Eviter de se disperser....
5 participants
Page 1 sur 1
Eviter de se disperser....
Bonjour,
je sais pas si j'ai le droit et j'espère ne pas déranger. C'est un problème un peu particulier peut être que d'autres le connaissent et peuvent éventuellement m'aider...
Pour poser le contexte: je suis en seconde année de classes préparatoires littéraires et lundi je passe l'école normale supérieure. Sauf que j'ai un gros problème qui m'a certes mis des bâtons dans les roues mais ne m'a pas empêchée de m'en sortir en prépa....
Je veux vraiment intégrer (pas pour le prestige surtout pour une raison très utilitaire: normal sup' c'est payer et je pourrais faire une double licence... Autant être honnête désolée si je choque) mais je peux pas rester en place cinq minutes... Je fais toujours 15 OOO trucs à la fois... --". Sauf que là j'ai besoin de me concentrer QUE sur les matières de normal sup' et pas sur l'amélioration de mes aigus en flûte traversière, résoudre je ne sais quel mystère qu'on peut pas résoudre (qu'est ce que c'est lourd ça)... Alors j'ai tenté le travail par pôle. Je m'explique j'avais étaler toutes mes matières dans l'apart et je bossé au grès de mes envies.... Chouette idée me dira-t-on... Sauf que j'ai fini par étaler trois livres et à lire trois pages l'un puis je passe à l'autre et encore à l'autre.... Je les ai fini sauf un mais du coup ça m'a plus retardé qu'autre chose parce qu'il y a un livre c'était du pur plaisir...
Et on arrive au second problème.... Ma cervelle a décidé qu'elle ne bosserait que si elle veut. Donc avant-hier cool tout mon carnet de citations en lettres a été appris maintenant c'est juste le film sur Duras était excellent j'aimerai en savoir plus sur elle et pourquoi elle a pas aimé l'adaptation je devrai acheter le livre et puis faudrait que j'écrive quelque chose aussi et me voilà parti dans de gros délires et pendant ce temps la géographie galope dans un coin de mon esprit sans que me vienne à l'esprit de la dompter...
Alors je ne sais pas si c'est juste de la flemme.... J'ai pas vraiment l'impression parce que je fais toujours quelque chose c'est rare quand je ne fais rien... Ou si vraiment je sais pas sur quels boutons appuyer... Parce que là ça devient urgent en fait...
Ah et j'ai un autre problème: l'orgueil... J'ai une bonne mémoire alors je me dis oh c'est bon je le lis vite fait et ça va marcher.... Bon dans une certaine mesure ça marche mais pour intégrer il me faudra des connaissances solides pas juste il y a des barrages hydroélectrique en Afrique Australe qui posent problèmes avec un stress hydrique important dans la région. Ca tous les candidats vont le dire... Faudrait que je puisse citer plein d'exemple les développer etc...
Autre phénomène l'impression que c'est toujours la même chose je vous jure parler de l'Afrique Australe pendant un an à un moment c'ets juste insupportable même si à la base le sujet est intéressant. Et puis je peux pas apprendre des trucs en dehors des sentiers battus le jury risque de pas accepter parce que tout simplement on est pas corrigé par des pro de l'Afrique Australe et qu'ils risquent de ne pas connaître. Je me sens un peu prisonnière. ^^.
En bref comment me recentrer et ne vraiment rester que sur mes priorités au lieu de faire du vagabondage et de goûter à toutes les fleurs.
Et je me suis déjà mis de gros coup de pieds là où vous pensez mais le résultat est plutôt que tout d'un coup je me sens TELLEMENT fatiguée et là plus rien ne rentre... --". Ca me fait la même impression que quand j'ai du apprendre les tables de multiplications... Ma mère en était folle: comment arrives-tu à retenir des poèmes de trois pages et à ne pas pouvoir me ressortir ces maudites tables c'est simple pourtant!!! Simple mais tellement ennuyeux... J'en voyais pas l'utilité... ^^. Au moins un poème c'est joli et on peut s'amuser après à donner des intonations mais les tables de multiplication... La rapidité à la limite... Mais bon comme j'ai jamais confiance en moi dés qu'il s'agit de maths je recalcule trente fois la même chose. (pour ça que je suis pas partie en scientifique d'ailleurs. ^^.)
