sensibilité, affectivité, exaltation...
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sensibilité, affectivité, exaltation...
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Dernière édition par particule le Dim 03 Avr 2011, 12:14, édité 1 fois
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Difficile de mesurer la juste "part" de chaque facteur...
Mais oui, pour avoir discuté avec beaucoup, il semble que cette "exaltation" soit courante chez les personnes surdouées.
Du coup, pas besoin de drogue ou si en fait, pour atténuer
Mais oui, pour avoir discuté avec beaucoup, il semble que cette "exaltation" soit courante chez les personnes surdouées.
Du coup, pas besoin de drogue ou si en fait, pour atténuer
Invité- Invité
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Il y a un joli texte posté par Breez ici :
http://zebrascrossing.forumactif.org/definitions-et-origines-references-actualites-f8/les-rayures-en-quelques-mots-t1637.htm#60935
http://zebrascrossing.forumactif.org/definitions-et-origines-references-actualites-f8/les-rayures-en-quelques-mots-t1637.htm#60935
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Bonjour Particule, j’interviens sur ce post car ce que tu expliques ici me parle beaucoup...particule a écrit:ou bien, et là c'est quand même plus gênant, .. parfois pour des êtres humains que je trouve attachants... (mais très beaucoup énormément) disons que je me fais l'effet d'être comme ces trisomiques qui s'attachent hyper facilement et rapidement.
(...)
Pas avec tout le monde évidemment mais quand quelqu'un me plait bien je le sais tout de suite et très intensément.
Je ne suis parfois qu'un morceau de sucre : une goutte d'eau, une pointe d'attention et hop.. je fond. (intérieurement toujours, hein !)
Ce que tu vis avec certaines personnes, c'est peut-être la même chose que moi. J'ai déjà remarqué ça chez moi et j'avoue ne jamais avoir rencontré de personne qui ait ce même "trait". Je qualifie ça, chez moi, "d'élans affectifs", assez inexpliqués la plupart du temps. Et ça ne se passe qu'avec des gens inconnus ou très peu connus.
"une goutte d'eau, une pointe d'attention et hop.. je fond" : c'est ça.
Alors si c'est la même chose, pour répondre en partie à ta question, hé bien je ne suis pas zèbre...
Je le vis pas trop mal pour l'instant, ça ne me dérange pas (la sensation est agréable), mais ça me pose question quand même. Je me suis déjà demandé si ça pouvait être une sorte de manque affectif, je ne sais pas...
Par contre, quelque part, c'est un peu difficile à vivre car premièrement c'est un sentiment forcément inexprimé (sinon, bonjour l'incompréhension, la personne ne comprendra pas pourquoi je lui saute au cou lol) ; deuxièmement, il n'est quasiment jamais réciproque ; troisièmement, si on le montre un tout petit peu, il y a toutes les chances que ça soit mal interprété (notamment avec qq'un du sexe opposé, ce qui est presque toujours mon cas), ou que ça fasse peur...
Comment le vis-tu, toi ? dans quelle circonstances cela t'arrive ?
Invité- Invité
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Oui, je connais bien ce genre de chose. A l'origine en général, il y a l'émerveillement : une observation naturaliste que j'ai pu faire, un objet découvert, une belle lumière... un jour même, c'était le fait d'avoir obtenu in extremis un passeport qui me permettait d'aller à Prague... Cela crée une sorte d'euphorie dans laquelle je me sens débordant d'empathie, "je veux du bien à la terre entière", mais je suis aussi "dans mon truc"... J'ai vite appris à le cacher, vu que les autres n'y sont pas du tout et ne peuvent comprendre ce qui se passe.
C'est presque une sensation d'ébriété. D'ailleurs, comme cela se produit facilement en soirée, moment propice à l'émotion artistique paraît-il (merci Vlady), et qu'autrefois, j'accompagnais parfois mes soirées d'une paire de verres de bon vin, il m'est arrivé de confondre les deux, jusqu'au jour où j'ai compris que j'atteignais très souvent cet état ébrieux sans avoir bu une goutte d'alcool depuis des jours et des semaines et que cela n'avait donc rien à voir !
