La dynamique cérébrale
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La dynamique cérébrale
Les rouages de la plasticité cérébrale
A la suite d’études récentes, des chercheurs chinois viennent de confirmer qu’un environnement riche en stimulations – sensorielles, physiques, sociales-contribue à la formation de nouveaux neurones dans des zones clés pour la mémorisation et l’apprentissage. Des découvertes qui remettent totalement en question ce que l’on croyait savoir sur le cerveau : rien n’est figé, tout se transforme ! La machine cérébrale évolue sans cesse, nous permettant d’acquérir une nouvelle langue ou de maîtriser les échecs même à l’âge adulte.
Si chacun peut en bénéficier, comment expliquer que certains adultes semblent apprendre sans effort apparent tandis que d’autres n’atteindront jamais la même expertise ? Quelles sont les méthodes les plus efficaces pour acquérir ou renforcer des compétences ?
Des dernières découvertes des neurosciences à notre banc d’essai exclusif, ce dossier vous entraîne dans les rouages de l’étonnante plasticité cérébrale.
Notre cerveau dialogue en permanence avec notre environnement : il en reçoit de multiples informations, les analyses et se réorganise pour y répondre le plus efficacement possible.
Mais quels sont les mécanismes qui régissent ses formidables capacités adaptatives ?
Des molécules aux structures cérébrales, en passant par les réseaux de neurones, sa plasticité se manifeste à tous les niveaux.
On a longtemps supposé que les apprentissages réalisés durant l’enfance et l’adolescence modèlent la structure du cerveau, celle-ci se cristallisant peu à peu jusqu’à se figer à l’âge adulte. A partir des années 1960, sous l’effet des découvertes en neurosciences, ce postulat a volé en éclat : grâce aux dizaines de milliards de neurones qui le composent et forment plusieurs milliers de milliards de connexions, le cerveau se transforme tout au long de la vie. C’est ce fonctionnement en réseau , extraordinairement complexe et dynamique, qui permet l’émergence et l’évolution de nos capacités cognitives, de nos souvenirs et de notre personnalité.
Cinq facteurs perturbant la « Fontaine de jouvence »
Pour Pierre-Marie LlEDO , directeur de recherche à l’Institut Pasteur, cela ne fait aucun doute : notre organe le plus complexe abrite en son sein des régions dans lesquelles de nouveaux neurones apparaissent continuellement. Bien que le rôle de ces nouveaux neurones ne soit pas encore clairement compris, il est donc avéré que notre cerveau possède des capacités de régénération. Mais attention, ce processus fragile peut être affecté par certains facteurs. Au cours de ses nombreuses années de recherche sur ce sujet, Pierre-marie LIEDO a identifié cinq éléments capables de ralentir ou de supprimer la neurogenèse.
La prise de psychotropes : (drogues, neuroleptiques, sédatifs, etc…) Ces molécules affectent l’équilibre biochimique de notre cerveau.
Le stress : En période de stress, notre organisme secrète du cortisol. Cette hormone métabolique est indispensable, mais a aussi un effet toxique sur les neurones.
L’inactivité physique : La pratique d’une activité sportive induit une meilleure oxygénation de notre cerveau et une production de neurotrophines, indispensables à la croissance des nouveaux neurones.
L’isolement social : Notre cerveau se nourrit des interactions que nous avons avec nos semblables.
L’arrêt des apprentissages : Lorsque l’on cesse d’engranger de nouvelles connaissances et de mettre en pratique nos compétences,
les réseaux neuronaux associés s’étiolent, et le nombre de nouveaux neurones générés chute.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’âge ne figure pas sur cette liste : une personne âgée peut très bien conserver certaines caractéristiques d’un cerveau « jeune ».