Bref désolée je vous raconte ma vie j'essaie de recentre le propos:
J'aimerai juste savoir comment éviter l'éparpillement. Eviter de penser à trop de trucs à la fois pour être vraiment efficace et pas avoir l'impression de bosser dans le vide. Même si j'ai conscience qu'une partie est certainement du à une paresse de ma part...
Désolée si je vous ai ennuyé. Merci de vos réponses...
je sais pas si j'ai le droit et j'espère ne pas déranger. C'est un problème un peu particulier peut être que d'autres le connaissent et peuvent éventuellement m'aider...
Pour poser le contexte: je suis en seconde année de classes préparatoires littéraires et lundi je passe l'école normale supérieure. Sauf que j'ai un gros problème qui m'a certes mis des bâtons dans les roues mais ne m'a pas empêchée de m'en sortir en prépa....
Je veux vraiment intégrer (pas pour le prestige surtout pour une raison très utilitaire: normal sup' c'est payer et je pourrais faire une double licence... Autant être honnête désolée si je choque) mais je peux pas rester en place cinq minutes... Je fais toujours 15 OOO trucs à la fois... --". Sauf que là j'ai besoin de me concentrer QUE sur les matières de normal sup' et pas sur l'amélioration de mes aigus en flûte traversière, résoudre je ne sais quel mystère qu'on peut pas résoudre (qu'est ce que c'est lourd ça)... Alors j'ai tenté le travail par pôle. Je m'explique j'avais étaler toutes mes matières dans l'apart et je bossé au grès de mes envies.... Chouette idée me dira-t-on... Sauf que j'ai fini par étaler trois livres et à lire trois pages l'un puis je passe à l'autre et encore à l'autre.... Je les ai fini sauf un mais du coup ça m'a plus retardé qu'autre chose parce qu'il y a un livre c'était du pur plaisir...
Et on arrive au second problème.... Ma cervelle a décidé qu'elle ne bosserait que si elle veut. Donc avant-hier cool tout mon carnet de citations en lettres a été appris maintenant c'est juste le film sur Duras était excellent j'aimerai en savoir plus sur elle et pourquoi elle a pas aimé l'adaptation je devrai acheter le livre et puis faudrait que j'écrive quelque chose aussi et me voilà parti dans de gros délires et pendant ce temps la géographie galope dans un coin de mon esprit sans que me vienne à l'esprit de la dompter...
Alors je ne sais pas si c'est juste de la flemme.... J'ai pas vraiment l'impression parce que je fais toujours quelque chose c'est rare quand je ne fais rien... Ou si vraiment je sais pas sur quels boutons appuyer... Parce que là ça devient urgent en fait...
Ah et j'ai un autre problème: l'orgueil... J'ai une bonne mémoire alors je me dis oh c'est bon je le lis vite fait et ça va marcher.... Bon dans une certaine mesure ça marche mais pour intégrer il me faudra des connaissances solides pas juste il y a des barrages hydroélectrique en Afrique Australe qui posent problèmes avec un stress hydrique important dans la région. Ca tous les candidats vont le dire... Faudrait que je puisse citer plein d'exemple les développer etc...
Autre phénomène l'impression que c'est toujours la même chose je vous jure parler de l'Afrique Australe pendant un an à un moment c'ets juste insupportable même si à la base le sujet est intéressant. Et puis je peux pas apprendre des trucs en dehors des sentiers battus le jury risque de pas accepter parce que tout simplement on est pas corrigé par des pro de l'Afrique Australe et qu'ils risquent de ne pas connaître. Je me sens un peu prisonnière. ^^.
