A l'Esperluette.
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Re: A l'Esperluette.
doom a écrit:pardon gimli, j'ai du mal avec les codes sociaux, j'édite ( encore que je n'ai pas envie )
Je t'assure que j'ai beaucoup de mal aussi avec les codes sociaux, peut être pour ça que je suis exagérément prudent.
Je te remercie.
C'est ma tournée, je vais chercher un Dimey, homme de circonstance.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Désolée Gimli, je ne résiste pas:
Odime- Messages : 3355
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doom- Messages : 941
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doom- Messages : 941
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Re: A l'Esperluette.
bravo Doom
Enfin un peu de ta classe dans l'Esperluette......
Enfin un peu de ta classe dans l'Esperluette......
Anubis- Messages : 2012
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Re: A l'Esperluette.
je ne savais pas que c'était un bar avec standing, je te demande pardon gimli
doom- Messages : 941
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Re: A l'Esperluette.
Doom tu dois créer ton fil!!!!!! et vite vite vite, on a aussi besoin de ton ton hardcore, mais toujours en subtilité, du moins la tienne, propre à toi même....!
Anubis- Messages : 2012
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Re: A l'Esperluette.
Pas de lézard. Pis, on n'est pas chez moi, c'est Odime la patronne.
Pas question de standing, on met de temps en temps les pieds sur les chaises, un doigt dans le nez, une main sur un sein compatissant (mais pas juste après), on s'appuie sur la patronne, égale à elle-même, on y nostalgise, on s'y vante, on y crie ses envies comme ses désarrois, on y aime, on y rencontre, on s'y tient, on s'en tient, on se tient, on s'entre-tiens, on s'entretient, on y apporte ce qu'on a à partager, on y mange dans l'assiette du voisin, ... on y vit, quoi.
Pas question de standing, on met de temps en temps les pieds sur les chaises, un doigt dans le nez, une main sur un sein compatissant (mais pas juste après), on s'appuie sur la patronne, égale à elle-même, on y nostalgise, on s'y vante, on y crie ses envies comme ses désarrois, on y aime, on y rencontre, on s'y tient, on s'en tient, on se tient, on s'entre-tiens, on s'entretient, on y apporte ce qu'on a à partager, on y mange dans l'assiette du voisin, ... on y vit, quoi.
Invité- Invité
doom- Messages : 941
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doom- Messages : 941
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Re: A l'Esperluette.
Doom, tu ne me déranges pas, tant que tu ne vomis pas par terre et que tu ne casses pas la vaisselle
Odime- Messages : 3355
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Re: A l'Esperluette.
Je finirai ma vie à l’armée du salut
Bernard DIMEY
Je finirai ma vie à l’Armée du Salut.
Depuis bientôt vingt ans je connais la péniche,
Je la voyais souvent quand j’étais presque riche,
Près du Pont d’Austerlitz où je n’habite plus.
J’avais un vieil ami, loup au Jardin des Plantes,
Il est mort, il y a deux ans, on se suivra de peu
Car bien qu’en rigolant je glisse sur la pente.
Au ciel, on s’en ira chasser les cons, nous deux.
Je finirai ma vie entre quatre guignols
Qu’on aura mis dehors à la porte d’un bouge,
Qui n’auront plus de quoi s’offrir un verr’ de rouge,
Un tout petit manteau peut-être chez Borniol.
En récapitulant tous les pots qu’on a bus
On se récitera un peu d’Appolinaire
Un peu pour se fair’mal, un peu pour se distraire,
Avant d’aller dormir à l’Armée du Salut.
Il sera trois ou quatre ou cinq heur’ du matin,
Le jour se lèvera sur le Jardin des Plantes,
Ma femme, c’est certain, ne sera pas contente,
Mais j’aurai trop de mal à lâcher mes copains.
Sur le bord de la Seine j’irai poser mon cul,
Oubliant quarante ans de vie sans importance,
À jamais fatigué de dir’ce que je pense,
Je finirai ma vie à l’Armée du Salut.
Et j’y découvrirai sous de vieux oripeaux
Lacenaire et Landru, Roméo et Juliette,
Deux ou trois m’as-tu-vu qui s’étaient crus poètes
et qui n’ont jamais eu que du vent dans la peau,
Trois hommes sans collier pour quatre chiens perdus,
Un cabot sans théâtre, un avocat sans cause,
Mais pour eux je serai peut-être quelque chose,
Alors en arrivant je leur dirai : « Salut! »
Bernard DIMEY
Je finirai ma vie à l’Armée du Salut.
