Les zèbres et le commerce
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Les zèbres et le commerce
Salut à tous,
Je viens de changer de boulot depuis le début de cette année. Après 4 années de marketing, je suis passé du côté de la vente commerciale. J'en avais marre d'être tout le temps assis au bureau à pondre des projets qu’exigeait mon directeur. J'avais besoin d'indépendance et de plus de relations humaines. J'avais le choix entre reprendre les études ou accepter la proposition d'un fournisseur de le rejoindre comme commercial. J'ai choisi la 2ème solution. Je trouvais ça plutôt sympa de vendre des solutions marketing à des personnes qui occupent le poste que j'ai occupé. Je déménage, ma femme quitte son CDI et nous nous installons dans une plus grande ville avec notre bébé (vive les démarches administratives !!! ).
La première semaine au téléphone, je prends râteau sur râteau. Je ne me sens pas à l'aise. Mes interlocuteurs me répondent tous qu'ils sont harcelés par les agences, qu'ils ne veulent pas en changer ou qu'ils n'ont pas de budget. La partie s'annonce beaucoup plus compliquée que ce que j'avais imaginé. Certains sont très peu aimables. Bref j'ai passé une sale semaine.
La semaine suivante, j'attaque mon premier salon et là c'est la même chose qu'au téléphone mais en face à face. Ça fait encore plus mal de se faire rembarrer en "live". Je me sens comme un zombie au milieu de tous ces costards cravate. Même si je comprends très bien que ces personnes n'ai pas de budget, je me sens surtout en total désaccord avec moi même. J'ai le sentiment de forcer énormément ma nature pour aller démarcher les gens, que je ne suis pas du tout fait pour ça. Je n'arrive ni à me vendre, ni à convaincre et en plus je déteste le milieu du business.
2 mois après le début de l'aventure, j'ai complètement lâché l'affaire. Ma femme est en CDD à mi-temps et je n'ai aucune perspective d'emploi. Je vous laisse imaginer à quel point elle est ravie...
Je vais donc reprendre les études à la rentrée mais il faut bien que je bosse en attendant. Donc j'envoie plein de CV sans réponses et je vais aller m'inscrire en interim...
Donc on en arrive à ma question (enfin !!!). Certains d'entre vous ont-ils déjà tenté une expérience commerciale ? Dans quelles conditions ? Avez-vous apprécié ? Combien de temps cela a-t-il duré ?
Je viens de changer de boulot depuis le début de cette année. Après 4 années de marketing, je suis passé du côté de la vente commerciale. J'en avais marre d'être tout le temps assis au bureau à pondre des projets qu’exigeait mon directeur. J'avais besoin d'indépendance et de plus de relations humaines. J'avais le choix entre reprendre les études ou accepter la proposition d'un fournisseur de le rejoindre comme commercial. J'ai choisi la 2ème solution. Je trouvais ça plutôt sympa de vendre des solutions marketing à des personnes qui occupent le poste que j'ai occupé. Je déménage, ma femme quitte son CDI et nous nous installons dans une plus grande ville avec notre bébé (vive les démarches administratives !!! ).
La première semaine au téléphone, je prends râteau sur râteau. Je ne me sens pas à l'aise. Mes interlocuteurs me répondent tous qu'ils sont harcelés par les agences, qu'ils ne veulent pas en changer ou qu'ils n'ont pas de budget. La partie s'annonce beaucoup plus compliquée que ce que j'avais imaginé. Certains sont très peu aimables. Bref j'ai passé une sale semaine.
La semaine suivante, j'attaque mon premier salon et là c'est la même chose qu'au téléphone mais en face à face. Ça fait encore plus mal de se faire rembarrer en "live". Je me sens comme un zombie au milieu de tous ces costards cravate. Même si je comprends très bien que ces personnes n'ai pas de budget, je me sens surtout en total désaccord avec moi même. J'ai le sentiment de forcer énormément ma nature pour aller démarcher les gens, que je ne suis pas du tout fait pour ça. Je n'arrive ni à me vendre, ni à convaincre et en plus je déteste le milieu du business.
2 mois après le début de l'aventure, j'ai complètement lâché l'affaire. Ma femme est en CDD à mi-temps et je n'ai aucune perspective d'emploi. Je vous laisse imaginer à quel point elle est ravie...
Je vais donc reprendre les études à la rentrée mais il faut bien que je bosse en attendant. Donc j'envoie plein de CV sans réponses et je vais aller m'inscrire en interim...
Donc on en arrive à ma question (enfin !!!). Certains d'entre vous ont-ils déjà tenté une expérience commerciale ? Dans quelles conditions ? Avez-vous apprécié ? Combien de temps cela a-t-il duré ?
Benjino- Messages : 38
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 40
Localisation : Sud-Ouest
Re: Les zèbres et le commerce
Bonjour Benjino.
Ah le commerce!! Très peu pour moi. Pourquoi? Parce que, comme beaucoup de surdoués, je prends tout au premier degré. Et oui. Et le commerce est un jeu... On dit des choses qu'on ne pense pas, on marchande, on fait du cinéma, du chantage.... Regarde les camelots ou les vendeurs de souk si tu veux comprendre le ch'mli... le chimili... ah le chmilibibilibilik... bref la comédie.
J'ai une amie qui est une déesse du commerce (elle a accédé à un très haut poste dans une multinationale à même pas quarante ans et rien ne semble pouvoir l'arrêter). Et un jour elle m'a donné son secret : elle n'y croit pas. Elle fait du cirque!! Tout le temps et elle s'en fiche. ça l'amuse... Et elle sait très bien, qu'un jour, elle sera remplacée. C'est le jeu ma pov Lucette.
Donc soit tu joues, soit tu n'y arrives pas comme moi, et... tu fuis!!
Bon courage pour la suite! Ne culpabilise pas, il y a des choses qu'on ne peut faire sans avoir l'impression de vendre son âme.
Ah le commerce!! Très peu pour moi. Pourquoi? Parce que, comme beaucoup de surdoués, je prends tout au premier degré. Et oui. Et le commerce est un jeu... On dit des choses qu'on ne pense pas, on marchande, on fait du cinéma, du chantage.... Regarde les camelots ou les vendeurs de souk si tu veux comprendre le ch'mli... le chimili... ah le chmilibibilibilik... bref la comédie.
J'ai une amie qui est une déesse du commerce (elle a accédé à un très haut poste dans une multinationale à même pas quarante ans et rien ne semble pouvoir l'arrêter). Et un jour elle m'a donné son secret : elle n'y croit pas. Elle fait du cirque!! Tout le temps et elle s'en fiche. ça l'amuse... Et elle sait très bien, qu'un jour, elle sera remplacée. C'est le jeu ma pov Lucette.
Donc soit tu joues, soit tu n'y arrives pas comme moi, et... tu fuis!!
Bon courage pour la suite! Ne culpabilise pas, il y a des choses qu'on ne peut faire sans avoir l'impression de vendre son âme.