En bref comment me recentrer et ne vraiment rester que sur mes priorités au lieu de faire du vagabondage et de goûter à toutes les fleurs.
Et je me suis déjà mis de gros coup de pieds là où vous pensez mais le résultat est plutôt que tout d'un coup je me sens TELLEMENT fatiguée et là plus rien ne rentre... --". Ca me fait la même impression que quand j'ai du apprendre les tables de multiplications... Ma mère en était folle: comment arrives-tu à retenir des poèmes de trois pages et à ne pas pouvoir me ressortir ces maudites tables c'est simple pourtant!!! Simple mais tellement ennuyeux... J'en voyais pas l'utilité... ^^. Au moins un poème c'est joli et on peut s'amuser après à donner des intonations mais les tables de multiplication... La rapidité à la limite... Mais bon comme j'ai jamais confiance en moi dés qu'il s'agit de maths je recalcule trente fois la même chose. (pour ça que je suis pas partie en scientifique d'ailleurs. ^^.)
Bref désolée je vous raconte ma vie j'essaie de recentre le propos:
J'aimerai juste savoir comment éviter l'éparpillement. Eviter de penser à trop de trucs à la fois pour être vraiment efficace et pas avoir l'impression de bosser dans le vide. Même si j'ai conscience qu'une partie est certainement du à une paresse de ma part...
Désolée si je vous ai ennuyé. Merci de vos réponses...
Enya-Lyme- Messages : 18
Date d'inscription : 07/04/2014
Re: Eviter de se disperser....
Je transforme tout en schémas heuristiques, je n'hésite pas à parler tout haut de mon sujet en faisant autre chose, j'apprends en marchant, en dansant, en chantant, je respecte les différents temps de la créativité et me fortifie là où je suis déficiente ...quand je peux le faire
le plus dur pour moi : comprendre ce qu'on me demande et par partir sur mon dada du moment !
le plus dur pour moi : comprendre ce qu'on me demande et par partir sur mon dada du moment !
Re: Eviter de se disperser....
Cela me fait sourire de lire tout cela, même si ce n'est pas si drôle. J'ai exactement le même problème depuis toujours et c'est pour cela, entre autres, que je n'ai pas fait de longues études. Je ne peux apprendre que ce que j'aime, je ne peux faire que ce qui me fait plaisir. Faire les choses par obligation, parce qu'il le faut, parce que c'est comme ça et pas autrement, je l'ai fait par ailleurs, dans d'autres domaines, et ça m'a bousillé la santé, le moral, tout.
Les tables de multiplication restent un mauvais souvenir pour moi aussi, j'ai eu du mal à les faire entrer, pourtant c'était vraiment nécessaire et je les ai encore bien en tête. Donc ça vaut le coup de se donner du mal, malgré tout.
Ce que tu peux tenter de faire, c'est te demander déjà si tu ne mets pas la barre trop haut, tenter de voir les choses objectivement : est-il vraiment nécessaire de faire tout ce que tu crois devoir faire ?
Ensuite tu peux tenter de négocier avec toi-même : décider qu'après avoir durement travaillé sur tel sujet, tu t'offrira une demi-heure de pause pour te changer les idées et ne faire que ce qui te plaît vraiment, avant de potasser autre chose. Je fonctionne beaucoup comme ça et ça se passe assez bien. Mais ça suppose tout de même une certaine discipline, qui s'acquiert avec le temps. Au début c'est un peu dur, mais on s'y fait vite, sachant que les moments de plaisir reviendront rapidement. L'esprit s'adapte.
Un autre truc qui me fait du bien : alterner activité mentale et activité physique. Faire 1/4 d'heure de marche, rien que ça, me nettoie la tête, et après, hop, c'est reparti pour un tour, la concentration revient au galop. Mais entretemps il faut que je sois sortie pour m'aérer, changer de décor.
