Présentation
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Diatribe
Camusien
Marioons
7 participants
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Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Présentation
Bienvenue Marioons
Je suis un peu dans la même situation que toi en ce qui concerne le fait de ne pas vraiment savoir si j'ai des rayures ou non. Mais navigue sur ce forum sans complexes, certains fils sont de petits trésors
ps: Je suis d'accord avec Santin
Je suis un peu dans la même situation que toi en ce qui concerne le fait de ne pas vraiment savoir si j'ai des rayures ou non. Mais navigue sur ce forum sans complexes, certains fils sont de petits trésors
ps: Je suis d'accord avec Santin
Camusien- Messages : 28
Date d'inscription : 10/11/2013
Age : 29
Localisation : Dordogne
Re: Présentation
Bienvenue Marioons!
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Présentation
Bonjour à tous et bienvenue Marioons,
Je suis également nouveau dans le savane des zèbres, et c'est déroutant pour moi de lire certains commentaires: j'ai l'impression que certains ont mis des mots sur ce que je n'arrivais (n'osais) pas exprimer! Le sentiment de décalage permanent, la recherche de contrôle de ses paroles et/ou sentiment, le fait d'aimer apprendre en permanence des sujets en apparence très divers... Me décrire est très perturbant, d'autant que cela risque d'être redondant pour ceux qui me liront tant les parcours de vie que nous avons tous peuvent se ressembler!
Je tiens également à préciser que je suis en cours de dépistage de hp. J'ai lu le livre de JSF et j'ai été étonné des similitudes bien que je reste modéré tant qu'il n'y a pas eu de diagnostic définitif.
J'ai hâte de pouvoir dévorer ce site et d'échanger avec des Zèbres!
A bientôt
Je suis également nouveau dans le savane des zèbres, et c'est déroutant pour moi de lire certains commentaires: j'ai l'impression que certains ont mis des mots sur ce que je n'arrivais (n'osais) pas exprimer! Le sentiment de décalage permanent, la recherche de contrôle de ses paroles et/ou sentiment, le fait d'aimer apprendre en permanence des sujets en apparence très divers... Me décrire est très perturbant, d'autant que cela risque d'être redondant pour ceux qui me liront tant les parcours de vie que nous avons tous peuvent se ressembler!
Je tiens également à préciser que je suis en cours de dépistage de hp. J'ai lu le livre de JSF et j'ai été étonné des similitudes bien que je reste modéré tant qu'il n'y a pas eu de diagnostic définitif.
J'ai hâte de pouvoir dévorer ce site et d'échanger avec des Zèbres!
A bientôt
Kangaroo- Messages : 40
Date d'inscription : 15/03/2014
Localisation : Bordeaux
Re: Présentation
Salut et bienvenue,
Merci pour ta présentation, j'aime beaucoup ce que tu as écris sur le fait que l'hypothèse de la douance t'aiderait à t'affirmer telle que tu es. Pour moi qui l'ai découverte il y a peu, je vis la même dialectique dans le rapport à moi et au monde. J'avais l'impression d'être en tort, d'être fou, ça me rendait triste. Maintenant je sais que je ne suis pas fou, que c'est une façon de fonctionner différente, plus intense, mais j'en suis fier, et je ne m'amuserai plus à essayer de cacher qui je suis, ou à me restreindre pour les autres.
Il y a honnêtement pour moi un fort effet libérateur à pouvoir mettre une cause rationnelle sur ce qui n'en avait pas.
A bientôt,
Merci pour ta présentation, j'aime beaucoup ce que tu as écris sur le fait que l'hypothèse de la douance t'aiderait à t'affirmer telle que tu es. Pour moi qui l'ai découverte il y a peu, je vis la même dialectique dans le rapport à moi et au monde. J'avais l'impression d'être en tort, d'être fou, ça me rendait triste. Maintenant je sais que je ne suis pas fou, que c'est une façon de fonctionner différente, plus intense, mais j'en suis fier, et je ne m'amuserai plus à essayer de cacher qui je suis, ou à me restreindre pour les autres.
Il y a honnêtement pour moi un fort effet libérateur à pouvoir mettre une cause rationnelle sur ce qui n'en avait pas.
A bientôt,
Princeton- Messages : 1367
Date d'inscription : 09/03/2014
Age : 35
Localisation : Paris
Re: Présentation
Bienvenue!
Ce que tu décris, c'est normal non?
Enfin pour beaucoup par ici....
Bonne exploration du forum et à bientôt de te lire.
Ce que tu décris, c'est normal non?
Enfin pour beaucoup par ici....
Bonne exploration du forum et à bientôt de te lire.
- Code:
C'est quoi donc, ton métier???
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Présentation
Merci pour vos réponses
Kangoroo oui j'ai l'impression qu'au delà de mettre un "nom" sur ce qu'on pressentais sans arriver à l'expliquer, voir que d'autres personnes nous ressemblent à ce point est troublant et super réconfortant et libérateur comme tu dis. Perso c'est comme si je me contenais depuis toujours, sans savoir vraiment quoi ni pourquoi.
En ce qui concerne la redondance, je pense pas qu'il faille en avoir peur, certes on se ressemble tous sur beaucoup de points mais chacun reste unique, chacun a vécu cette particularité différemment, chacun l'exploite et/ou en souffre à sa manière, et chacun en parle à sa manière, et c'est ça qui est beau !
Mrs doubtfull merci, et c'est quoi le message en vert ? C'est un truc privé ? Comment je fais pour faire pareil ^^ ?
Kangoroo oui j'ai l'impression qu'au delà de mettre un "nom" sur ce qu'on pressentais sans arriver à l'expliquer, voir que d'autres personnes nous ressemblent à ce point est troublant et super réconfortant et libérateur comme tu dis. Perso c'est comme si je me contenais depuis toujours, sans savoir vraiment quoi ni pourquoi.
En ce qui concerne la redondance, je pense pas qu'il faille en avoir peur, certes on se ressemble tous sur beaucoup de points mais chacun reste unique, chacun a vécu cette particularité différemment, chacun l'exploite et/ou en souffre à sa manière, et chacun en parle à sa manière, et c'est ça qui est beau !
Mrs doubtfull merci, et c'est quoi le message en vert ? C'est un truc privé ? Comment je fais pour faire pareil ^^ ?
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Présentation
Diatribe a écrit:Bienvenue Marioons!
Merci Diatribe, c'est toi qui a fait le dessin de ton avatar ? J'adore le style
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Présentation
Nan! C'est pas privé! Pour ça, il y a les mp.
C'est juste une balise, tu le trouves sur le bandeau de la réponse rapide, le 10 eme en partant de la gauche...
C'est juste une balise, tu le trouves sur le bandeau de la réponse rapide, le 10 eme en partant de la gauche...
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Présentation
Marioons a écrit:
Merci Diatribe, c'est toi qui a fait le dessin de ton avatar ? J'adore le style
Oui, c'est mon petit copain en Disney! Merci
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Présentation
@Marioons
Bon, je vais suivre tes conseils et être un peu plus exhaustif!
Le rapport aux autres...
Il est clair que mon comportement a fait que j'ai toujours senti un décalage: comme beaucoup d'entre vous, j'ai compris que pour m'intégrer dans des groupes, il fallait que je m'adapte quelques peu en me tempérant. Alors que je suis plutôt quelqu'un d'extraverti et d'entier, voilà que je me suis forcé à devenir introverti et en alerte sur des possibles failles que je pouvais laisser transparaître! C'était le cas dans des groupes à l'école, et plus tard, dans le milieu professionnel.
Heureusement, j'ai des amis que je connais depuis des dizaines d'années avec qui je peux être entier: pas de faux semblant, on parle de tout, et comme l'on veut, personne ne se juge. Je ne sais pas si c'est le temps qui a "trié" mes relations, mais aujourd'hui, je suis assez heureux de mes liens avec mes amis. Et je me demande si certain d'entre eux ne sont pas un peu zèbre d'ailleurs...
En amour, j'ai rencontré les mêmes difficultés, mais en plus "intense": l'affect qui rentre en jeu exacerbe les réactions que je peux avoir. J'ai essayé plusieurs attitudes: la version zèbre camouflé, où je m'adapte, où je suis un peu plus distant, où je ne dis pas tout ce que je pense. Cette attitude fonctionne, mais je ne suis pas heureux, j'ai la sensation de ne pas être entier, et ne m'épanouie pas vraiment! Avec le temps, on maîtrise le célèbre "fuis moi, je te suis...", mais qu'est ce que c'est chiant! On dirait que ce jeu de rôle est une étape obligatoire, et le fait que cela fonctionne me blase sur le genre humain!
Et puis il y a la version 100% zèbre, celle où je suis entier, où j'ai l'impression de ne pas tricher. J'adore faire plaisir, m'occuper de l'autre, parler des heures de tout et de rien, etc... Il y a la version un peu moins angélique, où il y a la peur du rejet/rupture/abandon qui apparait dès que l'autre à des réactions plus distante. Le fait de percevoir rapidement les réactions de l'autre fait qu'on peut "sentir" une situation avant même notre conjoint!
Et là... le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne plait pas à tout le monde! L'autre peut nous reprocher de se sentir "scanné" et mis à nu en permanence. Je ne sais pas si je suis tombé sur des zébrettes, mais on m'a souvent fait remarqué mon côté hyper empathique. D'ailleurs, c'est assez drôle de remarquer que cette caractéristique là plait énormément au début (ouaouuuuu, toi tu me comprends vraiment, tu n'es pas comme les autres!) pour ensuite agacer (arrêtes de lire dans ma tête! -c'est du vécu:!)
C'est peut-être pour cela que j'aime cuisiner: c'est une manière de faire plaisir à l'autre, en l'étonnant, en faisant attention à elle, et en n'ayant pas les contraintes du verbiage qui peuvent -souvent- tout gâcher.
Je suis aussi plus à l'aise côté câlin, et ce, pour les mêmes raisons. Pas de verbiage, envie de faire plaisir, et concentré sur l'instant et non sur les possibles à-côtés. J'ai lu dans ce forum que certains HPI avaient des difficultés pendant l'amour: le cerveau ne se débranche pas, et ils peuvent penser à tout et n'importe quoi pendant ces moments d'intimité. J'avoue que je ne me retrouve absolument pas là dedans, et je ne peux expliquer pourquoi j'arrive à mettre le bouton off dans ces moments là. (le sens des priorités peut être!)
Professionnellement, j'ai besoin de trouver un sens à ce que je fais. Je suis très sensible à l'intérêt général, et je suis très vigilant sur le bienfait de ce que j'entreprends sur les autres. J'aurais du mal à travailler pour l'industrie du tabac par exemple... (en fait, c'est impensable)
Au travail, je me heurte aux mentalités conservatrices: je propose des nouveaux projets qui me semble pertinents, mais le confort du statu quo ainsi que la peur du changement de mes collègues freinent mes initiatives. J'ai l'impression de prendre mon bâton de pèlerin et de prêcher en plein désert! Mais il y a heureusement toujours des personnes plus ouverte avec qui on peut trouver un peu de soutien, des zèbres contrariés par des années de carcan qui, à l'évocation d'un peu de nouveauté, retrouve un peu de piquant.
Je pourrais écrire des heures, aussi, je pense qu'il va être temps de me poser un peu et de vous laisser la main! Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire, et avec qui je prendrais plaisir à partager nos expériences.
Bon, je vais suivre tes conseils et être un peu plus exhaustif!
Le rapport aux autres...
Il est clair que mon comportement a fait que j'ai toujours senti un décalage: comme beaucoup d'entre vous, j'ai compris que pour m'intégrer dans des groupes, il fallait que je m'adapte quelques peu en me tempérant. Alors que je suis plutôt quelqu'un d'extraverti et d'entier, voilà que je me suis forcé à devenir introverti et en alerte sur des possibles failles que je pouvais laisser transparaître! C'était le cas dans des groupes à l'école, et plus tard, dans le milieu professionnel.
Heureusement, j'ai des amis que je connais depuis des dizaines d'années avec qui je peux être entier: pas de faux semblant, on parle de tout, et comme l'on veut, personne ne se juge. Je ne sais pas si c'est le temps qui a "trié" mes relations, mais aujourd'hui, je suis assez heureux de mes liens avec mes amis. Et je me demande si certain d'entre eux ne sont pas un peu zèbre d'ailleurs...
En amour, j'ai rencontré les mêmes difficultés, mais en plus "intense": l'affect qui rentre en jeu exacerbe les réactions que je peux avoir. J'ai essayé plusieurs attitudes: la version zèbre camouflé, où je m'adapte, où je suis un peu plus distant, où je ne dis pas tout ce que je pense. Cette attitude fonctionne, mais je ne suis pas heureux, j'ai la sensation de ne pas être entier, et ne m'épanouie pas vraiment! Avec le temps, on maîtrise le célèbre "fuis moi, je te suis...", mais qu'est ce que c'est chiant! On dirait que ce jeu de rôle est une étape obligatoire, et le fait que cela fonctionne me blase sur le genre humain!
