A l'Esperluette.

Bonjour ma douce.

Bonjour tout le monde! Je passais dans le coin, je n'en ai pas pour longtemps...

Un p'tit thé vert pour moi, s'il vous plaît! Dans une jolie tasse, ça fera du bien à mon humeur.



Voilà, je file... Bonne journée!   

Hello à tous!





Mowa, merci pour le thé, ça détoxifie des agapes du dimanche. (Gimli a encore manqué une sacrée fiesta hier soir.)
Odime, très jolie cette vidéo pleins d'alambiqués nuages mousseux!

depuis le temps... fallait que ça sorte !

C'est du Bansky?

neurone-indolent a écrit:(Gimli a encore manqué une sacrée fiesta hier soir.)

Gimli a vu combien vous êtes jolies. Il se demande depuis hier si un homme peut dire à un femme qu'elle a l'air confortable.

@ Odime : je ne sais pas... je trouve des perles du genre ici : http://www.streetartutopia.com/
enjoy !

édit : j'ai cherché et à priori oui c'est de Bansky ! merci Odime car je ne prends pas toujours garde aux artistes, beaucoup plus à leurs productions ^^

ah vi j'ai ça aussi qui traine dans mes tiroirs...

Spoiler:

Gimli, ça me rappelle le livre "le meilleur des mondes", ils disent de leurs femmes qu'elles sont "pneumatiques" quand elles leurs plaisent.
Disons que du moment que ton interlocutrice perçoit l'âme tendre qui se cache derrière cette rude carapace, tu peux tout lui dire.



Patate, si tu veux me faire craquer avec ta chouette à bonnet péruvien, et que je submerge à nouveau l'Esperluette de petites créatures mignonnes, continue comme ça! On mettra Gimli en guest star.

C'est un ternaire grec antique - Aldous Huxley est allé au lycée - : Les gens sont pneumatiques, psychiques, ou physiques.

  merci Odime d'être là pour nous faire passer du prosaïque aux mystères.

Bah justement, prosaïque je m'en vais de ce pas ramasser des herbes en prairies, faut bien se sustenter.

Entre le prosaïque et les mystères, c'est comme la poule et l'oeuf, on ne sait lequel engendre l'autre.

Bonne cueillette

vivement l'heure de l'apéro ceci dit !

«Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide.»

Albert Einstein

Re: Vivre l'Unité

Nouveau message par Solasido Aujourd'hui à 16:47
Les cinq préceptes de la sagesse chinoise destinés aux femmes

1. Il est important de trouver un homme qui t’aide dans les tâches ménagères et travaux pénibles, et qui ait un bon emploi.
2. Il est important de trouver un homme d’esprit, ayant beaucoup d’humour,qui te fasse rire.
3. Il est important que tu trouves un homme sur qui tu puisses compter, en qui tu aies confiance et qui ne te mentes jamais.
4. Il est important de trouver un homme qui soit bon au lit, qui aime te faire l’amour.
5. Il est important que ces quatre hommes ne se connaissent pas …




Copié-collé de https://www.zebrascrossing.net/t14862-vivre-l-unite#621355

Bonjour Sol;

Tu as quelque chose pour les hommes dans ta besace?

Oui, j'ai vu ça, ce bon Solasido est très en verve aujourd'hui!

Parfois, quand ces hommes se connaissent, ils se battent entre eux comme de puissant cerfs bramant pour la bitch que nous sommes, ce qui, n'en déplaise à la sagesse chinoise, n'est pas désagréable.

J'aime beaucoup tes théories aujourd'hui Solasido.
Merci Odime de nous amener ici ce "vivre l'unité", je ne serais pas aller le lire là où c'etait.
J'adore la chute. Je me disais bien que c'etait trop beau pour que cet homme existe.

Je n'aime pas que Parisette et Bliss se chamaillent.

Odime, va falloir une soupe spéciale pour recoller tout ça.

Je n'aime pas non plus quand mes amis se chamaillent trop. C'est contrariant. Mais le téléphone vient juste de m'annoncer la réconciliation de deux. Un mois d'attente, tout de même!

Où vont les gens qui souffrent ? J'exprime l'idée que je souffre sur le topic des humeurs mais personne ne doit me repondre parce que faut un seul mot ou alors une mise sous spoiler.