A l’heure actuelle, deux sites bien précis de production de ces nouveaux neurones ont été identifiés : le gyrus dentelé, qui fait partie de l’hippocampe, et la zone sous-ventriculaire des ventricules latéraux. Ces régions, très fortement impliquées dans les processus liés à la mémoire et à l’apprentissage, seraient de « véritables fontaines de Jouvence », selon l’expression de Pierre-Marie Lledo. Pour ce neurobiologiste, ces régions possèdent un environnement moléculaire et cellulaire spécifique, indispensable à la neurogenèse : elle y serait possible car les cellules souches baignent dans un cocktail d’hormones et de facteurs de croissance, les neurotrophines. A l’inverse, d’autres substances comme le cortisol, ont un effet particulièrement nocif sur les neurones et peuvent freiner ou bloquer ce processus.
Nous sommes encore loin d’avoir percé tous les secrets des formidables capacités d’adaptation de notre cerveau, mais il est désormais clair que nous pouvons apprendre et nous perfectionner à tout âge.
http://www.cles.com/enquetes/article/j-ai-decouvert-la-fontaine-de-jouvence-de-nos-neurones/page/0/1?
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/06/21/20815-neurones-peuvent-se-regenerer
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: La dynamique cérébrale
Entendu. Pourtant en ce qui me concerne, c'est l'interaction sociale qui me déprime et me mine. J'en ressors épuisé et fâché. C'est pourquoi je l'évite au maximum depuis trente ans. A l'inverse, quand mon cerveau me donne le sentiment de tourner à plein régime et sans bruit c'est quand seul je parviens à me concentrer et à méditer sur tel ou tel sujet en profondeur. La question serait de savoir si mon attitude d'évitement social plutôt extrême ne contribue pas à activer des zones différentes, d'autres types de neurones. Si je m'en tiens à ce que qui est dit, je devrais être totalement débile, et d'après mon entourage et mes psys, c'est plutôt le contraire...
Du coup je me demande si certains neurones seraient plus adaptés à telle tâche et d'autres à telle autre.
Du coup je me demande si certains neurones seraient plus adaptés à telle tâche et d'autres à telle autre.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Re: La dynamique cérébrale
L'absence d'interaction sociale est-elle néfaste à notre apprentissage ? Bonne question qui mérite d'être
approfondi au prochain épisode
approfondi au prochain épisode
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: La dynamique cérébrale
Le terme "social" est utilisé pour une communication qui pourrait avoir lieu avec un humain ... Fata tu as une femme je crois. Et bien tu as des interactions sociales.
Re: La dynamique cérébrale
offset a écrit:L'absence d'interaction sociale est-elle néfaste à notre apprentissage ? Bonne question qui mérite d'être
approfondi au prochain épisode
L'homme est un animal social avant tout, paraît-il. Pour l'apprentissage, à mon avis ça dépend de quel apprentissage il s'agit, et peut-être aussi du tempérament de chacun. Je me souviens de copains de classe qui disaient que ça rentrait mieux quand ils étaient à plusieurs, et on connaît l'intérêt des révisions en groupe pour le bac, parce que ça motive (si elles sont bien conduites), alors que d'autres préfèrent être seuls. En groupe, la concentration générale crée une énergie qui est bénéfique à chacun, c'est un moteur. On s'éparpille peut-être un peu mais ça peut permettre de dépasser les blocages. Certains ont besoin de l'énergie des autres pour avancer alors que d'autres, au contraire, la trouveront perturbante.
Cleore- Messages : 1019
Date d'inscription : 13/01/2014
Age : 61
Localisation : complètement à l'ouest
Re: La dynamique cérébrale
Il n’ ya pas beaucoup d’étude faite sur ce sujet, j’ai trouvé cet article mais il n’aborde pas le sujet entièrement.