La Loutre- Messages : 203
Date d'inscription : 17/03/2014
Age : 43
Localisation : Ardèche
Re: Les zèbres et le commerce
Ayant été commercial pendant 4 ans avant de devenir informaticien, je comprend bien ton probleme^^. Mais avant de parler zébrures et commerce, je pense qu'il faut commencer par du commerce tout cour. as tu eu une formation ? ne serait ce que pour traiter les objections reflexe genre ' pas de budget " ?
Sinon, on peut être très doué dans ce domaine, si on accepte de " jouer le rôle " comme dit La Loutre. Si tu utilise ton hypersensibilité pour jongler avec ton prospect en plus de ton empathie, tu sauras en permanence quoi dire pour faire ta vente. Mais ca me donnait toujours l'impression d'être un vendeur de tapis et si le produit ne correspondait pas vraiment au budget du client, je m'en rongeait les ongles un bon bout de temps...
La chance que j'ai eu c'est que mes produits pouvaient souvent alleger le budget du client plutôt que l’alourdir.
Mais encore une fois, si tu n'as eu qu'une formation marketing, c'est très mauvais, quelqu'un de très technique sur un produit est rarement un bon vendeur contrairement à ce qu'on peut en penser.
Sinon, on peut être très doué dans ce domaine, si on accepte de " jouer le rôle " comme dit La Loutre. Si tu utilise ton hypersensibilité pour jongler avec ton prospect en plus de ton empathie, tu sauras en permanence quoi dire pour faire ta vente. Mais ca me donnait toujours l'impression d'être un vendeur de tapis et si le produit ne correspondait pas vraiment au budget du client, je m'en rongeait les ongles un bon bout de temps...
La chance que j'ai eu c'est que mes produits pouvaient souvent alleger le budget du client plutôt que l’alourdir.
Mais encore une fois, si tu n'as eu qu'une formation marketing, c'est très mauvais, quelqu'un de très technique sur un produit est rarement un bon vendeur contrairement à ce qu'on peut en penser.
zebre31- Messages : 423
Date d'inscription : 21/04/2013
Age : 39
Localisation : Toulouse
Re: Les zèbres et le commerce
Merci La Loutre et zebre31 pour vos message.
Effectivement j'ai l'impression que mon hypersensibilité me joue des tours. Je serais quoi dire mais je suis lassé de faire semblant de jouer un rôle. Je veux avoir un métier utile pour l'humain. Donc tout l'opposé de ce que je fais. Bref, je me sens à l'opposé de mes valeurs en jouant les commerciaux. J'ai envie d'être moi, d'être sincère envers les autres et moi-même.
Pour info, j'ai fait un IUT Tech de co puis une grande école de commerce (merci la conseillère de désorientation pour cette brillante idée de m'amener vers ce parcours car j'avais un haut potentiel...). Donc oui j'ai la formation mais je n'aimais pas ça à l'époque.
Qu'est-ce qui t'a motivé à quitter ton poste de commercial zebre31 ?
Effectivement j'ai l'impression que mon hypersensibilité me joue des tours. Je serais quoi dire mais je suis lassé de faire semblant de jouer un rôle. Je veux avoir un métier utile pour l'humain. Donc tout l'opposé de ce que je fais. Bref, je me sens à l'opposé de mes valeurs en jouant les commerciaux. J'ai envie d'être moi, d'être sincère envers les autres et moi-même.
Pour info, j'ai fait un IUT Tech de co puis une grande école de commerce (merci la conseillère de désorientation pour cette brillante idée de m'amener vers ce parcours car j'avais un haut potentiel...). Donc oui j'ai la formation mais je n'aimais pas ça à l'époque.
Qu'est-ce qui t'a motivé à quitter ton poste de commercial zebre31 ?
Benjino- Messages : 38
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 40
Localisation : Sud-Ouest
Re: Les zèbres et le commerce
Benjino a écrit:Merci La Loutre et zebre31 pour vos message.
Effectivement j'ai l'impression que mon hypersensibilité me joue des tours. Je serais quoi dire mais je suis lassé de faire semblant de jouer un rôle. Je veux avoir un métier utile pour l'humain. Donc tout l'opposé de ce que je fais. Bref, je me sens à l'opposé de mes valeurs en jouant les commerciaux. J'ai envie d'être moi, d'être sincère envers les autres et moi-même.
Pour info, j'ai fait un IUT Tech de co puis une grande école de commerce (merci la conseillère de désorientation pour cette brillante idée de m'amener vers ce parcours car j'avais un haut potentiel...). Donc oui j'ai la formation mais je n'aimais pas ça à l'époque.
Qu'est-ce qui t'a motivé à quitter ton poste de commercial zebre31 ?
c'est bien ce qu'il me semblait, la vente, que ce soit en BtoB ou pas, ca s'apprend, ca n'a rien à voir avec des études de commerce et de marketing, c'est pour ca que tu n'arrivais même pas à franchir les objections réflexes de te prospect ( ce qui correspond un peu à la clef à molette du mecano ). Je suis sûr que si tes patrons t'avaient au moins donné les outils de bases tu aurais déchirer !
Et pour les raisons qui m'ont poussé à quitter le commerce, je me sentais tellement inutile.... par contre, j'adorai dépanner mes clients ( ce que je n'étais absolument pas censé faire.... ). Donc pour finir au lieu de vendre du matériel informatique, je suis devenu informaticien ^^
zebre31- Messages : 423
Date d'inscription : 21/04/2013
Age : 39
Localisation : Toulouse
Re: Les zèbres et le commerce
J'ai créé ma boite en 2009, 4 ans après j'ai liquidé. Je faisais du commerce en boutique physique et par internet. Et je travaillais seule.
Voilà pour le décors
Je comprends tout à fait ce que tu dis Benjino. Et je suis d'accord avec toi Zebre31, en partie. Perso, la prospection me tétanise. Je ne supporte pas. Je ne peux pas. C'est effectivement un jeu stratégique, et certains y sont très doués. Moi je ne supporte pas. Je suis trop sensible (en tout cas pour l'instant, à voir si j'évolue plus tard....mais je doute de changer à ce point). Je suis très touchée par le rejet. Le manque, voire l'absence de cordialité, de mise en forme des gens me dérange. J'ai trop besoin de douceur... J'aime trop la sincérité, la transparence, pour jouer à ce jeu (mais aucun jugement de valeur de ma part envers ceux qui le font ! Ca ne me convient pas à moi, c'est tout ). Donc oui il y a des techniques. Mais il n'y a pas que ça.
Je pense qu'il faut te respecter Benjino. Ce n'est pas "mieux" ou "moins bien" de pouvoir faire ce genre de choses. Ca convient à certains, c'est tout
Je parle en connaissance de cause, je suis totalement dans cette phase de reprise de contact avec moi, en mettant des tartes dans laggle à mes faux selfs... Le côté "je suis à l'aise avec les gens" a foutu le camp. Prends soin de toi, vraiment, écoute toi. Essayer de comprendre ne veut pas dire se forcer. Et quand bien même tu te mettais dès demain à apprendre des techniques, et une psychothérapie pour avoir + confiance en toi (je dis ça en l'air hein !), et bien il faudrait du temps ! Du temps pour être à l'aise et vivre mieux ces situations.