Et puis il y a la version 100% zèbre, celle où je suis entier, où j'ai l'impression de ne pas tricher. J'adore faire plaisir, m'occuper de l'autre, parler des heures de tout et de rien, etc... Il y a la version un peu moins angélique, où il y a la peur du rejet/rupture/abandon qui apparait dès que l'autre à des réactions plus distante. Le fait de percevoir rapidement les réactions de l'autre fait qu'on peut "sentir" une situation avant même notre conjoint!
Et là... le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne plait pas à tout le monde! L'autre peut nous reprocher de se sentir "scanné" et mis à nu en permanence. Je ne sais pas si je suis tombé sur des zébrettes, mais on m'a souvent fait remarqué mon côté hyper empathique. D'ailleurs, c'est assez drôle de remarquer que cette caractéristique là plait énormément au début (ouaouuuuu, toi tu me comprends vraiment, tu n'es pas comme les autres!) pour ensuite agacer (arrêtes de lire dans ma tête! -c'est du vécu:!)
C'est peut-être pour cela que j'aime cuisiner: c'est une manière de faire plaisir à l'autre, en l'étonnant, en faisant attention à elle, et en n'ayant pas les contraintes du verbiage qui peuvent -souvent- tout gâcher.
Je suis aussi plus à l'aise côté câlin, et ce, pour les mêmes raisons. Pas de verbiage, envie de faire plaisir, et concentré sur l'instant et non sur les possibles à-côtés. J'ai lu dans ce forum que certains HPI avaient des difficultés pendant l'amour: le cerveau ne se débranche pas, et ils peuvent penser à tout et n'importe quoi pendant ces moments d'intimité. J'avoue que je ne me retrouve absolument pas là dedans, et je ne peux expliquer pourquoi j'arrive à mettre le bouton off dans ces moments là. (le sens des priorités peut être!)
Professionnellement, j'ai besoin de trouver un sens à ce que je fais. Je suis très sensible à l'intérêt général, et je suis très vigilant sur le bienfait de ce que j'entreprends sur les autres. J'aurais du mal à travailler pour l'industrie du tabac par exemple... (en fait, c'est impensable)
Au travail, je me heurte aux mentalités conservatrices: je propose des nouveaux projets qui me semble pertinents, mais le confort du statu quo ainsi que la peur du changement de mes collègues freinent mes initiatives. J'ai l'impression de prendre mon bâton de pèlerin et de prêcher en plein désert! Mais il y a heureusement toujours des personnes plus ouverte avec qui on peut trouver un peu de soutien, des zèbres contrariés par des années de carcan qui, à l'évocation d'un peu de nouveauté, retrouve un peu de piquant.
Je pourrais écrire des heures, aussi, je pense qu'il va être temps de me poser un peu et de vous laisser la main! Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire, et avec qui je prendrais plaisir à partager nos expériences.
Kangaroo- Messages : 40
Date d'inscription : 15/03/2014
Localisation : Bordeaux
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Présentation
Bienvenue Marioons,
A lire ta présentation je ne doute pas un seul instant de ta zébritude.
J'ai fort aimé ce que tu as écrit, la vitalité et la sincérité qui s'en dégagent. J'ai plusieurs fois dans ma vie pris des décisions déraisonnables en suivant de grosses intuitions et toujours sans regrets.
Ils y a un Salon des intuitifs et réceptifs et si tu passe par là je suis sûr que tous se feront un plaisir d'échanger avec toi à propos d'intuitions, d'énergies, d'égo, d'amour, de mystère et de paradoxes.
J'avoue fatiguer un peu et avoir lu en diagonale ton dernier post, mais ce n'est pas par manque d'intérêt, je t'assure.
Je te souhaite la bienvenue et une amusante balade sur le site
I.
A lire ta présentation je ne doute pas un seul instant de ta zébritude.
J'ai fort aimé ce que tu as écrit, la vitalité et la sincérité qui s'en dégagent. J'ai plusieurs fois dans ma vie pris des décisions déraisonnables en suivant de grosses intuitions et toujours sans regrets.
Ils y a un Salon des intuitifs et réceptifs et si tu passe par là je suis sûr que tous se feront un plaisir d'échanger avec toi à propos d'intuitions, d'énergies, d'égo, d'amour, de mystère et de paradoxes.
J'avoue fatiguer un peu et avoir lu en diagonale ton dernier post, mais ce n'est pas par manque d'intérêt, je t'assure.
Je te souhaite la bienvenue et une amusante balade sur le site
I.
Fabiano- Messages : 976
Date d'inscription : 22/01/2014
Re: Présentation
@Marioons
Bonjour, bonsoir, bonne nuit ! Wow j'ai tout lu, c'est assez long pour moi mais moi aussi cela m'a rappellé pas mal de trucs en fait... Il y a plein de choses à lire donc à dire, c'est passionnant d'écouter une passionnée !
oui il est déjà tard ! Les gens qui ne sont pas superficiels, qui acceptent le scan sont les gens bien dans leur peau ? Cela semble être le cas quand on te lit. Et puis je suis d'accord aussi sur le fait que trancher les choses est souvent mal perçu... Souvent on confond les êtres qui tranchent pour eux et pour leur vie ! Avec ceux qui tranchent pour les autres et c'est certain que c'est souvent opposé au fond...
Bonjour, bonsoir, bonne nuit ! Wow j'ai tout lu, c'est assez long pour moi mais moi aussi cela m'a rappellé pas mal de trucs en fait... Il y a plein de choses à lire donc à dire, c'est passionnant d'écouter une passionnée !
oui il est déjà tard ! Les gens qui ne sont pas superficiels, qui acceptent le scan sont les gens bien dans leur peau ? Cela semble être le cas quand on te lit. Et puis je suis d'accord aussi sur le fait que trancher les choses est souvent mal perçu... Souvent on confond les êtres qui tranchent pour eux et pour leur vie ! Avec ceux qui tranchent pour les autres et c'est certain que c'est souvent opposé au fond...
Invité- Invité
Re: Présentation
@Inqualifiable
Merci beaucoup de prendre le temps et l'énergie de me dire ça alors que tu es fatigué
Oui le salon dont tu parles m'intéresse beaucoup, c'est où exactement ?
Bonne nuit
Merci beaucoup de prendre le temps et l'énergie de me dire ça alors que tu es fatigué
Oui le salon dont tu parles m'intéresse beaucoup, c'est où exactement ?
Bonne nuit
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Présentation
J'ai pas pu résister finalement, curiosité trop piquée au vif, ça m'a réveillé
Moi je peux aimer une toile sans rien comprendre à l'art... D'accord, une oeuvre d'art n'est pas une personne, mais tu vois l'idée... Je peux avoir un grand élan de tendresse envers un enfant que je vois pour la première fois. Comprendre l'autre, "se mettre à sa place" par une expérience de la pensée aide à être plein d'empathie. Mais si j'arrive chez mon meilleur ami et que rien qu'à sa tête je vois que quelque chose s'est passé, je n'aurai pas besoin d'avoir les explications et de comprendre quelle situation qu'il vit pour partager son émotion, compatir (i.e. éprouver de la compassion). Le voir pleurer suffira par exemple.
D'autre part, et c'est dû au français qui n'a qu'un mot pour aimer, il faut savoir de quel amour on parle. Philos, agapê, eros? Certains disent "aimez vos ennemis" or un ennemi, on ne le comprend pas vraiment. Comment alors l'aimer? Impossible?
Quant à la séduction, c'est un jeu, il ne faut pas l'oublier ni le prendre trop au sérieux. Mais quand les deux jouent, sont conscient de jouer et savent quel jeu ils jouent ce jeu peut-être sain. Et comme c'est un jeu, normalement on y prend plaisir. Mais cela doit rester léger, évidement. Ce n'est qu'un jeu. Si un des deux joue et que l'autre prend ça au sérieux, c'est clair ça va coincer... Je dirais même que dans un couple sain, les partenaires vont régulièrement tenter de se re-séduire. Plaire à l'autre n'est pas forcément négatif. Plaire c'est faire plaisir. De temps en temps je pense qu'il n'est pas inutile de laisser tomber son training-pantoufles du dimanche pour mettre ce costard dans lequel elle vous trouve tellement classe ou ce jeans qui fait que vous êtes so sexy pour l'inviter à une balade, un resto ou du shopping. En fait, quand je fait ça, c'est aussi pour dire à ma partenaire, pour un temps tu peux avoir ton homme objet et faire joujou avec. Si cela peu t'apporter quelque plaisir (c'est quand même plus cool d'être au bras d'un beau mec que d'une loque en rue non?) et bien je te l'offre de bon coeur!
I.
P.S. Le salon est dans la Savane (page d'accueil). Ici en fait.
Marioons a écrit:Bref pour revenir à l'amour, j'ai l'impression qu'on ne peut aimer vraiment quelqu'un sans le comprendre profondément. L'amour comme complicité / empathie profonde entre deux âmes. Comment aimer ce qu'on ne comprend pas ? Ca s'appelle de l'admiration pour moi, pas de l'amour.
Je m'égare hihi, je voulais aussi réagir par rapport à ton sentiment qu'il faille passer par le jeu de l'élastique (je te fuis tu me suis). C'est peut être ce qu'on cherche à nous faire croire. Qu'on est insuffisant pour être aimé et désiré en étant simplement nous-même. Qu'il faut utiliser des subterfuges, des manipulations, de la "séduction", des maquillages, se contrôler, "garder une part de mystère", "un jardin secret"...
Moi je peux aimer une toile sans rien comprendre à l'art... D'accord, une oeuvre d'art n'est pas une personne, mais tu vois l'idée... Je peux avoir un grand élan de tendresse envers un enfant que je vois pour la première fois. Comprendre l'autre, "se mettre à sa place" par une expérience de la pensée aide à être plein d'empathie. Mais si j'arrive chez mon meilleur ami et que rien qu'à sa tête je vois que quelque chose s'est passé, je n'aurai pas besoin d'avoir les explications et de comprendre quelle situation qu'il vit pour partager son émotion, compatir (i.e. éprouver de la compassion). Le voir pleurer suffira par exemple.
D'autre part, et c'est dû au français qui n'a qu'un mot pour aimer, il faut savoir de quel amour on parle. Philos, agapê, eros? Certains disent "aimez vos ennemis" or un ennemi, on ne le comprend pas vraiment. Comment alors l'aimer? Impossible?
Quant à la séduction, c'est un jeu, il ne faut pas l'oublier ni le prendre trop au sérieux. Mais quand les deux jouent, sont conscient de jouer et savent quel jeu ils jouent ce jeu peut-être sain. Et comme c'est un jeu, normalement on y prend plaisir. Mais cela doit rester léger, évidement. Ce n'est qu'un jeu. Si un des deux joue et que l'autre prend ça au sérieux, c'est clair ça va coincer... Je dirais même que dans un couple sain, les partenaires vont régulièrement tenter de se re-séduire. Plaire à l'autre n'est pas forcément négatif. Plaire c'est faire plaisir. De temps en temps je pense qu'il n'est pas inutile de laisser tomber son training-pantoufles du dimanche pour mettre ce costard dans lequel elle vous trouve tellement classe ou ce jeans qui fait que vous êtes so sexy pour l'inviter à une balade, un resto ou du shopping. En fait, quand je fait ça, c'est aussi pour dire à ma partenaire, pour un temps tu peux avoir ton homme objet et faire joujou avec. Si cela peu t'apporter quelque plaisir (c'est quand même plus cool d'être au bras d'un beau mec que d'une loque en rue non?) et bien je te l'offre de bon coeur!
I.
P.S. Le salon est dans la Savane (page d'accueil). Ici en fait.
Fabiano- Messages : 976
Date d'inscription : 22/01/2014
Re: Présentation
@Jeanine
Merci pour ta réponse tu es nouvelle ici aussi ?
Merci pour ta réponse tu es nouvelle ici aussi ?
