a parlé de ce forum). Néanmoins, j'essaie de tout anticiper, leurs réactions, mes réactions. Je veux tout contrôler (et je ne sais pas comment lâcher cette envie de contrôle et d'acharnement pour des évènements/personnes qui sont hors de mon domaine de contrôle). Et ça me frustre, fait ressortir la part en moi égocentrique, névrosé, paranoïaque (je me dis à ces moments là que l'on se fout de ma gueule, que l'on m'ignore sciemment, que l'on me met de côté). Bref, je fais ma crise d'ado.
Je suis passé d'un calme apparent (car j'évitais au maximum les évènements générateurs d'émotions...en évitant les gens) à une explosion d'émotions intenses, violentes, changeantes. Je suis quelqu'un de rationnel et je ne parviens à comprendre mes émotions. J'en ai peur.
Je me suis analysé pour comprendre mon comportement, mes pensées, bref, pour me comprendre afin de différencier "moi" et "pas moi"/"les autres". Mais, le seul moyen que j'ai trouvé pour me préserver c'est de m'observer "de loin". Et cette méthode a ses limites puisque je ne suis pas dans mon corps. Je viens tout juste de débuter une psychanalyse avec une personne que m'a conseillée une zèbre en IRL pour parvenir à réintégrer mon corps. J'ignore où cela va me mener. La seule certitude que j'ai est que je ne peux parvenir à un tel objectif seul.
Perso, dans mon cas, j'ai peur d'être "brûlé" par mes émotions. Depuis quelques mois, j'ai décidé de m'ouvrir de nouveau au monde et de l'affronter. J'ai rencontré d'excellentes personnes (dont une amie zèbre qui m'est chère et qui m'a parlé de ce forum). Néanmoins, j'essaie de tout anticiper, leurs réactions, mes réactions. Je veux tout contrôler (et je ne sais pas comment lâcher cette envie de contrôle et d'acharnement pour des évènements/personnes qui sont hors de mon domaine de contrôle). Et ça me frustre, fait ressortir la part en moi égocentrique, névrosé, paranoïaque (je me dis à ces moments là que l'on se fout de ma gueule, que l'on m'ignore sciemment, que l'on me met de côté). Bref, je fais ma crise d'ado.
Je suis passé d'un calme apparent (car j'évitais au maximum les évènements générateurs d'émotions...en évitant les gens) à une explosion d'émotions intenses, violentes, changeantes. Je suis quelqu'un de rationnel et je ne parviens à comprendre mes émotions. J'en ai peur.
Je me suis analysé pour comprendre mon comportement, mes pensées, bref, pour me comprendre afin de différencier "moi" et "pas moi"/"les autres". Mais, le seul moyen que j'ai trouvé pour me préserver c'est de m'observer "de loin". Et cette méthode a ses limites puisque je ne suis pas dans mon corps. Je viens tout juste de débuter une psychanalyse avec une personne que m'a conseillée une zèbre en IRL pour parvenir à réintégrer mon corps. J'ignore où cela va me mener. La seule certitude que j'ai est que je ne peux parvenir à un tel objectif seul.
chewie_noiret- Messages : 424
Date d'inscription : 26/10/2013
Age : 37
Localisation : Toulouse
Re: Vivre à côté de soi
Merci de ton partage Chewie. C'est très intéressant de lire avec d'autres termes quelque chose que je ressens, en majeure partie, car chez moi le contrôle des émotions est je pense moins élaboré. Mais j'ai quelque chose de similaire et assez puissant, même si je me sens fortement émotionnelle et que j'en exprime une part, il y a encore beaucoup plus violent en moi et je ressens souvent de l'épuisement du fait de me retenir.
Néanmoins, agir de la sorte ne me permet pas de ressentir réellement la joie, non plus, et ça c'est bien embêtant.
J'ai l'impression que chez toi il y a une vraie dichotomie raison/sentiments. Pour ma part, ce serait plutôt entre mon côté doux, intériorisé, et mon côté plus flamboyant que j'ai appris aussi à contrôler, au point qu'il me semble presque être une autre personne. D'où la sensation d'être double, d'avoir plusieurs parties, qui s'expriment parfois tour à tour, parfois en explosant d'avoir trop été sous cloche.