Après ces gens qui souffrent se retrouvent sur le chat.
Et ils sont déjà super abîmés quand on les remarque. Alors je m'offusque oui et les larmes aux yeux Gimli parce que ca me fait mal de les voir tous si seuls et si mal.

Je crois que définitivement je suis pas faite pour ce forum.

J'entends très bien ce que tu dis, Prisca, et je le comprends. Peut être Bliss ne l'a-t-elle pas lu de la même manière que toi, ou est-elle allée sur plusieurs fronts qui s'entrechoquaient ?

Je n'ai pas compris non plus, mais elle passera nous l'expliquer quand le temps sera venu.

Sommes-nous si pressés ?

(Je suis dans ma période "je lutte contre le temps".)

  Et Solasido qui débarque en collant d'énormes posts - sous spoiler -!

.../...

- Désolé d’être en retard, un client m’a retenu.
- Ne vous excusez pas, je lisais en vous attendant.
- Serai-je indiscret de vous demandez ce que vous lisiez ?
- Oh, rien d’utile, juste de l’essentiel, quelques nouvelles qui se rappelaient à moi, comme un ami que j’aurais négligé trop longtemps. J’aime à relire Cortazar avec lequel je partage le goût des histoires courtes et de la folie.
- Voilà qu’à votre tour vous m’intriguez.
- Et j’aurais plaisir à le partager. J’aimerais vous en lire un extrait, comme ça, qui introduira, je le crois, à merveille le sujet qui nous préoccupe, quoique pas du tout, en fait je ne sais plus.
- j’aurais plaisir à vous entendre et pourquoi n’accèderais-je pas à une demande qui semble vous ravir ?
- Voici, ça s’appelle « Préambule aux instructions pour remonter une montre : Penses-y bien : lorsqu'on t'offre une montre, on t'offre un petit enfer fleuri, une chaîne de roses, une geôle d'air. On ne t'offre pas seulement la montre, joyeux anniversaire, nous espérons qu'elle te fera de l'usage, c'est une bonne marque, suisse à ancre à rubis, on ne t'offre pas seulement ce minuscule picvert que tu attacheras à ton poignet et promèneras avec toi. On t'offre – on l'ignore, le plus terrible c'est qu'on l'ignore -, on t'offre un nouveau morceau fragile et précaire de toi-même, une chose qui est toi mais qui n'est pas ton corps, qu'il te faut attacher à ton corps par son bracelet comme un petit bras désespéré agrippé à ton poignet. On t'offre la nécessité de la remonter tous les jours, l'obligation de la remonter pour qu'elle continue à être une montre ; on t'offre l'obsession de vérifier l'heure aux vitrines des bijoutiers, aux annonces de la radio, à l'horloge parlante. On t'offre la peur de la perdre, de te la faire voler, de la laisser tomber et de la casser. On t'offre sa marque, et l'assurance que c'est une marque meilleure que les autres, on t'offre la tentation de comparer ta montre aux autres montres. On ne t'offre pas une montre, c'est toi le cadeau, c'est toi qu'on offre pour l'anniversaire de la montre. »
- …
- Vous le lisant, je ne sais plus en quoi il me semblait nous ramener à notre sujet de départ. J’ai dû perdre un lien en route.
- Qu’importe, Monsieur, je pense qu’il n’est pas toujours opportun de justifier les cheminements de notre pensée. Et, n’est-il pas insupportable à la longue de se justifier de tout, alors que nos ennemis ne voudront quand même pas nous entendre et nos amis ne devraient en avoir besoin.
- Si, je sens que vous avez raison. Vous disiez donc qu’il n’est pas qu’une sorte de tristesse ? Qu’il en serait une autre sorte habitant notre poisson ?

.../...

Gimli

« Nous sommes tous des farceurs : nous survivons à nos problèmes. »

Peux avoir une mousse?

Bonsoir, comment va, David?

                                           

Revoilà, David, la journée n'était pas vaine.

Bonsoir!

Beaucoup mieux maintenant que ce joli liquide ambré a été déposé sur ma table  

Merci  

Bonsoir.

J'en prendrais bien une aussi.
Et la même pour une amie que j'ai ramenée pour Gimli.

Le retour de David   


Gimli, tu nous fais languir!

Jamais deux sans trois  

Bonsoir toute belle Kalim.

Ton amie est sympa mais j'échangerais la plus torride des nuits avec elle contre un seul de tes rires éclaboussants. Même si elle a des jambes immenses juchées sur des talons vertigineux.