Cela dit c'est quand même très important de faire ce qu'on aime, et si vraiment tu n'arrives pas à avancer dans la voie que tu as choisie, peut-être qu'une autre te conviendra mieux. Peut-être que tu n'es pas faite pour faire de longues études où il faut potasser des tas de trucs par coeur pendant des années. J'ai choisi une voie courte pour entrer très tôt dans la vie professionnelle, et ce que j'ai aimé dans mon métier c'est justement la variété des tâches, ça changeait tout le temps, j'ai appris beaucoup de choses sur le tas, en pratiquant, et c'est rentré bien mieux et plus facilement que tout ce que j'ai étudié dans une classe, assise devant un livre. J'ai besoin d'être sur le terrain pour que ça se rentre vraiment.
Les tables de multiplication restent un mauvais souvenir pour moi aussi, j'ai eu du mal à les faire entrer, pourtant c'était vraiment nécessaire et je les ai encore bien en tête. Donc ça vaut le coup de se donner du mal, malgré tout.
Ce que tu peux tenter de faire, c'est te demander déjà si tu ne mets pas la barre trop haut, tenter de voir les choses objectivement : est-il vraiment nécessaire de faire tout ce que tu crois devoir faire ?
Ensuite tu peux tenter de négocier avec toi-même : décider qu'après avoir durement travaillé sur tel sujet, tu t'offrira une demi-heure de pause pour te changer les idées et ne faire que ce qui te plaît vraiment, avant de potasser autre chose. Je fonctionne beaucoup comme ça et ça se passe assez bien. Mais ça suppose tout de même une certaine discipline, qui s'acquiert avec le temps. Au début c'est un peu dur, mais on s'y fait vite, sachant que les moments de plaisir reviendront rapidement. L'esprit s'adapte.
Un autre truc qui me fait du bien : alterner activité mentale et activité physique. Faire 1/4 d'heure de marche, rien que ça, me nettoie la tête, et après, hop, c'est reparti pour un tour, la concentration revient au galop. Mais entretemps il faut que je sois sortie pour m'aérer, changer de décor.
Cela dit c'est quand même très important de faire ce qu'on aime, et si vraiment tu n'arrives pas à avancer dans la voie que tu as choisie, peut-être qu'une autre te conviendra mieux. Peut-être que tu n'es pas faite pour faire de longues études où il faut potasser des tas de trucs par coeur pendant des années. J'ai choisi une voie courte pour entrer très tôt dans la vie professionnelle, et ce que j'ai aimé dans mon métier c'est justement la variété des tâches, ça changeait tout le temps, j'ai appris beaucoup de choses sur le tas, en pratiquant, et c'est rentré bien mieux et plus facilement que tout ce que j'ai étudié dans une classe, assise devant un livre. J'ai besoin d'être sur le terrain pour que ça se rentre vraiment.
Cleore- Messages : 1019
Date d'inscription : 13/01/2014
Age : 61
Localisation : complètement à l'ouest
Re: Eviter de se disperser....
Mag je note. Et merci.
Cleore: ce qui m'agace c'est pas tant que j'aime pas apprendre juste que... Je m'adapte mal au système et c'est encore plus flagrant en prépa. On est très cadrés et d'ailleurs l'un des reproches de mes prof c'est un manque de rigueur dans mes dissertations. Je dois faire attention à la méthodo etc... Après j'ai toujours été dans un environnement où on m'a obligée à rentrer dans les rangs. Ma mère m'a toujours beaucoup demandée... Même parfois de manière excessive... ^^. Je crois qu'en un sens tu n'as pas tort puisque ce qu'il me manque c'est un brin de libertés mais en même temps un métier où on vous paye juste à faire des recherches et à approfondir vos connaissances sur ce qui vous intéresse ça existe pas vraiment sauf éventuellement enseignant chercheur... ^^. Mais c'est plus simple en passant par normal sup'. Tu me laisse assez perplexe... Je pense que je dois avant tout m'adapter parce que le monde ne se fera jamais à ma pointure.