Mais quel horrible retour sur terre ! Tout à coup, la magie se dissipe : on se retrouve seul, avec le sentiment d'avoir été ridicule (même si on n'a produit aucune manifestation extérieure : juste du fait d'en avoir été tenté), que tout cela n'était que ballon de fumée, que tout le monde s'en fout autour de nous et que demain sera quand même gris, froid et pluvieux. On est exactement comme un enfant qui est allé montrer tout fier son nouveau montage Lego et à qui ses parents ont juste répondu d'un ton sec qu'il fallait tout ranger et qu'il y avait école demain. C'est l'expérience d'un homme qui planerait, voluptueusement, les bras étendus dans une colonne d'air chaud, mille pieds au-dessus de la ville, et qui tout à coup retomberait parce que quelqu'un, en bas, sans le regarder, a éructé : "voler, c'est des conneries !"
Cela me fait toujours penser à la phrase de Cyrano quand il conte sa tristesse à Le Bret (vers la fin de l'acte I) :
"Je m'exalte, j'oublie... et soudain j'aperçois
L'ombre de mon profil sur le mur du jardin !"
C'est presque une sensation d'ébriété. D'ailleurs, comme cela se produit facilement en soirée, moment propice à l'émotion artistique paraît-il (merci Vlady), et qu'autrefois, j'accompagnais parfois mes soirées d'une paire de verres de bon vin, il m'est arrivé de confondre les deux, jusqu'au jour où j'ai compris que j'atteignais très souvent cet état ébrieux sans avoir bu une goutte d'alcool depuis des jours et des semaines et que cela n'avait donc rien à voir !
Mais quel horrible retour sur terre ! Tout à coup, la magie se dissipe : on se retrouve seul, avec le sentiment d'avoir été ridicule (même si on n'a produit aucune manifestation extérieure : juste du fait d'en avoir été tenté), que tout cela n'était que ballon de fumée, que tout le monde s'en fout autour de nous et que demain sera quand même gris, froid et pluvieux. On est exactement comme un enfant qui est allé montrer tout fier son nouveau montage Lego et à qui ses parents ont juste répondu d'un ton sec qu'il fallait tout ranger et qu'il y avait école demain. C'est l'expérience d'un homme qui planerait, voluptueusement, les bras étendus dans une colonne d'air chaud, mille pieds au-dessus de la ville, et qui tout à coup retomberait parce que quelqu'un, en bas, sans le regarder, a éructé : "voler, c'est des conneries !"
Cela me fait toujours penser à la phrase de Cyrano quand il conte sa tristesse à Le Bret (vers la fin de l'acte I) :
"Je m'exalte, j'oublie... et soudain j'aperçois
L'ombre de mon profil sur le mur du jardin !"
Invité- Invité
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
On cause de moi ? Hum, hum, here I am...
Je trouve ce sujet intéressant, merci Particule de l'avoir initié.
D'abord, Plume, je rectifie (un tout petit peu) les propos que tu me fais tenir. Dans mon idée, la nuit (ou lorsque je suis intensément fatiguée), mes défenses se relâchent et je suis plus facilement sujette à l'émotion, à l'auto-émotion, si je puis m'exprimer comme un publicitaire en manque d'imagination. Elle peut bien sûr être artistique (et là nous nous rejoignons Plume), mais pas seulement. C'est la nuit que je me livre le plus (à la débauche aussi je pressens qu'on ne me l'épargnera pas, cette remarque, je la préviens donc... )... et, globalement, je sais qu'il vaut mieux que j'évite d'écrire la nuit, parce que je suis nue... et que souvent je le regrette par la suite.
Sauf, que plus je vis dans la vérité de ce que je suis, plus j'accepte le surgissement de mes émotions dans la journée. Ainsi, je m'émerveille du monde au quotidien, et, que je le fasse partager ou non n'a que peu d'importance, finalement. Je ne me sens jamais ridicule de signaler à un moment incongru que je viens de voir une coccinelle inversée par exemple. Au pire, on pensera de moi que je suis une douce-dingue... et après ? En m'acceptant, j'ai perdu la notion de ridicule, et ça fait du bien.
Ma vie est chaque jour plus intense, plus poétique aussi. Et j'aime ce surgissement, je l'ai toujours recherché, je commence à l'effleurer, c'est merveilleux.
