Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
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Sol œil
Fata Morgana
poèterouge
Leeloo_Dallas
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Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
Je souhaite partager avec vous une théorie qui m'est venue tout naturellement hier soir.
Je ne sais pas si elle est juste, justifiable ou si c'est tout simplement de la grosse connerie, mais justement, je me suis dit
que l'un des meilleurs moyen de le savoir c'était de la partager avec d'autres.
J'espère ne pas m'être trompée d'endroit pour poster ça, il me semble que ma théorie soit liée directement au fait d'être un zèbre
mais je n'ai pas plus non les moyens de le vérifier.
Donc.
Depuis très longtemps -presque toujours enfait, bien que je ne garde que très peu de souvenirs de ma petite enfance ce qui entre parenthèse est
une autre chose qui me fait me poser beaucoup de questions, notamment "pourquoi" ? étant donné que je n'ai pas une mémoire particulièrement
défaillante, mais c'est un autre débat- j'ai toujours eu un comportement "latent" (inconscient) d'auto-sabotage, comme si je craignait de réussir,
alors que j'en avais largement les moyens, presque plus que d'échouer parfois. Je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, j'ai mis beaucoup
de temps à déjà en prendre conscience et cesser de me cacher derrière tout un tas d'excuses, et depuis que je me suis découverte "zèbrée",
cela à prit d'autant plus d'importance.
Je me suis ensuite demandée : Pourquoi ?
Pourquoi avoir peur de réussir, ça devrait au contraire me rassurer de savoir que je peux atteindre des buts, me donner le sentiment d'avoir accompli
quelque chose de bien, d'être quelqu'un d'intelligent et capable (moi qui maltraite tellement mon image de moi) alors pourquoi est-ce que quand
je sens que je vais réussir quelque chose, j'ai automatiquement un système d'auto-défense se mettant en place et me dévalorisant, ou
me faisant oublier tout ce que je sais, ou encore bien d'autre choses inconscientes et impalpables mais bien présentes ?
Bien sur celà ne se produit pas a chaque fois, mais assez fréquemment tout de même. D'ailleurs j'ai très souvent entendu :"n'exploite pas assez
son potentiel", "doit se faire confiance", "se contente du minimum" enfin ce genre de choses, qui sous-entendent que tout le monde pense
que je suis capable de + alors que j'ai pas l'impression que ça soit le cas, mais si je me met à réflechir un peu et que j'énumère les choses
une par une avec un maximum de pragmatisme et d'objectivité, oui c'est vrai que je pourrais faire mieux. Alors pourquoi ne le fais-je pas ?
Tout cela me semblait si paradoxal, si incompréhensible.
J'ai d'abord pensé, peut être pour ne pas faire de l'ombre aux autres. Car assez vite, à partir de la 5ème déjà, j'ai commencé à régresser
très rapidement. Jusque là, j'étais toujours dans les premiers de la classe, très assidue, j'adorais apprendre et comprendre et voir
que ça fonctionnait plutôt bien, j'étais fière de moi, ce qui me poussait à faire toujours mieux (surtout que mes parents étaient du genre
à accorder bien plus d'importance à la réussite scolaire qu'au reste, et d'ailleurs ils ne voyaient pas à quel point je n'avais aucune vie sociale
et que je n'était pas bien du tout dans peau, toujours en colère, enfin bref). Donc pour moi, c'était une manière de "mériter" de l'affection.
Et puis progressivement, je me suis aperçue que les personnes les plus "aimées", les plus entourées par les autres étaient celles qui réussisaient
le moins scolairement. Et au contraire que l'on traitait en paria les tête de classes, et très souvent ils étaient même "harcelés" moralement.
Il faut savoir que j'ai fais une grande partie de ma scolarité dans des endroits pas mal famés, mais disons, assez mal fréquentés.
Comme je n'en pouvais plus d'être toujours seule, montrée du doigt, prise pour une imbécile, ou tout simplement prise en pitiée, j'ai décidé
(pas tout de suite consciemment) de ne plus travailler, de me "rabasser", de me faire toute petite pour qu'on me fiche enfin la paix.
Et mes notes n'ont cessée de chuter, et d'un autre côté, on se mettais à me parler, à partager enfin des choses avec moi, à rire,
et ne plus me traiter comme un "fayot". Je faisais enfin partie du "troupeau". Je me sentais mieux, et même si quelque part ça m'embêtais
de ne plus satisfaire mes parents, la reconnaissance sociale était tellement plus euphorisante pour moi que j'arrivais à ne pas trop y penser.