Après que je m'en demande peut être trop c'est pas nouveau. ^^. J'ai une espèce d'envie de tout savoir sur tout (impossible je sais) et quand je fais rien je déprime... Mais effectivement mon école idéale aurait été dépourvue d'obligations juste étudier ce qu'on veut comme on veut au degré d'approfondissement qu'on veut.... mais on peut toujours rêvé. ^^
Désolée pour la construction pas très logique tu me laisses un peu perplexe.
En tout cas merci.
Cleore: ce qui m'agace c'est pas tant que j'aime pas apprendre juste que... Je m'adapte mal au système et c'est encore plus flagrant en prépa. On est très cadrés et d'ailleurs l'un des reproches de mes prof c'est un manque de rigueur dans mes dissertations. Je dois faire attention à la méthodo etc... Après j'ai toujours été dans un environnement où on m'a obligée à rentrer dans les rangs. Ma mère m'a toujours beaucoup demandée... Même parfois de manière excessive... ^^. Je crois qu'en un sens tu n'as pas tort puisque ce qu'il me manque c'est un brin de libertés mais en même temps un métier où on vous paye juste à faire des recherches et à approfondir vos connaissances sur ce qui vous intéresse ça existe pas vraiment sauf éventuellement enseignant chercheur... ^^. Mais c'est plus simple en passant par normal sup'. Tu me laisse assez perplexe... Je pense que je dois avant tout m'adapter parce que le monde ne se fera jamais à ma pointure.
Après que je m'en demande peut être trop c'est pas nouveau. ^^. J'ai une espèce d'envie de tout savoir sur tout (impossible je sais) et quand je fais rien je déprime... Mais effectivement mon école idéale aurait été dépourvue d'obligations juste étudier ce qu'on veut comme on veut au degré d'approfondissement qu'on veut.... mais on peut toujours rêvé. ^^
Désolée pour la construction pas très logique tu me laisses un peu perplexe.
En tout cas merci.
Enya-Lyme- Messages : 18
Date d'inscription : 07/04/2014
Re: Eviter de se disperser....
De 1/ tu ne nous a pas ennuyé.
2/ merci pour ton témoignage, ça nécessite du courage.
3/ Merci Mag, je faisais pareil quand j'étais aux études.
4/ j'ai fais exprès de rangé les idées, parce qu'en fait c'est le bordel pareil dans ma tête.
Actuellement, suis au bureau, j'ai 4 dossiers et projet que je fais avancer en même temps, c'est le bronx, parce que, parce.... "Ma cervelle a décidé qu'elle ne bosserait que si elle veut" dixit.
Du coup aucun n'avance.
2/ merci pour ton témoignage, ça nécessite du courage.
3/ Merci Mag, je faisais pareil quand j'étais aux études.
4/ j'ai fais exprès de rangé les idées, parce qu'en fait c'est le bordel pareil dans ma tête.
Actuellement, suis au bureau, j'ai 4 dossiers et projet que je fais avancer en même temps, c'est le bronx, parce que, parce.... "Ma cervelle a décidé qu'elle ne bosserait que si elle veut" dixit.
Du coup aucun n'avance.
Invité- Invité
Re: Eviter de se disperser....
Bonjour,
J'ai bien, bien connu cela... et j'ai fait trois ans en prépa A/L (à l'époque on faisait encore bien la distinction entre prépa Ulm et prépa Lyon, mais j'ai passé la deuxième année de khâgne les deux concours, à l'époque où avait commencé le rapprochement par des épreuves communes en histoire, philo, langue vivante. Je ne sais pas quelles sont maintenant les modalités mais bref, ça n'est pas ça le plus important).