Pourtant d'un autre côté, c'est peut-être dans ce côté "feu" que je pourrais avoir la confiance d'affronter une vie sociale, mes projets, et que je pourrais me recentrer... Hm, faudrait que je médite dessus en rentrant chez moi ce soir -_-
C'est fou la distance que tu as "réussi" à mettre avec toi-même, pour gérer ta grande sensibilité émotive. Je me demande comment va avancer ta thérapie, ça va être un sacré cheminement de te réintégrer, d'arriver à quelque chose avec tes émotions, de l'appliquer au quotidien, et d'accepter tout ça.
C'est super que tu sois assez lucide sur ce à quoi tu peux parvenir seul ou non. Être accompagné, dans le sens ne pas se sentir seul sur un chemin et pas forcément dans le sens qu'autrui nous apporte concrètement et volontairement, fait souvent déjà une bonne part du travail (faut dire aussi que je pense qu'avec notre intelligence, on peut facilement retourner un problème dans tous les sens pour peu qu'on nous dise où chercher).
Je fais essayer de faire un retour en moi pour voir comment je me sens vis à vis de ça, d'être aidée ou non, et par qui, et ce que je peux faire seule...
Tu fais avancer mes réflexions, merci
Néanmoins, agir de la sorte ne me permet pas de ressentir réellement la joie, non plus, et ça c'est bien embêtant.
J'ai l'impression que chez toi il y a une vraie dichotomie raison/sentiments. Pour ma part, ce serait plutôt entre mon côté doux, intériorisé, et mon côté plus flamboyant que j'ai appris aussi à contrôler, au point qu'il me semble presque être une autre personne. D'où la sensation d'être double, d'avoir plusieurs parties, qui s'expriment parfois tour à tour, parfois en explosant d'avoir trop été sous cloche.
Pourtant d'un autre côté, c'est peut-être dans ce côté "feu" que je pourrais avoir la confiance d'affronter une vie sociale, mes projets, et que je pourrais me recentrer... Hm, faudrait que je médite dessus en rentrant chez moi ce soir -_-
C'est fou la distance que tu as "réussi" à mettre avec toi-même, pour gérer ta grande sensibilité émotive. Je me demande comment va avancer ta thérapie, ça va être un sacré cheminement de te réintégrer, d'arriver à quelque chose avec tes émotions, de l'appliquer au quotidien, et d'accepter tout ça.
C'est super que tu sois assez lucide sur ce à quoi tu peux parvenir seul ou non. Être accompagné, dans le sens ne pas se sentir seul sur un chemin et pas forcément dans le sens qu'autrui nous apporte concrètement et volontairement, fait souvent déjà une bonne part du travail (faut dire aussi que je pense qu'avec notre intelligence, on peut facilement retourner un problème dans tous les sens pour peu qu'on nous dise où chercher).
Je fais essayer de faire un retour en moi pour voir comment je me sens vis à vis de ça, d'être aidée ou non, et par qui, et ce que je peux faire seule...
Tu fais avancer mes réflexions, merci
Jadalcy- Messages : 104
Date d'inscription : 25/02/2013
Age : 40
Localisation : Orléans/Paris
Re: Vivre à côté de soi
Je remonte le topic pour faire part d'un vécu similaire et ainsi apporter ma contribution à un topic qui me semble tout (voir trop) petit (et pourtant assez intéressant!)
J'ai remarqué que j'étais un peu pareil récemment. Les réflexions que je porte sur moi-même (négatives comme positives) c'est un peu ma façon à moi de m'"habiter" alors qu'en fait on est plus près de la possession de soi qu'autre chose ->dans le sens où les suppositions m’envahissent et je me sens davantage comme un cerveau qui cherche l'équilibre qu'un être vivant!
Je pense que le sport et la méditation sont d'excellentes méthodes pour renouer ce genre de lien avec soi-même.
On se sent vivre quand on en fait!
Ça me rappelle ces paroles d'une chanson anglaise qui m'a plutôt marqué dernièrement:
"Tu ne seras jamais entier, à moins que tu perdes contrôle."
Et ça me donnes envie de courir! Histoire de prendre une bonne bouffée d'air dans la poire!
Personnellement, j'aime croire que tout ce qui pousse à rechercher un équilibre esprit/corps peut-être idéal pour perdre cet espèce d'habitude à s'auto-fliquer constament!
J'ai remarqué que j'étais un peu pareil récemment. Les réflexions que je porte sur moi-même (négatives comme positives) c'est un peu ma façon à moi de m'"habiter" alors qu'en fait on est plus près de la possession de soi qu'autre chose ->dans le sens où les suppositions m’envahissent et je me sens davantage comme un cerveau qui cherche l'équilibre qu'un être vivant!
