Pharmaco dépendance
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zazazèbrette
ZeBrebis
Fata Morgana
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Pharmaco dépendance
J'ai commencé la prise de médicaments à quatre ans et ai subi une dépression qui a duré 50 ans. Jusqu'à ce jour, j'ai toujours eu des traitements, dont un que je poursuis depuis l'âge de quinze ans, suite à des hospitalisations en urgence. J'ai essayé de l'arrêter il y a plus de dix ans, et immédiatement je suis devenu totalement hyperactif, au risque de me mettre par instant en danger suite à des "cascades" (A l'époque je faisais du karaté do shotokan). L'idée la plus courante est que les médicaments sont mauvais (ce qui est vrai: j'ai abusé de la méthaqualone dite "ludes" ou "mandies" dans ma jeunesse et c'est très con !). Pour autant dans les périodes de crise, ils m'ont clairement sauvé. Expérience faite, je ne suis pas si anti-médicament que ça et je m'interroge sur une vague théorie du complot qui les concernerait (conditionnel). Je vais beaucoup mieux aujourd'hui (le spirituel est agissant !) cependant, je ne me vois pas arrêter mon traitement sous ce prétexte par souci de prudence. Je ne sais pas s'il y a ici des personnes qui comme moi ne rejettent pas les médicaments par principe et qui réalisent qu'entre les inconvénients et les avantages parfois il faut choisir le moins pire.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Pharmaco dépendance
Bien sûr, les médicaments peuvent être tout à fait nécessaires ! D'ailleurs, arrêter un traitement tout seul dans son coin me semble très dangereux. Et j'accepte de prendre les traitements que le corps médical me présente comme devant être pris dans ma situation.
Cependant, je me méfie de la surmédicalisation en effet. Il faut qu'il y ait un bénéfice important, que j'aie besoin du médicament, pour le prendre. Jamais on ne me verra prendre un sirop contre la toux, des somnifères, un pchit pour le nez, une crème pour une bosse, ou que sais-je.
Si je peux faire sans, je fais sans. Et j'attends du médecin qu'il ne me donne que le nécessaire, pas qu'il me fasse une liste longue comme le bras parce que la plupart de ses patients ne supporterait pas de ressortir du cabinet sans ordonnance bien garnie censée remédier à chaque souci rencontré, même s'il se règlera de lui-même avec un peu de patience ou des changements d'hygiène de vie.
Je l'exprime clairement, et je fais ensuite confiance au professionnel, parce que je n'ai pas fait médecine
Cependant, je me méfie de la surmédicalisation en effet. Il faut qu'il y ait un bénéfice important, que j'aie besoin du médicament, pour le prendre. Jamais on ne me verra prendre un sirop contre la toux, des somnifères, un pchit pour le nez, une crème pour une bosse, ou que sais-je.
Si je peux faire sans, je fais sans. Et j'attends du médecin qu'il ne me donne que le nécessaire, pas qu'il me fasse une liste longue comme le bras parce que la plupart de ses patients ne supporterait pas de ressortir du cabinet sans ordonnance bien garnie censée remédier à chaque souci rencontré, même s'il se règlera de lui-même avec un peu de patience ou des changements d'hygiène de vie.
Je l'exprime clairement, et je fais ensuite confiance au professionnel, parce que je n'ai pas fait médecine
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Pharmaco dépendance
Ca fait longtemps maintenant que j'aborde les médicaments avec une certaine courtoisie. Mais le courant ne passes pas vraiment bien. Je dis pas qu'il servent à rien où sont désagréables mais j'aime pas les médicaments qui sont là à s'installer et à t'imposer leurs règles alors que t'es chez toi.
Je les ai plusieurs fois utiliser comme aide temporaire et gérer le sevrage sans passer par le médecin, sans soucis. Mais dans la mesure du possible j'évite. Effets secondaires sur la mémoire et ça m'énerve profondément.
Après pour ce qui est de la confiance. C'est comme mon boulanger, j'aime bien son pain, pas le papier qu'il s'évertue à enrouler autour parce que ça fait bien.