Je ne sais pas dans quelle branche des sciences humaines tu souhaiterais t'orienter par la suite (et si ce n'est pas fixé, ce n'est pas une tare, c'est bien normal d'hésiter... et l'on peut aussi changer d'avis entre temps) ; pour ma part, ça a été les lettres modernes. Avec pour objectif, en entrant et en faisant prépa, non pas d'entrer dans une ENS (enfin, si, la troisième année, je visais l'entrée en tant qu'auditrice libre, notamment à Lyon - on a le statut d'élève de l'école, mais l'on n'est pas rémunéré - je visais cela car j'estimais que c'était ce à quoi je pouvais ''prétendre'' au vu de mes capacités (l'estime de soi, hein...et puis de fait, je n'étais pas ''efficace'' dans certains exercices demandés aux concours) ) mais de me préparer au concours de l'agrégation.
L'horizon final était en effet le fait de devenir chercheur - j'ai d'ailleurs passé deux excellentes années en master recherche après la prépa -. Mais en lettres, pour parvenir à s'insérer dans le cadre (encore un de cadre ) de la recherche, ne serait-ce que pour avoir de meilleures chances d'avoir un financement en thèse (financement que les normaliens ont certes un peu plus de chances d'obtenir, cela est vrai), l'on est amené in fine à devoir réussir un autre concours, celui de l'agrégation - qui est de mon propre point de vue encore plus ''cadré'' que les concours des ENS... mais enfin, cela dépend des points de vue et de l'angle selon lequel on examine cela -.
Accéder à Normale Sup n'est pas non plus un ''sésame ouvre-toi" (j'écris cela même si je pense que tu en es bien consciente ) Certes, l'on est rémunéré, certes il y a abondance de choses au niveau de l'environnement culturel et enseignant (je parle en tout cas pour Ulm que j'ai fréquenté de façon informelle mais cela doit aussi bien être valable pour Lyon, où sont passées de nombreuses personnes de ma connaissance), mais, ahum, c'est un environnement bien particulier également. Pour reprendre tes termes, ce n'est pas un environnement où l'on t'oblige à rentrer dans les rangs de façon stricte, non, c'est très souple. Cependant, le fait d'intégrer Normale Sup en tant qu'élève rémunéré implique de ''rendre'' cet argent investi par une obligation de travail dans le service public pendant une période de 10 ans. Et cela peut aussi amener à cette impression d'être ''prisonnier'' dans une cage dorée. Même s'il est vrai que pour certaines personnes (dans celles que je connais et qui sont normaliennes, c'est cela dit assez rare - mais enfin, il y a peut-être un biais, du fait que ce soient des personnes qui partagent mon envie de liberté -) c'est un tremplin formidable. Et que pour certains points, il y a une richesse intrinsèque extraordinaire.
Bref... je crois que le mieux à faire dans ce cas-là est de souffler un peu, histoire de se mettre moins la pression. Les grandes écoles et ce qui les conditionne, et peut-être même plus largement le domaine de la recherche en sciences humaines (pour parler de ce que je connais) ont leurs points forts et leurs faiblesses. Et pour en tirer au moins parti, je pense que connaître ses propres points forts, et les points où notre curseur personnel est soit trop haut, soit trop bas, permet de mieux savoir si telle ou telle structure nous apporterait une plus grande force, ou au contraire creuserait nos déséquilibres.
On en revient à notre bon vieux Socrate citant la devise du temple de Delphes, ''connais toi toi-même''... avant de pénétrer dans lesdits ''temples du savoir''.
Ce que dit Cleore sinon me semble bien adapté, concernant le fait de s'aérer, de changer d'environnement, même si cela consiste à faire seulement quelques mètres. Un cerveau bien oxygéné fonctionne mieux qu'un cerveau qui tente de se concentrer tout en manquant d'air. C'est un peu comme si tu essayais de faire une dissertation sous apnée
On est très cadrés et d'ailleurs l'un des reproches de mes prof c'est un manque de rigueur dans mes dissertations. Je dois faire attention à la méthodo etc...