Bon, comme on peut le constater, je ne m'identifie pas du tout, mais alors du tout du tout
Voilà pour le décors
Je comprends tout à fait ce que tu dis Benjino. Et je suis d'accord avec toi Zebre31, en partie. Perso, la prospection me tétanise. Je ne supporte pas. Je ne peux pas. C'est effectivement un jeu stratégique, et certains y sont très doués. Moi je ne supporte pas. Je suis trop sensible (en tout cas pour l'instant, à voir si j'évolue plus tard....mais je doute de changer à ce point). Je suis très touchée par le rejet. Le manque, voire l'absence de cordialité, de mise en forme des gens me dérange. J'ai trop besoin de douceur... J'aime trop la sincérité, la transparence, pour jouer à ce jeu (mais aucun jugement de valeur de ma part envers ceux qui le font ! Ca ne me convient pas à moi, c'est tout ). Donc oui il y a des techniques. Mais il n'y a pas que ça.
Je pense qu'il faut te respecter Benjino. Ce n'est pas "mieux" ou "moins bien" de pouvoir faire ce genre de choses. Ca convient à certains, c'est tout
Je parle en connaissance de cause, je suis totalement dans cette phase de reprise de contact avec moi, en mettant des tartes dans laggle à mes faux selfs... Le côté "je suis à l'aise avec les gens" a foutu le camp. Prends soin de toi, vraiment, écoute toi. Essayer de comprendre ne veut pas dire se forcer. Et quand bien même tu te mettais dès demain à apprendre des techniques, et une psychothérapie pour avoir + confiance en toi (je dis ça en l'air hein !), et bien il faudrait du temps ! Du temps pour être à l'aise et vivre mieux ces situations.
Bon, comme on peut le constater, je ne m'identifie pas du tout, mais alors du tout du tout
Shewbacca- Messages : 64
Date d'inscription : 22/11/2013
Age : 45
Localisation : Entre Vienne et Lyon
Re: Les zèbres et le commerce
Aaaah...Finalement une discussion au sujet de la vente personnelle, quel plaisir. J'ai 44 ans et mon premier travail comme commercial ça été quand j'avais 21 ( vendre aspirateurs porte a porte ), après vendre du jambon et fromage aux bars et restaurants, insurances, inmobiliers, american express magasin par magasin, task force avec Gatorade...Après j'ai étudié ma carrière universitaire ( j'ai commencé a 27 ans ) et encore a la rue, au champ de bataille. Chef de secteur GMS avec Nestlé, Heineken, chef régional dans une boîte de chocolats, chef national dans une compagnie productrice de tuiles céramiques ( juste au moment le plus fort du secteur de la construction en Espagne, je la connais bien la bulle inmobilière Espagnole ) après area export manager pour une boîte d'olives et après....La crise, la povreté, le désespoir. Maintenant je suis presque prêt pour recommencer ma carrière de ventes en France.
"J'ai une amie qui est une déesse du commerce (elle a accédé à un très haut poste dans une multinationale à même pas quarante ans et rien ne semble pouvoir l'arrêter). Et un jour elle m'a donné son secret : elle n'y croit pas. Elle fait du cirque!! Tout le temps et elle s'en fiche. ça l'amuse... Et elle sait très bien, qu'un jour, elle sera remplacée". La Loutre dixit.
Et voilà le grand secret pour survivre a la préssion que les entreprises exercent sur les vendeurs sinon on devient fou ou psicopathe ou on monte au toit le boîte armé d'une AK-47 et on tire sur tout le monde. C'est de la self-defence psicologique.
Le grand secret pour travailler et interagir avec les clients ( a mon humble avis ) c'est d'aimer le genre humain un peu, ou tu aime tout le monde (d'une façon générale, il faut pas éxagerer ) et tu pense que tout le monde a une petite histoire intéréssante a te raconter ou tu va tomber dans le dépréssif.
La vente c'est le théatre de la vie, si tu n'aimes pas être acteur de théatre...Tu vas souffrir. Il faut prendre le côté artistique de la vente, mensonges incroyables ( imagination ), séduir encore plus de mensonges ), sourir, prendre avantage psicologique aux autres, te déguiser en mille personnages différents...
"Effectivement j'ai l'impression que mon hypersensibilité me joue des tours. Je serais quoi dire mais je suis lassé de faire semblant de jouer un rôle. Je veux avoir un métier utile pour l'humain. Donc tout l'opposé de ce que je fais. Bref, je me sens à l'opposé de mes valeurs en jouant les commerciaux. J'ai envie d'être moi, d'être sincère envers les autres et moi-même". Benjino said.
Et voilà le grand piège et le chemin le plus rapide pour la souffrance. Etiquement et moralement tu as raison, 100%, mais si tu veux être a l'aise avec toi même, je t'acconseille de quitter la vente personnelle et de ne pas revenir, tu vas être malheureux.
La vente est toujours ( je crois ) une occupation amorale, on n'a pas de moralité quand on sort le matin a travailler, on ne juge pas les comportements des clients, on ne juge pas leurs mensonges, leurs coups bas, leurs trahisons constantes, leurs indécisions...Mais a toi on te juge constamment. Tout le monde juge les moindres détails de ta performance.
C'est un jeux perverse mais...Fascinant et addictif. Moi je ne saurais quoi d'autre faire 8 heures ( plutôt 12, la vente c'est pas travailler dans la mine a charbon mais on dédicasse beaucoup d'heures ) par jour, 5 ou 6 jours par semaine.
Mon étique et moralité je la garde pour ma famille, proches, amis ou bien je peux me laisser barbe et aller vivre dans un tonneau et filosopher.
J'ai eu les mêmes sentiments que toi au passé et ils m'ont donné que du malheur et la vie est si courte.
"J'ai une amie qui est une déesse du commerce (elle a accédé à un très haut poste dans une multinationale à même pas quarante ans et rien ne semble pouvoir l'arrêter). Et un jour elle m'a donné son secret : elle n'y croit pas. Elle fait du cirque!! Tout le temps et elle s'en fiche. ça l'amuse... Et elle sait très bien, qu'un jour, elle sera remplacée". La Loutre dixit.
Et voilà le grand secret pour survivre a la préssion que les entreprises exercent sur les vendeurs sinon on devient fou ou psicopathe ou on monte au toit le boîte armé d'une AK-47 et on tire sur tout le monde. C'est de la self-defence psicologique.
Le grand secret pour travailler et interagir avec les clients ( a mon humble avis ) c'est d'aimer le genre humain un peu, ou tu aime tout le monde (d'une façon générale, il faut pas éxagerer ) et tu pense que tout le monde a une petite histoire intéréssante a te raconter ou tu va tomber dans le dépréssif.
La vente c'est le théatre de la vie, si tu n'aimes pas être acteur de théatre...Tu vas souffrir. Il faut prendre le côté artistique de la vente, mensonges incroyables ( imagination ), séduir encore plus de mensonges ), sourir, prendre avantage psicologique aux autres, te déguiser en mille personnages différents...