Petit extrait :
« Connexions sociales et connexions neuronales : Une grande partie de ce que nous sommes dépend de nos relations avec les autres et lorsque disparaissent ces relations, c’est la perte d’autonomie. Le manque d'interaction physique avec le monde, d’interaction sociale et de contact et de stimulation visuelle, un seul de ces éléments suffit à changer radicalement le cerveau et notamment la manière dont les neurones communiquent les uns avec les autres. »
http://www.santelog.com/news/neurologie-psychologie/solitude-et-isolement-social-les-neurones-se-deconnectent-aussi_11878_lirelasuite.htm
La meilleure façon d'apprendre est mieux seul ou en groupe ? J'espère que l'on aura des témoignages sur cette question
Petit extrait :
« Connexions sociales et connexions neuronales : Une grande partie de ce que nous sommes dépend de nos relations avec les autres et lorsque disparaissent ces relations, c’est la perte d’autonomie. Le manque d'interaction physique avec le monde, d’interaction sociale et de contact et de stimulation visuelle, un seul de ces éléments suffit à changer radicalement le cerveau et notamment la manière dont les neurones communiquent les uns avec les autres. »
http://www.santelog.com/news/neurologie-psychologie/solitude-et-isolement-social-les-neurones-se-deconnectent-aussi_11878_lirelasuite.htm
La meilleure façon d'apprendre est mieux seul ou en groupe ? J'espère que l'on aura des témoignages sur cette question
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La dynamique cérébrale
offset a écrit:La meilleure façon d'apprendre est mieux seul ou en groupe ? J'espère que l'on aura des témoignages sur cette question
Passionnant, mais j'ai pas le temps d'écrire un livre ...
Je me contenterai de lire vos écrits
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: La dynamique cérébrale
Oui, c'est vrai, c'est très intéressant et je ne suis pas surprise qu'il y ait des relations entre neurones et interactions sociales.
Je réfléchirai à mes expériences, à l'occasion.
Je réfléchirai à mes expériences, à l'occasion.
Cleore- Messages : 1019
Date d'inscription : 13/01/2014
Age : 61
Localisation : complètement à l'ouest
Re: La dynamique cérébrale
Cleore a écrit:Oui, c'est vrai, c'est très intéressant et je ne suis pas surprise qu'il y ait des relations entre neurones et interactions sociales.
Je réfléchirai à mes expériences, à l'occasion.
Merci Cleore pour ton dévouement ça me fait plaisir, tu as remarqué que l'on est peu nombreux à poster dans cette section qui est pourtant
indispensable pour un forum de ce type.
Christelle, personne ne t'a demandé d'écrire un livre, d'ailleurs tu ne dis pas grand chose sur le sujet, tu en penses quoi concrètement ?
J'ai quand même envie de dire dans le but de faire réfléchir certain que la critique est aisée mais l'art difficile
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La dynamique cérébrale
offset a écrit:
La meilleure façon d'apprendre est mieux seul ou en groupe ? J'espère que l'on aura des témoignages sur cette question
Tout dépend comment tu mesures l'apprentissage, comment les gens sont censés apprendre ? retranscrire ? dans quel contexte ? combien de temps d'intervalle ? quel matériel ?
La restitution se fait en groupe ? seul ?
Quelles seraient tes conditions expérimentales ?
Re: La dynamique cérébrale
- Excusez moi:
- Excusez moi, je vais prendre une pause sur ce fil car en ce moment je me sens attaqué de toute part
et ça me blesse beaucoup, je voulais juste partager des informations en neuroscience thème qui me passionne
Mais je ne suis pas experte en la matière.
Est ce une faute de ne pas connaître certaines choses ?
Je reviendrai bientôt car je n'aime pas laisser les autres se debrouiller seules, je suis comme ça
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La dynamique cérébrale
Je cherchais à te faire progresser dans tes questionnements, en aucun cas à ta blesser.
Désolé.
Désolé.
Re: La dynamique cérébrale
Bibo, je ne crois pas qu'Offset ait parlé de toi... Je ne vois rien de blessant dans tes propos.
Bon repos, Offset, tu as raison de faire une pause. Qui ose donc t'attaquer, toi si adorable ?
On reparlera du cerveau après, il a encore beaucoup à nous apprendre.
Bon repos, Offset, tu as raison de faire une pause. Qui ose donc t'attaquer, toi si adorable ?