Je les ai plusieurs fois utiliser comme aide temporaire et gérer le sevrage sans passer par le médecin, sans soucis. Mais dans la mesure du possible j'évite. Effets secondaires sur la mémoire et ça m'énerve profondément.
Après pour ce qui est de la confiance. C'est comme mon boulanger, j'aime bien son pain, pas le papier qu'il s'évertue à enrouler autour parce que ça fait bien.
Invité- Invité
Re: Pharmaco dépendance
Les médicaments sont une béquille parfois bien utile à l'organisme d'un point de vue physique et mental. Bien que je rejette en bloc l'idée et la pratique de l'ultramédicalisation de certains médecins (et utilisateurs....), parfois l'obligation de consommation est réelle voire nécessaire. Je m'explique par un exemple: tu as un problème physique réel qui nécessite un traitement précis, tu le prends pour éviter une dégradation de ton état de santé ou pour guérir tout simplement. Pour le mental, c'est pareil, certaines personnes sont dépendantes de certains médicaments (anxiolytiques, sédatifs,....), au décours d'une hospi, même si les médecins sont contre ces médocs, ils vont les laisser au patient de peur qu'ils ne décompensent et de mettre en jeu leur équilibre physique et mental. C'est dans la globalité d'une personne qu'il faut analyser la prise de médicaments. Cependant, il est utile d'analyser une prescriptiuon et de juger de pourquoi on la prend. Dans ton cas, si cette prise te permet d'être stable, il serait imprudent d'arrêter sous le prétexte de vouloir vivre "sans médoc". Perso, j'ai longtemps pris des antidépresseurs, sédatifs et anxio durant mon adolescence, j'ai tout bazardé quelques années plus tard en me disant plus jamais car je voulais être "normale". A l'heure actuelle, j'ai traversé une période sombre ces derniers mois et je me refusais tous les traitements que mon doc me proposait (car c'était un échec pour moi de devoir en reprendre) jusqu'à ce que je me rende compte que mon attitude "anti médoc" devenait dangereuse pour ma santé et ma vie alors j'ai décidé de reprendre au moins le temps d'être mieux dans mes baskets. Par contre j'ai refusé les anxiolytiques qui restent à mes yeux les pires d'un point de vue de la pharmaco dépendance.
Bon courage
Bon courage
zazazèbrette- Messages : 63
Date d'inscription : 06/02/2014
Age : 43
Re: Pharmaco dépendance
Bonjour, parfois les médicaments sont incontournables car la somatisation est trop forte et on peut être littéralement submergé envahie par des phénomènes physiques directement venus de notre tête (vertiges, troubles de la vue...). Il faut donc "stopper" ces effets secondaires liées à notre hyper-activité cérébrale. Je recommande cependant de faire du sport car cela calme bien la tête et tout ce qu'elle déclenche d'anxiété et autres réjouissances non contrôlées.
Sinon j'ai de gros doute sur 1 médicament qui est le Deroxat. Tous les gens que j'ai connus qui ont pris ce medoc ont eu grand mal à s'en défaire, sans que des effets formidables aient été validés. Donc par précaution je décommande cet anti dépresseur fortement addictif.
Trouver une activités sportive ou deux qui vous plaisent vraiment et accrochez vous ! ça marche promis :-)
Sinon j'ai de gros doute sur 1 médicament qui est le Deroxat. Tous les gens que j'ai connus qui ont pris ce medoc ont eu grand mal à s'en défaire, sans que des effets formidables aient été validés. Donc par précaution je décommande cet anti dépresseur fortement addictif.
Trouver une activités sportive ou deux qui vous plaisent vraiment et accrochez vous ! ça marche promis :-)
Mini-Sharon- Messages : 4
Date d'inscription : 25/07/2013
Age : 52
Localisation : Paris / Capbreton
Re: Pharmaco dépendance
Voilà 20 ans à la louche que je prends 2 deroxat 20mg par jour, plus lysanxia ou xanax50 selon ce qu'on me dit de prendre (je suis moins assidue avec ces derniers mais j'essaie de prendre quand même espérant moins de stress ) par moment des somnifères 2 théralène 5mg en ce moment que je ne prends pas car je ne trouve pas d'effet notoire.