"Effectivement j'ai l'impression que mon hypersensibilité me joue des tours. Je serais quoi dire mais je suis lassé de faire semblant de jouer un rôle. Je veux avoir un métier utile pour l'humain. Donc tout l'opposé de ce que je fais. Bref, je me sens à l'opposé de mes valeurs en jouant les commerciaux. J'ai envie d'être moi, d'être sincère envers les autres et moi-même". Benjino said.
Et voilà le grand piège et le chemin le plus rapide pour la souffrance. Etiquement et moralement tu as raison, 100%, mais si tu veux être a l'aise avec toi même, je t'acconseille de quitter la vente personnelle et de ne pas revenir, tu vas être malheureux.
La vente est toujours ( je crois ) une occupation amorale, on n'a pas de moralité quand on sort le matin a travailler, on ne juge pas les comportements des clients, on ne juge pas leurs mensonges, leurs coups bas, leurs trahisons constantes, leurs indécisions...Mais a toi on te juge constamment. Tout le monde juge les moindres détails de ta performance.
C'est un jeux perverse mais...Fascinant et addictif. Moi je ne saurais quoi d'autre faire 8 heures ( plutôt 12, la vente c'est pas travailler dans la mine a charbon mais on dédicasse beaucoup d'heures ) par jour, 5 ou 6 jours par semaine.
Mon étique et moralité je la garde pour ma famille, proches, amis ou bien je peux me laisser barbe et aller vivre dans un tonneau et filosopher.
J'ai eu les mêmes sentiments que toi au passé et ils m'ont donné que du malheur et la vie est si courte.
Invité- Invité
Re: Les zèbres et le commerce
la prospection j'en ai fait il y a longtemps, j'ai détesté. j'ai même démissionné aussi sec dès qu'on a voulu me payer à la commission (arnaque totale).
impossible de vendre un truc dans lequel je ne crois pas (que ce soit rapport à la qualité, ou simplement à la nécessité).
vendre des espaces publicitaires dans d'obscurs torchons hebdos locaux qui ne servent qu'à emballer les patates, c'était du vol.
là je fais un peu de recherches de fonds, mais pour des projets humanitaires - c'est ok avec mon éthique, mais c'est quand même qque chose de "pas naturel" pour moi.
je pense qu'on "est" vendeur, ou on ne l'est pas, que ça s'apprend pas; les meilleurs que j'ai cotôyé avaient la tchatche dans le sang, avec un côté animal social qui me fascinait.
je m'exprime bien, je sais défendre ce qui me tient à coeur, mais le "small talk", c'est une torture (cf Sheldon dans la série Big Bang Theory).
impossible de vendre un truc dans lequel je ne crois pas (que ce soit rapport à la qualité, ou simplement à la nécessité).
vendre des espaces publicitaires dans d'obscurs torchons hebdos locaux qui ne servent qu'à emballer les patates, c'était du vol.
là je fais un peu de recherches de fonds, mais pour des projets humanitaires - c'est ok avec mon éthique, mais c'est quand même qque chose de "pas naturel" pour moi.
je pense qu'on "est" vendeur, ou on ne l'est pas, que ça s'apprend pas; les meilleurs que j'ai cotôyé avaient la tchatche dans le sang, avec un côté animal social qui me fascinait.
je m'exprime bien, je sais défendre ce qui me tient à coeur, mais le "small talk", c'est une torture (cf Sheldon dans la série Big Bang Theory).
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Les zèbres et le commerce
Merci pour tous vos témoignages. Ça fait du bien de voir que d'autres sont passés par là avec le même ressenti.
zebre31, j'ai été formé à la vente durant mes études avec toutes les techniques de manipulation mentale (type PNL et autres) avec de nombreuses mises en situation. Je trouvais ça marrant à étudier mais horrible à mettre en pratique dans la vrai vie. J'accorde peut-être trop d'importance à la sincérité. Cependant, j'adore le théâtre. Mais jouer avec des partenaires antipathiques à longueur de journée n'a rien de plaisant.
Shewbacca je partage ta sensibilité et le fait d'être (trop) facilement touché par le rejet et le manque d'humanité des clients. Malheureusement, si on veut réussir dans la vente, il faut accepter le jeu et ne pas laisser ses faux-selfs prendre le dessus. En tout cas je suis tes conseils. Je prends le temps de m'écouter et de partager
Alainalicante tu as un sacré parcours dans la vente. Que retires tu de cette grande expérience ? A te lire je crois que tu as l'impression de revenir à zéro. Aimer le genre humain où chacun a une histoire à raconter me va très bien mais à condition que les personnes en face aient envie d'interagir, ce qui est très loin d'être le cas. Je partage ton point de vue sur le fait de ne pas m’enterrer dans cette voie. La vente est amorale donc à l'opposé de ma quête de sincérité et d'utilité.
Kass, il faut croire dur comme fer à ce que tu vends. J'ai été comme toi payé à la commission et c'est impossible de réussir comme ça sans y croire. Tu as tout à perdre, surtout du temps et de l'énergie gaspillée.
La vente tu l'as dans le sang ou pas. Malheureusement, selon mon expérience, si tu aimes profondément les gens et l'honnêteté, il vaut mieux ne pas s'orienter dans cette voie.
zebre31, j'ai été formé à la vente durant mes études avec toutes les techniques de manipulation mentale (type PNL et autres) avec de nombreuses mises en situation. Je trouvais ça marrant à étudier mais horrible à mettre en pratique dans la vrai vie. J'accorde peut-être trop d'importance à la sincérité. Cependant, j'adore le théâtre. Mais jouer avec des partenaires antipathiques à longueur de journée n'a rien de plaisant.
Shewbacca je partage ta sensibilité et le fait d'être (trop) facilement touché par le rejet et le manque d'humanité des clients. Malheureusement, si on veut réussir dans la vente, il faut accepter le jeu et ne pas laisser ses faux-selfs prendre le dessus. En tout cas je suis tes conseils. Je prends le temps de m'écouter et de partager
Alainalicante tu as un sacré parcours dans la vente. Que retires tu de cette grande expérience ? A te lire je crois que tu as l'impression de revenir à zéro. Aimer le genre humain où chacun a une histoire à raconter me va très bien mais à condition que les personnes en face aient envie d'interagir, ce qui est très loin d'être le cas. Je partage ton point de vue sur le fait de ne pas m’enterrer dans cette voie. La vente est amorale donc à l'opposé de ma quête de sincérité et d'utilité.
Kass, il faut croire dur comme fer à ce que tu vends. J'ai été comme toi payé à la commission et c'est impossible de réussir comme ça sans y croire. Tu as tout à perdre, surtout du temps et de l'énergie gaspillée.
La vente tu l'as dans le sang ou pas. Malheureusement, selon mon expérience, si tu aimes profondément les gens et l'honnêteté, il vaut mieux ne pas s'orienter dans cette voie.