J'ai bien, bien connu cela... et j'ai fait trois ans en prépa A/L (à l'époque on faisait encore bien la distinction entre prépa Ulm et prépa Lyon, mais j'ai passé la deuxième année de khâgne les deux concours, à l'époque où avait commencé le rapprochement par des épreuves communes en histoire, philo, langue vivante. Je ne sais pas quelles sont maintenant les modalités mais bref, ça n'est pas ça le plus important).
Je ne sais pas dans quelle branche des sciences humaines tu souhaiterais t'orienter par la suite (et si ce n'est pas fixé, ce n'est pas une tare, c'est bien normal d'hésiter... et l'on peut aussi changer d'avis entre temps) ; pour ma part, ça a été les lettres modernes. Avec pour objectif, en entrant et en faisant prépa, non pas d'entrer dans une ENS (enfin, si, la troisième année, je visais l'entrée en tant qu'auditrice libre, notamment à Lyon - on a le statut d'élève de l'école, mais l'on n'est pas rémunéré - je visais cela car j'estimais que c'était ce à quoi je pouvais ''prétendre'' au vu de mes capacités (l'estime de soi, hein...et puis de fait, je n'étais pas ''efficace'' dans certains exercices demandés aux concours) ) mais de me préparer au concours de l'agrégation.
L'horizon final était en effet le fait de devenir chercheur - j'ai d'ailleurs passé deux excellentes années en master recherche après la prépa -. Mais en lettres, pour parvenir à s'insérer dans le cadre (encore un de cadre ) de la recherche, ne serait-ce que pour avoir de meilleures chances d'avoir un financement en thèse (financement que les normaliens ont certes un peu plus de chances d'obtenir, cela est vrai), l'on est amené in fine à devoir réussir un autre concours, celui de l'agrégation - qui est de mon propre point de vue encore plus ''cadré'' que les concours des ENS... mais enfin, cela dépend des points de vue et de l'angle selon lequel on examine cela -.
Accéder à Normale Sup n'est pas non plus un ''sésame ouvre-toi" (j'écris cela même si je pense que tu en es bien consciente ) Certes, l'on est rémunéré, certes il y a abondance de choses au niveau de l'environnement culturel et enseignant (je parle en tout cas pour Ulm que j'ai fréquenté de façon informelle mais cela doit aussi bien être valable pour Lyon, où sont passées de nombreuses personnes de ma connaissance), mais, ahum, c'est un environnement bien particulier également. Pour reprendre tes termes, ce n'est pas un environnement où l'on t'oblige à rentrer dans les rangs de façon stricte, non, c'est très souple. Cependant, le fait d'intégrer Normale Sup en tant qu'élève rémunéré implique de ''rendre'' cet argent investi par une obligation de travail dans le service public pendant une période de 10 ans. Et cela peut aussi amener à cette impression d'être ''prisonnier'' dans une cage dorée. Même s'il est vrai que pour certaines personnes (dans celles que je connais et qui sont normaliennes, c'est cela dit assez rare - mais enfin, il y a peut-être un biais, du fait que ce soient des personnes qui partagent mon envie de liberté -) c'est un tremplin formidable. Et que pour certains points, il y a une richesse intrinsèque extraordinaire.
Bref... je crois que le mieux à faire dans ce cas-là est de souffler un peu, histoire de se mettre moins la pression. Les grandes écoles et ce qui les conditionne, et peut-être même plus largement le domaine de la recherche en sciences humaines (pour parler de ce que je connais) ont leurs points forts et leurs faiblesses. Et pour en tirer au moins parti, je pense que connaître ses propres points forts, et les points où notre curseur personnel est soit trop haut, soit trop bas, permet de mieux savoir si telle ou telle structure nous apporterait une plus grande force, ou au contraire creuserait nos déséquilibres.
On en revient à notre bon vieux Socrate citant la devise du temple de Delphes, ''connais toi toi-même''... avant de pénétrer dans lesdits ''temples du savoir''.