Depuis bientôt vingt ans je connais la péniche,
Je la voyais souvent quand j’étais presque riche,
Près du Pont d’Austerlitz où je n’habite plus.
J’avais un vieil ami, loup au Jardin des Plantes,
Il est mort, il y a deux ans, on se suivra de peu
Car bien qu’en rigolant je glisse sur la pente.
Au ciel, on s’en ira chasser les cons, nous deux.
Je finirai ma vie entre quatre guignols
Qu’on aura mis dehors à la porte d’un bouge,
Qui n’auront plus de quoi s’offrir un verr’ de rouge,
Un tout petit manteau peut-être chez Borniol.
En récapitulant tous les pots qu’on a bus
On se récitera un peu d’Appolinaire
Un peu pour se fair’mal, un peu pour se distraire,
Avant d’aller dormir à l’Armée du Salut.
Il sera trois ou quatre ou cinq heur’ du matin,
Le jour se lèvera sur le Jardin des Plantes,
Ma femme, c’est certain, ne sera pas contente,
Mais j’aurai trop de mal à lâcher mes copains.
Sur le bord de la Seine j’irai poser mon cul,
Oubliant quarante ans de vie sans importance,
À jamais fatigué de dir’ce que je pense,
Je finirai ma vie à l’Armée du Salut.
Et j’y découvrirai sous de vieux oripeaux
Lacenaire et Landru, Roméo et Juliette,
Deux ou trois m’as-tu-vu qui s’étaient crus poètes
et qui n’ont jamais eu que du vent dans la peau,
Trois hommes sans collier pour quatre chiens perdus,
Un cabot sans théâtre, un avocat sans cause,
Mais pour eux je serai peut-être quelque chose,
Alors en arrivant je leur dirai : « Salut! »
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Le bar
Antonin ARTAUD
Il y aura encor de petits bars canaille
Avec des viandes d’Extême-Orient
Pour abriter ce nouvel an.
De petits bars avec des marins légendaires
Dont les pipes consumeront d’anciens poisons
Des bars légers avec les fumées qui les gonflent
De petits bars évanouis dans l’aube claire.
Des bars où tourne le soleil et son train
Dans la laque rougie et profonde des verres ;
Des bars aux tables animées, aux vitres mortes
Où ne trempera pas le nez des facultés.
Car il y a d’autres poisons pour corroder
L’Arbre Vivant de nos fibres près d’éclore,
Il a des vins violents comme des catastrophes
Que n’ont pas secrétés les vignes d’ici-bas.
Salut ô bar qui nous délivres des poisons
Des misères et des douleurs et des alarmes
En nous jetant dans la nudité de nos âmes
Sur des grèves où les tourments n’arrivent pas.
Un silence te garde et nous protège, un froid
Silence où ne s’égare pas la médecine,
Un silence qui nous guérit dans la morphine
Sans ordonnances ni décrets.
Antonin ARTAUD
Il y aura encor de petits bars canaille
Avec des viandes d’Extême-Orient
Pour abriter ce nouvel an.
De petits bars avec des marins légendaires
Dont les pipes consumeront d’anciens poisons
Des bars légers avec les fumées qui les gonflent
De petits bars évanouis dans l’aube claire.
Des bars où tourne le soleil et son train
Dans la laque rougie et profonde des verres ;
Des bars aux tables animées, aux vitres mortes
Où ne trempera pas le nez des facultés.
Car il y a d’autres poisons pour corroder
L’Arbre Vivant de nos fibres près d’éclore,
Il a des vins violents comme des catastrophes
Que n’ont pas secrétés les vignes d’ici-bas.
Salut ô bar qui nous délivres des poisons
Des misères et des douleurs et des alarmes
En nous jetant dans la nudité de nos âmes
Sur des grèves où les tourments n’arrivent pas.
Un silence te garde et nous protège, un froid
Silence où ne s’égare pas la médecine,
Un silence qui nous guérit dans la morphine
Sans ordonnances ni décrets.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Georges Brassens
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Georges Brassens
doom- Messages : 941
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Age : 60
Localisation : ici et maintenant
Re: A l'Esperluette.
Gimli, merci , et un très grand merci, car grâce à toi, doom commence, ou du moins redémarre à reprendre son envol!!!!!
Anubis- Messages : 2012
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Localisation : Dimensions parallèles
Re: A l'Esperluette.