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Présentation
@Inqualifiable
Plutôt d'accord avec ce que tu as écris encore une fois je balance des théories avec l'arrière pensée que je peux être totalement à côté de la plaque ^^ et c'est vrai je me suis posée la question, comment expliquer l'amour inconditionnel, universel, que prônent en général les religions, le bouddhisme... Tu as sûrement raison c'est de l'amour. En fait je me dis que l'amour vient de l'intérieur. On l'a en nous, on l'autorise à s'exprimer, se poser sur le monde, plus ou moins selon nos peurs / barrières. En tout cas je ressent que plus je me libère de mes peurs plus je sent naître un amour inconditionnel et global pour autrui et le monde. Comme un faisceau qui s'élargit au lieu de rester ciblé. Quand je parlais de compréhension, je crois que je voulais dire que c'était nécessaire dans un couple, comme particularité du couple, mais ceci dit peut être pas. Peut être que ce que je préssent nécessaire, pour parler en terme de physique car je ne trouve pas autre chose pour l'instant ^^ c'est d'être sur la même "longueur d'onde", ce qui ne veut pas dire qu'il faut nécessairement être en permanence "en phase". Je sais pas si c'est très clair, en tout cas ça doit pas l'être encore suffisamment dans ma tête pour que j'arrive à bien l'exprimer hihi. Mais je crois que tu m'as donné des pistes, je vais me renseigner sur ces fameux Philos, agapê et eros
Après pour cette histoire du bouddhisme d'aimer ses ennemis même si on ne les comprend pas, comment dire... Pour moi si on ne les comprend pas et qu'on prétend les aimer, ce n'est pas de l'amour mais de la tolérance. Dans le sens où si on ne comprend pas, on juge que ce qu'il font est mal, on ne cautionne pas, ça nous met en colère au fond, mais on "choisit" / "se force" à ne pas juger... Or pour moi l'amour ne se force pas... je sais pas si je suis claire... En fait je remettrai même en question la notion d'"ennemi", qui est très subjective non ? Car ça voudrait dire qu'on juge qu'un acte est en soi bien ou mal, est ce vrai ? il y a du yin et du yang dans chaque chose, rien n'est en soi bien ou mal non ? Bref je m'égare encore... ^^
Comme tu dis, la séduction n'est pas un mal en soi, tout dépend si on en est esclave = on pense qu'on ne peut plaire à l'autre que comme ça car on se sent insuffisant, ou si on le fait consciemment, comme un jeu. Mais effectivement je serais plus pour la séduction PENDANT la vie de couple, une fois qu'on se connaît, qu'avant en fait ^^ car avant, on ne se connaît pas, et enjoliver ce que l'on juge comme des bons côtés, et cacher ce que l'on juge comme mauvais biaise la donne je trouve. Dans le sens où on prend le risque de plaire pour ce que l'on n'est pas vraiment, et à l'inverse on prend le risque de ne pas montrer ce qu'on prenait pour un "défaut" et qui aurait pu être un charme pour l'autre... Mais je te rejoins sur l'importance et le plaisir de continuer à se mettre en valeur, pour soi et pour l'autre. Comme se maquiller pour une femme, est-ce par plaisir et joie de s'embellir, comme une façon de s'honorer, de se respecter, ou bien par peur de ne pas plaire sans cela... ?
Ah ok c'est un salon virtuel j'avais pas compris ^^ merci
Bonne nuit !
Plutôt d'accord avec ce que tu as écris encore une fois je balance des théories avec l'arrière pensée que je peux être totalement à côté de la plaque ^^ et c'est vrai je me suis posée la question, comment expliquer l'amour inconditionnel, universel, que prônent en général les religions, le bouddhisme... Tu as sûrement raison c'est de l'amour. En fait je me dis que l'amour vient de l'intérieur. On l'a en nous, on l'autorise à s'exprimer, se poser sur le monde, plus ou moins selon nos peurs / barrières. En tout cas je ressent que plus je me libère de mes peurs plus je sent naître un amour inconditionnel et global pour autrui et le monde. Comme un faisceau qui s'élargit au lieu de rester ciblé. Quand je parlais de compréhension, je crois que je voulais dire que c'était nécessaire dans un couple, comme particularité du couple, mais ceci dit peut être pas. Peut être que ce que je préssent nécessaire, pour parler en terme de physique car je ne trouve pas autre chose pour l'instant ^^ c'est d'être sur la même "longueur d'onde", ce qui ne veut pas dire qu'il faut nécessairement être en permanence "en phase". Je sais pas si c'est très clair, en tout cas ça doit pas l'être encore suffisamment dans ma tête pour que j'arrive à bien l'exprimer hihi. Mais je crois que tu m'as donné des pistes, je vais me renseigner sur ces fameux Philos, agapê et eros
Après pour cette histoire du bouddhisme d'aimer ses ennemis même si on ne les comprend pas, comment dire... Pour moi si on ne les comprend pas et qu'on prétend les aimer, ce n'est pas de l'amour mais de la tolérance. Dans le sens où si on ne comprend pas, on juge que ce qu'il font est mal, on ne cautionne pas, ça nous met en colère au fond, mais on "choisit" / "se force" à ne pas juger... Or pour moi l'amour ne se force pas... je sais pas si je suis claire... En fait je remettrai même en question la notion d'"ennemi", qui est très subjective non ? Car ça voudrait dire qu'on juge qu'un acte est en soi bien ou mal, est ce vrai ? il y a du yin et du yang dans chaque chose, rien n'est en soi bien ou mal non ? Bref je m'égare encore... ^^
Comme tu dis, la séduction n'est pas un mal en soi, tout dépend si on en est esclave = on pense qu'on ne peut plaire à l'autre que comme ça car on se sent insuffisant, ou si on le fait consciemment, comme un jeu. Mais effectivement je serais plus pour la séduction PENDANT la vie de couple, une fois qu'on se connaît, qu'avant en fait ^^ car avant, on ne se connaît pas, et enjoliver ce que l'on juge comme des bons côtés, et cacher ce que l'on juge comme mauvais biaise la donne je trouve. Dans le sens où on prend le risque de plaire pour ce que l'on n'est pas vraiment, et à l'inverse on prend le risque de ne pas montrer ce qu'on prenait pour un "défaut" et qui aurait pu être un charme pour l'autre... Mais je te rejoins sur l'importance et le plaisir de continuer à se mettre en valeur, pour soi et pour l'autre. Comme se maquiller pour une femme, est-ce par plaisir et joie de s'embellir, comme une façon de s'honorer, de se respecter, ou bien par peur de ne pas plaire sans cela... ?
Ah ok c'est un salon virtuel j'avais pas compris ^^ merci
Bonne nuit !
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Présentation
C'est ptêtre la définition / étymologie de "comprendre" qui me manque. J'ai trouvé "concevoir, saisir par l'intelligence, la pensée" / "inclure, contenir en soi, englober" / "saisir ensemble, embrasser, entourer quelque chose"... Comprendre c'est peut être beaucoup moins analytique qu'on ne le pense, plus global... Et peut être que ça fait appel à l'intelligence du coeur plus qu'au raisonnement.. Le "contenir en soi" me fait penser à "tout est dans tout". Si on se connaît soi-même et qu'on s'ouvre, potentiellement, on peut tout comprendre...?
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Présentation
Je parle toute seule... mais faut que ça sorte ^^ j'ai l'impression qu'il y a un lien étroit entre amour, compréhension, vérité, unité et soulagement... et à l'inverse entre peur, morcellement, ignorance, erreur et tension. Comme si toute peur était basée sur un manque de compréhension, un éloignement de la vérité, morcelait la réalité et avait pour conséquence un éloignement de l'amour.... et comme si tout ce qui s'approche de la vérité reliait tout, soulageait profondément et laissait place à l'amour...
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Invité- Invité
Re: Présentation
Fatiguée, je me suis aperçue que j'avais coché le sexe bleu ! Je ne suis plus fatiguée donc sexe rose maintenant lol ! Je suis désolé de surprendre alors je confirme que je suis nouvelle et pas nouveau ici.
Invité- Invité
Re: Présentation
Bonjour à tous!
Content de voir que cette conversation intéresse!
@Inqualifiable
Je me retrouve également dans ce que tu décris sur ton côté instinctif. Je ne sais pas si je le cultive, mais s'il y a bien quelquechose que j'apprécie, c'est bien celà. En moins de 10 secondes, on repère dans quel état d'esprit est notre interlocuteur, et ça permet d'être encore plus à l'écoute. J'ai lu le dernier livre de Matthieu Ricard (le moine bouddhiste français installé au Népal), "La Force de la Bienveillance" où il fait le parallèle entre empathie et bienveillance. Il explique que l'empathie est plus toxique, car elle nous fait aussi ressentir les émotions des autres, ce qui peut être usant à la longue. La bienveillance serait préférable, car elle nous permet de "saisir" une émotion, sans en subir les manifestations les plus violentes. Pour preuve, il présente une étude faite sur du personnel soignant (Médecins, Infirmiers et Aides Soignants) aux États-Unis, montrant que 60% des professionnels sont ou ont été en situation de Burn Out. D'où l'utilité de cultiver un certain ressenti mais avec une distance nécessaire.
Je ne peux que vous conseiller ce livre, il est très en phase avec le câblage des zèbres (besoin de ne pas faire de mal, ouverture aux autres) tout en étant argumenté et construit autour de preuves et d'expériences scientifiques qui prouvent les bienfaits de la bienveillance. C'est pour moi le point fort de ce livre, ça n'est pas qu'un livre d'idées philosophiques, il y a surtout un recul scientifique qui corrobore chaque partie.
@Marioons
Oui, le plus grand défi pour nous est d'accepter d'être soit même est de ne pas plaire à tous le monde. C'est quand même un cheminement bizarre, on est nous même enfant et on ne plait pas à grand monde, puis on se bride et on plait plus, pour apprendre enfin à être soit même et être accepté par ceux qui le voudront! Pour ma part, je ne me bride absolument pas entre amis, par contre, il est vrai que je mets plus d'eau dans mon vin dans mes relations professionnelles ou lorsque je rencontre dans le cadre privé des personnes pour la première fois. Je sais que certaines personnes ont besoins de discussion de machine à café pour se mettre en jambes... (ah, la pluie et le beau temps, qu'est ce que ça me saoûle! A ce propos, je vous une sincère admiration à mon coiffeur: comment fait-il pour en parler à longueur de journée! Ceci étant, il semble apprécier quand on évite ce sujet!)
Pour revenir sur le milieu professionnel et le choix des carrières, je crois qu'il ne faut pas s'écarter non plus certains métiers. C'est ton état d'esprit qui va faire la différence. Être commercial ou travailler dans la communication peut être une saine activité, si ce que tu proposes à une réelle valeur ajoutée et va apporter un plus à tes clients. Regardes cette société française Medtech qui développe des robots chirurgicaux pour aider les chirurgiens à opérer le cerveau. Les commerciaux de cette société peuvent être fier de ce qu'ils font, et tant les patients que les chirurgiens ont un intérêt sincère à ce que ces robots soient dans les blocs opératoires. De même, tu as des dérives dans des professions qui se prétendent d'intérêts général. Tu trouveras dans le secteur public des personnes qui ont une profession dont la mission est de venir en aide aux autres mais qui se serviront avant tout. Pour avoir des connaissances qui ont bossés dans l'humanitaire, il semblerait que certaines structures servent aussi à des intérêts bien personnels!
On peut aussi faire le parallèle avec un outil et son utilisation: un couteau pour faire la cuisine est utile, mais il peut aussi servir pour un meurtre. Le problème n'est pas l'outil en soi, mais l'intention que l'on a lorsque l'on l'utilise. Et en bon zèbre, on peut même dériver et parler de la communication avec les autres: je pense que l'on peut tout dire si l'on est bien intentionné. (ce qui n'empêche pas de mettre les formes, c'est toujours préférable) Celà doit confirmer ton positionnement façon papiers toudous... souple et solide à la fois!
Pour les massages, je n'en ai pas parlé la dernière fois, mais c'est aussi quelquechose qui est très intuitif pour moi. En plus du plaisir de faire plaisir et de ne pas avoir ces fameux problèmes de verbiage, on doit avoir (enfin, je parle pour moi en tout cas) notre hypersensibilité qui nous fait ressentir au toucher les douleurs des autres. Rapidement, j'arrive à trouver les nœuds musculaires, sans pour autant avoir eu de formation au massage. Je ne sais pas pour toi, mais pour moi, l'acte de masser n'est pas qu'un "papouillage", il doit y avoir toute une atmosphère. Il faut que la pièce soit calme, les lumières pas trop forte, et un encens n'est jamais de trop. Je ne vois pas comment on peut se détendre avec des néons d'hôpitaux et une ambiance de rave partie!
Quand à l'amour, c'est un vaste sujet... Je n'ai pas de réponse définitive à ce sujet, mais est ce que trop idéaliser n'est pas aussi un frein? Le banal et la routine ne sont-ils pas trop fade à tes yeux? Je dis ça sans jugement de valeur, car je partage ce côté idéaliste. Une ex m'a reproché de vouloir en faire toujours plus, en me disant qu'il fallait apprécier les moments simples. Mais comme le disait Inqualifiable sur la tenue vestimentaire, l'attention à certains détails est une manière de stimuler la séduction dans le couple. (on ne parle pas de dérive narcissique où c'est poussé à l'extrême!) Il est clair que ce fonctionnement ne peut marcher que si les deux conjoints participent à ce jeu de séduction.
Tu as parlé des opposés qui s'attirent; une fois, j'avais lu qu'un couple était une identité à part entière, soit 1+1=3. Le but étant de faire en sorte que chacune des trois entités (les deux conjoints et le couple) soient heureuses. Pour cela, il faut que l'entité couple soit composée de deux personnes complémentaires. (donc différentes?) A mon avis (et ça n'est qu'un sentiment personnel), être avec son parfait opposé est moins épanouissant, tant au niveau des caractères que des goûts. L'avantage est que dans un premier temps, on trouve chez l'autre un équilibre dans nos défauts de caractère, et qu'au niveau des passions, on trouve des nouveaux centres d'intérêts qui pour nous, sont toujours un moment de stimulation enthousiasmant. Mais passé la phase de découverte, et si l'autre ne partage pas nos centres d'intérêts, on peut s'éloigner à vouloir faire nos activités chacun de son côté. Et, toujours de mon point de vue, c'est bien aussi de partager des expériences en les vivants à deux et non en se les racontant uniquement.