Gimli a dit d'économiser les poissons!

Pardon Odime, mais c'est ce poisson qui ne m'économise pas, grand fou qu'il est!

Poisson

Les poissons, les nageurs, les bateaux
Transforment l’eau.
L’eau est douce et ne bouge
Que pour ce qui la touche.
Le poisson avance
Comme un doigt dans un gant,
Le nageur danse lentement
Et la voile respire.
Mais l’eau douce bouge
Pour ce qui la touche,
Pour le poisson, pour le nageur, pour le bateau
Qu’elle porte
Et qu’elle emporte.

Paul Eluard

Très joli, David!

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Je remplace le poisson usé:

A pu l'image que j'avais mise.

Amis du soir, bonsoâr.

Luciolante nuit à tous

Joli Van Gogh, mais il nous faudrait un moniteur 3D. J'ai vue certaines de ces toiles il y a longtemps à Orsay, elle ont un volume incroyable, c'est presque du bas relief.

Sinon pour les techno-paranos :

Comment échapper à la reconnaissance faciale:

Ah, oui, cool. Mais à mon avis, toute reconnaissance faciale est déjà difficile, à ce stade.

   belle nuit à vous   

Belle nuit, amis de la nuit.

Le saut du tremplin

Clown admirable, en vérité !
Je crois que la postérité,
Dont sans cesse l’horizon bouge,
Le reverra, sa plaie au flanc.
Il était barbouillé de blanc,
De jaune, de vert et de rouge.

Même jusqu’à Madagascar
Son nom était parvenu, car
C’était selon tous les principes
Qu’après les cercles de papier,
Sans jamais les estropier
Il traversait le rond des pipes.


De la pesanteur affranchi,
Sans y voir clair il eût franchi,
Les escaliers de Piranèse.
La lumière qui le frappait
Faisait resplendir son toupet
Comme un brasier dans la fournaise.

Il s’élevait à des hauteurs
Telles, que les autres sauteurs
Se consumaient en luttes vaines.
Ils le trouvaient décourageant,
Et murmuraient : « Quel vif-argent
Ce démon a-t-il dans les veines ? »

Tout le peuple criait : « Bravo ! »
Mais lui, par un effort nouveau,
Semblait roidir sa jambe nue,
Et, sans que l’on sût avec qui,
Cet émule de la Saqui
Parlait bas en langue inconnue.

C’était avec son cher tremplin.
Il lui disait : « Théâtre, plein
D’inspiration fantastique,
Tremplin qui tressailles d’émoi
Quand je prends un élan, fais-moi
Bondir plus haut, planche élastique !

« Frêle machine aux reins puissants,
Fais-moi bondir, moi qui me sens
Plus agile que les panthères,
Si haut que je ne puisse voir
Avec leur cruel habit noir
Ces épiciers et ces notaires !

« Par quelque prodige pompeux,
Fais-moi monter, si tu le peux,
Jusqu’à ces sommets où, sans règles,
Embrouillant les cheveux vermeils
Des planètes et des soleils,
Se croisent la foudre et les aigles.

« Jusqu’à ces éthers pleins de bruit,
Où, mêlant dans l’affreuse nuit
Leurs haleines exténuées,
Les autans ivres de courroux
Dorment, échevelés et fous,
Sur les seins pâles des nuées.

« Plus haut encor, jusqu’au ciel pur !
Jusqu’à ce lapis dont l’azur
Couvre notre prison mouvante !
Jusqu’à ces rouges Orients
Où marchent des Dieux flamboyants,
Fous de colère et d’épouvante.

« Plus loin ! plus haut ! je vois encor
Des boursiers à lunettes d’or,
Des critiques, des demoiselles
Et des réalistes en feu.
Plus haut ! plus loin ! de l’air ! du bleu !
Des ailes ! des ailes ! des ailes ! »

Enfin, de son vil échafaud,
Le clown sauta si haut, si haut,
Qu’il creva le plafond de toiles
Au son du cor et du tambour,
Et, le cœur dévoré d’amour,
Alla rouler dans les étoiles.

Théodore de Banville
Février 1857.

Je me couche bien tard, pour tristement découvrir que Parisette est partie, encore.
On lui garde une place, elle finira bien par repasser nous faire un petit coucou.



Bises à toi.