Rien que pour vous embêter
Odime- Messages : 3355
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Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
Le flacon
Il est de forts parfums pour qui toute matière
Est poreuse. On dirait qu'ils pénètrent le verre.
En ouvrant un coffret venu de l'Orient
Dont la serrure grince et rechigne en criant,
Ou dans une maison déserte quelque armoire
Pleine de l'âcre odeur des temps, poudreuse et noire,
Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient,
D'où jaillit toute vive une âme qui revient.
Mille pensers dormaient, chrysalides funèbres,
Frémissant doucement dans les lourdes ténèbres,
Qui dégagent leur aile et prennent leur essor,
Teintés d'azur, glacés de rose, lamés d'or.
Voilà le souvenir enivrant qui voltige
Dans l'air troublé ; les yeux se ferment ; le Vertige
Saisit l'âme vaincue et la pousse à deux mains
Vers un gouffre obscurci de miasmes humains ;
Il la terrasse au bord d'un gouffre séculaire,
Où, Lazare odorant déchirant son suaire,
Se meut dans son réveil le cadavre spectral
D'un vieil amour ranci, charmant et sépulcral.
Ainsi, quand je serai perdu dans la mémoire
Des hommes, dans le coin d'une sinistre armoire
Quand on m'aura jeté, vieux flacon désolé,
Décrépit, poudreux, sale, abject, visqueux, fêlé,
Je serai ton cercueil, aimable pestilence !
Le témoin de ta force et de ta virulence,
Cher poison préparé par les anges ! Liqueur
Qui me ronge, ô la vie et la mort de mon cœur !
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
http://www.elle.fr/Love-Sexe/News/3-heures-d-orgasme-le-calvaire-d-une-Americaine-2651678
Free- Messages : 1257
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Localisation : Tardis.XLII
Re: A l'Esperluette.
Free a écrit:http://www.elle.fr/Love-Sexe/News/3-heures-d-orgasme-le-calvaire-d-une-Americaine-2651678
C'est pas moi.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Comme le ruisseau bute successivement sur les pierres de son lit avant de choir dans le bassin, la volupté est faite de courtes butées de délices, en attendant le grand saut final du spasme, où l'homme tombera à pic en lui même, le corps s'involuant pour un court instant dans l'océan de l'âme.
(...)
Comme la sangsue qui se gorge de sang et meurt peu après, les égoïstes connaissent mille morts par des apoplexies de bonheur. Le mal des égoïstes, c'est de ne savoir que faire de leurs trop-pleins de joie.
Malcolm de Chazal, Sens-Plastique.
(...)
Comme la sangsue qui se gorge de sang et meurt peu après, les égoïstes connaissent mille morts par des apoplexies de bonheur. Le mal des égoïstes, c'est de ne savoir que faire de leurs trop-pleins de joie.
Malcolm de Chazal, Sens-Plastique.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
- Avez-vous votre hache toute prête, Gimli fils de Gloïn ?
- Non, Seigneur, dit Gimli, mais je peux rapidement la quérir, s'il en est besoin.
- Vous serez juge, dit Eomer. Car il reste entre nous certaines paroles inconsidérées au sujet de la Dame de la Forêt d'Or. Et maintenant je l'ai vu de mes yeux.
- Eh bien, Seigneur, répliqua Gimli, qu'en dîtes-vous à présent ?
- Hélas ! répondit Eomer. Je ne vous accorderai pas qu'elle soit la plus belle au monde.
- Dans ce cas, il me faut aller chercher ma hache, dit Gimli.
- Mais j'invoquerais cette excuse, dit Eormer. Si je l'avais vue en toute autre compagnie, j'aurais dit tout ce que vous pourriez désirer. Mais, à présent, je placerai la Reine Arwen Etoile du Soir avant elle, et je suis prêt à me battre pour ma part avec quiconque me contredira. Dois-je demander mon épée ?
Gimli s'inclina alors profondément.
- Non, vous êtes tout excusé pour ma part, Seigneur, dit-il. Vous avez choisi le Soir ; mais mon amour est voué au Matin. Et mon cœur prévoit qu'il passera bientôt à jamais.
- Non, Seigneur, dit Gimli, mais je peux rapidement la quérir, s'il en est besoin.
- Vous serez juge, dit Eomer. Car il reste entre nous certaines paroles inconsidérées au sujet de la Dame de la Forêt d'Or. Et maintenant je l'ai vu de mes yeux.
- Eh bien, Seigneur, répliqua Gimli, qu'en dîtes-vous à présent ?