Évidemment, j'ai toujours été sujette aussi aux élans vers des personnes qui me touchaient d'une manière ou d'une autre. Longtemps, je me suis réfrénée, jusqu'au moment où il fallait que ça sorte absolument, et à ce moment là, en général, la personne était mal à l'aise (et moi aussi). Aujourd'hui, ça m'est beaucoup plus simple de dire à quelqu'un qu'il/elle m'intéresse, me plaît, me touche... en général, c'est plutôt bien accueilli parce que je n'ai pas réfréné mon élan, que je l'ai écouté et, d'une certaine façon, domestiqué et exprimé d'une façon acceptable pour la personne. Je lui laisse aussi toujours le champ de me dire qu'elle ne partage pas, ou qu'elle est mal à l'aise avec cela...
Accueillir ses émotions et les exprimer (les laisser s'exprimer dans une expression artistique aussi) permet de se libérer de la confusion entre émotion et sentiment...
Je trouve ce sujet intéressant, merci Particule de l'avoir initié.
D'abord, Plume, je rectifie (un tout petit peu) les propos que tu me fais tenir. Dans mon idée, la nuit (ou lorsque je suis intensément fatiguée), mes défenses se relâchent et je suis plus facilement sujette à l'émotion, à l'auto-émotion, si je puis m'exprimer comme un publicitaire en manque d'imagination. Elle peut bien sûr être artistique (et là nous nous rejoignons Plume), mais pas seulement. C'est la nuit que je me livre le plus (à la débauche aussi je pressens qu'on ne me l'épargnera pas, cette remarque, je la préviens donc... )... et, globalement, je sais qu'il vaut mieux que j'évite d'écrire la nuit, parce que je suis nue... et que souvent je le regrette par la suite.
Sauf, que plus je vis dans la vérité de ce que je suis, plus j'accepte le surgissement de mes émotions dans la journée. Ainsi, je m'émerveille du monde au quotidien, et, que je le fasse partager ou non n'a que peu d'importance, finalement. Je ne me sens jamais ridicule de signaler à un moment incongru que je viens de voir une coccinelle inversée par exemple. Au pire, on pensera de moi que je suis une douce-dingue... et après ? En m'acceptant, j'ai perdu la notion de ridicule, et ça fait du bien.
Ma vie est chaque jour plus intense, plus poétique aussi. Et j'aime ce surgissement, je l'ai toujours recherché, je commence à l'effleurer, c'est merveilleux.
Évidemment, j'ai toujours été sujette aussi aux élans vers des personnes qui me touchaient d'une manière ou d'une autre. Longtemps, je me suis réfrénée, jusqu'au moment où il fallait que ça sorte absolument, et à ce moment là, en général, la personne était mal à l'aise (et moi aussi). Aujourd'hui, ça m'est beaucoup plus simple de dire à quelqu'un qu'il/elle m'intéresse, me plaît, me touche... en général, c'est plutôt bien accueilli parce que je n'ai pas réfréné mon élan, que je l'ai écouté et, d'une certaine façon, domestiqué et exprimé d'une façon acceptable pour la personne. Je lui laisse aussi toujours le champ de me dire qu'elle ne partage pas, ou qu'elle est mal à l'aise avec cela...
Accueillir ses émotions et les exprimer (les laisser s'exprimer dans une expression artistique aussi) permet de se libérer de la confusion entre émotion et sentiment...
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Je ne me sens jamais ridicule de signaler à un moment incongru que je viens de voir une coccinelle inversée par exemple. Au pire, on pensera de moi que je suis une douce-dingue... et après ? En m'acceptant, j'ai perdu la notion de ridicule, et ça fait du bien.
Tu as de la chance : moi, j'ai honte du message que j'ai écrit avant le tien, et je vais de ce pas aller supprimer ce que j'ai posté dans "Choses que vous voulez partager". L'absence de réponse me montre cruellement à quel point ce dernier post était stupide, mais ce n'est pas agréable de partager quelque chose et de voir que personne n'en veut. Mais il faut l'accepter, retirer le plat de la table, et aller le mettre à la poubelle.
Invité- Invité
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
M'enfin, Plume, de quoi as-tu honte ? Je ne comprends pas... (je n'avais même pas vu que tu avais mis quelque chose dans le topic des choses que vous voulez partager... et suis sûre que je ne suis pas la seule, rhô !)
Ton message signe ta sensibilité... et c'est tant mieux que tu en sois pourvu.
Allez...
Ton message signe ta sensibilité... et c'est tant mieux que tu en sois pourvu.
Allez...
