+Astrée+
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+Astrée+
Au hasard d’un rangement, une photo était tombée au sol.
15/10/1996 De Profundis Ad Lucem.
Souvenir particulier.
Effilée comme un saule.
Le teint maladif , blafard.
Son regard abyssal se déversant sur le monde .
Elle ne souriait pas.
Lui arborait des cernes alcoolisées et un sourire naïf.
Elle le tenait par la main.
Elle avait surgit dans sa vie comme surgit la lune au milieu du vide.
Son sourire , froid, tapi ,sous sa chevelure sombre.
Ses joues creusées à l extrême ,à la limite d’en reconnaître les os, tenant fragilement son visage.
Le silence la consumait a petit feu et allait tôt ou tard la réduire en cendre.
Ses mains translucides ,rayées de veines bleues étaient aiguisées comme des lames.
Elles semblait pouvoir griffer l’aube sans bruit.
Lui était encore jeune et inexpérimenté.
Ils avaient des amis en communs et se croisait de temps à autre.
Il ne lui avait jamais parlé , par timidité excessive.
Ne voulant pas briser cette fascination qui lui vouait dans l’ombre.
Ne voulant rien d elle juste imprimer son le noir reflet de son âme .
Il la savait condamnée.
Il ne voulait pas qu’elle respire sa pitié , cette poisseuse idée qui lui faisait retenir son souffle en sa présence.
Il ne connaissait ni son nom ni le timbre de sa voix.
Ses lèvres de pierre l’avait envouté.
Elle se maquillait avec élégance pour masquer l appel de la tombe
Du vernis fantaisiste et de blush donnait l apparence que tout allait bien
Son parfum discret mélange d iris et de santal agissait comme une flaveur entêtante
Un jour ils s’étaient rencontrés là bas , par accident.
C’était un samedi après midi de septembre.
Le Père Lachaise.
Le soleil glacial donnait aux feuilles tombées des couleurs de braise.
Lui était venu visiter le lieux avec des amis de passage.
Elle était seule.
Elle lui avait fait signe ; et il l’avait suivi
Ensemble ils avaient arpentés longuement les allées sinueuses et les passages étroits.
Fumant ces longues cigarettes noires au goût de clous de girofle
Surgissant comme des extravagants entre 2 mausolées.
Elle lui avait expliqué que la mort était un passage étroit et humide qui ouvrait sur la vraie Vie.
Le vrai monde , quand les sens s’éteignent et que la chair durcit les os
Plus il s’enfonçaient dans cette jungle de pierre, plus son visage s’ouvrait
Elle était radieuse au contact du néant.
Elle défiait de son pas de sylphe, la pesanteur de la pierre, s’affranchissant des racines lourdes du deuil.
Sa voix jouant un air d au delà.
Perséphone.... Hecate ....Astarte
Elle lui avait parlé de ces artistes maudits , morts, fauché en plein art.
Ces musiciens, aux partitions inachevées, peintres aux toiles orphelines, écrivains a la plume brisée, sculpteur n’ayant plus d’argile...
Elle lui avait raconté les légendes et les mythes , des familiers qu’elle reconnaissait à minuit sonné.
Ils avaient passés la nuit ainsi a écouter ainsi la musique de la pluie et la harpe des fantômes.
Ils avaient échangés quelques baisers froids ainsi que leurs sangs .....et bu dans la pénombre le vin de la nuit.
Perséphone.... Hecate ....Astarte
Elle l’avait guidé au delà des tombes, la bas...
La nuit était passée a la lueur des ombres et des spectres
Elle avait noirci son coeur et son âme à tout jamais.
Elle l'avait lié a ses Superieurs Inconnus
L Astre d Argent se pointa au dessus des ombres en croix.
Brillant d'une lumière immaculée.
Ultime égrégore....
A l aurore elle lui souffla la derniere étreinte.
Puis Ils s’étaient séparés , sans aucune promesse, ni lumière, partant chacun de leur côté
Plus tard ses amis lui annoncèrent qu elle était morte
Elles avait mis fin a ses jours dans un parc
Ne laissant aucune lettre
Astrée....
15/10/1996 De Profundis Ad Lucem.
Souvenir particulier.
Effilée comme un saule.
Le teint maladif , blafard.