- Hélas ! répondit Eomer. Je ne vous accorderai pas qu'elle soit la plus belle au monde.
- Dans ce cas, il me faut aller chercher ma hache, dit Gimli.
- Mais j'invoquerais cette excuse, dit Eormer. Si je l'avais vue en toute autre compagnie, j'aurais dit tout ce que vous pourriez désirer. Mais, à présent, je placerai la Reine Arwen Etoile du Soir avant elle, et je suis prêt à me battre pour ma part avec quiconque me contredira. Dois-je demander mon épée ?
Gimli s'inclina alors profondément.
- Non, vous êtes tout excusé pour ma part, Seigneur, dit-il. Vous avez choisi le Soir ; mais mon amour est voué au Matin. Et mon cœur prévoit qu'il passera bientôt à jamais.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Pour toi frYgorifié, j'ai fait l'ai norme effort de retrouver l'avatar citronné. Ainsi nous guérirons tous de la grippe, l'agrippe, flûte, à cette heure-ci je ne sais plus écrire français, banzaï!
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
C'est un mensonge grossier. Ce qu'elle avait, c'était ça :Free a écrit:http://www.elle.fr/Love-Sexe/News/3-heures-d-orgasme-le-calvaire-d-une-Americaine-2651678
- attention, pour adultes uniquement:
- C'est une blonde, déçue par ses précédents hommes, qui cherche à gagner efficacement le 7ème ciel. Elle se rend donc dans un Sex Shop, mais aucun objet ne semble lui convenir. Elle se confie donc au vendeur :
«Il me faudrait quelque chose à la fois efficace et peu complexe !»
Le vendeur réfléchit puis déclare :
«Je pense avoir ce qu'il vous faut - il sort de derrière le comptoir un long godemichet noir d'un diamètre fort respectable - Voici le Gode Vaudou !
- Oh ? Qu'est-ce que c'est ?
- Il a l'air fort ordinaire quand on le voit comme ça, mais il est MAGIQUE ! Pour l'utiliser, rien de plus simple. Il suffit de répéter par deux fois les mots que j'écris sur ce papier, puis de suivre avec le nom de la partie du corps que vous voulez... combler.
- Oh, formidable, je vous le prend !»
La blonde achète donc le fameux objet de tout plaisir, lit le papier sur lequel sont écrits les mots "Gode Vaudou", et retourne vite dans sa voiture. Trop impatiente, elle décide de la tester tout de suite, et déclare à haute et intelligible voix :
«Gode Vaudou, Gode Vaudou, Minou !»
Le Gode Vaudou semble alors prendre vie, et, flottant comme par magie, se dirige vers la partie désignée puis... Inutile de vous décrire la suite. En résumé, la blonde prend bien son pied, jamais aucun homme n'a pu lui faire autant de bien. Elle a le plus gros orgasme de sa vie. Le Gode, lui, nullement fatigué, reprend de plus belle son affaire et elle ne tarde pas à avoir un nouvel orgasme, puis un autre. Elle veut arrêter, mais ne se rappelle plus le mot de passe pour ce faire ! Elle tente diverses combinaisons, mais ne peut empêcher un quatrième orgasme.
Toute essoufflée et chamboulée, elle décide de reprendre la route pour rentrer chez elle. Cependant, gênée par le Gode Vaudou, elle roule de travers et ne voit plus très bien. Un flic aperçoit la voiture en train de faire des zigzags et la stoppe aussitôt.
«Alors mademoiselle, je vais vous demander de souffler dans le ballon !, déclare-t-il.
- Oh monsieur, je n'ai pas bu... je... c'est... à cause du Gode Vaudou, vous voyez ? J'ai acheté cet objet avant de prendre la route et... et... bref, c'est la faute du Gode Vaudou !»
Le policier ricane puis reprend un air sévère avant de poursuivre :
«Gode Vaudou, Gode Vaudou, MON CUL OUI !»
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: A l'Esperluette.
Odime a écrit: Comme le ruisseau bute successivement sur les pierres de son lit avant de choir dans le bassin, la volupté est faite de courtes butées de délices, en attendant le grand saut final du spasme, où l'homme tombera à pic en lui même, le corps s'involuant pour un court instant dans l'océan de l'âme.
(...)
Comme la sangsue qui se gorge de sang et meurt peu après, les égoïstes connaissent mille morts par des apoplexies de bonheur. Le mal des égoïstes, c'est de ne savoir que faire de leurs trop-pleins de joie.