Benjino- Messages : 38
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 40
Localisation : Sud-Ouest
Re: Les zèbres et le commerce
Il faut faire une différence entre le travail de vendeur dans une boîte ( hiérarchie, réunions, systèmes de travail pré-fixés, cible de vente mensuelles-trimestrielle, manques de produit, problèmes de logistique...) et le don, la habilité pour savoir vendre quelque chose a quelqu'un.
Je ne sais pas si tu galère avec le premier ou le second cas.
A cause de ma zébritude et surtout par mon impulsivité derivé de mon hyperactivité, j'ai eu beaucoup de problèmes au passé dans le premier cas ( prendre par le cou a un chef, prendre par le cou a un collègue, prendre par le cou a un des chauffeurs qui fesait la livraison, prendre par le cou a la mascotte de la compagnie...). On m' a licencié beaucoup de fois a cause de mon caractère explosif ( Depuis presque 2 ans je connais ma double condition neuronale particulière et maintenant ça va très bien avec l'impulsivité ) alors quelqu'un me pourrait avoir dire que je n'était pas un bon vendeur et que je devais quitter la proféssion.
Mais si on parle du deuxième cas alors je doit dire que j'ai toujours adoré la vente, le challenge d'être plus malin que la compétence, l'énorme satisfaction de réussir un client impossible de capter, la joie de dépasser les cibles de vente et tes propres expectatives, le plaisir de connaître des tas de gens intéréssants, la chance de voyager par toute l'Espagne et aux pays Arabes...Et, il y a un million d'années ( avant la crise ), le "high" de gagner plus d'argent que la moyenne, de conduire un Audi comme voiture de fonction, hotels de 5 étoiles, restaurants de 3 fourchettes, bordels de luxe ( Ah !! En Espagne avant, c'était comme ça au secteur de la construction, si tu voulait qu'on te signe un contrat de 5 million de tuiles il fallait amener le client a "la gata caliente" ou al "D'Angelo's" ou a la "Ruta perdida"...).
Si tu veux faire une omelette tu dois casser quelques oeufs non ? Tu est jeune, tu peux encore choisir, mais que tu saches qu' avec 50 ans ou bien tu est le meilleur psicokiller de la boîte et tu atérrorise tout le monde et tu fait obtenir des résultats a trvers le terrorisme psicologique ou bien tu va être licencié. La vente comme proféssion dans une boîte c'est du pure Darwinisme. Si tu crois que tu ne vas pas tenir le coup tu pourrais être entrepreneur ou autonome ou avoir ton propre magasin et tu fait de la vente éthique et gentille.
Par example.
Je ne sais pas si tu galère avec le premier ou le second cas.
A cause de ma zébritude et surtout par mon impulsivité derivé de mon hyperactivité, j'ai eu beaucoup de problèmes au passé dans le premier cas ( prendre par le cou a un chef, prendre par le cou a un collègue, prendre par le cou a un des chauffeurs qui fesait la livraison, prendre par le cou a la mascotte de la compagnie...). On m' a licencié beaucoup de fois a cause de mon caractère explosif ( Depuis presque 2 ans je connais ma double condition neuronale particulière et maintenant ça va très bien avec l'impulsivité ) alors quelqu'un me pourrait avoir dire que je n'était pas un bon vendeur et que je devais quitter la proféssion.
Mais si on parle du deuxième cas alors je doit dire que j'ai toujours adoré la vente, le challenge d'être plus malin que la compétence, l'énorme satisfaction de réussir un client impossible de capter, la joie de dépasser les cibles de vente et tes propres expectatives, le plaisir de connaître des tas de gens intéréssants, la chance de voyager par toute l'Espagne et aux pays Arabes...Et, il y a un million d'années ( avant la crise ), le "high" de gagner plus d'argent que la moyenne, de conduire un Audi comme voiture de fonction, hotels de 5 étoiles, restaurants de 3 fourchettes, bordels de luxe ( Ah !! En Espagne avant, c'était comme ça au secteur de la construction, si tu voulait qu'on te signe un contrat de 5 million de tuiles il fallait amener le client a "la gata caliente" ou al "D'Angelo's" ou a la "Ruta perdida"...).
Si tu veux faire une omelette tu dois casser quelques oeufs non ? Tu est jeune, tu peux encore choisir, mais que tu saches qu' avec 50 ans ou bien tu est le meilleur psicokiller de la boîte et tu atérrorise tout le monde et tu fait obtenir des résultats a trvers le terrorisme psicologique ou bien tu va être licencié. La vente comme proféssion dans une boîte c'est du pure Darwinisme. Si tu crois que tu ne vas pas tenir le coup tu pourrais être entrepreneur ou autonome ou avoir ton propre magasin et tu fait de la vente éthique et gentille.
Par example.
Invité- Invité
Re: Les zèbres et le commerce
Bonjour,
Ayant fait jusqu'à maintenant beaucoup de vente alors que j'ai fait des études de droit, je dois dire que même si ce que j'ai fait ne m'a pas intéressé (je me suis même souvent ennuyé à mourir et demandé ce que je faisais là), la vente m'aura apporté une chose très importante et qui me sert aujourd'hui dans la vie de tous les jours: l'écoute active. Quand on décide d'écouter une personne, on apprend énormément de choses et que ca soit pour vendre ou convaincre, c'est très utile. Les gens adorent également être écoutés et sont heureux quand vous vous intéressez à eux. Et ca marche même quand vous êtes dans la position du client, vous pouvez renverser la situation à votre avantage en sympathisant et en vous intéressant à votre vendeur, qui sera ravi en général de vous faire un geste co ou vous conseiller à merveille.
Maintenant, la vente reste un monde de requins dans lequel l'addiction à la réussite des challenges peut nous amener à faire des choses amorales. Il y a une excitation énorme quand une vente est réussie. Malheureusement pour moi, sur le long terme, je n'en vois pas l'intérêt et comme pour toutes addictions, le plaisir intense ne dure pas très longtemps...
Ayant fait jusqu'à maintenant beaucoup de vente alors que j'ai fait des études de droit, je dois dire que même si ce que j'ai fait ne m'a pas intéressé (je me suis même souvent ennuyé à mourir et demandé ce que je faisais là), la vente m'aura apporté une chose très importante et qui me sert aujourd'hui dans la vie de tous les jours: l'écoute active. Quand on décide d'écouter une personne, on apprend énormément de choses et que ca soit pour vendre ou convaincre, c'est très utile. Les gens adorent également être écoutés et sont heureux quand vous vous intéressez à eux. Et ca marche même quand vous êtes dans la position du client, vous pouvez renverser la situation à votre avantage en sympathisant et en vous intéressant à votre vendeur, qui sera ravi en général de vous faire un geste co ou vous conseiller à merveille.
Maintenant, la vente reste un monde de requins dans lequel l'addiction à la réussite des challenges peut nous amener à faire des choses amorales. Il y a une excitation énorme quand une vente est réussie. Malheureusement pour moi, sur le long terme, je n'en vois pas l'intérêt et comme pour toutes addictions, le plaisir intense ne dure pas très longtemps...