Je voudrais arrêter car j'ai des symptômes des effets secondaires décrits comme des tentatives de suicide lourdes avec idées suicidaires par périodes, somnolence et insomnies,grande fatigue, comme de l'électricité dans le corps , confuse, bourdonnements d'oreille , palpitations, oedèmes, et j'en passe .
J'essaie de me souvenir du cheminement pour ce choix de médicaments , on m'a fait essayer des tas de trucs je réagissais mal avec tous ces médicaments, en fait c'est le seul que je n'ai pas identifié comme désagréable, et 2 car je ne sentais pas d'effets à 1. Dire que ça m'a aidé ? Je ne sais pas , en fait à part les moments où j'étais dépressive et pour de bonnes raisons identifiées, j'allais bien mieux. Mon état de santé général n'a cessé de se dégrader en fait si je me retourne un peu sur ces années.
Je sais qu'arrêter ces médicaments va être un long chemin de croix, car je me retrouve seule avec ma chienne et mon chat, que je suis à la campagne loin de tout (c'est moi qui l'ai choisi car peu à peu je ne voulais plus voir de monde,pour finir par ne plus pouvoir sortir du tout ) , Je n'ai plus de moyen de locomotion (ma voiture est en panne depuis longtemps ) , Je suis dans la précarité. Bref tout pour plaire, mais je pense être forte, car contrairement à ce qu'on pourrait penser , je suis d'une nature positive,volontaire et active...sauf que ces médocs m'ont changée . Donc, j'ai peur des symptômes dus à l'arrêt de ceux-ci.
Je me demandais si plusieurs personnes étaient dans mon cas voudraient s'arrêter, voir former un groupe et se soutenir dans cette démarche de sevrage .... ???
Je voudrais arrêter car j'ai des symptômes des effets secondaires décrits comme des tentatives de suicide lourdes avec idées suicidaires par périodes, somnolence et insomnies,grande fatigue, comme de l'électricité dans le corps , confuse, bourdonnements d'oreille , palpitations, oedèmes, et j'en passe .
J'essaie de me souvenir du cheminement pour ce choix de médicaments , on m'a fait essayer des tas de trucs je réagissais mal avec tous ces médicaments, en fait c'est le seul que je n'ai pas identifié comme désagréable, et 2 car je ne sentais pas d'effets à 1. Dire que ça m'a aidé ? Je ne sais pas , en fait à part les moments où j'étais dépressive et pour de bonnes raisons identifiées, j'allais bien mieux. Mon état de santé général n'a cessé de se dégrader en fait si je me retourne un peu sur ces années.
Je sais qu'arrêter ces médicaments va être un long chemin de croix, car je me retrouve seule avec ma chienne et mon chat, que je suis à la campagne loin de tout (c'est moi qui l'ai choisi car peu à peu je ne voulais plus voir de monde,pour finir par ne plus pouvoir sortir du tout ) , Je n'ai plus de moyen de locomotion (ma voiture est en panne depuis longtemps ) , Je suis dans la précarité. Bref tout pour plaire, mais je pense être forte, car contrairement à ce qu'on pourrait penser , je suis d'une nature positive,volontaire et active...sauf que ces médocs m'ont changée . Donc, j'ai peur des symptômes dus à l'arrêt de ceux-ci.
Je me demandais si plusieurs personnes étaient dans mon cas voudraient s'arrêter, voir former un groupe et se soutenir dans cette démarche de sevrage .... ???