Malcolm de Chazal, Sens-Plastique.
Tu es la première personne que je croise sur le net qui connaisse malcolm de Chazal. Ça mérite bien un petit commentaire...
Bonne journée.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: A l'Esperluette.
Belle journée à toi, il faut que j'aille dormir un peu en vitesse.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Le cantique de Saint Jean
Le soleil que sa halte
Surnaturelle exalte
Aussitôt redescend
Incandescent
Je sens comme aux vertèbres
S’éployer des ténèbres
Toutes dans un frisson
À l’unisson
Et ma tête surgie
Solitaire vigie
Dans les vols triomphaux
De cette faux
Comme rupture franche
Plutôt refoule ou tranche
Les anciens désaccords
Avec le corps
Qu’elle de jeûnes ivre
S’opiniâtre à suivre
En quelque bond hagard
Son pur regard
Là-haut où la froidure
Éternelle n’endure
Que vous la surpassiez
Tous ô glaciers
Mais selon un baptême
Illuminée au même
Principe qui m’élut
Penche un salut.
Stéphane Mallarmé
(1842-1898)
Le soleil que sa halte
Surnaturelle exalte
Aussitôt redescend
Incandescent
Je sens comme aux vertèbres
S’éployer des ténèbres
Toutes dans un frisson
À l’unisson
Et ma tête surgie
Solitaire vigie
Dans les vols triomphaux
De cette faux
Comme rupture franche
Plutôt refoule ou tranche
Les anciens désaccords
Avec le corps
Qu’elle de jeûnes ivre
S’opiniâtre à suivre
En quelque bond hagard
Son pur regard
Là-haut où la froidure
Éternelle n’endure
Que vous la surpassiez
Tous ô glaciers
Mais selon un baptême
Illuminée au même
Principe qui m’élut
Penche un salut.
Stéphane Mallarmé
(1842-1898)
Re: A l'Esperluette.
Salut à toi, Solasido. Je rebondis sur le soleil :
Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures
Les persiennes, abri des secrètes luxures,
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés
Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,
Je vais m’exercer seul à ma fantasque escrime,
Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,
Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,
Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.
Ce père nourricier, ennemi des chloroses,
Eveille dans les champs les vers comme les roses ;
Il fait s’évaporer les soucis vers le ciel,
Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.
C’est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles
Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,
Et commande aux moissons de croître et de mûrir
Dans le coeur immortel qui toujours veut fleurir !
Quand, ainsi qu’un poète, il descend dans les villes,
Il ennoblit le sort des choses les plus viles,
Et s’introduit en roi, sans bruit et sans valets,
Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures
Les persiennes, abri des secrètes luxures,
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés
Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,
Je vais m’exercer seul à ma fantasque escrime,
Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,
Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,
Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.
Ce père nourricier, ennemi des chloroses,
Eveille dans les champs les vers comme les roses ;
Il fait s’évaporer les soucis vers le ciel,
Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.
C’est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles
Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,
Et commande aux moissons de croître et de mûrir
Dans le coeur immortel qui toujours veut fleurir !
Quand, ainsi qu’un poète, il descend dans les villes,
Il ennoblit le sort des choses les plus viles,
Et s’introduit en roi, sans bruit et sans valets,
Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Et mon humeur du moment :
Il essaie des fois de défaire ce nœud
Essentiel, sa force, sa faiblesse
Une couronne imaginaire posée sur la tête,
Une brioche croquée dans la pénombre,
Loin du regard des autres
Le soleil brille sur lui
Il ne le voit pas
L’estragon de son hémisphère,
Il pourrait laisser ses bagages derrière lui
Et aller dans les roses de son enfance
Embrasser le sable des jours oubliés
Pourquoi se cache-t-il quand le vent se lève ?
Ses poches sont vides de toute façon.
Le chien errant en lui le suit depuis toujours
Mais n’a jamais la force pour le rattraper
Son ciel de l’absolu est entouré d’horizons
Mais il l’écarte, un mensonge démenti
Installé confortablement sur son canapé
Au milieu d’un champ de poussière
Il ne vit que la moitié de son existence
Jules Delavigne, 2006
Il essaie des fois de défaire ce nœud
Essentiel, sa force, sa faiblesse
Une couronne imaginaire posée sur la tête,
Une brioche croquée dans la pénombre,
Loin du regard des autres
Le soleil brille sur lui
Il ne le voit pas
L’estragon de son hémisphère,
Il pourrait laisser ses bagages derrière lui
Et aller dans les roses de son enfance
Embrasser le sable des jours oubliés
Pourquoi se cache-t-il quand le vent se lève ?