Ingtoubil- Messages : 1
Date d'inscription : 17/12/2013
Re: Les zèbres et le commerce
J'ai fait une école de commerce et j'ai travaillé quelques années comme commercial dans les services informatiques. J'ai travaillé au forçat, j'ai finalement abandonné car c'est contre mes valeurs, la journée et le soir j'étais exténué car je suis une éponge émotionnelle. Je ne peux pas rester de marbre quand il faut trahir la personne en face, jouer de ruse. Souffrant de fatigue chronique et fibromyalgie, tout s'est aggravé. Quand j'ai arrêté le commerce, mon état général s'est amélioré.
calande- Messages : 39
Date d'inscription : 28/05/2014
Localisation : Nantes (complètement à l'ouest)
Re: Les zèbres et le commerce
je connais beaucoup de zèbres qui, sortant d'école de commerce ou pas, ne se sont pas retrouvés dans le secteur commercial, dans tous les sens du terme.
Dernière édition par ISIS75 le Jeu 9 Oct 2014 - 15:48, édité 1 fois
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Les zèbres et le commerce
Bonjour,
Un petit historique pour commencer, terminale F7 biochimie, en échec scolaire depuis des années, mais jamais de redoublement.Puis départ en école de sous officier, engagement de 5ans , vous vous imaginez bien que dans un tel carcan, avec des idées aussi "étroites", ça ne pouvait que durer 5ans...
Vient alors le stage de reconversion, que faire?Je me dis que j'obtenais de bons résultats avec mes soldats qui n'étaient pas là de leur plein gré, je devais quand même avoir un peu de charisme et pas être trop mauvais en "relations humaines" et bien c'était parti stage de reconversion de"commercial".
Voilà 16 ans que je suis commercial! Je vous rassure pas une carrière brillante et linéaire.De fréquents changements d'employeurs (entre deux et quatre ans en poste ), des changements suite à l’ennui que me procurait le poste, des changements pour des prises de positions , des paroles mal comprises , mal interprétées, ou le summum dire à son patron que ce qu'il me demande de faire est illégal et refuser de le faire.
Malgré cela pour profil s'enrichit de poste en poste et j'ai un profil "très technique" qui est recherché.Mais ça ne fait pas tout.
A chaque fois je "joue" le même scénario.Prospection (je déteste ça) pendant trois ou quatre mois.Pas pour me faire connaitre de mes clients mais pour sonder les interlocuteurs.
Ceux avec qui le courant passe avec qui mon empathie fonctionne, ça va je repasserai les voir pour faire fructifier ce bon relationnel .
Les autres qui me prennent de haut, me parlent mal, rayés de mon petit carnet, je ne reviendrai pas.
Après je suis certainement plus un usurpateur qu'un commercial.Je m'explique, je vais plutôt me servir des facilités que m'a donnée la nature (intuition , empathie) pour traiter mes affaires ( je faisais aussi ça avant de savoir que j'étais un zèbre).
Plutôt que d'essayer d'arracher coûte que coûte un bon de commande.Mon intuition me dit que certaines affaires sont perdue d'avance(donc je ne perdrais pas de temps dessus), ou alors que ce n'est pas encore le moment de la traiter, le client n'est pas prêt (je la diffère donc).
Usurpateur je disais car au final , je me ne fait pas le travail que devrait faire un commercial, je zappe des étapes sciemment parce que je me sers de mon ressenti , de mes intuitions pour arriver à mes fins.Et je suis toujours au dessus de mes objectifs.
Whaoou me direz vous c'est fort, peut être a vos yeux, mais le temps gagné je ne vais pas le passer à aller voir d'autres clients, non je vais l'employer à faire des choses qui me plaise et qui m'intéressent!
Après j'en convient j'ai une maitrise technique qui fait que je me sens super à l'aise dans ces relations.A contrario de ma vie privée ou là je suis handicapé des relations humaines
En conclusion, je fais ce travail mais je ne suis pas fait pour ça , je me suis adapté l’instinct de survie peu être. Depuis que je sais que je suis un zèbre , je sais que je pourrais faire d'autres choses beaucoup plus enrichissantes pour moi.En attendant je vais une nouvelle fois changer de boulot, il faut bien vivre quand même avant de pouvoir bifurquer vers quelque chose qui me plait vraiment.
Pour moi le commerce n'est pas un secteur d'activité compatible avec les rayures.
Un petit historique pour commencer, terminale F7 biochimie, en échec scolaire depuis des années, mais jamais de redoublement.Puis départ en école de sous officier, engagement de 5ans , vous vous imaginez bien que dans un tel carcan, avec des idées aussi "étroites", ça ne pouvait que durer 5ans...
Vient alors le stage de reconversion, que faire?Je me dis que j'obtenais de bons résultats avec mes soldats qui n'étaient pas là de leur plein gré, je devais quand même avoir un peu de charisme et pas être trop mauvais en "relations humaines" et bien c'était parti stage de reconversion de"commercial".
Voilà 16 ans que je suis commercial! Je vous rassure pas une carrière brillante et linéaire.De fréquents changements d'employeurs (entre deux et quatre ans en poste ), des changements suite à l’ennui que me procurait le poste, des changements pour des prises de positions , des paroles mal comprises , mal interprétées, ou le summum dire à son patron que ce qu'il me demande de faire est illégal et refuser de le faire.
Malgré cela pour profil s'enrichit de poste en poste et j'ai un profil "très technique" qui est recherché.Mais ça ne fait pas tout.
A chaque fois je "joue" le même scénario.Prospection (je déteste ça) pendant trois ou quatre mois.Pas pour me faire connaitre de mes clients mais pour sonder les interlocuteurs.
Ceux avec qui le courant passe avec qui mon empathie fonctionne, ça va je repasserai les voir pour faire fructifier ce bon relationnel .
Les autres qui me prennent de haut, me parlent mal, rayés de mon petit carnet, je ne reviendrai pas.
Après je suis certainement plus un usurpateur qu'un commercial.Je m'explique, je vais plutôt me servir des facilités que m'a donnée la nature (intuition , empathie) pour traiter mes affaires ( je faisais aussi ça avant de savoir que j'étais un zèbre).
Plutôt que d'essayer d'arracher coûte que coûte un bon de commande.Mon intuition me dit que certaines affaires sont perdue d'avance(donc je ne perdrais pas de temps dessus), ou alors que ce n'est pas encore le moment de la traiter, le client n'est pas prêt (je la diffère donc).
Usurpateur je disais car au final , je me ne fait pas le travail que devrait faire un commercial, je zappe des étapes sciemment parce que je me sers de mon ressenti , de mes intuitions pour arriver à mes fins.Et je suis toujours au dessus de mes objectifs.
Whaoou me direz vous c'est fort, peut être a vos yeux, mais le temps gagné je ne vais pas le passer à aller voir d'autres clients, non je vais l'employer à faire des choses qui me plaise et qui m'intéressent!
Après j'en convient j'ai une maitrise technique qui fait que je me sens super à l'aise dans ces relations.A contrario de ma vie privée ou là je suis handicapé des relations humaines
En conclusion, je fais ce travail mais je ne suis pas fait pour ça , je me suis adapté l’instinct de survie peu être. Depuis que je sais que je suis un zèbre , je sais que je pourrais faire d'autres choses beaucoup plus enrichissantes pour moi.En attendant je vais une nouvelle fois changer de boulot, il faut bien vivre quand même avant de pouvoir bifurquer vers quelque chose qui me plait vraiment.