On reparlera du cerveau après, il a encore beaucoup à nous apprendre.
Cleore- Messages : 1019
Date d'inscription : 13/01/2014
Age : 61
Localisation : complètement à l'ouest
Re: La dynamique cérébrale
Bonjour à vous,
Bibo tu n'as rien a voir là dedans, c'est un ensemble, je suis désolé de vous avoir importuné.
Je vous remercie pour votre participation et votre compréhension.
Au passage je vous mets deux liens super intéressant sur le réseau neuronal avec les différents cortex qui participent à
l'apprentissage :
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_07/d_07_cl/d_07_cl_tra/d_07_cl_tra.html
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_07/i_07_cl/i_07_cl_tra/i_07_cl_tra.html
PS : Cleore merci pour ta gentillesse
Bonne après-midi à tous
Bibo tu n'as rien a voir là dedans, c'est un ensemble, je suis désolé de vous avoir importuné.
Je vous remercie pour votre participation et votre compréhension.
Au passage je vous mets deux liens super intéressant sur le réseau neuronal avec les différents cortex qui participent à
l'apprentissage :
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_07/d_07_cl/d_07_cl_tra/d_07_cl_tra.html
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_07/i_07_cl/i_07_cl_tra/i_07_cl_tra.html
PS : Cleore merci pour ta gentillesse
Bonne après-midi à tous
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: La dynamique cérébrale
Si tu veux t'intéresser au sujet, je trouve que le bouquin sur la neurophysiologie dans la collection DUNOD (pour la préparation à l'Agreg) est vraiment bien fait. J'ai la 2 ieme édition de Daniel Richard et Didier Orsal.
Invité- Invité
Re: La dynamique cérébrale
Bonjour,
go--da-s tu n'aurais pas quelque chose d'un niveau inférieur pour mon petit cerveau
Merci pour ton aide
go--da-s tu n'aurais pas quelque chose d'un niveau inférieur pour mon petit cerveau
Merci pour ton aide
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La dynamique cérébrale
La plasticité du cerveau
L’enfance, une période clé
La neurogenèse chez l’adulte
On a longtemps pensé que le cerveau cessait de se développer chez l’Homme vers ses vingt ans. Mais si la plasticité du centre nerveux diminue avec l’âge, elle reste effective jusqu’à la fin de la vie.
Même à un âge avancé, de nouveaux neurones et de nouvelles connexions peuvent toujours se former.
Tous les humains possèdent un réseau de neurones comparable, avec les mêmes types neuronaux dans des zones identiques du cerveau. Ce schéma de base est inscrit dans nos gènes et se forme par l’interaction avec l’environnement. Celui-ci stimule et renforce certains trajets mis en œuvre pour traiter les informations, alors que d’autres, non utilisés, dépérissent. Il y a quinze ans, on pensait encore qu’on naissait avec un nombre fini de neurones. Mais on sait maintenant que notre cerveau continue de se modeler bien après les premières années de la vie, et qu’il s’adapte aux stimulations de notre environnement.
Même à un âge avancé, de nouveaux neurones et de nouvelles connexions peuvent toujours se former.
Tous les humains possèdent un réseau de neurones comparable, avec les mêmes types neuronaux dans des zones identiques du cerveau. Ce schéma de base est inscrit dans nos gènes et se forme par l’interaction avec l’environnement. Celui-ci stimule et renforce certains trajets mis en œuvre pour traiter les informations, alors que d’autres, non utilisés, dépérissent. Il y a quinze ans, on pensait encore qu’on naissait avec un nombre fini de neurones. Mais on sait maintenant que notre cerveau continue de se modeler bien après les premières années de la vie, et qu’il s’adapte aux stimulations de notre environnement.
L’enfance, une période clé
Chaque zone du cerveau possède pendant l’enfance une période de grande plasticité où elle est particulièrement réceptive aux stimulations extérieures. Le terme de « plasticité » indique que le cerveau des enfants est plus enclin à se réorganiser rapidement, à former de nouvelles connexions, à en éliminer d’autres.