Donc oui, la vision que j'ai du couple est plus de partager un maximum de chose à deux, peut-être aussi pour contourner le problème du verbiage et vivre aussi plus en "sensation". Ca n'a quand même rien à voir de partager une bonne soirée entre amis avec un bon repas que d'en discuter sans l'avoir vécu, non?! Je pense que pour le couple, c'est pareil.
Je vais en rester là pour l'instant, je reprendrais avec plaisir plus tard!
Bonne journée à tous
Content de voir que cette conversation intéresse!
@Inqualifiable
Je me retrouve également dans ce que tu décris sur ton côté instinctif. Je ne sais pas si je le cultive, mais s'il y a bien quelquechose que j'apprécie, c'est bien celà. En moins de 10 secondes, on repère dans quel état d'esprit est notre interlocuteur, et ça permet d'être encore plus à l'écoute. J'ai lu le dernier livre de Matthieu Ricard (le moine bouddhiste français installé au Népal), "La Force de la Bienveillance" où il fait le parallèle entre empathie et bienveillance. Il explique que l'empathie est plus toxique, car elle nous fait aussi ressentir les émotions des autres, ce qui peut être usant à la longue. La bienveillance serait préférable, car elle nous permet de "saisir" une émotion, sans en subir les manifestations les plus violentes. Pour preuve, il présente une étude faite sur du personnel soignant (Médecins, Infirmiers et Aides Soignants) aux États-Unis, montrant que 60% des professionnels sont ou ont été en situation de Burn Out. D'où l'utilité de cultiver un certain ressenti mais avec une distance nécessaire.
Je ne peux que vous conseiller ce livre, il est très en phase avec le câblage des zèbres (besoin de ne pas faire de mal, ouverture aux autres) tout en étant argumenté et construit autour de preuves et d'expériences scientifiques qui prouvent les bienfaits de la bienveillance. C'est pour moi le point fort de ce livre, ça n'est pas qu'un livre d'idées philosophiques, il y a surtout un recul scientifique qui corrobore chaque partie.
@Marioons
Oui, le plus grand défi pour nous est d'accepter d'être soit même est de ne pas plaire à tous le monde. C'est quand même un cheminement bizarre, on est nous même enfant et on ne plait pas à grand monde, puis on se bride et on plait plus, pour apprendre enfin à être soit même et être accepté par ceux qui le voudront! Pour ma part, je ne me bride absolument pas entre amis, par contre, il est vrai que je mets plus d'eau dans mon vin dans mes relations professionnelles ou lorsque je rencontre dans le cadre privé des personnes pour la première fois. Je sais que certaines personnes ont besoins de discussion de machine à café pour se mettre en jambes... (ah, la pluie et le beau temps, qu'est ce que ça me saoûle! A ce propos, je vous une sincère admiration à mon coiffeur: comment fait-il pour en parler à longueur de journée! Ceci étant, il semble apprécier quand on évite ce sujet!)
Pour revenir sur le milieu professionnel et le choix des carrières, je crois qu'il ne faut pas s'écarter non plus certains métiers. C'est ton état d'esprit qui va faire la différence. Être commercial ou travailler dans la communication peut être une saine activité, si ce que tu proposes à une réelle valeur ajoutée et va apporter un plus à tes clients. Regardes cette société française Medtech qui développe des robots chirurgicaux pour aider les chirurgiens à opérer le cerveau. Les commerciaux de cette société peuvent être fier de ce qu'ils font, et tant les patients que les chirurgiens ont un intérêt sincère à ce que ces robots soient dans les blocs opératoires. De même, tu as des dérives dans des professions qui se prétendent d'intérêts général. Tu trouveras dans le secteur public des personnes qui ont une profession dont la mission est de venir en aide aux autres mais qui se serviront avant tout. Pour avoir des connaissances qui ont bossés dans l'humanitaire, il semblerait que certaines structures servent aussi à des intérêts bien personnels!
On peut aussi faire le parallèle avec un outil et son utilisation: un couteau pour faire la cuisine est utile, mais il peut aussi servir pour un meurtre. Le problème n'est pas l'outil en soi, mais l'intention que l'on a lorsque l'on l'utilise. Et en bon zèbre, on peut même dériver et parler de la communication avec les autres: je pense que l'on peut tout dire si l'on est bien intentionné. (ce qui n'empêche pas de mettre les formes, c'est toujours préférable) Celà doit confirmer ton positionnement façon papiers toudous... souple et solide à la fois!
Pour les massages, je n'en ai pas parlé la dernière fois, mais c'est aussi quelquechose qui est très intuitif pour moi. En plus du plaisir de faire plaisir et de ne pas avoir ces fameux problèmes de verbiage, on doit avoir (enfin, je parle pour moi en tout cas) notre hypersensibilité qui nous fait ressentir au toucher les douleurs des autres. Rapidement, j'arrive à trouver les nœuds musculaires, sans pour autant avoir eu de formation au massage. Je ne sais pas pour toi, mais pour moi, l'acte de masser n'est pas qu'un "papouillage", il doit y avoir toute une atmosphère. Il faut que la pièce soit calme, les lumières pas trop forte, et un encens n'est jamais de trop. Je ne vois pas comment on peut se détendre avec des néons d'hôpitaux et une ambiance de rave partie!
Quand à l'amour, c'est un vaste sujet... Je n'ai pas de réponse définitive à ce sujet, mais est ce que trop idéaliser n'est pas aussi un frein? Le banal et la routine ne sont-ils pas trop fade à tes yeux? Je dis ça sans jugement de valeur, car je partage ce côté idéaliste. Une ex m'a reproché de vouloir en faire toujours plus, en me disant qu'il fallait apprécier les moments simples. Mais comme le disait Inqualifiable sur la tenue vestimentaire, l'attention à certains détails est une manière de stimuler la séduction dans le couple. (on ne parle pas de dérive narcissique où c'est poussé à l'extrême!) Il est clair que ce fonctionnement ne peut marcher que si les deux conjoints participent à ce jeu de séduction.
Tu as parlé des opposés qui s'attirent; une fois, j'avais lu qu'un couple était une identité à part entière, soit 1+1=3. Le but étant de faire en sorte que chacune des trois entités (les deux conjoints et le couple) soient heureuses. Pour cela, il faut que l'entité couple soit composée de deux personnes complémentaires. (donc différentes?) A mon avis (et ça n'est qu'un sentiment personnel), être avec son parfait opposé est moins épanouissant, tant au niveau des caractères que des goûts. L'avantage est que dans un premier temps, on trouve chez l'autre un équilibre dans nos défauts de caractère, et qu'au niveau des passions, on trouve des nouveaux centres d'intérêts qui pour nous, sont toujours un moment de stimulation enthousiasmant. Mais passé la phase de découverte, et si l'autre ne partage pas nos centres d'intérêts, on peut s'éloigner à vouloir faire nos activités chacun de son côté. Et, toujours de mon point de vue, c'est bien aussi de partager des expériences en les vivants à deux et non en se les racontant uniquement.
Donc oui, la vision que j'ai du couple est plus de partager un maximum de chose à deux, peut-être aussi pour contourner le problème du verbiage et vivre aussi plus en "sensation". Ca n'a quand même rien à voir de partager une bonne soirée entre amis avec un bon repas que d'en discuter sans l'avoir vécu, non?! Je pense que pour le couple, c'est pareil.
Je vais en rester là pour l'instant, je reprendrais avec plaisir plus tard!
Bonne journée à tous
Kangaroo- Messages : 40
Date d'inscription : 15/03/2014
Localisation : Bordeaux
Re: Présentation
Re-
Je ne sais pas pour vous, mais je m'aperçois que les moments où j'intellectualise le plus, c'est quand je sens une situation problématique, mais qu'il y a une contradiction/non dit plus profond et que je ne comprends pas. C'est un ressenti assez pervers, car c'est comme si on avait l'image sans le son, tout en sachant que les textes ne correspondent pas à ce que l'on voit. On retrouve ces situations dans le milieu pro (langue de bois mais non-dits énorme) ou sentimental (avec le conjoint qui veut faire passer un message l'air de rien)
En temps normal, je scanne facilement les attitudes, et comprends l'essentiel. Mais quand je ne saisis pas tout, je commence à intellectualiser à mort pour comprendre ce qu'il se joue. (ce besoin de comprendre...) En général, quand j'ai affaire à ce type de situation, c'est qu'il y a anguille sous roche, et c'est impressionnant de constater comment l'affect détecte une situation toxique plus vite que l'intellect!
@Marioons @Jeannine
Pour ma part, ça ne me pose aucun soucis d'être scanné, même si, je peux être étonné qu'on arrive à me lire facilement. C'est plus de la surprise en fait, mais c'est marrant.
A l'inverse, quand je suis étiqueté de tel ou tel qualificatif et que ça s'avère faux mais que la personne s'entête dans cette direction, ça a eu tendance à m'énerver: pas forcément que la personne se trompe, mais de dégager quelquechose à l'inverse de ce que je suis. Est-ce que ça vous arrive également? Comment réagissez-vous?
Je ne sais pas pour vous, mais je m'aperçois que les moments où j'intellectualise le plus, c'est quand je sens une situation problématique, mais qu'il y a une contradiction/non dit plus profond et que je ne comprends pas. C'est un ressenti assez pervers, car c'est comme si on avait l'image sans le son, tout en sachant que les textes ne correspondent pas à ce que l'on voit. On retrouve ces situations dans le milieu pro (langue de bois mais non-dits énorme) ou sentimental (avec le conjoint qui veut faire passer un message l'air de rien)
En temps normal, je scanne facilement les attitudes, et comprends l'essentiel. Mais quand je ne saisis pas tout, je commence à intellectualiser à mort pour comprendre ce qu'il se joue. (ce besoin de comprendre...) En général, quand j'ai affaire à ce type de situation, c'est qu'il y a anguille sous roche, et c'est impressionnant de constater comment l'affect détecte une situation toxique plus vite que l'intellect!
@Marioons @Jeannine
Pour ma part, ça ne me pose aucun soucis d'être scanné, même si, je peux être étonné qu'on arrive à me lire facilement. C'est plus de la surprise en fait, mais c'est marrant.
A l'inverse, quand je suis étiqueté de tel ou tel qualificatif et que ça s'avère faux mais que la personne s'entête dans cette direction, ça a eu tendance à m'énerver: pas forcément que la personne se trompe, mais de dégager quelquechose à l'inverse de ce que je suis. Est-ce que ça vous arrive également? Comment réagissez-vous?
Kangaroo- Messages : 40
Date d'inscription : 15/03/2014
Localisation : Bordeaux
Re: Présentation
Ah Marioons, tes propos sont peut-être peu clairs mais saches que je préfère les vérités floues aux certitudes erronées
L'amour ne se force pas dis tu. C'est vrai! Mais pour moi l'amour est aussi un choix!
Le Yin et le Yang et le bien et le mal sont deux choses différentes. Le bien et le mal sont des notions complexes, le fait que tu perçoive cette complexité c'est bon signe, je ne pense pas que tu t'égares
Moi je fais la différence entre le savoir, acquis par l'étude, la réflexion et la connaissance (co-naissance) qui ne peut s'acquérir qu par l'expérience. Par exemple tu peux savoir un tas de trucs sur ton voisin (surtout si tu es une vieille mégère avide de ragots) mais pour le connaître il faudra parler avec, l'inviter à prendre un verre, lui proposer notre aide et passer du temps avec lui à l'aider.
Alors je dirais plutôt, si on se connais soi-même, on peut tout connaître.
Tu sais, quand je discute comme ça avec toi ou avec d'autres et bien moi aussi je pense tout haut et ça me fait du bien que ça sorte
Kangoo, cool tu viens de me donner' une réponse "que j'attendais" car oui tiens moi aussi je pense qu'il y a qqch de potentiellement toxique dans l'empathie.
D'ailleurs parfois on me dit "Je me suis tracassé(e) pour toi, j'ai même eu pein à dormir cette nuit" ou alors "Je suis triste pour toi". A quoi je répond toujours "Ca me fait une belle jambe!". Car quand je suis triste, je n'ai pas besoin qu'on pleure avec moi, je veux être consolé. Quand j'ai peur, avoir quelqu'un qui partage cette peur ne fait que la renforcer alors que j'ai juste besoin d'être rassuré. Et quand je suis en colère, je ne cherche pas un gang qui l'exprimera avec moi mais quelqu'un qui pourra m’apaiser. Sans avoir lu le bouquin de Mathieu Ricard, je suppose qu'il veux dire que l'empathie est toxique pour celui qui la pratique, qui "donne" son empathie. Et bien moi, je pense qu'en plus c'est toxique pour celui qui la "reçoit".
Le lâcher prise c'est apprendre à faire confiance à ses affects même si l'intellect n'y comprends rien ou comprend autre chose. A quoi sert-il de chercher à comprendre quand l'affect vous a déjà servi la réponse sur un plateau?
I.
L'amour ne se force pas dis tu. C'est vrai! Mais pour moi l'amour est aussi un choix!