Bbulle- Messages : 47
Date d'inscription : 17/03/2014
Re: Pharmaco dépendance
Je suis passée par là aussi avec le Deroxat et les somnifères. Comme mon docteur ne m'a jamais donné de protocole de sevrage, j'ai connu un groupe qui en donnait un. Je me suis sevrée du Deroxat en un an quasi jour pour jour, par paliers d'1 mg. Pour ça, j'ai dû demander au docteur d'avoir du Deroxat en sirop. C'est beaucoup plus facile pour mesurer la dose avec une éprouvette graduée que tu peux demander à la pharmacie.
Maintenant j'ai toujours des symptômes de manque de temps en temps, après 2 ans, et beaucoup de pertes de mémoire, mais ça va de mieux en mieux. Mais c'est très lent. Je pense que j'aurai toujours quelques séquelles... Ça été aussi très dur, surtout au milieu du sevrage, c'est là que j'ai le plus souffert. Tremblements, crises de larmes sans aucune raison... C'est vraiment très difficile d'aller jusqu'au bout. Mais ça vaut le coup.
Si tu veux, on peut en parler en MP.
Maintenant j'ai toujours des symptômes de manque de temps en temps, après 2 ans, et beaucoup de pertes de mémoire, mais ça va de mieux en mieux. Mais c'est très lent. Je pense que j'aurai toujours quelques séquelles... Ça été aussi très dur, surtout au milieu du sevrage, c'est là que j'ai le plus souffert. Tremblements, crises de larmes sans aucune raison... C'est vraiment très difficile d'aller jusqu'au bout. Mais ça vaut le coup.
Si tu veux, on peut en parler en MP.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Pharmaco dépendance
J'évite le plus possible de prendre des médocs.
J'ai été pas mal malade quand j'étais jeune, depuis je me contente du nécessaire.
J'ai 38 de fièvre ? C'est bon, c'est pas la mort, je peux survivre.
J'ai un peu mal à la tête ? Tant que ça a pas l'air trop grave, je peux supporter.
Notre corps a des défenses qui peuvent lutter contre des maladies diverses et variées, je préfère laisser le corps s'en occuper généralement, ou le repos.
Par contre ma soeur est totalement pharmaco dépendante.
Dès qu'elle se réveille, sa première action c'est de prendre un Spasfon + d'autres cochonneries.
Je sais qu'elle est malade, mais elle en prend trois cachets matin et soir d'anti-douleurs (ventre, tête et un autre je sais pas pourquoi), a toujours sur elle des boîtes de ces trucs et en prend un à la moindre migraine.
Je sais pas qui de nous deux à raison.
Pour moi il faut savoir gérer sa souffrance, et même si c'est pas sympa, ça fait aussi partie de notre nature humaine.
Et je suis vraiment... dépité... de voir ces médecins qui prescrivent à tour de bras des médocs pour une petite angine...
Je ne suis jamais passé par là, et heureusement.
J'ai été pas mal malade quand j'étais jeune, depuis je me contente du nécessaire.
J'ai 38 de fièvre ? C'est bon, c'est pas la mort, je peux survivre.
J'ai un peu mal à la tête ? Tant que ça a pas l'air trop grave, je peux supporter.
Notre corps a des défenses qui peuvent lutter contre des maladies diverses et variées, je préfère laisser le corps s'en occuper généralement, ou le repos.
Par contre ma soeur est totalement pharmaco dépendante.
Dès qu'elle se réveille, sa première action c'est de prendre un Spasfon + d'autres cochonneries.
Je sais qu'elle est malade, mais elle en prend trois cachets matin et soir d'anti-douleurs (ventre, tête et un autre je sais pas pourquoi), a toujours sur elle des boîtes de ces trucs et en prend un à la moindre migraine.
Je sais pas qui de nous deux à raison.
Pour moi il faut savoir gérer sa souffrance, et même si c'est pas sympa, ça fait aussi partie de notre nature humaine.
Et je suis vraiment... dépité... de voir ces médecins qui prescrivent à tour de bras des médocs pour une petite angine...
Je ne suis jamais passé par là, et heureusement.
Soserious- Messages : 54
Date d'inscription : 09/06/2013
Age : 29
Localisation : Limbes
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