Et puis je me suis très vite rendue compte que tout ça n'était que superficiel, que les gens m'utilisait, qu'il profitaient de mon besoin d'acceptation
pour me tourner en bourrique et tout un tas d'autre procédés très manipulateurs. J'étais devenue une proie facile qui ne cherchait même plus à
se défendre. J'ai vite compris que je n'aurais jamais la reconnaissance que j'attendais au fond de moi, que ça ne serait jamais "profond", et
que je m'évertuait à devenir quelqu'un que je ne suis pas et de pas forcément mieux au final. J'ai donc repris le travail, je m'acharnais comme une dingue
à rattraper le retard accumulé (et y'avait du boulot) pour retrouver l'affection de mes parents et les satisfaire de nouveau, mais je n'ai jamais
pu atteindre le niveau que j'avais avant tout ça.
Et j'ai ensuite suivit un cursus très orienté professionnel, je me suis retrouvée avec des gens qui me comprenaient enfin, qui partageaient
les même passions, avec qui je sentais un lien très fort et authentique, mais je n'ai jamais plus arrivé à avoir un niveau plus que moyen (souvent
j'oscillait entre 10-14 de moyenne, alors qu'avant j'était plutôt à 16-17). Mais j'ai finit par m'en contenter en me disant que c'était pas le plus
important. Je ne voulais pas non plus échouer mais je m'était faite à l'idée que je ne valais pas beaucoup plus.
Et aujourd'hui, j'ai enfin trouvé un travail, je commence début mars, j'aurais du me sentir euphorique après presque 6mois d'acharnement à
envoyer des candidatures et essuyer des refus (ou carement n'avoir aucune réponse). J'était contente, soulagée, mais moins satisfaite
que je ne le pensais. Et je me suis une fois de plus demandée : "pourquoi?
Après tout c'est ce que j'attendais depuis un moment.
C'est là que j'ai réfléchit. Hier, (le même jour de ma grande nouvelle donc), un ami à moi m'a dit avoir des soucis dans son couple (et ils sont
ensemble depuis plus de 7 ans, chaque fois qu'on les voyais on les sentais super bien tout les deux enfin bref, c'était une surprise pour moi
de l'apprendre). C'est très con, vraiment ça va paraître mégalomane ou égocentrique ou j'sais pas quoi, mais j'ai eu l'impression que c'était ma faute.
Que je n'avais pas le droit de me réjouir de mon bonheur.
Et c'est là que quelque chose à pris son sens dans ma tête (à tort ou à raison) : pour moi, tout, absolument tout est question d'équilibre. Et je pense, je ressens
que nous sommes tous connectés les uns aux autres, peu importe la distance. Directement ou par personne interposée.
Et il y a une phrase en particulier qui m'est venue par rapport à ça et à ma situation : "Si tu réussit, c'est que quelque part, quelqu'un échoue".
Et je me suis donc demandée si ma peur de la réussite, ne venait pas enfait, de ma "super" conscience de cet équilibre, et que si je réussit,
pour contrebalancer les choses, quelque part, ailleurs, quelqu'un va subir un échec. Et que j'ai vraiment du mal à accepter cette idée, comme si,
en acceptant cette réussite, je condamnais quelqu'un, comme si j'était responsable en partie de son malheur.
Enfin bref, voilà, aussi bien vous allez vous dire que je raconte n'importe quoi ou même penser que je suis ultra égocentrique de penser ça,
mais c'est juste une idée. Une théorie que je souhaite écrire pour mettre à plat et si c'est possible, l'approfondir ou au contraire la laisser tomber
pour partir dans une toute autre direction.
Je ne sais pas si elle est juste, justifiable ou si c'est tout simplement de la grosse connerie, mais justement, je me suis dit
que l'un des meilleurs moyen de le savoir c'était de la partager avec d'autres.
J'espère ne pas m'être trompée d'endroit pour poster ça, il me semble que ma théorie soit liée directement au fait d'être un zèbre
mais je n'ai pas plus non les moyens de le vérifier.
Donc.
Depuis très longtemps -presque toujours enfait, bien que je ne garde que très peu de souvenirs de ma petite enfance ce qui entre parenthèse est
une autre chose qui me fait me poser beaucoup de questions, notamment "pourquoi" ? étant donné que je n'ai pas une mémoire particulièrement
défaillante, mais c'est un autre débat- j'ai toujours eu un comportement "latent" (inconscient) d'auto-sabotage, comme si je craignait de réussir,
alors que j'en avais largement les moyens, presque plus que d'échouer parfois. Je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, j'ai mis beaucoup
de temps à déjà en prendre conscience et cesser de me cacher derrière tout un tas d'excuses, et depuis que je me suis découverte "zèbrée",
cela à prit d'autant plus d'importance.
Je me suis ensuite demandée : Pourquoi ?
Pourquoi avoir peur de réussir, ça devrait au contraire me rassurer de savoir que je peux atteindre des buts, me donner le sentiment d'avoir accompli
quelque chose de bien, d'être quelqu'un d'intelligent et capable (moi qui maltraite tellement mon image de moi) alors pourquoi est-ce que quand
je sens que je vais réussir quelque chose, j'ai automatiquement un système d'auto-défense se mettant en place et me dévalorisant, ou
me faisant oublier tout ce que je sais, ou encore bien d'autre choses inconscientes et impalpables mais bien présentes ?