Pour moi le commerce n'est pas un secteur d'activité compatible avec les rayures.
cestfred- Messages : 531
Date d'inscription : 23/09/2014
Age : 52
Localisation : Bordeaux
Re: Les zèbres et le commerce
Hola a touts;
Me voilà a nouveau dans le fil de discussion qui m'intéresse le plus ( je suis le mec "invité" je ne sais pas pourquoi on ne m'a pas gardé mon nick a mon retour mais pas de souci ).
Après un an a Toulouse mon Français a beaucoup amélioré mais pas suffisamment pour travailler en ventes, Il ne suffit pas de parler plus ou moins bien le Français pour être commercial, il faut le maîtriser et je ne suis pas encore là. Plus encore, il faut être capable de parler a différentes audiences: S' exprimer comme un prof de littérature si le cas, répondre a quelqu'un qui utilise l'argot sans cesse avec des mots d'argot, convaincre a un autre qui utilise tout le temps des Anglicismes avec des tas d'expressions empruntés a la perfide Albion et les utiliser a la façon Française...
Par l'instant je ne suis même pas capable de convaincre a ma boulangère préférée d'accepter un rendez-vous sexuel avec moi. Le jour où elle acceptera je saurais que je suis prêt pour travailler en France. C'est le même principe he he he.
Depuis que je sais de ma zèbresse, j'ai hésité:
Peut-être je pourrais me reconvertir en prof d'Español ou essayer de faire sérieusement de la sociologie sur le monde zèbre ( bac + 4 en sociologie ) ou bien simplement continuer comme maintenant, c'est à dire RSA + aide au logement + carte Tisséo gratuite qui me permets de prendre touts les moyens de transport gratuitement pour aller aux piscines ( multiples ) municipales de façon gratuite + la merveilleuse bibliothèque José Cannabis a Toulouse où il y a des milliers de merveilleux livres et DVDs sans devoir payer un sous.
Mais non, ça marche pas.
D'abord, je préfère payer des impôts avant que recevoir de l'argent du contribuable Français, les hyperactives impulsifs sont très orgueilleux. Je préfère travailler au lieu de ne pas le faire, les H.I. sont comme un lion dans une cage sans travailler. Je préfère vendre a tout autre métier, les H.I. aiment se "bagarrer" avec tout le monde.
Il me manque l'opposition, la confrontation, la "bagarre" concurrentielle, un collègue qui me prenne de haut et qui m'oblige a l'écraser ( Ouiiiii, c'est consubstantiel à ma nature, j'ai toujours adoré tourmenter psychologiquement les cons et les méchants, c'est un autre cadeau de ma double neuro-condition ).
Au sujet des entreprises méchantes et malades qui pressent comme un citron nos vies professionnelles et personnelles....Fuck them !!! Que se jodan !!! Quand je travaille, je travaille pour moi, je cherche mes propres expectatives et plaisirs, je m'en fou si la boîte va a gagner ou perdre de l'argent, je m'en fous si elle est le leader du marché ou non, ce qui est important pour moi c'est de m'épanouir, de m'amuser et si possible d'écraser quelques méchants ( rien de mieux qu'un méchant pour écraser un autre méchant, he he he ).
Si vous prenez au sérieux les objectifs ou les moeurs d'une entreprise, vous allez tomber malades, aujourd'hui les entreprises ce sont des maisons de fous, des salles de torture, elles n'ont jamais été aussi méchantes avec les travailleurs depuis l'avant guerre...Moi je préfère profiter des voitures de fonction, des cartes bleus pour les frais de représentation, des hauts salaires et des bas instincts he he he.
Normalement ça se passe comme ça: J'émerveille les "recruiters" avec mon faux CV ( Et oui, que voulez vous, que je leur dise la vérité, 100 travaux en 20 ans ? Etudes universitaires commencés avec 27 ans ? 3 ans au pire corps de l'armée Espagnole, les "Paracas" ? Heureusement que j'ai l'air d'un Harvard-boy avec ma cravate et mes lunettes intéllo, he he he). Après je me fais copain de mon supérieur hiérarchique puis je détecte qui vont être mes
amis et qui mes ennemis parmi les collègues. Première discussion grave avec la/les personnes que je savais que plus tôt ou plus tard seraient mes ennemis. Le terrain est déjà marqué ( vous dites en France " pisser sur les arbres pour délimiter ton terrain" ? ) et je commence a m'amuser. D'abord j'essaye de capter tous les clients "impossibles" a capter pour la compagnie, j'essaye de vendre les produits les plus "invendables" de la compagnie et c'est là quand la boîte commence a penser que je suis une bonne incorporation. A partir de ce moment, je commence a travailler deux ou trois jours par semaine, ma chiffre de ventes est alors quantitativement baisse ( manque de travail ) mais qualitativement prometteuse ( talent ) et on me laisse tranquille. Après un temps mon chef commence a s'impatienter avec mon chiffre de ventes et commence a me faire pression. Alors je commence a travailler un ou deux jours par semaine. La pression augmente. Je travaille rien ou presque rien. On me vire de la boîte avec un juteux chèque. Je cherche un autre travail.
Au début, disons jusqu'à ce que j'avais 36 ou 37 ans c'était tout le contraire, je bossais comme un fou, je faisais miennes les valeurs et moeurs de l'entreprise, je sacrifiait weenk-ends, ma vie personnelle ( ça m'a coûté mon marriage ) et c'était la merde, c'était une vie de con, une vie d'esclave du néolibéralisme.
Maintenant, je ne suis pas un usurpateur comme dit Cestfred mais un TERRORISTE et je l'adore ha ha ha ha ha !!!!
Me voilà a nouveau dans le fil de discussion qui m'intéresse le plus ( je suis le mec "invité" je ne sais pas pourquoi on ne m'a pas gardé mon nick a mon retour mais pas de souci ).
Après un an a Toulouse mon Français a beaucoup amélioré mais pas suffisamment pour travailler en ventes, Il ne suffit pas de parler plus ou moins bien le Français pour être commercial, il faut le maîtriser et je ne suis pas encore là. Plus encore, il faut être capable de parler a différentes audiences: S' exprimer comme un prof de littérature si le cas, répondre a quelqu'un qui utilise l'argot sans cesse avec des mots d'argot, convaincre a un autre qui utilise tout le temps des Anglicismes avec des tas d'expressions empruntés a la perfide Albion et les utiliser a la façon Française...
Par l'instant je ne suis même pas capable de convaincre a ma boulangère préférée d'accepter un rendez-vous sexuel avec moi. Le jour où elle acceptera je saurais que je suis prêt pour travailler en France. C'est le même principe he he he.