Je pense que le sport et la méditation sont d'excellentes méthodes pour renouer ce genre de lien avec soi-même.
On se sent vivre quand on en fait!
Ça me rappelle ces paroles d'une chanson anglaise qui m'a plutôt marqué dernièrement:
"Tu ne seras jamais entier, à moins que tu perdes contrôle."
Et ça me donnes envie de courir! Histoire de prendre une bonne bouffée d'air dans la poire!
Personnellement, j'aime croire que tout ce qui pousse à rechercher un équilibre esprit/corps peut-être idéal pour perdre cet espèce d'habitude à s'auto-fliquer constament!
Plume Z- Messages : 30
Date d'inscription : 13/12/2012
Re: Vivre à côté de soi
Hello,
Je ne vais pas écrire le roman de ma vie mais j'ai toujours ressenti cela: vivre à côté de soi, être détaché de tout, être là sans être là.
J'ai des émotions depuis quelques années (assez peu) mais elles ne sont quasiment jamais là où elles devraient être, toujours en décalage, à la fois d'un point de vue temporel et en intensité.
Jusqu'à ce que je découvre ma zèbritude il y a seulement 2 jours, j'avais mis ça uniquement sur le compte de mon passé torturé (fille d'un père alcoolique et violent, que je pense maintenant avoir été aussi un Z version PN). Forcément, ça m'a créé une mémoire traumatique, mais finalement, après plus de 15 ans de psychanalyse à tourner en rond autour du manque d'amour, de parents n'ayant jamais été là pour me rassurer alors que je vis dans une peur permanente (anxiété généralisée), je pense que le fait de me découvrir zèbre va apporter un nouvel éclairage à ma quête d'identité, et va m'ouvrir de nouvelles pistes d'introspection.
Pour ma part, mon émotion s'exprime principalement au contact des chevaux, et je comprends finalement mieux pourquoi mon psy m'encourage réaliser mon rêve le plus cher (au propre comme au figuré lol): avoir un cheval à moi, ce qui est une grande prise de risque et implique un engagement, ce que je déteste, mais ma décision est prise depuis plusieurs semaine, avant même que je ne réalise que j'étais zèbre ...
Sinon, moi aussi je pratique la méditation (enfin, j'essaie) et la relaxation, j'ai un peu touché à la sophro ... tout est bon à prendre, le tout est d'accepter de prendre du temps pour soi sans but recherché.
Je ne vais pas écrire le roman de ma vie mais j'ai toujours ressenti cela: vivre à côté de soi, être détaché de tout, être là sans être là.
J'ai des émotions depuis quelques années (assez peu) mais elles ne sont quasiment jamais là où elles devraient être, toujours en décalage, à la fois d'un point de vue temporel et en intensité.
Jusqu'à ce que je découvre ma zèbritude il y a seulement 2 jours, j'avais mis ça uniquement sur le compte de mon passé torturé (fille d'un père alcoolique et violent, que je pense maintenant avoir été aussi un Z version PN). Forcément, ça m'a créé une mémoire traumatique, mais finalement, après plus de 15 ans de psychanalyse à tourner en rond autour du manque d'amour, de parents n'ayant jamais été là pour me rassurer alors que je vis dans une peur permanente (anxiété généralisée), je pense que le fait de me découvrir zèbre va apporter un nouvel éclairage à ma quête d'identité, et va m'ouvrir de nouvelles pistes d'introspection.
Pour ma part, mon émotion s'exprime principalement au contact des chevaux, et je comprends finalement mieux pourquoi mon psy m'encourage réaliser mon rêve le plus cher (au propre comme au figuré lol): avoir un cheval à moi, ce qui est une grande prise de risque et implique un engagement, ce que je déteste, mais ma décision est prise depuis plusieurs semaine, avant même que je ne réalise que j'étais zèbre ...
Sinon, moi aussi je pratique la méditation (enfin, j'essaie) et la relaxation, j'ai un peu touché à la sophro ... tout est bon à prendre, le tout est d'accepter de prendre du temps pour soi sans but recherché.