Bien sur celà ne se produit pas a chaque fois, mais assez fréquemment tout de même. D'ailleurs j'ai très souvent entendu :"n'exploite pas assez
son potentiel", "doit se faire confiance", "se contente du minimum" enfin ce genre de choses, qui sous-entendent que tout le monde pense
que je suis capable de + alors que j'ai pas l'impression que ça soit le cas, mais si je me met à réflechir un peu et que j'énumère les choses
une par une avec un maximum de pragmatisme et d'objectivité, oui c'est vrai que je pourrais faire mieux. Alors pourquoi ne le fais-je pas ?
Tout cela me semblait si paradoxal, si incompréhensible.
J'ai d'abord pensé, peut être pour ne pas faire de l'ombre aux autres. Car assez vite, à partir de la 5ème déjà, j'ai commencé à régresser
très rapidement. Jusque là, j'étais toujours dans les premiers de la classe, très assidue, j'adorais apprendre et comprendre et voir
que ça fonctionnait plutôt bien, j'étais fière de moi, ce qui me poussait à faire toujours mieux (surtout que mes parents étaient du genre
à accorder bien plus d'importance à la réussite scolaire qu'au reste, et d'ailleurs ils ne voyaient pas à quel point je n'avais aucune vie sociale
et que je n'était pas bien du tout dans peau, toujours en colère, enfin bref). Donc pour moi, c'était une manière de "mériter" de l'affection.
Et puis progressivement, je me suis aperçue que les personnes les plus "aimées", les plus entourées par les autres étaient celles qui réussisaient
le moins scolairement. Et au contraire que l'on traitait en paria les tête de classes, et très souvent ils étaient même "harcelés" moralement.
Il faut savoir que j'ai fais une grande partie de ma scolarité dans des endroits pas mal famés, mais disons, assez mal fréquentés.
Comme je n'en pouvais plus d'être toujours seule, montrée du doigt, prise pour une imbécile, ou tout simplement prise en pitiée, j'ai décidé
(pas tout de suite consciemment) de ne plus travailler, de me "rabasser", de me faire toute petite pour qu'on me fiche enfin la paix.
Et mes notes n'ont cessée de chuter, et d'un autre côté, on se mettais à me parler, à partager enfin des choses avec moi, à rire,
et ne plus me traiter comme un "fayot". Je faisais enfin partie du "troupeau". Je me sentais mieux, et même si quelque part ça m'embêtais
de ne plus satisfaire mes parents, la reconnaissance sociale était tellement plus euphorisante pour moi que j'arrivais à ne pas trop y penser.
Et puis je me suis très vite rendue compte que tout ça n'était que superficiel, que les gens m'utilisait, qu'il profitaient de mon besoin d'acceptation
pour me tourner en bourrique et tout un tas d'autre procédés très manipulateurs. J'étais devenue une proie facile qui ne cherchait même plus à
se défendre. J'ai vite compris que je n'aurais jamais la reconnaissance que j'attendais au fond de moi, que ça ne serait jamais "profond", et
que je m'évertuait à devenir quelqu'un que je ne suis pas et de pas forcément mieux au final. J'ai donc repris le travail, je m'acharnais comme une dingue
à rattraper le retard accumulé (et y'avait du boulot) pour retrouver l'affection de mes parents et les satisfaire de nouveau, mais je n'ai jamais
pu atteindre le niveau que j'avais avant tout ça.
Et j'ai ensuite suivit un cursus très orienté professionnel, je me suis retrouvée avec des gens qui me comprenaient enfin, qui partageaient
les même passions, avec qui je sentais un lien très fort et authentique, mais je n'ai jamais plus arrivé à avoir un niveau plus que moyen (souvent
j'oscillait entre 10-14 de moyenne, alors qu'avant j'était plutôt à 16-17). Mais j'ai finit par m'en contenter en me disant que c'était pas le plus
important. Je ne voulais pas non plus échouer mais je m'était faite à l'idée que je ne valais pas beaucoup plus.
Et aujourd'hui, j'ai enfin trouvé un travail, je commence début mars, j'aurais du me sentir euphorique après presque 6mois d'acharnement à
envoyer des candidatures et essuyer des refus (ou carement n'avoir aucune réponse). J'était contente, soulagée, mais moins satisfaite
que je ne le pensais. Et je me suis une fois de plus demandée : "pourquoi?
Après tout c'est ce que j'attendais depuis un moment.
C'est là que j'ai réfléchit. Hier, (le même jour de ma grande nouvelle donc), un ami à moi m'a dit avoir des soucis dans son couple (et ils sont
ensemble depuis plus de 7 ans, chaque fois qu'on les voyais on les sentais super bien tout les deux enfin bref, c'était une surprise pour moi
de l'apprendre). C'est très con, vraiment ça va paraître mégalomane ou égocentrique ou j'sais pas quoi, mais j'ai eu l'impression que c'était ma faute.