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Je rebondis que ce que dit Vlady…Vlady a écrit:Accueillir ses émotions et les exprimer (les laisser s'exprimer dans une expression artistique aussi) permet de se libérer de la confusion entre émotion et sentiment...
Cela fait seulement quelques mois que je découvre le fonctionnement cérébral et comment il "réagit" ou fait réagir l'organisme par les émotions, puis comment on "conscientise" tout ça physiquement ou sentimentalement.
Oui, la scientifique qui débarque.
Voici des articles, pour les compliqués comme moi qui s'intéressent aussi à ça :
Cognition et Émotion : deux concepts distincts pour deux réalités distinctes
l'étude expérimentale des émotions
L'étude des sentiments humains peut-elle nous aider à comprendre les émotions ?
Dernière édition par zheibr le Ven 04 Nov 2011, 11:39, édité 1 fois
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Plume d'eau rayée a écrit:On est exactement comme un enfant qui est allé montrer tout fier son nouveau montage Lego et à qui ses parents ont juste répondu d'un ton sec qu'il fallait tout ranger et qu'il y avait école demain. C'est l'expérience d'un homme qui planerait, voluptueusement, les bras étendus dans une colonne d'air chaud, mille pieds au-dessus de la ville, et qui tout à coup retomberait parce que quelqu'un, en bas, sans le regarder, a éructé : "voler, c'est des conneries !"
Cela me fait toujours penser à la phrase de Cyrano quand il conte sa tristesse à Le Bret (vers la fin de l'acte I) :
"Je m'exalte, j'oublie... et soudain j'aperçois
L'ombre de mon profil sur le mur du jardin !"
C'est exactement ça. J'ai grandi depuis que je montrais mes petites et futiles créations à mes parents, mais la rencontre avec le mur est toujours aussi violente. Et je n'ai jamais rien pu faire pour que ça cesse.
Invité- Invité
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
zheibr a écrit:
C'est vrai, comme dit Vlady, qu'une activité artistique aide à "exprimer" et donc à "dépressuriser". Me faudrait juste en trouver une dans mes cordes !
Ce n'est pas ce que j'ai dit exactement ... Ma pratique artistique ne m'aide pas, ne me permet pas de "dépressuriser". Mais, j'y utilise mes émotions en conscience, j'en "fais" quelque chose. Cette fabrication, si elle est bien basée sur les émotions, ne s'élabore que grâce à l'intellect qui permet de concevoir, construire. Si je restais dans l'émotion brute sans chercher à lui donner une forme, heu, ce ne serait pas un travail artistique, mais, au mieux, un passe-temps, dégoulinant de sensiblerie, sans intérêt...
La pratique du yoga, intensément, la pratique de la méditation, tout ce qui a trait au corps, par contre, permet d'évacuer les tensions liées aux émotions. Et puis, renoncer à les cacher, les réfréner, simplement les accueillir, sans jugement .
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Dernière édition par zheibr le Ven 04 Nov 2011, 11:39, édité 1 fois
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
merci pour vos réponses !
@Cadichon : euh je ne répondrai pas à tes questions parce que j'en ai déjà trop dit...
@ Plume : zut, je n'ai pas vu ton message.. j'arrive après la bataille..
@ Zheibr : intéressant tes liens.. une bonne source infopsy, plein de trucs intéressants..
@ Vlady : j'aimerai atteindre ton niveau de sérénité..
..
@Cadichon : euh je ne répondrai pas à tes questions parce que j'en ai déjà trop dit...
@ Plume : zut, je n'ai pas vu ton message.. j'arrive après la bataille..
@ Zheibr : intéressant tes liens.. une bonne source infopsy, plein de trucs intéressants..
@ Vlady : j'aimerai atteindre ton niveau de sérénité..
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Dernière édition par particule le Dim 03 Avr 2011, 12:14, édité 1 fois
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Créer, mettre en mots, en images ou en musiques permet d'exprimer, de mettre à distance, d'avoir du recul et puis le plaisir de créer, quoi tout simplement.
Pas si simple...
Déjà il faut que la création soit réussie, c'est-à-dire qu'elle ait bel et bien exprimé ce qui voulait sortir. Sinon, c'est extrêmement frustrant. ça m'arrive souvent, vu que ma technique artistique (qu'on parle de verbiage ou de barbouille) est excessivement médiocre, et ben... c'est "mieux que rien" mais tout juste.
Ensuite, enfin dans mon cas, ces "exaltations" sont tellement centrifuges - c'est comme une météorite qui tombe dans l'eau - qu'on est aussi très déçu quand on n'arrive pas à le partager... quand les autres manifestent incompréhension, inintérêt, dédain, le dégrisement est d'autant plus rapide, cinglant, et laisse une durable impression de honte. Exactement la même que si on s'était vraiment saoulé la gueule. Et de solitude aussi.
Invité- Invité
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
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Dernière édition par particule le Dim 03 Avr 2011, 12:21, édité 1 fois
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Ben justement. C'est le truc qui fait qu'on se sent vivant, vibrant. Ne pas le partager, c'est comme revenir d'un pays merveilleux et n'en parler à personne.
En fait, je crois que je suis trop pris par la volonté de concrétiser ces moments par une création. En parler, le décrire, c'est déjà créer, c'est déjà les faire survivre, les préserver. Je trouve tellement dommage de le garder pour soi. J'ai l'impression que c'est le sel de ce que je suis et vis, que si je le garde pour moi, ben... il ne restera vers l'extérieur que le fade.
En fait, je crois que je suis trop pris par la volonté de concrétiser ces moments par une création. En parler, le décrire, c'est déjà créer, c'est déjà les faire survivre, les préserver. Je trouve tellement dommage de le garder pour soi. J'ai l'impression que c'est le sel de ce que je suis et vis, que si je le garde pour moi, ben... il ne restera vers l'extérieur que le fade.
Invité- Invité
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
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Dernière édition par particule le Dim 03 Avr 2011, 12:15, édité 2 fois
ciao- Messages : 270
Date d'inscription : 27/10/2010
Age : 48
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
pour ma part, je vois cela comme un don, celui qui compense le prx que notre différence nous impose par l'incompréhension et la solitude symbolique qu'il implique
cette hypersensibilité a fait fuir, mais elle a aussi fait de ma vie une succession de miracles éblouissants
jen ai fait mon métier pour emporter avec moi les gens dans mon enthousiasme et quand ils ne suivent plus je vais dans des coins du monde ou les gens sont plus chouttés à la vie canada région de goa en inde new york
cette spontanéité, ce manque de retenue émtionnelle un peu controlée depuis quand même mais juste ce qu'il faut cette béatitude face à des phrases telles que"si nous mettions bout a bout les axones et les neurones d'un cerveau ils iraient de la terre jusqua la lune" sont la fierté de ma vie et ma raison de vivre
je suis expensive caline tendre attentionnée sensible et mes parents ont honte de tout cela mon petit ami a passé 3 ans et demi a essayé de tuer ca il y est un peu parvenu
mais j'ai réalisé juste à temps que j'étais enfin accepté mais plus moi que javais perdu cette grace à voir ce qu'ils ne voient pas alors jai choisi une vie ou on vit
je vous envoie à toutes mes voeux dune vie intense ou vous vous attacherez trop vite et vous vous éblouirez pour rien mais vous apprendrez à doser
c pour ca que vousetes surdoués parce que vous grandissez et vous chechez à évoluer
je pourrais dire je vous aime ! lol pour mettre en application immediatement notre folie pure et nous rendre compte que sur ce site au moins il ny a pas mort dhomme a dire une vérité dun moment qui na aucune gravité
cette hypersensibilité a fait fuir, mais elle a aussi fait de ma vie une succession de miracles éblouissants
jen ai fait mon métier pour emporter avec moi les gens dans mon enthousiasme et quand ils ne suivent plus je vais dans des coins du monde ou les gens sont plus chouttés à la vie canada région de goa en inde new york
cette spontanéité, ce manque de retenue émtionnelle un peu controlée depuis quand même mais juste ce qu'il faut cette béatitude face à des phrases telles que"si nous mettions bout a bout les axones et les neurones d'un cerveau ils iraient de la terre jusqua la lune" sont la fierté de ma vie et ma raison de vivre
je suis expensive caline tendre attentionnée sensible et mes parents ont honte de tout cela mon petit ami a passé 3 ans et demi a essayé de tuer ca il y est un peu parvenu
mais j'ai réalisé juste à temps que j'étais enfin accepté mais plus moi que javais perdu cette grace à voir ce qu'ils ne voient pas alors jai choisi une vie ou on vit
je vous envoie à toutes mes voeux dune vie intense ou vous vous attacherez trop vite et vous vous éblouirez pour rien mais vous apprendrez à doser
c pour ca que vousetes surdoués parce que vous grandissez et vous chechez à évoluer
je pourrais dire je vous aime ! lol pour mettre en application immediatement notre folie pure et nous rendre compte que sur ce site au moins il ny a pas mort dhomme a dire une vérité dun moment qui na aucune gravité
coeur sensible- Messages : 825
Date d'inscription : 13/11/2010
Age : 47
Localisation : SUD
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
particulentongàroulettes a écrit:Quelle est la part de carence affective, quelle est la part de zébritude.. là est ma première question.
C'est à dire : vous autres zèbres connaissez vous ces états d'exaltation aussi... ?
Et si oui, comment cela se manifeste t-il et surtout comment vous gérez ça au quotidien ??
En première analyse, je ne me reconnais pas dans la composante hyperémotive des zèbres. Mes émotions, je les accepte totalement, mais je leur tiens la bride, ce qui me submerge me dépossède rarement de mon contrôle. Bien que sincère, je gère tout ça en stratège, ce qu'on montre, ce qu'on ne montre pas. Ça correspond tout à fait au modèle d'éducation qui m'a imprégné et que j'ai jugé très tôt comme le modèle à suivre. (dans un contexte sans carence émotive et dans lequel mon image était valorisée)
Et puis en seconde analyse, en comparant avec d'autres personnes, je me suis aperçu que si je ne me laissais pas déborder, beaucoup de situations étaient surinvesties d'un point de vue émotionnel. Comme si j'avais condensé toutes mes attentes à quelques situations précises, comme des objectifs à atteindre. A l'adolescence par exemple, je pouvais endurer toutes sortes de déceptions ou de revirements amoureux, être déchiré de me sentir en décalage complet, mais j'avais en horizon l'idée d'une relation fusionnelle qui relativisait tout le reste. Et c'est quand cette relation a fini par exister, de la façon dont je l'avais envisagée, que l'extase émotionnelle a tout emporté : le genre de délice intense qui exhausse la vie tant qu'il dure. C'est comparable à vivre dans son fantasme, porter la réalité au niveau de ses rêves (délire de toute puissance ? ^^).
Encore aujourd'hui ça fonctionne comme ça : attentes particulières qui libèrent un flot émotionnel quand elles sont atteintes.
Prosopeion- Messages : 1054
Date d'inscription : 04/06/2010
Re: sensibilité, affectivité, exaltation...
Il y a environ deux ans, j'assiste à un séminaire et j'y rencontre une dame qui s'occupe d'enfants surdoués.
Elle m'explique que ce n'est pas uniquement une question de QI mais que c'est une manière d'être.
Elle ajoute que l'enfant surdoué est hypersensible et, en cas d'agression, soit surréagit soit se ferme complètement. A l'époque (je n'avais pas encore rencontré de personnes discutant de ce sujet), je m'étais dit que sa remarque était vraiment intéressante.
Je voudrais vous poser la question suivante : quelles sont selon vous les conséquences possibles du fait d'être hypersensible (en dehors de tout autre aspect lié à la surdouance).
Je vois par exemple :
(1) l'émotivité
(2) l'exaltation (ces deux points sont mentionnés plus haut)
(3) l'inhibition
(4) la susceptibilité
(5) Etre sur la défensive
Mon but est de mettre cette question sur un certain niveau de généralité.
Elle m'explique que ce n'est pas uniquement une question de QI mais que c'est une manière d'être.
Elle ajoute que l'enfant surdoué est hypersensible et, en cas d'agression, soit surréagit soit se ferme complètement. A l'époque (je n'avais pas encore rencontré de personnes discutant de ce sujet), je m'étais dit que sa remarque était vraiment intéressante.
Je voudrais vous poser la question suivante : quelles sont selon vous les conséquences possibles du fait d'être hypersensible (en dehors de tout autre aspect lié à la surdouance).
Je vois par exemple :
(1) l'émotivité
(2) l'exaltation (ces deux points sont mentionnés plus haut)
(3) l'inhibition
(4) la susceptibilité
(5) Etre sur la défensive
Mon but est de mettre cette question sur un certain niveau de généralité.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
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