Son regard abyssal se déversant sur le monde .
Elle ne souriait pas.
Lui arborait des cernes alcoolisées et un sourire naïf.
Elle le tenait par la main.
Elle avait surgit dans sa vie comme surgit la lune au milieu du vide.
Son sourire , froid, tapi ,sous sa chevelure sombre.
Ses joues creusées à l extrême ,à la limite d’en reconnaître les os, tenant fragilement son visage.
Le silence la consumait a petit feu et allait tôt ou tard la réduire en cendre.
Ses mains translucides ,rayées de veines bleues étaient aiguisées comme des lames.
Elles semblait pouvoir griffer l’aube sans bruit.
Lui était encore jeune et inexpérimenté.
Ils avaient des amis en communs et se croisait de temps à autre.
Il ne lui avait jamais parlé , par timidité excessive.
Ne voulant pas briser cette fascination qui lui vouait dans l’ombre.
Ne voulant rien d elle juste imprimer son le noir reflet de son âme .
Il la savait condamnée.
Il ne voulait pas qu’elle respire sa pitié , cette poisseuse idée qui lui faisait retenir son souffle en sa présence.
Il ne connaissait ni son nom ni le timbre de sa voix.
Ses lèvres de pierre l’avait envouté.
Elle se maquillait avec élégance pour masquer l appel de la tombe
Du vernis fantaisiste et de blush donnait l apparence que tout allait bien
Son parfum discret mélange d iris et de santal agissait comme une flaveur entêtante
Un jour ils s’étaient rencontrés là bas , par accident.
C’était un samedi après midi de septembre.
Le Père Lachaise.
Le soleil glacial donnait aux feuilles tombées des couleurs de braise.
Lui était venu visiter le lieux avec des amis de passage.
Elle était seule.
Elle lui avait fait signe ; et il l’avait suivi
Ensemble ils avaient arpentés longuement les allées sinueuses et les passages étroits.
Fumant ces longues cigarettes noires au goût de clous de girofle
Surgissant comme des extravagants entre 2 mausolées.
Elle lui avait expliqué que la mort était un passage étroit et humide qui ouvrait sur la vraie Vie.
Le vrai monde , quand les sens s’éteignent et que la chair durcit les os
Plus il s’enfonçaient dans cette jungle de pierre, plus son visage s’ouvrait
Elle était radieuse au contact du néant.
Elle défiait de son pas de sylphe, la pesanteur de la pierre, s’affranchissant des racines lourdes du deuil.
Sa voix jouant un air d au delà.
Perséphone.... Hecate ....Astarte
Elle lui avait parlé de ces artistes maudits , morts, fauché en plein art.
Ces musiciens, aux partitions inachevées, peintres aux toiles orphelines, écrivains a la plume brisée, sculpteur n’ayant plus d’argile...
Elle lui avait raconté les légendes et les mythes , des familiers qu’elle reconnaissait à minuit sonné.
Ils avaient passés la nuit ainsi a écouter ainsi la musique de la pluie et la harpe des fantômes.
Ils avaient échangés quelques baisers froids ainsi que leurs sangs .....et bu dans la pénombre le vin de la nuit.
Perséphone.... Hecate ....Astarte
Elle l’avait guidé au delà des tombes, la bas...
La nuit était passée a la lueur des ombres et des spectres
Elle avait noirci son coeur et son âme à tout jamais.
Elle l'avait lié a ses Superieurs Inconnus
L Astre d Argent se pointa au dessus des ombres en croix.
Brillant d'une lumière immaculée.
Ultime égrégore....
A l aurore elle lui souffla la derniere étreinte.
Puis Ils s’étaient séparés , sans aucune promesse, ni lumière, partant chacun de leur côté
Plus tard ses amis lui annoncèrent qu elle était morte
Elles avait mis fin a ses jours dans un parc
Ne laissant aucune lettre
Astrée....
Soren- Messages : 661
Date d'inscription : 14/02/2014
Age : 47
Localisation : Dans un monde absurde
Re: +Astrée+
Pourquoi j'ai relu ça? Pourquoi je le relis encore?
KACHKOUCHAT!!- Messages : 9
Date d'inscription : 31/01/2014
Localisation : à coté du radiateur, au fond de l'amphi ^^
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