Que je n'avais pas le droit de me réjouir de mon bonheur.
Et c'est là que quelque chose à pris son sens dans ma tête (à tort ou à raison) : pour moi, tout, absolument tout est question d'équilibre. Et je pense, je ressens
que nous sommes tous connectés les uns aux autres, peu importe la distance. Directement ou par personne interposée.
Et il y a une phrase en particulier qui m'est venue par rapport à ça et à ma situation : "Si tu réussit, c'est que quelque part, quelqu'un échoue".
Et je me suis donc demandée si ma peur de la réussite, ne venait pas enfait, de ma "super" conscience de cet équilibre, et que si je réussit,
pour contrebalancer les choses, quelque part, ailleurs, quelqu'un va subir un échec. Et que j'ai vraiment du mal à accepter cette idée, comme si,
en acceptant cette réussite, je condamnais quelqu'un, comme si j'était responsable en partie de son malheur.
Enfin bref, voilà, aussi bien vous allez vous dire que je raconte n'importe quoi ou même penser que je suis ultra égocentrique de penser ça,
mais c'est juste une idée. Une théorie que je souhaite écrire pour mettre à plat et si c'est possible, l'approfondir ou au contraire la laisser tomber
pour partir dans une toute autre direction.
Leeloo_Dallas- Messages : 100
Date d'inscription : 11/12/2013
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le Continuum espace-temps
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
Salut!
Le bonheur des uns fait le malheur des autres.
Viel adage, sans doute une part de vrai.
Moi personnellement je pense plutôt que chacun
construit son destin.
Le notre se bâtit avec les contraintes de nos rayures,
souvent chute des notes en 4ème, première année de
l'apprentissage par coeur, d'où perte de confiance,
de très bon, on devient médiocre, etc...
Certains arrivent à reagir, d'autres s'effondrent,
en découle souvent un métier qui nous ennuie,
un isolement social...
Si tu as réussi à remonter la pente profite en
La roue tourne vite, carpe diem, nous les Z, à cause
de notre hyper conscience allons souvent penser
aux autres et ainsi ne vivons pas le moment présent.
Je pense quec'est de ça qu'il est question dans ta théorie.
Voila ma modeste pensée.
Bon courage @ +
Le bonheur des uns fait le malheur des autres.
Viel adage, sans doute une part de vrai.
Moi personnellement je pense plutôt que chacun
construit son destin.
Le notre se bâtit avec les contraintes de nos rayures,
souvent chute des notes en 4ème, première année de
l'apprentissage par coeur, d'où perte de confiance,
de très bon, on devient médiocre, etc...
Certains arrivent à reagir, d'autres s'effondrent,
en découle souvent un métier qui nous ennuie,
un isolement social...
Si tu as réussi à remonter la pente profite en
La roue tourne vite, carpe diem, nous les Z, à cause
de notre hyper conscience allons souvent penser
aux autres et ainsi ne vivons pas le moment présent.
Je pense quec'est de ça qu'il est question dans ta théorie.
Voila ma modeste pensée.
Bon courage @ +
poèterouge- Messages : 467
Date d'inscription : 05/10/2012
Age : 53
Localisation : Corse
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
De réussir ou d'être engagé ? Lié à quelque chose ? Être installé dans un statut ? Une profession, un chemin sans voies de traverse ?Pourquoi avoir peur de réussir
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
poèterouge a écrit:Salut!
Le bonheur des uns fait le malheur des autres.
Viel adage, sans doute une part de vrai.
Moi personnellement je pense plutôt que chacun
construit son destin.
Le notre se bâtit avec les contraintes de nos rayures,
souvent chute des notes en 4ème, première année de
l'apprentissage par coeur, d'où perte de confiance,
de très bon, on devient médiocre, etc...
Certains arrivent à reagir, d'autres s'effondrent,
en découle souvent un métier qui nous ennuie,
un isolement social...
Si tu as réussi à remonter la pente profite en
La roue tourne vite, carpe diem, nous les Z, à cause
de notre hyper conscience allons souvent penser
aux autres et ainsi ne vivons pas le moment présent.
Je pense quec'est de ça qu'il est question dans ta théorie.
Voila ma modeste pensée.
Bon courage @ +
Oui pareille je dirais qu'a cause de ton hyper conscience tu te projette en fonction de ta mémoire, se qui a été, et t'oblige à ne jamais vivre dans le moment présent complètement, donc se qui t'oblige à vivre dans le passé et donc à ne jamais le dépassé pour se qu'il est ni plus ni moins.