Ses poches sont vides de toute façon.
Le chien errant en lui le suit depuis toujours
Mais n’a jamais la force pour le rattraper
Son ciel de l’absolu est entouré d’horizons
Mais il l’écarte, un mensonge démenti
Installé confortablement sur son canapé
Au milieu d’un champ de poussière
Il ne vit que la moitié de son existence
Jules Delavigne, 2006
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Pour mémoire, Gimli m'a donné le mot Esperluette pour le troquet, lors de sa création. Que le nain en soit encore remercié! C'est exactement ce qu'il fallait: "Et", inclure et non exclure.
"L’esperluette ou esperluète (nom féminin), également appelée perluette, perluète ou « et » commercial, désigne le logogramme &. Elle résulte de la ligature des lettres de la conjonction de coordination « et » et possède la même signification." http://fr.wikipedia.org/wiki/Esperluette
"L’esperluette ou esperluète (nom féminin), également appelée perluette, perluète ou « et » commercial, désigne le logogramme &. Elle résulte de la ligature des lettres de la conjonction de coordination « et » et possède la même signification." http://fr.wikipedia.org/wiki/Esperluette
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Bonjour tout le monde,
Il me faut patienter encore une semaine pour être autorisé à poster ici
comme je poste sur d'autres rubriques du forum avec des images ou avec des vidéos.
Merci pour votre compréhension,
Créons-nous un excellent aujourd'hui
Il me faut patienter encore une semaine pour être autorisé à poster ici
comme je poste sur d'autres rubriques du forum avec des images ou avec des vidéos.
Merci pour votre compréhension,
Créons-nous un excellent aujourd'hui
Re: A l'Esperluette.
Quand je vois ton visage,
les pierres tournent et volent.
tu m’apparais et la pensée cessant
je perds ma place.
L’eau coule en perles
le feu crépite sans nuire.
En ta présence s’en va l’envie
de ce que je pense désirer,
trois lampes pantelantes qui luisent
Au cœur de ta face
les manuscrits anciens
paraissent miroirs rouillés.
Tu respires et
des formes nouvelles jaillissent et
l’air du refrain d’un entrain
aussi enclin que le printemps
se meut comme un immense wagon.
Roule doucement.
De nous,
certains avancent en trébuchant.
Ce jour comme tous les autres,
nous émergeons vides et apeurés.
Trêve de lectures et d’études,
Joues de la cymbale.
Que la beauté volupté
soit de nos actes habitée.
Il est mille et une manières folles
de rendre grâce et baiser le sol.
Au delà des schémas manichéens,
existe un terrain,
je t’y rencontrerai.
Quand l’âme s’étend sur l’herbe,
le monde devient trop plein
pour être plaint.
L’idée, la langue, le chacun
plus rien n’a de sens.
Le vent de l’aube a des secrets à te partager,
ne retourne pas t’allonger.
Tu dois t’enquérir de ce qui t’importe,
ne retourne pas t’allonger.
Des gens vont et viennent
à travers la porte d’où
les deux mondes se tiennent.
La porte est ronde et large,
ne retourne pas t’allonger.
Je veux t’embrasser.
Le prix du baiser est ta vie.
Mon aimer court vers mon vivre en criant.
Comme tu marchandes, embrasses moi!
Lumière divine,
pleine de particules dansantes
et toi grand rond grondant,
nos âmes dansent avec toi,
sans pieds, elles dansent,
les vois tu quand je te murmure à l’oreille?
Ils spéculent sur ta nature,
spirituelle ou sensuelle?
Ils spéculent sur Salomon et son harem
Dans le corps du monde dit on,
une âme habite
et c’est toi.
Certaines voies dans chacun
ne peuvent être ouïes par aucun.
Viens à la prairie au printemps,
on y trouve paix et vin,
nymphes cachées dans les orchidées.
Si tu ne viens pas,
rien de tout ça
n’a d’importance.
Si tu ne viens pas,
rien de tout ça n’importe.
Jalâl ud Dîn Rumi, (Balkh, Khorasan, 1210 Konya, Anatolie, 1273),
Poète mystique persan, Islam, Soufisme
Re: A l'Esperluette.