Les progrès de l’imagerie cérébrale ont démontré que tous les apprentissages s’expliquent par de telles réorganisations. Les stimulations (vision, audition d’une langue, goût….) se traduisent par la pousse et l’allongement de dentrites, et parfois le grossissement de neurones ou des astrocytes qui les entourent.
Le cerveau grossit beaucoup dans les premières années de la vie d’un être humain. Le cerveau d’un enfant est très malléable, et de nouvelles expériences viennent constamment imprimer leur marque. Ainsi, chez de jeunes virtuoses qui passent beaucoup de temps à répéter sur leurs instruments de musique, certaines régions du cortex cérébral sont plus développées que chez les autres enfants. On observe le même phénomène chez certains athlètes de heut niveau. Le fait de s’entraîner quotidiennement provoque chez eux un développement accru des régions cérébrales impliquées dans les comportements moteurs. Cette plasticité a été observée grâce à l’imagerie médicale.
A l’âge de six ans, le cerveau fait déjà 90 % de sa taille finale. Il atteindra sa taille adulte seulement au moment de la puberté. La maturation cérébrale se poursuit ensuite jusqu’à l’adolescence tardive.
La quasi-totalité des connexions des neurones mettent en place entre la naissance et la majorité. A vingt ans, le rythme des connexions qui s’établissent diminue, et certaines cellules de notre cerveau commencent à mourir. La capacité d’apprentissage et d’acquisition de nouvelles aptitudes physiques ou mentales baisse à mesure que la personne vieillit.
Pour autant, le cerveau d’un adulte reste performant. On a longtemps pensé qu’il était incapable de produire de nouveaux neurones et que le nombre de cellules composant le cerveau baissait immédiatement. La théorie a volé en éclats il y a peu de temps : si la plasticité du cerveau est particulièrement importante chez les jeunes enfants et diminue effectivement avec l’âge, elle reste effective jusqu’à la fin de la vie.
Les progrès de l’imagerie cérébrale ont démontré que tous les apprentissages s’expliquent par de telles réorganisations. Les stimulations (vision, audition d’une langue, goût….) se traduisent par la pousse et l’allongement de dentrites, et parfois le grossissement de neurones ou des astrocytes qui les entourent.
Le cerveau grossit beaucoup dans les premières années de la vie d’un être humain. Le cerveau d’un enfant est très malléable, et de nouvelles expériences viennent constamment imprimer leur marque. Ainsi, chez de jeunes virtuoses qui passent beaucoup de temps à répéter sur leurs instruments de musique, certaines régions du cortex cérébral sont plus développées que chez les autres enfants. On observe le même phénomène chez certains athlètes de heut niveau. Le fait de s’entraîner quotidiennement provoque chez eux un développement accru des régions cérébrales impliquées dans les comportements moteurs. Cette plasticité a été observée grâce à l’imagerie médicale.
A l’âge de six ans, le cerveau fait déjà 90 % de sa taille finale. Il atteindra sa taille adulte seulement au moment de la puberté. La maturation cérébrale se poursuit ensuite jusqu’à l’adolescence tardive.
La quasi-totalité des connexions des neurones mettent en place entre la naissance et la majorité. A vingt ans, le rythme des connexions qui s’établissent diminue, et certaines cellules de notre cerveau commencent à mourir. La capacité d’apprentissage et d’acquisition de nouvelles aptitudes physiques ou mentales baisse à mesure que la personne vieillit.
Pour autant, le cerveau d’un adulte reste performant. On a longtemps pensé qu’il était incapable de produire de nouveaux neurones et que le nombre de cellules composant le cerveau baissait immédiatement. La théorie a volé en éclats il y a peu de temps : si la plasticité du cerveau est particulièrement importante chez les jeunes enfants et diminue effectivement avec l’âge, elle reste effective jusqu’à la fin de la vie.