Sol œil- Messages : 619
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 36
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
même parcours dans les grandes lignes, même questionnement
hypothèses:
peur d'être rejeté, besoin d'appartenance et de validation selon le groupe
peur de toucher à ses limites et d'être en échec en ayant travaillé (même si ça n'est jamais arrivé)
pour la peur d'être la cause de l'échec de quelqu'un si tu réussis, je comprends bien mais c'est plutôt dans le cadre d'un entretien d'embauche, pour moi
mon psy m'a dit récemment que j'avais peur de réussir quelque chose dont je ne suis pas sûre d'avoir envie et d'être obligée d'en faire ma vie... cfr. Fata
égocentrée? Est-ce que tu serais encline à donner ta feuille à quelqu'un qui ne l'a pas alors que vous aurez test sur ce sujet le lendemain tous deux?
Je ne te trouve pas mégalomane du tout :/ ou alors, on est deux.
hypothèses:
peur d'être rejeté, besoin d'appartenance et de validation selon le groupe
peur de toucher à ses limites et d'être en échec en ayant travaillé (même si ça n'est jamais arrivé)
pour la peur d'être la cause de l'échec de quelqu'un si tu réussis, je comprends bien mais c'est plutôt dans le cadre d'un entretien d'embauche, pour moi
mon psy m'a dit récemment que j'avais peur de réussir quelque chose dont je ne suis pas sûre d'avoir envie et d'être obligée d'en faire ma vie... cfr. Fata
égocentrée? Est-ce que tu serais encline à donner ta feuille à quelqu'un qui ne l'a pas alors que vous aurez test sur ce sujet le lendemain tous deux?
Je ne te trouve pas mégalomane du tout :/ ou alors, on est deux.
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
Fata Morgana a écrit:De réussir ou d'être engagé ? Lié à quelque chose ? Être installé dans un statut ? Une profession, un chemin sans voies de traverse ?Pourquoi avoir peur de réussir
Retrouver ce message m'a pris un peu de temps, ce matin.
Mais la récompense est là.
FATA : tu m'offres LA formulation autour de laquelle je tourne depuis quelques jours... MERCI !
Invité- Invité
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
Leeloo_Dallas a écrit:Et il y a une phrase en particulier qui m'est venue par rapport à ça et à ma situation : "Si tu réussit, c'est que quelque part, quelqu'un échoue".
Si on voit la vie comme une compétition, c'est sans doute souvent vrai. Quand on joue aux échecs ou à un jeu de ce type, on ne peut gagner qu'en faisant perdre l'autre, on ne peut avoir la joie de la victoire qu'en infligeant à l'autre l'humiliation de la défaite. La plupart des gens intelligents aiment jouer parce que ça leur offre la joie de la victoire, quelques-uns, comme toi sans doute, le détestent parce que ça les force à infliger la défaite; ça me paraît un peu bizarre, mais bon, c'est un choix.
Cela étant, la vie n'est pas une compétition, en tout cas pas que ça, et on peut tout à fait se focaliser sur ce que la communauté humaine peut faire de collaboratif (et qui constitue la civilisation au sens noble). Quand un scientifique découvre une vérité, il réussit, et tous ceux à qui il enseigne cette vérité réussiront avec lui et après lui.
Quant à ceux qui ne peuvent pas voir quelqu'un faire quelque chose de bien sans être pathétiquement jaloux de ne pas l'avoir fait eux-mêmes... eh bien ils méritent leur malheur, voilà. Si ça rend Salieri malheureux que Mozart ait plus de talent que lui, eh bien Salieri est un sale con; les mélomanes normaux sont heureux que Mozart ait composé avec autant de grâce, et le fait de ne pas sentir chez eux-mêmes le talent de Mozart ne diminue nullement leur joie, peut-être même au contraire. En plus, ça peut les inciter à essayer eux-mêmes de faire aussi bien qu'ils peuvent en se disant "anch'io son pittore" (sauf que Mozart n'était pas peintre et que ses commensaux parlaient allemand, mais ayez la bonté d'arrêter de m'interrompre quand je pense en arborescence comme si ça ne vous était jamais arrivé), et ça aussi c'est la civilisation et tout le monde en profite. Quand Mozart a du succès, ça diminue certes la gloire de Salieri et ça lui fait donc de la peine, mais ça augmente aussi le plaisir de l'humanité et c'est sur ce dernier aspect qu'il faut se focaliser à mon sens.
Donc, Leeloo_Dallas, arrête de te prendre la tête avec ta théorie fumeuse, fais du mieux que tu peux et sois assuré que ce faisant tu feras plus d'heureux que de malheureux; les malheureux ne seront pas moins malheureux si tu décides de déprimer pour leur tenir compagnie; quant aux jaloux, ils nous pompent l'air.
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
- Spoiler:
- Petitagore, la rivalité Mozart / Salieri est probablement une légende, une fiction mise en scène par Pouchkine, puis Peter Shaffer et Milos Forman. Mais bon, l'exemple est parlant
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
- Harpo:
- Harpo a écrit:Petitagore, la rivalité Mozart / Salieri est probablement une légende, une fiction mise en scène par Pouchkine, puis Peter Shaffer et Milos Forman. Mais bon, l'exemple est parlant
Je sais, mais "when the legend becomes fact, print the legend", comme on dit dans un autre grand film (l'Homme qui tua Liberty Valance).
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
j'aime pas ta façon d'aborder la chose, Petitagore.
J'ai l'impression que tu nies sa souffrance alors Leeloo se livre et que tu sous=entends qu'elle vit sa vie comme une compétition en donnant des exemples que je qualifierais de négatifs.
Et dire que c'est une théorie fumeuse et que c'est facile de faire autrement...j'aime pas. C'est jugeant.
J'ai l'impression que tu nies sa souffrance alors Leeloo se livre et que tu sous=entends qu'elle vit sa vie comme une compétition en donnant des exemples que je qualifierais de négatifs.
Et dire que c'est une théorie fumeuse et que c'est facile de faire autrement...j'aime pas. C'est jugeant.
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
une (lotus naissant) a écrit:j'aime pas ta façon d'aborder la chose, Petitagore.
J'ai l'impression que tu nies sa souffrance alors Leeloo se livre et que tu sous=entends qu'elle vit sa vie comme une compétition en donnant des exemples que je qualifierais de négatifs.
Et dire que c'est une théorie fumeuse et que c'est facile de faire autrement...j'aime pas. C'est jugeant.
Bon...
Moi, j'avais plutôt le sentiment que Leeloo demandait à se débarrasser de sa théorie toute neuve et qui ne paraissait pas lui tenir à coeur, je lui suggérais donc des arguments pour y parvenir. Ça n'avait évidemment aucun rapport avec son vécu pour l'excellente raison que je n'ai pas la moindre idée de sa vie. On me demande mon avis sur une théorie qu'on me signale de surcroît comme toute neuve et donc pas élaborée outre mesure, je donne donc mon avis en l'alimentant d'idées que j'ai l'outrecuidance d'avoir dans ma tête à moi depuis un certain temps, voilà voilà, c'est tout et je ne vois pas où est le problème. A supposer que j'aie formulé un jugement (ça me paraît bien grandiloquent pour désigner trois malheureux paragraphes), il concernait la théorie toute neuve, pas la personne qui l'émettait et qui ne m'inspire rigoureusement aucun sentiment négatif mais tout au contraire plutôt de la sympathie parce qu'en fait je suis plutôt un gentil garçon (aunque no lo creas, diraient mes copains boliviens: même si ça te paraît difficile à croire).
Si on peut plus dire trois phrases sans être accusé de nier la souffrance de ses colistiers, moi je joue plus.
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
en fait, vu que ça la concerne, je ne vois pas le mot "théorie" comme faisant référence à une théorie générale mais directement à son ressenti
et j'ai l'impression que c'est un questionnement qui empiète sur son bonheur quotidien
(ce que je dis n'est que le reflet de mon ressenti, j voulais pas t'agresser)
et j'ai l'impression que c'est un questionnement qui empiète sur son bonheur quotidien
(ce que je dis n'est que le reflet de mon ressenti, j voulais pas t'agresser)
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
bonjour Leeloo
si cela peut te rassurer je passe mon temps à expliquer aux gens que nous sommes tous reliés et qu'il faut sans cesse envoyer des ondes positives dans l'espace, par nos joies, nos bonheurs, nos réussites, nos attentions sympas, etc. et au sens plus large, notre capacité à soigner les Hommes, nos découvertes scientifiques, nos productions artistiques ou littéraires, tout ce qui produit une émotion esthétique ou aide l'humanité à progresser d'une façon générale.
j'avais beaucoup aimé le film de night shyamalan, "la jeune fille de l'eau" parce qu'il illustre à merveille cette théorie.
cette façon d'envoyer des ondes positives est décisive pour contrer les gigaherz de poix noirâtre que nous balancent les fachos, les extrêmistes (je me répète je sais), les cyniques du capital capables d'amener tout un pays au suicide, les champions du raisonnement à court terme sur les possibilités énergétiques de cette planète et autres pestes brunes de tout poil qui ne sont jamais fatigués eux, d'envoyer des ondes négatives.
je dirais donc que tout en pensant la même chose que toi, exactement la même chose à propos d'un nécessaire équilibre, je me sens obligée au contraire de réussir. chacun sait qu'une personne bien dans sa peau attire les autres comme des papillons vers la lumière et une fois qu'ils sont là, les papillons, on les engage à faire de même. si au passage, on peut leur balancer la théorie de l'équilibre, et s'ils sont d'accord pour y oeuvrer à leur tour, tant mieux.
mais je conçois qu'il est bien difficile de devoir d'abord se débarasser de sa cuirasse de no-self et il est somme toute normal, après une vie passée à faire semblant d'être nulle, de finir par y croire. dès que tu te seras réaproppriée à toi-même, tu pourras réinvestir ta théorie que je trouve très juste, mais en la visualisant de plus haut et pour des buts plus généraux.
comme je suis douée pour la phytothérapie et que je vis dans un endroit où les gens ont du mal à se soigner, je les aide et il n'est pas rare que je conseille ou soigne plusieurs fois par semaine, à mon petit niveau. si je ne peux rien, j'oriente vers le bon infirmier, dispensaire ou médecin. j'informe, je renseigne.
et puis je crée des bijoux pièce unique et je ne laisse aucune femme venue acheter un bijou repartir de chez moi sans LE bijou qui va la sublimer. il m'est déjà arrivé de refuser d'en vendre parce qu'ils ne convenaient pas. je peux te dire qu'elles repartent regonflées à bloc. je leur fait un descriptif exact de leurs points forts et de leurs défauts et je leur apprend comment être sublimes. ce n'est pas grand chose, mais si une femme est plus belle et si surtout si elle le ressent, si elle en est convaincue, alors combien de personnes qui croiseront sa route en seront illuminées ? ne serait-ce que le mari fier, les gosses qui ne se feront pas engueuler ce jour-là ....etc.
aie confiance, tu es zèbre, tu peux donc tellement beaucoup ! envoie-leur ta lumière sans chercher le pourquoi du comment, conseille ton ami sans être coupable de sa malchance conjugale, le simple fait que tu sois là pour aider (écouter) c'est déjà énorme.
enfin je crois....
si cela peut te rassurer je passe mon temps à expliquer aux gens que nous sommes tous reliés et qu'il faut sans cesse envoyer des ondes positives dans l'espace, par nos joies, nos bonheurs, nos réussites, nos attentions sympas, etc. et au sens plus large, notre capacité à soigner les Hommes, nos découvertes scientifiques, nos productions artistiques ou littéraires, tout ce qui produit une émotion esthétique ou aide l'humanité à progresser d'une façon générale.
j'avais beaucoup aimé le film de night shyamalan, "la jeune fille de l'eau" parce qu'il illustre à merveille cette théorie.
cette façon d'envoyer des ondes positives est décisive pour contrer les gigaherz de poix noirâtre que nous balancent les fachos, les extrêmistes (je me répète je sais), les cyniques du capital capables d'amener tout un pays au suicide, les champions du raisonnement à court terme sur les possibilités énergétiques de cette planète et autres pestes brunes de tout poil qui ne sont jamais fatigués eux, d'envoyer des ondes négatives.
je dirais donc que tout en pensant la même chose que toi, exactement la même chose à propos d'un nécessaire équilibre, je me sens obligée au contraire de réussir. chacun sait qu'une personne bien dans sa peau attire les autres comme des papillons vers la lumière et une fois qu'ils sont là, les papillons, on les engage à faire de même. si au passage, on peut leur balancer la théorie de l'équilibre, et s'ils sont d'accord pour y oeuvrer à leur tour, tant mieux.
mais je conçois qu'il est bien difficile de devoir d'abord se débarasser de sa cuirasse de no-self et il est somme toute normal, après une vie passée à faire semblant d'être nulle, de finir par y croire. dès que tu te seras réaproppriée à toi-même, tu pourras réinvestir ta théorie que je trouve très juste, mais en la visualisant de plus haut et pour des buts plus généraux.
comme je suis douée pour la phytothérapie et que je vis dans un endroit où les gens ont du mal à se soigner, je les aide et il n'est pas rare que je conseille ou soigne plusieurs fois par semaine, à mon petit niveau. si je ne peux rien, j'oriente vers le bon infirmier, dispensaire ou médecin. j'informe, je renseigne.
et puis je crée des bijoux pièce unique et je ne laisse aucune femme venue acheter un bijou repartir de chez moi sans LE bijou qui va la sublimer. il m'est déjà arrivé de refuser d'en vendre parce qu'ils ne convenaient pas. je peux te dire qu'elles repartent regonflées à bloc. je leur fait un descriptif exact de leurs points forts et de leurs défauts et je leur apprend comment être sublimes. ce n'est pas grand chose, mais si une femme est plus belle et si surtout si elle le ressent, si elle en est convaincue, alors combien de personnes qui croiseront sa route en seront illuminées ? ne serait-ce que le mari fier, les gosses qui ne se feront pas engueuler ce jour-là ....etc.
aie confiance, tu es zèbre, tu peux donc tellement beaucoup ! envoie-leur ta lumière sans chercher le pourquoi du comment, conseille ton ami sans être coupable de sa malchance conjugale, le simple fait que tu sois là pour aider (écouter) c'est déjà énorme.
enfin je crois....
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 55
Localisation : maroc
Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
Leeloo_Dallas a écrit:Et puis progressivement, je me suis aperçue que les personnes les plus "aimées", les plus entourées par les autres étaient celles qui réussisaient le moins scolairement. Et au contraire que l'on traitait en paria les tête de classes, et très souvent ils étaient même "harcelés" moralement.
Il faut savoir que j'ai fais une grande partie de ma scolarité dans des endroits pas mal famés, mais disons, assez mal fréquentés.