Le Yin et le Yang et le bien et le mal sont deux choses différentes. Le bien et le mal sont des notions complexes, le fait que tu perçoive cette complexité c'est bon signe, je ne pense pas que tu t'égares
Moi je fais la différence entre le savoir, acquis par l'étude, la réflexion et la connaissance (co-naissance) qui ne peut s'acquérir qu par l'expérience. Par exemple tu peux savoir un tas de trucs sur ton voisin (surtout si tu es une vieille mégère avide de ragots) mais pour le connaître il faudra parler avec, l'inviter à prendre un verre, lui proposer notre aide et passer du temps avec lui à l'aider.
Alors je dirais plutôt, si on se connais soi-même, on peut tout connaître.
Tu sais, quand je discute comme ça avec toi ou avec d'autres et bien moi aussi je pense tout haut et ça me fait du bien que ça sorte
Kangoo, cool tu viens de me donner' une réponse "que j'attendais" car oui tiens moi aussi je pense qu'il y a qqch de potentiellement toxique dans l'empathie.
D'ailleurs parfois on me dit "Je me suis tracassé(e) pour toi, j'ai même eu pein à dormir cette nuit" ou alors "Je suis triste pour toi". A quoi je répond toujours "Ca me fait une belle jambe!". Car quand je suis triste, je n'ai pas besoin qu'on pleure avec moi, je veux être consolé. Quand j'ai peur, avoir quelqu'un qui partage cette peur ne fait que la renforcer alors que j'ai juste besoin d'être rassuré. Et quand je suis en colère, je ne cherche pas un gang qui l'exprimera avec moi mais quelqu'un qui pourra m’apaiser. Sans avoir lu le bouquin de Mathieu Ricard, je suppose qu'il veux dire que l'empathie est toxique pour celui qui la pratique, qui "donne" son empathie. Et bien moi, je pense qu'en plus c'est toxique pour celui qui la "reçoit".
K a écrit:c'est impressionnant de constater comment l'affect détecte une situation toxique plus vite que l'intellect!
Le lâcher prise c'est apprendre à faire confiance à ses affects même si l'intellect n'y comprends rien ou comprend autre chose. A quoi sert-il de chercher à comprendre quand l'affect vous a déjà servi la réponse sur un plateau?
I.
Fabiano- Messages : 976
Date d'inscription : 22/01/2014
Re: Présentation
@Kangaroo
Le fait que tu intellectualises ou cherches à intellectualiser dans ces moments là ? Non seulement tu n'es pas le seul mais je trouve que cela n'est pas regrettable. Ce n'est pas l'idéal donc si souhaitable que ça notamment pour d'éventuelles situations où ils nous arrivent parfois de songer à un problème qui n'a pas de raison de se produire ou qui n'a pas l'ampleur qu'on lui prête... Mais pour la bonne cause que celle d'avancer, je trouve cela presque constructif. Défense, réfuge, fuite dans la réflexion aussi éparpillée ou subjective ? Je pense que le plus important est l'importance ou le besoin qu'on lui accorde si tel est notre besoin. Bien entendu avec un minimum de recul ou de distance car on est d'accord que sinon ça empire les choses ! Pour le scan, je serais moins positive pour avoir rencontré des personnes surdouées. Autant il me semble que la subjectivité de la réflexion incessante peut être remise en question par ce mécanisme naturel pour les personnes habitués à souvent réfléchir, autant le scan plus ouvert et multiple du haut potentiel en décuple les effets négatifs. Je dis ça car un scan ne peut être basé ou n'avoir de sens que sur des repères établis, subjectifs ou objectifs. Conscient ou inconscient on est dans le collectif. Hors comme l'a justement illustré l'inqualifiable, il se trouve que chaque individu dispose d'une spécificité bien à lui qu'on aurait le plus grand intérêt à intégrer dans le scan. Mais cela est un fait : la plupart du temps on scanne non pas le connu mais l'inconnu... Le scanneur étant individu aussi, double manquement puisque lui non plus n'est collectif et ne peut l'être sous certains aspects propre de sa personne. Même illustration d'inqualifiable cette fois-ci en solution pragmatique et pas si courante à notre époque : aller vers l'autre pour intégrer sa propre représentation à soi qu'on se fait de cet autre. Cela arrive à tout le monde. Je pense plus à certaines personnes qu'à d'autres; personnes qui sortiraient plus du schema collectif de représentation d'un individu lambda à scan moyennement ou très positif. Pour ma part, je peux prendre un exemple à la fois négatif et positif pour illustrer cela. Et je dirais que ma réaction dépend du moment. Quand j'ai envie de rencontrer quelqu'un, le fait de me sentir scannée par ces regards qui se posent à ces endroits précis de mon enveloppe corporelle... Préparée à cet effet ou non, je trouve cela positif pour ne pas dire gratifiant en tant que capacité à séduire et plaire par la suite... Bien sûr une partie importante de mon temps n'est pas consacrée aux rencontres pour séduire. Dans ce cas c'est plutôt négatif. Qu'auront retenu toutes ces personnes qui ont plus de facilités à me scanner qu'à m'aborder ? Des choses vraies pour le scanneur ou le groupe car visibles en ce qui concerne mon apparence à un moment donné mais rarement ce qui concerne ce que je suis à ce même instant et encore moins ce que je suis moi dans la vie courante. Je ne réagis pas lorsque c'est un seul homme. Sauf si je sens un danger à en prendre fuite. Par rapport à un groupe non plus. Pour l'avoir fait quelque fois il y a bien des années, j'en paye encore le prix par rapport au fait que je suis la fille qu'on a vu une fois en tenue trop provocante et qui n'était pas contente d'avoir été enregistrée. Désormais les scans de groupe sont plus démonstratifs et moraux dans mes lieux publics de fréquentations habituels. Plus tu fuis plus on cherche à te rattrapper, plus tu te caches plus on cherche à te démasquer. Et plus tu te dévoiles plus on cherche à t'empêcher d'être toi-même. Tout a un prix même si le fait de vivre sa vie n'a en principe pas de prix. Les autres veulent aussi exister et cela se comprend. A notre époque exigeante, je trouve le prix élevé et pas seulement pour ces stars mettant le prix pour éviter le paparazzitage.
@Marrioons
De ce simple fait personnel qui peut arriver à n'importe qui lors de scan à côté de la plaque, je voudrais dire à Marrioons que rien que pour ça, le gros avantage de rester soi même dans ces moments là se pait à la mesure de ce qu'on révèle (en général ce qu'on cherche à savoir de vous mais pas seulement quand vous surprenez, que ce soit négativement ou positivement). Mais je suis d'accord avec Marrioons sur le principe et cela se passe comme ça en privé avec tous mes vrais amis sans exception. Ne pas s'accorder un moment pour soi et aussi pour être soi même serait bien pire selon moi...
@Inqualifiable
Pour répondre à ta dernière question, je dirais que nobody is perfect et que notre affect peut ausi nous tromper par rapport à l'extérieur donc au sujet de l'autre. Les sens les plus agréables sont aussi des illusions bien perceptibles dans des moments où nous préférons sans doute nous accorder davantage avec le monde des plaisirs que la vérité en ce qui concernerait ces derniers. Chercher à comprendre me servirait alors pour prendre le recul et la distance parfois nécessaire. Pour relativiser ou mieux intégrer le rapport entre ce qui est vraiment en moi et ce qui ne l'est pas vraiment ou durablement.
Le fait que tu intellectualises ou cherches à intellectualiser dans ces moments là ? Non seulement tu n'es pas le seul mais je trouve que cela n'est pas regrettable. Ce n'est pas l'idéal donc si souhaitable que ça notamment pour d'éventuelles situations où ils nous arrivent parfois de songer à un problème qui n'a pas de raison de se produire ou qui n'a pas l'ampleur qu'on lui prête... Mais pour la bonne cause que celle d'avancer, je trouve cela presque constructif. Défense, réfuge, fuite dans la réflexion aussi éparpillée ou subjective ? Je pense que le plus important est l'importance ou le besoin qu'on lui accorde si tel est notre besoin. Bien entendu avec un minimum de recul ou de distance car on est d'accord que sinon ça empire les choses ! Pour le scan, je serais moins positive pour avoir rencontré des personnes surdouées. Autant il me semble que la subjectivité de la réflexion incessante peut être remise en question par ce mécanisme naturel pour les personnes habitués à souvent réfléchir, autant le scan plus ouvert et multiple du haut potentiel en décuple les effets négatifs. Je dis ça car un scan ne peut être basé ou n'avoir de sens que sur des repères établis, subjectifs ou objectifs. Conscient ou inconscient on est dans le collectif. Hors comme l'a justement illustré l'inqualifiable, il se trouve que chaque individu dispose d'une spécificité bien à lui qu'on aurait le plus grand intérêt à intégrer dans le scan. Mais cela est un fait : la plupart du temps on scanne non pas le connu mais l'inconnu... Le scanneur étant individu aussi, double manquement puisque lui non plus n'est collectif et ne peut l'être sous certains aspects propre de sa personne. Même illustration d'inqualifiable cette fois-ci en solution pragmatique et pas si courante à notre époque : aller vers l'autre pour intégrer sa propre représentation à soi qu'on se fait de cet autre. Cela arrive à tout le monde. Je pense plus à certaines personnes qu'à d'autres; personnes qui sortiraient plus du schema collectif de représentation d'un individu lambda à scan moyennement ou très positif. Pour ma part, je peux prendre un exemple à la fois négatif et positif pour illustrer cela. Et je dirais que ma réaction dépend du moment. Quand j'ai envie de rencontrer quelqu'un, le fait de me sentir scannée par ces regards qui se posent à ces endroits précis de mon enveloppe corporelle... Préparée à cet effet ou non, je trouve cela positif pour ne pas dire gratifiant en tant que capacité à séduire et plaire par la suite... Bien sûr une partie importante de mon temps n'est pas consacrée aux rencontres pour séduire. Dans ce cas c'est plutôt négatif. Qu'auront retenu toutes ces personnes qui ont plus de facilités à me scanner qu'à m'aborder ? Des choses vraies pour le scanneur ou le groupe car visibles en ce qui concerne mon apparence à un moment donné mais rarement ce qui concerne ce que je suis à ce même instant et encore moins ce que je suis moi dans la vie courante. Je ne réagis pas lorsque c'est un seul homme. Sauf si je sens un danger à en prendre fuite. Par rapport à un groupe non plus. Pour l'avoir fait quelque fois il y a bien des années, j'en paye encore le prix par rapport au fait que je suis la fille qu'on a vu une fois en tenue trop provocante et qui n'était pas contente d'avoir été enregistrée. Désormais les scans de groupe sont plus démonstratifs et moraux dans mes lieux publics de fréquentations habituels. Plus tu fuis plus on cherche à te rattrapper, plus tu te caches plus on cherche à te démasquer. Et plus tu te dévoiles plus on cherche à t'empêcher d'être toi-même. Tout a un prix même si le fait de vivre sa vie n'a en principe pas de prix. Les autres veulent aussi exister et cela se comprend. A notre époque exigeante, je trouve le prix élevé et pas seulement pour ces stars mettant le prix pour éviter le paparazzitage.
@Marrioons
De ce simple fait personnel qui peut arriver à n'importe qui lors de scan à côté de la plaque, je voudrais dire à Marrioons que rien que pour ça, le gros avantage de rester soi même dans ces moments là se pait à la mesure de ce qu'on révèle (en général ce qu'on cherche à savoir de vous mais pas seulement quand vous surprenez, que ce soit négativement ou positivement). Mais je suis d'accord avec Marrioons sur le principe et cela se passe comme ça en privé avec tous mes vrais amis sans exception. Ne pas s'accorder un moment pour soi et aussi pour être soi même serait bien pire selon moi...
@Inqualifiable
Pour répondre à ta dernière question, je dirais que nobody is perfect et que notre affect peut ausi nous tromper par rapport à l'extérieur donc au sujet de l'autre. Les sens les plus agréables sont aussi des illusions bien perceptibles dans des moments où nous préférons sans doute nous accorder davantage avec le monde des plaisirs que la vérité en ce qui concernerait ces derniers. Chercher à comprendre me servirait alors pour prendre le recul et la distance parfois nécessaire. Pour relativiser ou mieux intégrer le rapport entre ce qui est vraiment en moi et ce qui ne l'est pas vraiment ou durablement.
Invité- Invité
Re: Présentation
J'entends bien ta remarque Jeanine et elle est pertinente. Il y a effectivement toujours un risque d'être le pantin de ses émotions. Tomber en admiration devant quelqu'un parce qu'on le trouve beau, riche, intelligent, original, ou pour quelque raison de cet ordre n'aidera pas au discernement.
Pourtant, c'est souvent à travers la voix, le body language, les phéromones, etc que nous exprimons (ou pas) notre cohérence globale. Alors soit on est un grand maître PNL ou qqch dans le genre et on arrive à décrypter tout ça consciemment et rationnellement soit on se fie à son feeling. Je reste persuadé que seul l'inconscient parvient à traiter efficacement toute ces infos non verbales. Evidemment, si l'on est subjugué par l'autre, on a pas le recul nécessaire pour entendre son intuition. Que ce soit pour réfléchir et comprendre ou écouter son intuition un certain recul est nécessaire, effectivement. Mais quand tu dis "mieux intégrer le rapport entre ce qui est vraiment en moi et ce qui ne l'est pas vraiment ou durablement." qu'est ce tu veux exactement dire? Est-ce un travail de réflexion ou d'introspection, d'écoute intérieure?