Je profite de cette parole pour vous dire que je vous lis et apprécie nombre des participations (jusqu'ici j'osais pas entrer, j'ai été trauma par les vieux pmu du village de mon enfance où on était toisé dans une ambiance pesante et mortifère quand on passait la porte. Loin de dire que c'est comme ça ici, juste pour expliquer la raison autobiographique de ma réserve.) Chais pas si j'aurai le courage de repasser, mais c'est dit quoi!odime a écrit:C'est exactement ce qu'il fallait: "Et", inclure et non exclure.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Solasido : Jalâl ud Dîn Rumi, (Balkh, Khorasan, 1210 Konya, Anatolie, 1273),
Poète mystique persan, Islam, Soufisme
merci de ce magnifique poème rond en bouche et doux à l'oreille.
Poète mystique persan, Islam, Soufisme
merci de ce magnifique poème rond en bouche et doux à l'oreille.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
patate a écrit:merci de ce magnifique poème rond en bouche et doux à l'oreille.
Oui, splendide, et celui que tu as mis de Mallarmé également.
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
je me sens d'humeur parfumée
Charles Baudelaire : Une Charogne.
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses.
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !
Charles Baudelaire
Et une infusion SYOUPLAIT!
Charles Baudelaire : Une Charogne.
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !
Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses.
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !
Charles Baudelaire
Et une infusion SYOUPLAIT!
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Solasido tu es le bienvenu à l'Esperluette;
Nous espérons,
Esperluette étant,
que tu nous feras profiter de ta longue expérience appliquée en divers domaines, tels qu'entr'autres, l' ennéagramme vu d'ailleurs que d'habitude;
Le Yi-king, qui est devenu dans tes mains intelligentes, comme un feeling dépassant l'intuitif et le raisonné, la poësie, la musique, les mathématiques anciennes, j'abrège; tout ce travail que tu as fait tout seul ou presque. Mais tu es un poëte, esclave volontaire de l'inspiration, laquelle induit nos futurs.
Ceci dit, notre Sol, bien que se faisant virer de partout, se pense toujours normal, et il souffre, et j'en ai marre. Marre.
Que tu sois d'accord ou non, Sol, j'informe la population du troquet que nous avons l'honneur de recevoir un hôte HQI vérifié depuis longtemps, qui ne se rend même pas compte qu'il l'est, comme beaucoup d'entre nous.
Hey, la population du bistrot, figurez vous que Mister Sol croit être normal, ordinaire. C'est bien, parce qu'il est humble; c'est mal, parce qu'il s'en prend plein la tronche -veuillez excuser cette inhabituelle inconvenance- comme beaucoup d'entre nous en ont fait l'expérience. Il pêche par excès de culture, de raffinement, il va nous saoûler( tant mieux) de poëmes, de créations personnelles dont une partie est plus ou moins digérable selon les uns les autres; mais je vous assure, et je dis la vérité comme d'habitude,, depuis que j'ai commencé à le lire, je suis passée de l'enfer au paradis, et lorsque je croyais être au paradis, il me renvoyait en enfer! Me faisant prendre conscience! Bref, vous l'avez compris , j'aime Solasido, c'est clair et net, avec ses lumières et ses ombres. Dont est fait notre monde merveilleux, ah, j'hésite, oui, j'affirme.
Ceci étant établi, merci Gimli pour le poëme inconnu de Jules Delavigne; mais attend, il faut que je retrouve un post avec Pieyre, où tu avais un petit peu tort.
Nous espérons,
Esperluette étant,
que tu nous feras profiter de ta longue expérience appliquée en divers domaines, tels qu'entr'autres, l' ennéagramme vu d'ailleurs que d'habitude;
Le Yi-king, qui est devenu dans tes mains intelligentes, comme un feeling dépassant l'intuitif et le raisonné, la poësie, la musique, les mathématiques anciennes, j'abrège; tout ce travail que tu as fait tout seul ou presque. Mais tu es un poëte, esclave volontaire de l'inspiration, laquelle induit nos futurs.
Ceci dit, notre Sol, bien que se faisant virer de partout, se pense toujours normal, et il souffre, et j'en ai marre. Marre.
Que tu sois d'accord ou non, Sol, j'informe la population du troquet que nous avons l'honneur de recevoir un hôte HQI vérifié depuis longtemps, qui ne se rend même pas compte qu'il l'est, comme beaucoup d'entre nous.
Hey, la population du bistrot, figurez vous que Mister Sol croit être normal, ordinaire. C'est bien, parce qu'il est humble; c'est mal, parce qu'il s'en prend plein la tronche -veuillez excuser cette inhabituelle inconvenance- comme beaucoup d'entre nous en ont fait l'expérience. Il pêche par excès de culture, de raffinement, il va nous saoûler( tant mieux) de poëmes, de créations personnelles dont une partie est plus ou moins digérable selon les uns les autres; mais je vous assure, et je dis la vérité comme d'habitude,, depuis que j'ai commencé à le lire, je suis passée de l'enfer au paradis, et lorsque je croyais être au paradis, il me renvoyait en enfer! Me faisant prendre conscience! Bref, vous l'avez compris , j'aime Solasido, c'est clair et net, avec ses lumières et ses ombres. Dont est fait notre monde merveilleux, ah, j'hésite, oui, j'affirme.
Ceci étant établi, merci Gimli pour le poëme inconnu de Jules Delavigne; mais attend, il faut que je retrouve un post avec Pieyre, où tu avais un petit peu tort.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Bonjour Gimli, bonjour le Chat, bonjour tout le monde.
Ce matin est aussi beau qu'hier au soir, la lune monte et les cieux ocellés ont cette beauté alors continuelle, transversante, celle qui donne les frissons qui réveillent.
On a la cervelle d'or beurrée, riche et gravée, tout s'y marque. "Je sens l'univers palpiter en moi", comme dit Tagore.
Bon, çà suffit Odime, ta schizo extatique hallucinée de vie, ferme là un peu, sinon on ne va pas s'en sortir: place au soleil ascendant.
Un bol de thé? Une tasse de café? J'ai rapporté de l'eau fraîche du ruisseau, pour la maisonnée.
Le ciel bleuit clair sur les ocres déclinés des pierres aux buis massifs.
A tout à l'heure, j'ai plein d'images pour vous.
Ce matin est aussi beau qu'hier au soir, la lune monte et les cieux ocellés ont cette beauté alors continuelle, transversante, celle qui donne les frissons qui réveillent.
On a la cervelle d'or beurrée, riche et gravée, tout s'y marque. "Je sens l'univers palpiter en moi", comme dit Tagore.
Bon, çà suffit Odime, ta schizo extatique hallucinée de vie, ferme là un peu, sinon on ne va pas s'en sortir: place au soleil ascendant.
Un bol de thé? Une tasse de café? J'ai rapporté de l'eau fraîche du ruisseau, pour la maisonnée.
Le ciel bleuit clair sur les ocres déclinés des pierres aux buis massifs.
A tout à l'heure, j'ai plein d'images pour vous.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: A l'Esperluette.
Une tasse de thé avec un croissant de lune et un sourire citronné : l'appel du bonheur, à la bonne humeur Odime !
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
neurone-indolent a écrit:patate a écrit:merci de ce magnifique poème rond en bouche et doux à l'oreille.
Oui, splendide, et celui que tu as mis de Mallarmé également.
mais tu t'autocongratules neuro ! Mallarmé c'est toi !
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
odime a écrit:Hey, la population du bistrot, figurez vous que Mister Sol croit être normal, ordinaire. C'est bien, parce qu'il est humble; c'est mal, parce qu'il s'en prend plein la tronche -veuillez excuser cette inhabituelle inconvenance- comme beaucoup d'entre nous en ont fait l'expérience. Il pêche par excès de culture, de raffinement, il va nous saoûler( tant mieux) de poëmes, de créations personnelles dont une partie est plus ou moins digérable selon les uns les autres; mais je vous assure, et je dis la vérité comme d'habitude,, depuis que j'ai commencé à le lire, je suis passée de l'enfer au paradis, et lorsque je croyais être au paradis, il me renvoyait en enfer! Me faisant prendre conscience! Bref, vous l'avez compris , j'aime Solasido, c'est clair et net, avec ses lumières et ses ombres. Dont est fait notre monde merveilleux, ah, j'hésite, oui, j'affirme.
Magnifique, je n'aurais pas su mieux dire et en ai eu un p'tit frisson!
Patate : il y a du avoir un contresens, le pauvre doit se retourner dans sa tombe.
(Pardonnez moi, quand je suis intimidé j'ai un balais dans le cul et n'ai aucun humour, aucun second degré ou degré supérieur, faut du temps pour me décoincer, mais je vous promets de faire un effort, patience...)
Heureux de boire mon café en votre compagnie, même si c'est juste en vous écoutant de la table d'à côté!
Invité- Invité
Re: A l'Esperluette.
Tu sais neuro, le balai dans le cul donne une certaine stabilité dans l'assise !
le p'tit frisson ...
le p'tit frisson ...
Invité- Invité
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