Pas ceux qui réussissaient le moins, ceux là récoltaient des attitudes très ambivalentes: les gens les trouvaient plutôt rigolos mais ils éprouvaient aussi un peu de pitié face à ces "parias" qui fonçaient droit dans le mur. Ce sont ceux qui étaient moyens, ne se démarquant ni dans le négatif ni dans le positif qui avaient la paix (ou un état approchant).
Mais j'ai vécu la même chose (violons) à quelques légères différences (décroché non pas en cinquième mais en seconde, mais si l'établissement avait été malfamé je pense que je me serais sabordée plus tôt). C'est à dire que le collège s'est avéré être proche d'une expérience de rétention à Guantanamo, mais alors un truc cinq étoiles.
- Spoiler:
Ce pour quoi jusque là j'avais été valorisée à l'école depuis petite, était soudainement devenu un motif d'ostracisation. Ajoutons à ça un professeur gauchiste pétri d'égalitarisme qui a cru de bon ton de s'en prendre à moi et me rabaisser de façon vicieuse, parce qu'il était convaincu que j'étais une bourge et que mes facilités étaient donc dûes à un environnement très favorable. Passons... J'en ai passé des soirées à griffonner de rage dans mon petit carnet intime, ma moyenne scolaire constituant un motif de revanche, mais bon, ça ne donnait pas davantage de câlin alors à quoi bon ?
J'ai profité du passage collège-lycée pour devenir quelqu'un d'autre (un genre de cliché naz inspiré d'une mauvaise série pour adolescents édulcorés), refusé d'aller au lycée privé pour rejoindre le public. Auto-sabotage lvl 99. Il était hors de question que je renouvelle l'expérience, la réussite sans effort sur laquelle je m'étais laissée flottée n'avait aucun sens au regard de l'absence d'affection. Résultat, moyenne en tout sauf en lettres et plus tard philo, alors qu'avant j'étais bonne partout. Et puis je fréquentais des tribus très différentes les unes des autres, sans m'être jamais sentie à ma place. Oui, c'est possible.
Déception de mes parents et amertume d'avoir perdu comme une partie de leur affection et de leur reconnaissance en me laissant dériver.
Mais bon, le CPE était un chouette type (j'ai presque plus de souvenirs de son bureau que des quatre murs de nos salles de cours, en fait). Et puis j'étais déléguée en Terminale, alors c'est qu'on m'aimait bien, et pour les en remercier je me suis pointée torchée comme une armée de soviets au dernier conseil de classe, bien contente de quitter ce cirque.
Bref présenté comme ça, ça paraît plus sombre qu'une nuit sans lune. Mais une fois sortie de ce bourbier, la suite n'a pas été trop indigeste heureusement.
Cependant j'ai gardé la même superstition des vases communicants (à propos de "l'équilibre"): c'est à dire que non seulement je crois qu'on ne peut pas réussir dans tous les domaines, mais en plus on ne peut pas réussir alors que d'autres n'ont pas accès au bonheur.
J'avais tenté d'expliquer cela à une psychologue clinicienne qui n'eut pour toute réponse qu'un regard bovin oscillant entre le vide et la commisération (peut être est-ce recommandé dans le protocole thérapeutique, je ne sais pas ?). Alors j'en ai déduit que cela devait être assez peu commun comme croyance, et que je ferai mieux de garder cela pour moi.
J'en concevais même une sorte de rancoeur larvée face à ceux de mon entourage qui étaient incapables d'avancer vers le mieux être, comme s'ils étaient responsables des chaînes que je m'imposais face au triste spectacle des leurs.
Cela doit être plus ou moins corrélé à une illusion de toute puissance. Aujourd'hui je suis d'accord avec zebravalia mais j'ai la flemme d'expliquer pourquoi. Peut être parce que le meilleur moyen d'inciter les gens à se rendre heureux, c'est d'oser montrer l'exemple.
Cela ne changera rien à la peine de ton ami que tu choisisses de dissimuler ou non les bonnes nouvelles qui te concernent, et s'il ne peut être heureux pour autrui sans penser à sa propre peine, alors il ne sait pas de quoi il s'ampute, mais toi pourquoi devrais-tu te faire payer cela ?
Dernière édition par Luna Lunedda le Dim 2 Fév 2014 - 0:31, édité 1 fois
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Re: Besoin d'avis sur une théorie toute fraîche
Petitagore a écrit:
Donc, Leeloo_Dallas, arrête de te prendre la tête avec ta théorie fumeuse, fais du mieux que tu peux et sois assuré que ce faisant tu feras plus d'heureux que de malheureux; les malheureux ne seront pas moins malheureux si tu décides de déprimer pour leur tenir compagnie; quant aux jaloux, ils nous pompent l'air.
Voilà, tout est dit.
Note pour la prochaine fois: lire le topic en entier avant de répondre.[/quote]
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