Ce que dit Cleore sinon me semble bien adapté, concernant le fait de s'aérer, de changer d'environnement, même si cela consiste à faire seulement quelques mètres. Un cerveau bien oxygéné fonctionne mieux qu'un cerveau qui tente de se concentrer tout en manquant d'air. C'est un peu comme si tu essayais de faire une dissertation sous apnée
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Eviter de se disperser....
Merci Zwizwi pour ce long commentaire. Vous me mettez tous dans une position de réflexion.... ^^ Je suis perplexe
Enya-Lyme- Messages : 18
Date d'inscription : 07/04/2014
Re: Eviter de se disperser....
Ton dernier post m'a interpellée, et du coup, j'ai lu tes autres posts rapidement. Je suppose que tu as passé ou es en train de finir de passer les écrits, et qu'il te reste à préparer l'oral ?
Je comprends ta lassitude sur les sujets à connaître à fond et par coeur, et ton besoin d'aller voir ailleurs que dans ton programme : ce dernier aspect, à dose raisonnable, peut te servir.
Je te suggère (brièvement) de t'imposer de bosser d'abord le programme : quand tu en as marre, tu changes pour un autre sujet qui est aussi dans le programme, etc. (facile à dire)
Quand tu es vraiment attirée par du hors-programme, tu peux déjà t'auto-féliciter d'avoir bien avancé dans ton programme ( = extrait d'1 méthode TCC contre la procrastination), essaie de te donner un temps limite (1/2 hr ?) pour le hors-programme, comme une récompense à tes efforts sur le programme, ou garde le hors-prgrm pour ta lecture juste avant de dormir ??
Tu peux aussi afficher, dans les WC et la SdB, voire là où tu prends ton petit déj' ??, des parties du prgrm qui nécessitent du par coeur ou qui t'ennuient le plus.
C humain d'avoir besoin de breaks. A toi de voir si tu te gardes le samedi soir pour souffler, ou si tu t'offres 1/2 hr de sport régulièrement... (oxygéner le cerveau ;-)
Quant à aider ta mère pour ses concours, je crois que la priorité c toi jusqu'à ce que tu aies l'agrég' ;-)
Je comprends ta lassitude sur les sujets à connaître à fond et par coeur, et ton besoin d'aller voir ailleurs que dans ton programme : ce dernier aspect, à dose raisonnable, peut te servir.
Je te suggère (brièvement) de t'imposer de bosser d'abord le programme : quand tu en as marre, tu changes pour un autre sujet qui est aussi dans le programme, etc. (facile à dire)
Quand tu es vraiment attirée par du hors-programme, tu peux déjà t'auto-féliciter d'avoir bien avancé dans ton programme ( = extrait d'1 méthode TCC contre la procrastination), essaie de te donner un temps limite (1/2 hr ?) pour le hors-programme, comme une récompense à tes efforts sur le programme, ou garde le hors-prgrm pour ta lecture juste avant de dormir ??
Tu peux aussi afficher, dans les WC et la SdB, voire là où tu prends ton petit déj' ??, des parties du prgrm qui nécessitent du par coeur ou qui t'ennuient le plus.
C humain d'avoir besoin de breaks. A toi de voir si tu te gardes le samedi soir pour souffler, ou si tu t'offres 1/2 hr de sport régulièrement... (oxygéner le cerveau ;-)
Quant à aider ta mère pour ses concours, je crois que la priorité c toi jusqu'à ce que tu aies l'agrég' ;-)
Sujets similaires
» Arnaque du DSM => éviter le WAIS ?
» Des conseils pour éviter la noyade ?
» Trucs et astuces pour éviter l'implosion
» Eviter les activités nécessitant un effort mental
» Besoin d'ordre et de calme pour éviter les catastrophes
» Des conseils pour éviter la noyade ?
» Trucs et astuces pour éviter l'implosion
» Eviter les activités nécessitant un effort mental
» Besoin d'ordre et de calme pour éviter les catastrophes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum