A l'Esperluette.

Bonjour Odime, bonjour Gimli, bonjour tout le monde.

Prague est un de mes rêves. M'y perdre dans les strates des temps.



Résidence de Franz Kafka à Prague de 1889 à 1896, Maison dite "A la minute" XVIIe siècle -source Wikipedia

Samedi, jour des bisous du samedi.

J'y suis allé il y a bien longtemps, le mur de Berlin était encore debout. Outre des beautés sans nom, j'y ai vu aussi toute la bêtise de la déshumanisation administrative. Par exemple, une 4 voies monstrueuse qui coupe la ville sans vergogne, ce qui donne des choses surprenantes : sortir d'une maison et avoir à moins d'un mètre de soi, à un mètre de hauteur, cette fameuse route; un magnifique musée de l'horlogerie dont les horloges se démontent à cause des vibrations de la route. J'espère qu'ils ont corrigé ça depuis. Comme ces tubes de gaz qui traversaient la ville, des tubes de 60 cm de diamètre avec des petits escaliers pour passer au-dessus.

Zut, putain de mémoire, voilà que je me souviens de la visite de l'église saint-Martin et que je ne suis plus certain que c'était à Prague.

Quand j'aurai oublié même qui je suis, pourvu que je ne devienne pas un con.

Jamais, tu ne le deviendras jamais.

Poésies de la mémoire qui défaille, joue de ses tours et détours.

Gimli a écrit:Demain, si j’étais distrait
rappelle-moi que je t’aime.
Il m’arrive de l’oublier,
je pressens que c’est un problème.
J’y connais pas grand’chose
dans les relations des humains
alors je fais comme je suppose
puis je perds le fil, te lache la main.
Appuie encore ton dos sur moi,
laisse-moi encore mettre
mon menton sur ton épaule,
ma joue contre ta joue,
te respirer,
une main sur ton ventre,
une main sur ton sein,
c’est quand on est comme ça,
que je n’oublie rien.

(Rappelle-moi de l'effacer.)

Ca ne date pas d'hier, cette putain de mémoire qui trie pour moi.

(Soso à qui j'ai écrit ceci aurait pu faire l'effort de m'aimer, bordel de zeus.)

Ou alors elle l'a fait et je ne m'en souviens plus.

Ou je ne l'ai pas vu.

Ou je l'ai fantasmée.

Être dans la nature ainsi qu’un arbre humain,
Étendre ses désirs comme un profond feuillage,
Et sentir, par la nuit paisible et par l’orage,
La sève universelle affluer dans ses mains.

Vivre, avoir les rayons du soleil sur la face,
Boire le sel ardent des embruns et des pleurs,
Et goûter chaudement la joie et la douleur
Qui font une buée humaine dans l’espace.

Sentir, dans son cœur vif, l’air, le feu et le sang
Tourbillonner ainsi que le vent sur la terre ;
- S’élever au réel et pencher au mystère,
Être le jour qui monte et l’ombre qui descend.

Comme du pourpre soir aux couleurs de cerise,
Laisser du cœur vermeil couler la flamme et l’eau,
Et comme l’aube claire appuyée au coteau
Avoir l’âme qui rêve, au bord du monde assise...

Anna de Noailles, La Vie profonde

Bon appétit, habitués du troquet!

Merci à tous pour ces poésies!
David50, je ne connaissais pas Lowry, j'aime beaucoup l'extrait et vais me renseigner...

@neurone-indolent: "Au dessous du volcan", n'hésite pas une seconde à te le procurer!

Félicien Rops, vieux camarade de nostalgie.

Il pleut, il pleut, pleut-il pour toujours?

Un verre de nuage siouplé

Pour la chandeleur, j'ai fait avec ma puce une tarte tatin, pomme, banane, un soupçon de cannelle et de citron, histoire de pas faire la vraie.
Castor tu serais fier de moi là. Elle déchire !!

Je ne trouve pas le film complet : http://www.toutlecine.com/film/videos/0035/00357588-les-nains-aussi-ont-commence-petits.html

Bliss, une langue si bien pendue ? Je risquerais bien de la galocher ^^

Allez, galochons nous devant Gimli, j'ai envie de voir un nain imploser pour voir ce que ça donne^^

Pouvez y aller, je suis confortablement installé dans mon fauteuil, que la fête commence.

 
Ce coquin alors !

Bon, désolée, brusque retour à la réalité, je dois aller faire des courses à Monop avant que ça ferme !
Parisette, échauffe toi en attendant... et Gimli, mollo avec le whisky !   

Le dimanche matin
Avec mes copines
On causait de la pine
Ca nous faisait du bien

Moi j'ai une idée
Si on s'galochééééééé ?
D'vant tous les gredins
Puis plotons nous les seins
A 5 francs le z'yeux-t-on
C'est du bon tout bon
Pour nourrir les gooooooooossses !

(sur l'air de Un dimanche matin avec ma puuuu     )

BONNE SOIREE

J'attends avec Gimli, une petite sauterie me sauverait la soirée

Finalement on reste fidèle à la tradition du 1er samedi du mois.
Une partouze entre filles à l'Esperluette avec Monsieur Gimli qui mate.
Odime t'en es ?

(C'qu'on ferait pas pour vous ramener de la clientèle !!)

Hihi, la chanson de Patate !!   

Bon, perso je n'ai jamais goûté aux femmes... j'aime vraiment trop les hommes... alors je sais pas, j'me tâte (discrètement, histoire de pas exciter Gimli)

Les hommes ...moi aussi je les aime.
Si seulement ils zappaient moins les préliminaires
(Provocation ? ^^)

Je ne peux pas être partout à la fois.

(Me sens un peu seul comme mâle dans ce bistrot.)

Pourtant Ludovic avait bien tenté de vous expliquer comment fonctionnent les femmes. Certains ont fait la sourde oreille, ben voilà maintenant où on en est !!

Neurone indolent :  

Moi je ne dis plus rien parce que je sens que je vais finir par dire des trucs vraiment trop cochons pour une modo  

Edit : elle a supprimé son post la chipie !^^
Auto-censure quand tu nous tiens...

Héhé Bliss, bon aller, j'assume du coup. Je disais donc que moi aussi j'aime trop les hommes, mais quand il s'agit de mater, chuis  toujours partante...

@ gimli : t'inquiete y'a pas de mâle à ça !

The face of genius

Oh bein mince alors, Neurone indolent qui relève le niveau au moment où j'allais dire une cochonnerie...

Nan mais vas y Bliss, mon art n'en sera que davantage relevé avec un peu de stupre

Non j'allais dire que ok, je suis définitivement hétéro, mais que si j'étais un homme, je me taperais bien Parisette, Patate et toi   

(bon, pas forcément les trois en même temps... quoique...)

Ah ouais, je vois ce que tu veux dire.

(Dit le prétentieux qui se retrouve soudain entre quatre femelles et qui se demande s'il ne va pas se faire démonter la glande à conneries à grand coup de fumellerie. Bon, ben, finalement, je me retire moi et ma grande gueule, et je retourne sur la pointe des pieds et les charentaises à la main sur mon fil, c'est quand même moins dangereux).

Si j'étais Bliss, je me taperais bien Bliss, mais je suis sur que je serais pas d'accord. Putain, je m'embrouille. Qui reprend un mojito ?

Allez, c'est ma tournée !

Au sujet de René Magritte, je serais tenté de m'autoriser la facilité pseudo-érotique de "ceci n'est pas une pipe", mais définitivement "L'Empire des lumières" restera le sommet de mes pulsions amoureuses.

Sauf évidemment si Bliss, oh ma Bliss, toi qui soulignes au crayon noir tes jolis yeux...