La neurogenèse chez l’adulte
En 1998 , les scientifiques ont pu mettre en évidence la naissance de nouveaux neurones dans le cerveau humain adulte. Cette neurogenèse aurait lieu jusqu’à un âge très avancé, supérieur à soixante-dix ans. La neurogenèse est la production de nouveaux neurones à partir de la différenciation de cellules souches qui peuvent former tous les types de neurones. Cette neurogenèse n’est pas observée dans toutes les zones du cerveau. Elle a été démontrée pour le moment dans le bulbe olfactif et une région de l’hippocampe qui joue un rôle essentiel dans le processus de mémorisation, le gyrus dentelé. Le devenir des neurones de l’hippocampe nouvellement formés à l’âge adulte a été bien étudié chez l’homme et chez l’animal.
Il est encore difficile de mesurer l’importance de ces nouveaux neurones. Leur génération compense-t-elle la mort des cellules existantes ? On ne peut pas l’affirmer pour le moment, mais le fait est qu’on ne cesse de revoir à la baisse l’ampleur de cette mort neuronale naturelle au cours du vieillissement.
L’idée d’une diminution importante des neurones durant la vie est donc fausse. Le nombre de neurones au cours du vieillissement normal pourrait se révéler quasiment stable ; c’est plutôt la qualité des liaisons entre les neurones qui est responsable de la baisse fonctionnelle.
Nouvelles connexions neuronalesIl est encore difficile de mesurer l’importance de ces nouveaux neurones. Leur génération compense-t-elle la mort des cellules existantes ? On ne peut pas l’affirmer pour le moment, mais le fait est qu’on ne cesse de revoir à la baisse l’ampleur de cette mort neuronale naturelle au cours du vieillissement.
L’idée d’une diminution importante des neurones durant la vie est donc fausse. Le nombre de neurones au cours du vieillissement normal pourrait se révéler quasiment stable ; c’est plutôt la qualité des liaisons entre les neurones qui est responsable de la baisse fonctionnelle.
Au même titre que de nouvelles cellules apparaissent, la régénération nerveuse est tout à fait possible dans un cerveau adulte. Même à un âge avancé, de nouvelles connexions continuent de se mettre en place, et des neurones se créent dans certaines parties du cerveau. On sait aujourd’hui que le cerveau a une capacité à remodeler son organisation en interaction avec son environnement. C’est là tout l’objet de la plasticité du cerveau adulte. Cela explique que l’on puisse encore apprendre une langue étrangère à cinquante ans, même si c’est beaucoup plus difficile que de l’apprendre pendant l’enfance. C’est aussi grâce à cette plasticité qu’un patient dont le cerveau à été altéré par un accident vasculaire cérébral va pouvoir récupérer plus ou moins ses facultés. Avec la rééducation (kinésithérapie, orthophonie….), des neurones voisins de la zone lésée vont petit à petit prendre en charge les fonctions des neurones détruits. Cette plasticité est rendue possible par des mécanismes moléculaires et cellulaires identiques à ceux de l’embryogenèse et qui peuvent se réactiver tout au long de la vie. Si le cerveau adulte conserve cette plasticité, comment s’expliquent le déclin des capacités cognitives et les pertes de mémoire même sans maladie que l’on observe souvent chez les personnes âgées ? Sans doute par une diminution de la qualité et de la quantité des connexions neuronales. En vieillissant, le cerveau devient moins plastique. La gaine de myéline, l’isolant qui entoure les axones des neurones, se détériore, ce qui engendre un ralentissement de la propagation des messages nerveux.
Les neurones perdent également de leurs ramifications, et les cellules de soutien aux neurones se développent pour compenser le vide laissé par la dégradation des neurones.
Peut-on entretenir son cerveau ?Les neurones perdent également de leurs ramifications, et les cellules de soutien aux neurones se développent pour compenser le vide laissé par la dégradation des neurones.