I.
Pourtant, c'est souvent à travers la voix, le body language, les phéromones, etc que nous exprimons (ou pas) notre cohérence globale. Alors soit on est un grand maître PNL ou qqch dans le genre et on arrive à décrypter tout ça consciemment et rationnellement soit on se fie à son feeling. Je reste persuadé que seul l'inconscient parvient à traiter efficacement toute ces infos non verbales. Evidemment, si l'on est subjugué par l'autre, on a pas le recul nécessaire pour entendre son intuition. Que ce soit pour réfléchir et comprendre ou écouter son intuition un certain recul est nécessaire, effectivement. Mais quand tu dis "mieux intégrer le rapport entre ce qui est vraiment en moi et ce qui ne l'est pas vraiment ou durablement." qu'est ce tu veux exactement dire? Est-ce un travail de réflexion ou d'introspection, d'écoute intérieure?
I.
Fabiano- Messages : 976
Date d'inscription : 22/01/2014
Re: Présentation
Oui c'est sûr ! Pour ma part, en restant universelle pour ne pas tomber dans le sectaire, je dirais qu'en ce qui me concerne cela dépend sur qui on tombe... Donc pour la difficulté du discernement j'ai déjà vécu ce que tu indiques en exemple et je dois reconnaitre que tous mes choix ne m'ont pas autant éclairée qu'en ce moment. Je ne suis ni maitre ou orientée PNL, ni 100% feeling. Ce sont les cas les plus fréquents c'est sûr. J'ajouterais aussi d'autres possibilités comme quand vous sentez que vous ne vous fiez pas du tout. C'est plus fort que vous. Vous n'en n'avez pas le besoin même si au départ vous ne comprenez presque rien de ce qui se passe. Je ne sais pas ce que tu entends par subjugué. Si c’est le sens commun alors je me dois d’ajouter que si je ne perçois rien de ce que je ne souhaite percevoir, je perçois bel et bien ce que je souhaite percevoir. L’intuition de l’autre. Mais là encore pas n’importe lequel autre. Il faut que ce soit comment dire… plus fort que moi puisque ce n’est pas prémédité, calculé ou neurolinguistiqué si tu préfères. Je me suis mal exprimée pour ce rapport-là ? C’est possible. Je vais plutôt prendre un exemple car je conçois que ce n’est pas forcément simple à s’illustrer. Par exemple la perception intuitive de ce qui vient de soi et de l’inconscient collectif ne se fait pas forcément en alternatif. Ce n’est pas du continu non plus mais il est des moments où les deux se mêlent tant ils sont compatibles ou sur la même longueur d’onde si tu préfères. Une forme d’harmonie pour simplifier mais c’est réducteur car cela peut arriver dans des situations moins sympas… L’identification est humaine et naturelle pour ne pas dire légitime. Et si tu veux appelles cela de l’introspection. Je pense que c’est plus que ça car c’est aussi extérieur dans le même temps. Ce serait de l’introspection si j’avais envie de m’intéresser qu’à moi-même. Mais dans ces moments je me laisse souvent aller. Ce n’est pas un travail quel qu’il soit. Ni une réflexion introspective. C’est une sorte de mouvement ou de cheminement guidée vers quelque chose de plus clair dans la connaissance de mon interaction avec l’extérieur ou l’univers si tu préfères. Et cela arrive après et pas pendant puisque pendant, je choisis l’instant présent au lieu de paniquer ou au lieu de refuser l’accès à cette possibilité interactive.
Invité- Invité
Re: Présentation
@Jeanine
Précision: scanner n'est pas jugé, c'est juste évaluer quelques caractéristiques à un instant T. Ni plus, ni moins. Ca permet de se faire un avis, tout en sachant qu'une prise de recul est nécessaire.
Précision: scanner n'est pas jugé, c'est juste évaluer quelques caractéristiques à un instant T. Ni plus, ni moins. Ca permet de se faire un avis, tout en sachant qu'une prise de recul est nécessaire.
Kangaroo- Messages : 40
Date d'inscription : 15/03/2014
Localisation : Bordeaux
Re: Présentation
Jeanine, par subjugué j'entendais "être tombé en admiration". Je ne suis pas sûr de te comprendre dans tout ce ce tu dit mais globalement j'ai l'impression qu'en gros tu expliques comment tu suis tes intuitions. Je me trompe?
I.
I.
Fabiano- Messages : 976
Date d'inscription : 22/01/2014
Re: Présentation
@Kangaroo
Je ne parlais pas de jugement mais de dérives personnellement et régulièrement vécues depuis ma majorité concernant la subjectivité de cette façon d'évaluer. Quand à l'instant t, il serait bien naïf voire ingrat de croire que les scans me concernant ne donnent suite à aucune initiative de mauvais gout... Et par rapport à l'avis qui ne peut se faire que sur des repères trop communs, il ne permet sûrement pas de distance, ne serait-ce que par rapport aux cases et appréciations toutes faites en rapport avec l'observation ou le résultat via scan. Je maintiens qu'il est préférable, même à un instant t, d'aller vers l'autre plutôt que de rester devant l'écran des représentations en clichés trop sociaux ou trop affectifs. Franchement qui aime être évalué ou testé à son insu ? Les atteintes à la vie privée ce n'est pas quelque chose d'abstrait à un instant t, du moins en ce qui me concerne.
@Inqualifiable
Ok, donc je ne suis pas du tout subjuguée à ce moment là. Je pense même avoir plus de lucidité à pouvoir choisir ultérieurement mon cheminement vers la compréhension suite à quelque chose que je ne contrôle pas du tout. En répondant à ta question, je n'explique pas comment je suis les intuitions (intérieures comme extérieures). J'illustre plutôt par un exemple concernant la perception intuitive ce que je fais ou plutôt ce qu'il m'est possible de faire, si je choisis d'aller davantage vers ce qui m'arrive. Bien entendu, il y a d'autres formes de perception que l'intuitive. Et bien entendu je dispose aussi comme tout le monde d'une intuition au sens courant du terme, intuition qui se traduit moins explicitement mais plus clairement sur l'instant puisqu'en effet, cette intuition est une forme d'intuition que je peux considérer comme mienne.
Je ne parlais pas de jugement mais de dérives personnellement et régulièrement vécues depuis ma majorité concernant la subjectivité de cette façon d'évaluer. Quand à l'instant t, il serait bien naïf voire ingrat de croire que les scans me concernant ne donnent suite à aucune initiative de mauvais gout... Et par rapport à l'avis qui ne peut se faire que sur des repères trop communs, il ne permet sûrement pas de distance, ne serait-ce que par rapport aux cases et appréciations toutes faites en rapport avec l'observation ou le résultat via scan. Je maintiens qu'il est préférable, même à un instant t, d'aller vers l'autre plutôt que de rester devant l'écran des représentations en clichés trop sociaux ou trop affectifs. Franchement qui aime être évalué ou testé à son insu ? Les atteintes à la vie privée ce n'est pas quelque chose d'abstrait à un instant t, du moins en ce qui me concerne.
@Inqualifiable
Ok, donc je ne suis pas du tout subjuguée à ce moment là. Je pense même avoir plus de lucidité à pouvoir choisir ultérieurement mon cheminement vers la compréhension suite à quelque chose que je ne contrôle pas du tout. En répondant à ta question, je n'explique pas comment je suis les intuitions (intérieures comme extérieures). J'illustre plutôt par un exemple concernant la perception intuitive ce que je fais ou plutôt ce qu'il m'est possible de faire, si je choisis d'aller davantage vers ce qui m'arrive. Bien entendu, il y a d'autres formes de perception que l'intuitive. Et bien entendu je dispose aussi comme tout le monde d'une intuition au sens courant du terme, intuition qui se traduit moins explicitement mais plus clairement sur l'instant puisqu'en effet, cette intuition est une forme d'intuition que je peux considérer comme mienne.
Invité- Invité
Re: Présentation
@ Jeanine
Rassures toi, on peut scanner et aller vers les autres pour les découvrir... Ne serais-ce que pour voir si notre analyse est vraie ou fausse!
Rassures toi, on peut scanner et aller vers les autres pour les découvrir... Ne serais-ce que pour voir si notre analyse est vraie ou fausse!
Kangaroo- Messages : 40
Date d'inscription : 15/03/2014
Localisation : Bordeaux
Re: Présentation
@Kangaroo
Si être scannée quelques dizaines de fois par semaine en constatant que rien ne vient naturellement serait une manière de se rassurer, ça oui de ce fait je suis rassurée depuis longtemps... Ne t'inquiètes pas pour moi, j'ai compris depuis assez longtemps que toute forme de déni est bien confortable ! Ou rassurante si tu préfères...
... et pour ce qui est d'en jouer et d'en tirer à mes avantages aussi, je dois le reconnaitre. Cela ne fait nullement accord de principe ou tacite reconduction à part le fait que beaucoup s'imaginent que si ça fonctionne bien assez comme ça, c'est que cela est l'idéal pour le ou la scannée.
Et puis moi j'ai l'honneur de ne pas me sentir obligée de me poser des questions concernant ces personnes qui prennent l'habitude de scanner. A l'instar de la plupart critiquant les personnes exposées en tv réalité tout en ne manquant pas de se tenir au courant régulièrement... Je me pose déjà assez bien de questions comme ça avec les constats et les comportements et ça me suffit largement...
Cette manière qu'ont toutes ces personnes de se rassurer en se faisant valoir via un groupe ou un réseau social les rendent plus pitoyables qu'autre chose quand ce n'est pas exécrables. Je suis désolée mais ce genre d'investigation bienveillante ou communément admise ne m'intéressent pas. Et encore moins les personnes qui règleront sûrement leurs problèmes intimes et de couples via les mêmes contacts qu'ils entretiennent sur ces mêmes réseaux au lieu d'en parler en premier lieu à l'intéressé(e). Et concernant les personnes qui vont bien et qui s'inventent des soucis qu'ils ou elles croient d'à propos concernant la personne scannée pour initier le dialogue qui se voudrait respectable ou constructif de leur point de vue ? Cela est et restera à doule tranchant quand cela ne sera que des discussions, qu'elles soient vaines ou évolutives...
Si être scannée quelques dizaines de fois par semaine en constatant que rien ne vient naturellement serait une manière de se rassurer, ça oui de ce fait je suis rassurée depuis longtemps... Ne t'inquiètes pas pour moi, j'ai compris depuis assez longtemps que toute forme de déni est bien confortable ! Ou rassurante si tu préfères...
... et pour ce qui est d'en jouer et d'en tirer à mes avantages aussi, je dois le reconnaitre. Cela ne fait nullement accord de principe ou tacite reconduction à part le fait que beaucoup s'imaginent que si ça fonctionne bien assez comme ça, c'est que cela est l'idéal pour le ou la scannée.
Et puis moi j'ai l'honneur de ne pas me sentir obligée de me poser des questions concernant ces personnes qui prennent l'habitude de scanner. A l'instar de la plupart critiquant les personnes exposées en tv réalité tout en ne manquant pas de se tenir au courant régulièrement... Je me pose déjà assez bien de questions comme ça avec les constats et les comportements et ça me suffit largement...
Cette manière qu'ont toutes ces personnes de se rassurer en se faisant valoir via un groupe ou un réseau social les rendent plus pitoyables qu'autre chose quand ce n'est pas exécrables. Je suis désolée mais ce genre d'investigation bienveillante ou communément admise ne m'intéressent pas. Et encore moins les personnes qui règleront sûrement leurs problèmes intimes et de couples via les mêmes contacts qu'ils entretiennent sur ces mêmes réseaux au lieu d'en parler en premier lieu à l'intéressé(e). Et concernant les personnes qui vont bien et qui s'inventent des soucis qu'ils ou elles croient d'à propos concernant la personne scannée pour initier le dialogue qui se voudrait respectable ou constructif de leur point de vue ? Cela est et restera à doule tranchant quand cela ne sera que des discussions, qu'elles soient vaines ou évolutives...
Invité- Invité
Re: Présentation
@ Jeanine
Je regrette que tu ne rencontres pas plus souvent des personnes mieux intentionnées. Je ne sais pas comment tu vis la situation, mais à te lire, on sent que c'est compliqué.
Je regrette que tu ne rencontres pas plus souvent des personnes mieux intentionnées. Je ne sais pas comment tu vis la situation, mais à te lire, on sent que c'est compliqué.
Kangaroo- Messages : 40
Date d'inscription : 15/03/2014
Localisation : Bordeaux
Re: Présentation
@ Kangaroo
En fait, je rencontre par ce biais autant de mauvaises que de bonnes intentions. Sur un réseau social comme Facebook ou autre, qui n'a jamais eu à faire à un mal intentionné ? Dans ma vie c'est pareil. Si je ne rencontrais pas assez souvent de meilleures intentions, il est certain que je sortirais moins dans ces conditions. Non, ce que je regrette c'est la confusion et les embrouilles que cela engendre. Donc plus le fait que des gens pourtant bien intentionnés en arrivent à se comporter presque exactement comme les autres. Sous prétexte que c'est pratique courante de nos jours et beaucoup plus efficace au niveau de l'obtention d'information... Mais alors qualité vraiment médiocre pour ne pas dire nulle lorsque l'exploitation des infos obtenues à travers prisme ou par personnes intermédiaires se met en oeuvre ! Je trouve que c'était beaucoup plus simple avant dans les relations avant les réseaux sociaux en ligne qui, certes, sont apparus quand je n'avais pas besoin de téléphone.
Je vis la situation très bien depuis quelques années, à la fin de l'adolescence. J'ai été rapidement fixée sur ce qu'il me restait à faire. Rentrer dans ce jeu du scan et de l'évitement me permettant de contourner tout risque d'erreur ou de déception évidente. Ou bien briser le cercle de l'image privilégiée pour arriver de temps à autre à vivre ma vie telle que je l'entends. Au prix de quelques complications certes mais légitimes à mes yeux. Maintenant je considère que tout est simple. On sent que c'est compliqué car il faut parfois expliquer à des gens qui ne comprennent pas ou se refusent d'accepter l'évidence de l'emprisonnement dans lequel ils s'enferment eux-mêmes à leur insu. Croyant bien faire, intelligemment, socialement, la seule certitude suite à cette façon systématique de se comporter est ce que redoute le plus la majorité : la solitude ! Enfin, s'ils arrivent à réaliser qu'on peut être seuls dans une foule en réseau social, ce qui est impossible quand on prend l'habitude de vivre et de réfléchir uniquement en face de pages écrites ou d'histoires entendues par des tiers...
En fait, je rencontre par ce biais autant de mauvaises que de bonnes intentions. Sur un réseau social comme Facebook ou autre, qui n'a jamais eu à faire à un mal intentionné ? Dans ma vie c'est pareil. Si je ne rencontrais pas assez souvent de meilleures intentions, il est certain que je sortirais moins dans ces conditions. Non, ce que je regrette c'est la confusion et les embrouilles que cela engendre. Donc plus le fait que des gens pourtant bien intentionnés en arrivent à se comporter presque exactement comme les autres. Sous prétexte que c'est pratique courante de nos jours et beaucoup plus efficace au niveau de l'obtention d'information... Mais alors qualité vraiment médiocre pour ne pas dire nulle lorsque l'exploitation des infos obtenues à travers prisme ou par personnes intermédiaires se met en oeuvre ! Je trouve que c'était beaucoup plus simple avant dans les relations avant les réseaux sociaux en ligne qui, certes, sont apparus quand je n'avais pas besoin de téléphone.
Je vis la situation très bien depuis quelques années, à la fin de l'adolescence. J'ai été rapidement fixée sur ce qu'il me restait à faire. Rentrer dans ce jeu du scan et de l'évitement me permettant de contourner tout risque d'erreur ou de déception évidente. Ou bien briser le cercle de l'image privilégiée pour arriver de temps à autre à vivre ma vie telle que je l'entends. Au prix de quelques complications certes mais légitimes à mes yeux. Maintenant je considère que tout est simple. On sent que c'est compliqué car il faut parfois expliquer à des gens qui ne comprennent pas ou se refusent d'accepter l'évidence de l'emprisonnement dans lequel ils s'enferment eux-mêmes à leur insu. Croyant bien faire, intelligemment, socialement, la seule certitude suite à cette façon systématique de se comporter est ce que redoute le plus la majorité : la solitude ! Enfin, s'ils arrivent à réaliser qu'on peut être seuls dans une foule en réseau social, ce qui est impossible quand on prend l'habitude de vivre et de réfléchir uniquement en face de pages écrites ou d'histoires entendues par des tiers...
Invité- Invité
Re: Présentation
@Kangoroo
Discussions très intéressantes ! Je n'ai le temps de répondre qu'à la première partie de Kangoroo pour l'instant mais je reviendrais lire le reste plus tard
Ce que tu dis sur la bienveillance, comme plus "distante" que l'empathie je pense comprendre. On peut vouloir du bien à quelqu'un parce qu'on "compatie" pour sa souffrance sans pour autant se laisser submerger par cette souffrance. Mais il me semble que l'étape du ressenti de cette souffrance est indispensable, sinon ce serait de l'analyse pure et froide, presque robotique, non ? Et ce qui me manque (aussi sûrement parce que je n'ai pas lu le livre dont tu parles), c'est cet "outil" qui ferait qu'on arriverait à mettre de la distance, parce qu'on l'a décidé. J'ai l'impression qu'on nous parle d'un horizon, d'un idéal à atteindre ("soyez ainsi, vous verrez c'est génial") sans nous dire COMMENT l'atteindre ? Je ne dis pas ça pour critiquer car comme je t'ai dit peut être que le livre précise tout ça, et puis avoir un idéal donne une direction vers laquelle on tente de tendre et ça me paraît indispensable. Mais cette fameuse distance, elle vient comment concrètement ? Par l'intellect ? le raisonnement ? Pour ma part j'ai l'impression que ce qui me permet de mettre de la distance est le fait de croire que chaque souffrance porte en elle le "terreau" du bien, du meilleur, de l'amour. Et vous ?
Pour ce qui est des discussions de machine à café ^^ je suis d'accord, ce n'est pas le plus passionnant. Après peut être aussi que ça permet de reposer un peu notre cerveau, nous qui avons sans cesse besoin de discuter de choses profondes, un peu de "superficialité" permet peut être aussi de nous ramener au but premier de la discussion : le partage, le lien entre être humains ?
Egalement, j'essaie de plus en plus de ne pas mettre les gens dans des cases, car c'est vrai certaines personnes vont avoir tendance à discuter de choses qui me paraissent très superficielles. Mais on peut parfois "dévier" la conversation pour ramener ces gens à l'"intime" . ex: ils nous parlent de faits, on va leur demander ce que ça leur fait ressentir et pourquoi, ou en quoi c'est important pour eux. En gros tout peut potentiellement être "prétexte" à la confidence plus profonde, selon les questions qu'on va poser. Sans forcer les choses si on sent des résistances bien sûr... Après peut être aussi se demander justement pourquoi ces personnes sont dans le "survol", pourquoi ne rentrent elles pas dans le fond des choses ? se protègent elles de quelque chose... ? ont elles peur de se confier... ?
Ca me fait penser à "soit le changement que tu souhaites voir dans le monde". Des fois, en se jetant à l'eau et en se confiant sur soi-même, l'autre peut réagir en miroir et lâcher lui aussi les "défenses". Et je suis surprise ainsi du nombre de personnes que je pensais superficielles et qui ne l'étaient en réalité pas du tout.
Concernant le couple, je comprend ce que tu veux dire. Mais je ferais une grande distinction entre être idéaliste en amour et ne pas supporter la routine. Personnellement la routine en amour n'est absolument pas un mot qui me fait peur. Je part du principe que l'on peut retirer un immense plaisir des choses les plus simples, les plus "banales" en apparence. Ca rejoint la méditation de pleine conscience : si on est pleinement attentif à nos ressentis, et dans l'instant présent, manger un "vulgaire" raisin sec peut s'avérer être une vraie découverte hihi ! à l'inverse, si on est pris par le stress et les pensées parasites, être allongé sur une plage de sable fin aux Seychelles peut s'avérer tout à fait pénible ! ^^ Bref, j'ai l'impression que beaucoup de personnes basent la durée et l'intensité de leur amour sur des choses extérieures au couple, des trucs à "faire" pour alimenter une flamme qui serait fragile... ça met des "il faut", des contraintes, or je trouve que l'amour devrait rimer avec libération et liberté et non avec enfermement. Les trucs qu'il "faut" faire pour "sauver" son couple, du genre : "votre libido est à zéro ? déguisez vous donc en infirmière ! ça ne suffit pas ? faites des plans à 3 ! pas encore assez ? ben à 4 !"... c'est la course à l'échalote et jamais on ne prend le temps de se recentrer sur soi et se poser les vraies questions... qu'est-ce qu'on cherche à travers tout ça...? de quoi on a vraiment besoin ... ? Peut être qu'on attend trop de l'autre et du couple et qu'on doit avant tout apprendre à se faire du bien soi-même (je ne parle pas que du sexuel bien sûr).
Au sujet du 1+1 = 3, je te rejoins. Et je dirais qu'on ne peut espérer que le "3" soit épanoui et épanouissant si les 2 "1" ne le sont pas chacun de leur côté. Niveau mathématique : + et - ça donne : - (ce qui voudrait dire que si l'un est mal dans sa vie mais l'autre bien, le couple ne sera pas épanoui.. du coup en gros, ne cherchons pas à jouer les "sauveurs" de l'autre, et ne prenons pas l'autre pour notre sauveur... ). - et - donne du - et... il n'y a que + et + qui donne du + ^^
Bref pour la question du faut-il de l'opposé, du similaire... ça m'a l'air très complexe, mais effectivement je pense qu'on doit arrêter d'attendre de l'autre qu'il comble nos lacunes, exception faite de nos lacunes en... amour. Et pour ce qui est du reste : connaissances, loisirs etc, et bien nous avons nous mêmes et aussi des amis pour ça ! Car si notre amoureux doit remplir le rôle du donneur d'amour (ce qui est déjà énorme je trouve étant donné le peu de personnes qui sont capables d'un réel amour, car suffisamment détachée de leur ego et de leurs peurs), et du parfait distrayeur, pitre, psy etc... ça fait reposer beaucoup sur ses épaules et on risque d'être éternellement insatisfait, de vouloir en permanence changer l'autre ou chercher mieux ailleurs.
Quand tu parles des sensations à partager plutôt que le verbiage, je suis d'accord sur le fait qu'il est important de vivre les choses et pas sans arrêt d'en parler. Mais les sensations restent le vécu de chacun, individuellement, et ce qui fait qu'on peut partager ce vécu est justement... le verbiage ! Pour moi l'échange est essentiel, et indispensable au sein d'un couple : pouvoir discuter souvent, sans jugement, de manière fluide, libre et respectueuse. Comme on le fait avec nos amis. Comme il serait idéal de pouvoir faire avec tout le monde...
L'affect en tant que sonnette d'alarme des situations toxiques.. Je suis d'accord, c'est vrai que maintenant, quand je ressent un malaise, une gêne, j'arrête de me dire "c'est toi qui te fais des films" ou "c'est ta timidité" et j'essaie de comprendre ce qui cloche : Est-ce que je ressent du jugement de la part de l'autre ? de la jalousie ? mauvaise foi ? manipulation ? vantardise... ?
Et pour finir, l'étiquetage... oh oui ça fait écho ce que tu dis ^^ j'ai pu avoir des retours sur une impression de froideur / dureté que je dégageait, mais les personnes qui m'ont dit ça m'ont ensuite connu et confirmé que je n'étais pas comme ça en réalité, même plutôt le contraire, et qu'elles s'en étaient vite aperçu. Du coup j'ai accepté et compris que j'avais peut être tendance à mettre un distance au tout début de la relation, mais j'ai été rassurée de constater que les gens ne s'arrêtaient pas à cette première impression. Et du coup maintenant j'essaie d'être "chaleureuse" à priori, puis de refermer les portes si je pense avoir affaire à des "cons" ^^ plutôt que de fermer les portes par anticipation, sans connaitre...
Par contre il m'est arrivé que certaines personnes me balancent des "t'es comme ça" "t'es comme ci" en me connaissant à peine, ce qui dans un premier tant me faisait franchement douter de moi ("si il le dit c'est sûrement vrai!") puis en en demandant leur avis à des gens qui me connaissent d'avantage j'ai pu faire la part des choses et trier. Ces personnes qui ont besoin d'étiqueter et de figer avant même de connaitre ne font peut être que projeter leurs propres tendances / peurs / attentes sur nous. (ex: un jaloux peut avoir peur d'être trompé précisément parce que lui même se pense capable de céder à la tentation...)
Qu'en pensez vous ? partagez vous mes avis ? si non pourquoi ? comment où et quand ? (oui oui je veux du précis) ^^
Je file, biz biz
Discussions très intéressantes ! Je n'ai le temps de répondre qu'à la première partie de Kangoroo pour l'instant mais je reviendrais lire le reste plus tard
Ce que tu dis sur la bienveillance, comme plus "distante" que l'empathie je pense comprendre. On peut vouloir du bien à quelqu'un parce qu'on "compatie" pour sa souffrance sans pour autant se laisser submerger par cette souffrance. Mais il me semble que l'étape du ressenti de cette souffrance est indispensable, sinon ce serait de l'analyse pure et froide, presque robotique, non ? Et ce qui me manque (aussi sûrement parce que je n'ai pas lu le livre dont tu parles), c'est cet "outil" qui ferait qu'on arriverait à mettre de la distance, parce qu'on l'a décidé. J'ai l'impression qu'on nous parle d'un horizon, d'un idéal à atteindre ("soyez ainsi, vous verrez c'est génial") sans nous dire COMMENT l'atteindre ? Je ne dis pas ça pour critiquer car comme je t'ai dit peut être que le livre précise tout ça, et puis avoir un idéal donne une direction vers laquelle on tente de tendre et ça me paraît indispensable. Mais cette fameuse distance, elle vient comment concrètement ? Par l'intellect ? le raisonnement ? Pour ma part j'ai l'impression que ce qui me permet de mettre de la distance est le fait de croire que chaque souffrance porte en elle le "terreau" du bien, du meilleur, de l'amour. Et vous ?
Pour ce qui est des discussions de machine à café ^^ je suis d'accord, ce n'est pas le plus passionnant. Après peut être aussi que ça permet de reposer un peu notre cerveau, nous qui avons sans cesse besoin de discuter de choses profondes, un peu de "superficialité" permet peut être aussi de nous ramener au but premier de la discussion : le partage, le lien entre être humains ?
Egalement, j'essaie de plus en plus de ne pas mettre les gens dans des cases, car c'est vrai certaines personnes vont avoir tendance à discuter de choses qui me paraissent très superficielles. Mais on peut parfois "dévier" la conversation pour ramener ces gens à l'"intime" . ex: ils nous parlent de faits, on va leur demander ce que ça leur fait ressentir et pourquoi, ou en quoi c'est important pour eux. En gros tout peut potentiellement être "prétexte" à la confidence plus profonde, selon les questions qu'on va poser. Sans forcer les choses si on sent des résistances bien sûr... Après peut être aussi se demander justement pourquoi ces personnes sont dans le "survol", pourquoi ne rentrent elles pas dans le fond des choses ? se protègent elles de quelque chose... ? ont elles peur de se confier... ?
Ca me fait penser à "soit le changement que tu souhaites voir dans le monde". Des fois, en se jetant à l'eau et en se confiant sur soi-même, l'autre peut réagir en miroir et lâcher lui aussi les "défenses". Et je suis surprise ainsi du nombre de personnes que je pensais superficielles et qui ne l'étaient en réalité pas du tout.
Concernant le couple, je comprend ce que tu veux dire. Mais je ferais une grande distinction entre être idéaliste en amour et ne pas supporter la routine. Personnellement la routine en amour n'est absolument pas un mot qui me fait peur. Je part du principe que l'on peut retirer un immense plaisir des choses les plus simples, les plus "banales" en apparence. Ca rejoint la méditation de pleine conscience : si on est pleinement attentif à nos ressentis, et dans l'instant présent, manger un "vulgaire" raisin sec peut s'avérer être une vraie découverte hihi ! à l'inverse, si on est pris par le stress et les pensées parasites, être allongé sur une plage de sable fin aux Seychelles peut s'avérer tout à fait pénible ! ^^ Bref, j'ai l'impression que beaucoup de personnes basent la durée et l'intensité de leur amour sur des choses extérieures au couple, des trucs à "faire" pour alimenter une flamme qui serait fragile... ça met des "il faut", des contraintes, or je trouve que l'amour devrait rimer avec libération et liberté et non avec enfermement. Les trucs qu'il "faut" faire pour "sauver" son couple, du genre : "votre libido est à zéro ? déguisez vous donc en infirmière ! ça ne suffit pas ? faites des plans à 3 ! pas encore assez ? ben à 4 !"... c'est la course à l'échalote et jamais on ne prend le temps de se recentrer sur soi et se poser les vraies questions... qu'est-ce qu'on cherche à travers tout ça...? de quoi on a vraiment besoin ... ? Peut être qu'on attend trop de l'autre et du couple et qu'on doit avant tout apprendre à se faire du bien soi-même (je ne parle pas que du sexuel bien sûr).
Au sujet du 1+1 = 3, je te rejoins. Et je dirais qu'on ne peut espérer que le "3" soit épanoui et épanouissant si les 2 "1" ne le sont pas chacun de leur côté. Niveau mathématique : + et - ça donne : - (ce qui voudrait dire que si l'un est mal dans sa vie mais l'autre bien, le couple ne sera pas épanoui.. du coup en gros, ne cherchons pas à jouer les "sauveurs" de l'autre, et ne prenons pas l'autre pour notre sauveur... ). - et - donne du - et... il n'y a que + et + qui donne du + ^^
Bref pour la question du faut-il de l'opposé, du similaire... ça m'a l'air très complexe, mais effectivement je pense qu'on doit arrêter d'attendre de l'autre qu'il comble nos lacunes, exception faite de nos lacunes en... amour. Et pour ce qui est du reste : connaissances, loisirs etc, et bien nous avons nous mêmes et aussi des amis pour ça ! Car si notre amoureux doit remplir le rôle du donneur d'amour (ce qui est déjà énorme je trouve étant donné le peu de personnes qui sont capables d'un réel amour, car suffisamment détachée de leur ego et de leurs peurs), et du parfait distrayeur, pitre, psy etc... ça fait reposer beaucoup sur ses épaules et on risque d'être éternellement insatisfait, de vouloir en permanence changer l'autre ou chercher mieux ailleurs.
Quand tu parles des sensations à partager plutôt que le verbiage, je suis d'accord sur le fait qu'il est important de vivre les choses et pas sans arrêt d'en parler. Mais les sensations restent le vécu de chacun, individuellement, et ce qui fait qu'on peut partager ce vécu est justement... le verbiage ! Pour moi l'échange est essentiel, et indispensable au sein d'un couple : pouvoir discuter souvent, sans jugement, de manière fluide, libre et respectueuse. Comme on le fait avec nos amis. Comme il serait idéal de pouvoir faire avec tout le monde...
L'affect en tant que sonnette d'alarme des situations toxiques.. Je suis d'accord, c'est vrai que maintenant, quand je ressent un malaise, une gêne, j'arrête de me dire "c'est toi qui te fais des films" ou "c'est ta timidité" et j'essaie de comprendre ce qui cloche : Est-ce que je ressent du jugement de la part de l'autre ? de la jalousie ? mauvaise foi ? manipulation ? vantardise... ?
Et pour finir, l'étiquetage... oh oui ça fait écho ce que tu dis ^^ j'ai pu avoir des retours sur une impression de froideur / dureté que je dégageait, mais les personnes qui m'ont dit ça m'ont ensuite connu et confirmé que je n'étais pas comme ça en réalité, même plutôt le contraire, et qu'elles s'en étaient vite aperçu. Du coup j'ai accepté et compris que j'avais peut être tendance à mettre un distance au tout début de la relation, mais j'ai été rassurée de constater que les gens ne s'arrêtaient pas à cette première impression. Et du coup maintenant j'essaie d'être "chaleureuse" à priori, puis de refermer les portes si je pense avoir affaire à des "cons" ^^ plutôt que de fermer les portes par anticipation, sans connaitre...
Par contre il m'est arrivé que certaines personnes me balancent des "t'es comme ça" "t'es comme ci" en me connaissant à peine, ce qui dans un premier tant me faisait franchement douter de moi ("si il le dit c'est sûrement vrai!") puis en en demandant leur avis à des gens qui me connaissent d'avantage j'ai pu faire la part des choses et trier. Ces personnes qui ont besoin d'étiqueter et de figer avant même de connaitre ne font peut être que projeter leurs propres tendances / peurs / attentes sur nous. (ex: un jaloux peut avoir peur d'être trompé précisément parce que lui même se pense capable de céder à la tentation...)
Qu'en pensez vous ? partagez vous mes avis ? si non pourquoi ? comment où et quand ? (oui oui je veux du précis) ^^
Je file, biz biz
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Présentation
Pour ma part, je partage tes avis globalement. Et sur l'idéal aussi de la relation. Les seules petites nuances sont sur la routine et sur la possibilité d'aborder en échange libre et sans a priori avec autrui en général. La routine s'installant progressivement, on ne peut pas toujours dire que cela est du à des choses simples ou à un état d'esprit ne se satisfaisant pas de ces dernières. Même pour de grandes choses attendues et obtenues avec joie, si cela est régulier, il y aura toujours un moment où le couple doit évoluer. La vie n'étant pas une ligne droite pour la plupart, c'est le cas du couple aussi. J'entends donc routine plus au sens de ras le bol que de répétitions plaisantes dont la simplicité ne nuirait bien entendu pas à l'évolution du couple. Pour l'aspect libre échange sans prise de tête, je le nuance car ça c'est sur le papier. Dans la réalité, tant qu'on ne connait pas quelqu'un, il est souvent moins évident d'accorder sa confiance ou de se livrer, dans un contexte de montrer patte blanche ou non d'ailleurs. Ce n'est pas qu'une seule question de malaise, de relationnel, de sincérité ou de peur. Pour beaucoup, c'est même d'us et coutume et prudent par rapport à la qualité de l'établissement d'une relation. Reste qu'il est toujours possible que deux êtres flashent au point de se livrer instantanément ou alors qu'il y ait une sensation si forte qu'une intime conviction nous soutient et nous porte sans entrave vers l'échange premier entre deux ou plusieurs personnes.
Invité- Invité
Re: Présentation
@ Marioons
J'espère que tu vas bien, c'était sympa de rencontrer des zèbres bordelais en IRL. Je vais essayer de te donner mon avis, comment, où et quand, et de manière précise!
Pour les discussions de machines à café, j'ai lu un post sur un autre forum qui était excellent à ce sujet. Il a, je trouve, très bien décrit la situation. Les neuro-normatifs ont besoin de small talk pour développer une relation sociale. Ce type de discussion nous dépasse, car nous ressentons le besoin de sincérité, et parfois (souvent?) besoin de profondeur dans nos discussions. De même, lorsqu'ils peuvent discuter d'un sujet plus sérieux, ils n'attendent pas forcément de réponse précise, mais recherche et apprécie notre écoute. Pour nous, il faut débloquer une situation, donc, quand ils émettent une problématique, notre cerveau cherche et trouve une solution, et voilà, emballé, c'est pesé! De là peut naitre le sentiment de décalage.
Pour le couple, que dire de plus... je te rejoints à 100%, et c'est vrai qu'à titre personnel j'attends beaucoup de l'autre parce que de mon côté, je donne beaucoup. (question d'équilibre, faut pas déconner!) Mais je ne me vois pas autrement qu'attentionné. Je ne comprends même pas comment on peut envisager d'être en couple et de s'ignorer ou de se complaire dans des banalités... (rien à voir avec la routine, on est d'accord)
Pour ce qui est des personnes qui étiquettent, tu parles de zèbres ou de non zèbres? Oui, certains, peuvent projeter leurs propres peurs (que cela soit des faiblesses personnelles, mais aussi des événements qu'ils ont subis): d'ailleurs, j'ai remarqué qu'en majorité, on m'a souvent reproché des défauts que l'autre avait aussi. (voire de manière plus importante!) Très ironique comme situation, et la dernière fois que cela m'est arrivé, je l'ai fait remarqué... ça n'a pas plu, mais ça a eu le mérite de couper court à tout reproche!
Bon, ça n'est pas tout, mais je vais devoir y aller!
A plus tard!
J'espère que tu vas bien, c'était sympa de rencontrer des zèbres bordelais en IRL. Je vais essayer de te donner mon avis, comment, où et quand, et de manière précise!
Pour les discussions de machines à café, j'ai lu un post sur un autre forum qui était excellent à ce sujet. Il a, je trouve, très bien décrit la situation. Les neuro-normatifs ont besoin de small talk pour développer une relation sociale. Ce type de discussion nous dépasse, car nous ressentons le besoin de sincérité, et parfois (souvent?) besoin de profondeur dans nos discussions. De même, lorsqu'ils peuvent discuter d'un sujet plus sérieux, ils n'attendent pas forcément de réponse précise, mais recherche et apprécie notre écoute. Pour nous, il faut débloquer une situation, donc, quand ils émettent une problématique, notre cerveau cherche et trouve une solution, et voilà, emballé, c'est pesé! De là peut naitre le sentiment de décalage.
Pour le couple, que dire de plus... je te rejoints à 100%, et c'est vrai qu'à titre personnel j'attends beaucoup de l'autre parce que de mon côté, je donne beaucoup. (question d'équilibre, faut pas déconner!) Mais je ne me vois pas autrement qu'attentionné. Je ne comprends même pas comment on peut envisager d'être en couple et de s'ignorer ou de se complaire dans des banalités... (rien à voir avec la routine, on est d'accord)
Pour ce qui est des personnes qui étiquettent, tu parles de zèbres ou de non zèbres? Oui, certains, peuvent projeter leurs propres peurs (que cela soit des faiblesses personnelles, mais aussi des événements qu'ils ont subis): d'ailleurs, j'ai remarqué qu'en majorité, on m'a souvent reproché des défauts que l'autre avait aussi. (voire de manière plus importante!) Très ironique comme situation, et la dernière fois que cela m'est arrivé, je l'ai fait remarqué... ça n'a pas plu, mais ça a eu le mérite de couper court à tout reproche!
Bon, ça n'est pas tout, mais je vais devoir y aller!
A plus tard!
Kangaroo- Messages : 40
Date d'inscription : 15/03/2014
Localisation : Bordeaux
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