De mon côté, le mâle hétéro qui vit en moi apprécie les blondes, Bliss

J'ai le pilon, j'ai la menthe, les verres ad-hoc, mais quelqu'un pourrait-il me dire ce que signifie "eau gazeuse" ?

Tu vas au rayon liquide à Auchan, tu t'armes de courage et tu dis à la gourdasse patentée (je déconne, elle a bac+5 mais comme elle a choisi l'option communication au lieu d'ingiénerie bio-médicale, elle fait du Fanta, c'est comme ça), bonjour madame la gourdasse, auriez-vous de l'eau gazeuse ?

Numero6 a écrit:J'ai le pilon

J'ai eu peur   

neurone-indolent, t'es mignonne mais ça fait au moins sept minutes que je chauffe miss Bliss, alors je voudrais pas paraitre incorrect mais à la queue comme tout le monde.
Mille excuses, à la file d'attente comme tout le monde.

Bliss
Maitre Zèbre.

BBrrrrrr. ça chatouille l'intime, ça décamotte les muqueuses, ça déssoiffe les prépuces, ça embrouille les aspérités, ça explore les possibles.

Bliss
Maitre Zèbre.

Y en a qui se mouche pas du coude.

 Je te prie de me vouvoyer !

Bliss, le jour où vous vous moucherez du coude, j'accours, je vole et mevenge, je takezepicture et je vous offre la une de Closer, juste à coté du scooter et du casque du débile.

Vos désirs sont des ordres. Vous.

Je viendrais-je avec mes associés et comparses, Mario, le livreur de pizza, qui te catapulte le Zelda jusqu'à l'extrême, Anubis, génétiquement femelle mais brouteuse de minous devant l'éternel, ses origines caprines me font te recommander le sel plutôt que le dentifrice, l'ex Luthor, complexé par un nom de débile de la coterep, il se croit toujours obligé d'en rajouter avec les femmes, il peut limer toute la nuit. Si tu n'as jamais vu ta foufoune devenir fluorescente, tu peux compter sur Mister Kryptonite.
Et puis il y a le géant vert. Il ne fait qu'un mètre cinquante, mais si tu réussis à l'énerver il se prend pour le Dr Banner Bruce et te défonce l'entre-jambe, te démantibule, t'extravagance la case-trésor, te remodèle la fente, t'expurge la cicatrice, te déboite la sacro-coccygienne. Pour vous dire, les étroites font la fine bouche, les ostéopathes le chérissent, mais le silence qui suit un pilonnage de Hulk ne laisse planer aucun doute : pas un seul "tu m'aimes chéri ?" à la ronde, un silence de Caterpillar, pas les chaussures, l'instrument de terrassement, une soumission à l'affreux, un contentement de la douleur, une féria de la dilatation, un contentement digne d'une troisième démarque. Soumise, dominée, défoncée. Femme. Quelqu'un peut-il me dire où se trouvent mes orifices ?

Ouais, vaut mieux que je vienne avec mes potes, parce que personnellement, enfin je fais semblant, enfin je fais ce que je peux, ta gueule merde elle savait pas, j'avais une toute petite chance...

Et pendant ce temps-là, les grues cendrées s'envolent de toit en toit dans la médina de Fes, malhabiles au-dessus des rihad, puissantes dans leur vol.
Elles ne vont plus tarder à remonter vers le Nord, rejoindre le lac de Montier-en-Der, venir quémander les grains de maïs déposés par les ornithologues amateurs, émerveillés par l'ampleur de leur ailes, rigidifiés comme des enfants dans leur chambre la veille des cadeaux de noël.
Et comme des enfants, ils se persuadent qu'imprimer l'image de ces volatiles sur leur capteur numérique est l'expérience ultime.

Évidemment que cela n'a aucun intérêt. Mais une légende prétend que les femmes prêtent attention aux hommes qui ne prêtent pas attention qu'à leur bite.
C'te connerie.