Un psy qui connait la douance

Bonjour,

Je ne post pas souvent sur le forum...
En suivant le lien ci-dessous,vous pourrez lire une note sur le "surdon" d'un psy (le mien) qui m'à révélé à moi-même et qui connait les   .
Mon intention n'étant pas de lui faire de la pub  
http://www.un-psy-et-coach-a-nantes-et-paris.fr/Frederic_Le_Moullec,_un_Psy_et_Coach_a_Nantes_et_Paris/Blog_Notes/Entrees/2013/11/22_Surdon.html

Bien à vous

Merci pour cet article très intéressant. ça fait du bien à lire.

En même temps ça n'arrange pas nos affaires, me suis-je dit. J'ai bien aimé la petite explication neurobiologique.

Et ça aussi :

"Ce mode de fonctionnement (intellectuel) s’établit à partir d’une transmission neuronale beaucoup plus rapide et beaucoup plus étendue dans le cerveau, avec un déficit de l’inhibition latente (capacité à trier et hiérarchiser les informations, et les zèbres ne font pas dans la dentelle !) : imagination désopilante, créativité débridée, éclectisme erratique, mais aussi remise en question permanente, grande difficulté à faire des choix, surmenage intellectuel, en sont quelques signes caractéristiques."

Gloups ! tout ça, vraiment ? Et pourtant c'est bien ça.  

Et moi j'ai cru pendant 50 ans que tout le monde était comme ça !

Je retiens également ces lignes :

"Ce n’est pas parce que les surdoués sont trop intelligents qu’ils souffrent — on souffre plutôt de bêtise, c’est à dire de ce que l’on tient pour vrai et qui ne l’est pas, comme le disait si bien Mark Twain —, mais parce qu’ils ne sont pas assez ce qu’ils sont. "

Qui a dit "connais-toi toi-même", déjà ?

Socrate! "connais-toi toi-même, et tu connaîtras les dieux et l'univers" (ou le contraire: l'univers et les dieux ... j'me souviens plus exactement).
Bizarre, cette phrase m'avait interpellée, et a guidé une bonne partie de mon adolescence, mes "crises existentielles", ma vie, qu'alors, je commençais à chercher à comprendre ... Et je cherche toujours.

Pas mal, ce psy! Lui, aussi parle de "différence", pas de "supériorité": mais pourquoi, certains "surdoués" se bornent-ils au sentiment d'être "supérieurs", s'appuyant sur un chiffre "supérieur" à 130?

Ce passage m'interpelle évidemment, puisque, comme je l'ai souvent dit (je sais, c'est une obsession, chez moi), je suis directement concernée ...

Rien de bien psychologique donc dans tout cela, au départ, mais plutôt de neurobiologique. La psychologie et la souffrance qui va avec suivent et s’accumulent avec les années (parfois très tôt), l’éducation, la morale, la culture, les mauvaises expériences, creusant le malaise et le sentiment de décalage des surdoués, parce qu’on ne leur apprend pas à vivre comme ils sont, mais à se conformer au mode de fonctionnement de la grande majorité d’entre nous, les vouant alors à un isolement et à un sentiment de malheur inexorable.

Rien de bien psychologique donc dans tout cela, au départ, mais plutôt de neurobiologique.
Et voilà, cela fait quelques articles qui se recoupent sur ce sujet ... J'ai l'impression qu'on avance!

Merci pour Socrate.   

Je suis concernée aussi par ce passage que tu as cité, comme par tout le reste de l'article. Toute la question est maintenant : comment apprend-on à vivre comme nous sommes ?

Le sentiment d'être supérieur m'amuse : j'ai peut-être un QI plus haut que la moyenne, mais je manque bien souvent de sens pratique et pour ça, heureusement que j'ai ma mère qui ne prétend pas être une lumière mais qui résoud souvent d'une pichenette mes petits soucis domestiques, avec des petit trucs tout bêtes auxquels je n'aurais même pas pensé. C'est un échange de bons procédés. Moi je l'aide pour d'autres choses qu'elle aurait eu du mal à faire sans moi.

Effectivement, je suis plutôt d'accord avec Sélène-Nyx. Les cerveaux des zèbres fonctionnent différemment des personnes qui se trouvent dans la moyenne. Ce n'est pas de la supériorité à proprement parler ; surtout en ce qui concerne l'intelligence sociale et la capacité à gérer le quotidien !   Mais il faut avouer qu'il est facile de faire cette erreur quand on constate que les émotions, la vivacité d'esprit et la finesse de réflexion des zèbres sont bien plus intenses que la normale. Après, il faut prendre en compte le malaise que ça provoque chez eux, en particulier quand ils communiquent avec d'autres personnes.
Mais il y a de l'espoir !   J'ai des amis non zébrés tout à fait extraordinaires.

merci crag pour ce lien