Depuis que je sais de ma zèbresse, j'ai hésité:
Peut-être je pourrais me reconvertir en prof d'Español ou essayer de faire sérieusement de la sociologie sur le monde zèbre ( bac + 4 en sociologie ) ou bien simplement continuer comme maintenant, c'est à dire RSA + aide au logement + carte Tisséo gratuite qui me permets de prendre touts les moyens de transport gratuitement pour aller aux piscines ( multiples ) municipales de façon gratuite + la merveilleuse bibliothèque José Cannabis a Toulouse où il y a des milliers de merveilleux livres et DVDs sans devoir payer un sous.
Mais non, ça marche pas.
D'abord, je préfère payer des impôts avant que recevoir de l'argent du contribuable Français, les hyperactives impulsifs sont très orgueilleux. Je préfère travailler au lieu de ne pas le faire, les H.I. sont comme un lion dans une cage sans travailler. Je préfère vendre a tout autre métier, les H.I. aiment se "bagarrer" avec tout le monde.
Il me manque l'opposition, la confrontation, la "bagarre" concurrentielle, un collègue qui me prenne de haut et qui m'oblige a l'écraser ( Ouiiiii, c'est consubstantiel à ma nature, j'ai toujours adoré tourmenter psychologiquement les cons et les méchants, c'est un autre cadeau de ma double neuro-condition ).
Au sujet des entreprises méchantes et malades qui pressent comme un citron nos vies professionnelles et personnelles....Fuck them !!! Que se jodan !!! Quand je travaille, je travaille pour moi, je cherche mes propres expectatives et plaisirs, je m'en fou si la boîte va a gagner ou perdre de l'argent, je m'en fous si elle est le leader du marché ou non, ce qui est important pour moi c'est de m'épanouir, de m'amuser et si possible d'écraser quelques méchants ( rien de mieux qu'un méchant pour écraser un autre méchant, he he he ).
Si vous prenez au sérieux les objectifs ou les moeurs d'une entreprise, vous allez tomber malades, aujourd'hui les entreprises ce sont des maisons de fous, des salles de torture, elles n'ont jamais été aussi méchantes avec les travailleurs depuis l'avant guerre...Moi je préfère profiter des voitures de fonction, des cartes bleus pour les frais de représentation, des hauts salaires et des bas instincts he he he.
Normalement ça se passe comme ça: J'émerveille les "recruiters" avec mon faux CV ( Et oui, que voulez vous, que je leur dise la vérité, 100 travaux en 20 ans ? Etudes universitaires commencés avec 27 ans ? 3 ans au pire corps de l'armée Espagnole, les "Paracas" ? Heureusement que j'ai l'air d'un Harvard-boy avec ma cravate et mes lunettes intéllo, he he he). Après je me fais copain de mon supérieur hiérarchique puis je détecte qui vont être mes
amis et qui mes ennemis parmi les collègues. Première discussion grave avec la/les personnes que je savais que plus tôt ou plus tard seraient mes ennemis. Le terrain est déjà marqué ( vous dites en France " pisser sur les arbres pour délimiter ton terrain" ? ) et je commence a m'amuser. D'abord j'essaye de capter tous les clients "impossibles" a capter pour la compagnie, j'essaye de vendre les produits les plus "invendables" de la compagnie et c'est là quand la boîte commence a penser que je suis une bonne incorporation. A partir de ce moment, je commence a travailler deux ou trois jours par semaine, ma chiffre de ventes est alors quantitativement baisse ( manque de travail ) mais qualitativement prometteuse ( talent ) et on me laisse tranquille. Après un temps mon chef commence a s'impatienter avec mon chiffre de ventes et commence a me faire pression. Alors je commence a travailler un ou deux jours par semaine. La pression augmente. Je travaille rien ou presque rien. On me vire de la boîte avec un juteux chèque. Je cherche un autre travail.
Au début, disons jusqu'à ce que j'avais 36 ou 37 ans c'était tout le contraire, je bossais comme un fou, je faisais miennes les valeurs et moeurs de l'entreprise, je sacrifiait weenk-ends, ma vie personnelle ( ça m'a coûté mon marriage ) et c'était la merde, c'était une vie de con, une vie d'esclave du néolibéralisme.
Maintenant, je ne suis pas un usurpateur comme dit Cestfred mais un TERRORISTE et je l'adore ha ha ha ha ha !!!!
Invité- Invité
Re: Les zèbres et le commerce
@alainalicante , j'adore ce que tu as écris je me reconnais tellement dans ça
cestfred- Messages : 531
Date d'inscription : 23/09/2014
Age : 52
Localisation : Bordeaux
Re: Les zèbres et le commerce
Cestfred: Oui, amigo, on a presque la même age ( moi 45 ) et je crois qu'on est arrivé a des conclusions semblables au bout des années. Comment doit agir un homme moral dans un monde ou un milieu inmoral ? Quand les entreprises redeviendront morales je retournerai a être moral, voilà, c'est simple. Je me défends psychologiquement sinon la maladie mentale nous attends au bout de la rue ou le suicide ou frapper a nos femmes, a nos enfants, ou nous droguer pour supporter le malheur de vivre dans une entreprise esclavagiste. J'ai vu les choses très claires dans mon dernier boulot en Espagne, je faisais de l'export pour une entreprise d'olives ( zone pays Arabes ) et le propriétaire s'en foutait de tout le monde, il nous faisait travailler d'une façon irrationnelle, illogique. Un des vendeurs était en arrêt maladie pour dépression, une autre vendeuse était alcoolique et le export manager avait des problèmes de stress a cause de la peur que le propriétaire lui causait. J'ai compris que si je prenait au sérieux le travail j'allais tomber malade. C'était lui ou moi. Uhmmmhh je peux toujours sentir l'odeur de son chèque de licenciement et mes voyages de "plaisir" a Doha, Jedda, Abu Dhabi, Dubai, Zagreb, Kolhn, Paris...Merci monsieur Beresaluce, je garde un bon souvenir de vous même que vous non ha ha ha ha, jodete cabron, ha ha ha.
Un plaisir rencontrer un collègue de profession, Cestfred.
Un plaisir rencontrer un collègue de profession, Cestfred.
Invité- Invité
Re: Les zèbres et le commerce
Je suis en première année d'école de commerce, et on ne peut pas dire que ce soit un cadre dans lequel je m'épanouisse. J'attends la fin de mes études pour me lancer dans le cinéma et le jeu vidéo (côté production, probablement).
En ce qui concerne les relations humaines, j'ai énormément de facilités à savoir comment vont réagir mes interlocuteurs à ce que je vais dire et à savoir quel comportement je dois adopter, quel image envoyer pour arriver à mes fins. J'ai participé à deux simulations géopolitiques nationales avec de très bons résultats à chaque fois. Mais je n'ai aucune envie de faire ça toute ma vie.
En ce qui concerne les relations humaines, j'ai énormément de facilités à savoir comment vont réagir mes interlocuteurs à ce que je vais dire et à savoir quel comportement je dois adopter, quel image envoyer pour arriver à mes fins. J'ai participé à deux simulations géopolitiques nationales avec de très bons résultats à chaque fois. Mais je n'ai aucune envie de faire ça toute ma vie.
Invité- Invité
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