Rodéo17- Messages : 16
Date d'inscription : 25/04/2014
Age : 53
Localisation : Charente-Maritime
Re: Vivre à côté de soi
et bien moi tous le topic me casse le moral parce que c'est a peu prés la même chose et j'ai l'impression que je suis voué a être torturer toute ma vie...je vais continué d'arpenter le forum mais...
cela fait un an que j'ai appris ma zebritude...j'etait contente, enfin une case, un mot (les mots son t si important) donc des solutions et bien non. Je dois etre une zebre c**car en fait il n’existe pas de solution...j'ai un mot et toujours autant de mal être, et de problème
désolé de caser l’ambiance.
cela fait un an que j'ai appris ma zebritude...j'etait contente, enfin une case, un mot (les mots son t si important) donc des solutions et bien non. Je dois etre une zebre c**car en fait il n’existe pas de solution...j'ai un mot et toujours autant de mal être, et de problème
désolé de caser l’ambiance.
Fobeul- Messages : 156
Date d'inscription : 12/05/2013
Re: Vivre à côté de soi
Je me sens moi aussi "divisée". Je souffre de fatigue chronique et je me sens perpétuellement abattue. J'ai découvert sur ce forum un sujet sur le "faux self"; j'ai effectivement toujours l'impression de "mettre mon corps en avant" et de "rester en arrière". J'ai la plupart du temps l'impression d'en faire trop ou pas assez. Hier, ma prof de danse classique nous a filmées; malgré le fait que je connais les pas de danse et sais les reproduire, ça se voit que mon corps est figé, raide, et mes mouvements sont excessivement mous; il n'y a aucune vie là-dedans et ça gâche tout!
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 47
Localisation : Lons le saunier,Jura
Re: Vivre à côté de soi
Sujet au plus haut point pertinent que voilà. Je n'ai pas de solution à proposer, pas d'explication à donner, aussi vais-je simplement partager ma maigre expérience et espérer rester dans le sujet.
Je suis musicien depuis 11 ans, et j'ai très rarement été satisfait de moi. Mes gestes ne sont pas corrects, le son produit n'est pas celui que je recherche, il y a toujours un énorme décalage entre l'impression que je donne et celle que je voudrais donner. Ceci dit, je commence peu à peu à m'améliorer, depuis que je suis au courant de ma zébritude. Je crois que les pratiques artistiques nécessitent de s'investir pleinement dedans, que les émotions sont indispensables pour obtenir un résultat plaisant. La difficulté que je rencontre, est justement celle-ci : je ne joue pas assez avec mes émotions. La solution est donc claire dans mon cas, mais loin d'être évidente car d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours fait attention à les brider, à les laisser s'exprimer le moins possible.
Pendant longtemps, j'ai vécu une autre vie, celle qu'on attendait de moi. Je me forçais à rentrer dans la "norme", en permanence. Quand j'avais des pensées "étranges", alors une petite voix venait me réprimander, généralement assez violemment. Ce n'est que récemment que j'ai compris que je devais m'accepter tel que j'étais, accepter que j'étais définitivement normal, et que les autres n'avaient pas à décider de ma vie. Ceci étant, j'ai encore un long chemin à parcourir avant de réussir à m'en débarrasser définitivement.
Je suis musicien depuis 11 ans, et j'ai très rarement été satisfait de moi. Mes gestes ne sont pas corrects, le son produit n'est pas celui que je recherche, il y a toujours un énorme décalage entre l'impression que je donne et celle que je voudrais donner. Ceci dit, je commence peu à peu à m'améliorer, depuis que je suis au courant de ma zébritude. Je crois que les pratiques artistiques nécessitent de s'investir pleinement dedans, que les émotions sont indispensables pour obtenir un résultat plaisant. La difficulté que je rencontre, est justement celle-ci : je ne joue pas assez avec mes émotions. La solution est donc claire dans mon cas, mais loin d'être évidente car d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours fait attention à les brider, à les laisser s'exprimer le moins possible.
Pendant longtemps, j'ai vécu une autre vie, celle qu'on attendait de moi. Je me forçais à rentrer dans la "norme", en permanence. Quand j'avais des pensées "étranges", alors une petite voix venait me réprimander, généralement assez violemment. Ce n'est que récemment que j'ai compris que je devais m'accepter tel que j'étais, accepter que j'étais définitivement normal, et que les autres n'avaient pas à décider de ma vie. Ceci étant, j'ai encore un long chemin à parcourir avant de réussir à m'en débarrasser définitivement.
Ely- Messages : 207
Date d'inscription : 12/05/2014
Age : 29
Localisation : Rennes
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