La plasticité s’opère dans les deux sens. Si on stimule le cerveau par notre environnement, des connexions continuent de se créer. Mais si, au contraire, on délaisse certaines activités, ces connexions régressent. Si on ferme artificiellement l’œil d’un animal, au bout de quelques temps, l’œil occulté perd la vue. Les neurones concernés n’étant plus sollicités, ils disparaissent ou sont utilisés par le cerveau pour d’autres fonctions. Concernant l’entretien du cerveau, on ne peut trancher sur des exercices spécifiques pour chaque âge ? L’idéal est de lire régulièrement et de se cultiver dès l’enfance. On aura ainsi plus de facilité à trouver des mots de remplacements au moment où commenceront à survenir les trous de mémoire, entre cinquante-cinq et soixante-cinq ans.
En vieillissant, il faut continuer à faire travailler son cerveau comme un muscle, en variant le type de stimulation avec des exercices de mémoire, mais pas uniquement pour ne pas hyperstimuler certaines zones au détriment des autres. Sortir, discuter, aller au théâtre, au cinéma : ces activités sociales sont importantes pour entretenir les connexions des neurones. Au même titre qu’on fait travailler sa mémoire ou sa logique, il faut continuer à bouger pour stimuler les neurones liés aux comportements moteurs en choisissant une activité physique adaptée à son âge.
Qu’il s’agissent d’activités motrices ou intellectuelles, l’essentiel est de trouver des pratiques qui donnent du plaisir. On a observé que, chez les gens déprimés, les nouveaux neurones étaient moins nombreux à se former. Par ailleurs, mieux vaut privilégier une alimentation variée et équilibrée. On évitera ainsi les risques d’altérer la qualité des artères et donc celle des échanges entre la circulation sanguine et le cerveau.
(article paru dans Questions clé/Sciences)En vieillissant, il faut continuer à faire travailler son cerveau comme un muscle, en variant le type de stimulation avec des exercices de mémoire, mais pas uniquement pour ne pas hyperstimuler certaines zones au détriment des autres. Sortir, discuter, aller au théâtre, au cinéma : ces activités sociales sont importantes pour entretenir les connexions des neurones. Au même titre qu’on fait travailler sa mémoire ou sa logique, il faut continuer à bouger pour stimuler les neurones liés aux comportements moteurs en choisissant une activité physique adaptée à son âge.
Qu’il s’agissent d’activités motrices ou intellectuelles, l’essentiel est de trouver des pratiques qui donnent du plaisir. On a observé que, chez les gens déprimés, les nouveaux neurones étaient moins nombreux à se former. Par ailleurs, mieux vaut privilégier une alimentation variée et équilibrée. On évitera ainsi les risques d’altérer la qualité des artères et donc celle des échanges entre la circulation sanguine et le cerveau.
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La dynamique cérébrale
Récemment, j'ai capté l'extrême fin d'une émission de France 5 où un neurobiologiste était interviewé. Un échange m'a particulièrement marquée :
- Qu'est-ce qui est le plus mauvais pour le cerveau ?
- L'ennui.
A méditer ...
- Qu'est-ce qui est le plus mauvais pour le cerveau ?
- L'ennui.
A méditer ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: La dynamique cérébrale
Christelle a écrit:Récemment, j'ai capté l'extrême fin d'une émission de France 5 où un neurobiologiste était interviewé. Un échange m'a particulièrement marquée :
- Qu'est-ce qui est le plus mauvais pour le cerveau ?
- L'ennui.
A méditer ...
- Christelle:
- Christelle, faute de trouver la vidéo dont tu parles ou même un article
en neuroscience, je mets cette autre réponse qui n'est pas si loin du sujet :Le spleen Baudelairien: l'angoisse qui étreint le poète, quand il constate les ravages du temps sur son organisme.
Grâce à l'art, il met en forme ce malaise existentiel , ce qui constitue une manière de l'exorciser.
L'écriture apparaît alors comme un remède à l'usure du temps et au dégoût de soi qu'inspire au poète
sa dégradation progressive.
L'art permet d'opposer la résistance de l'intelligence à la force corrosive de la nature.
Le poète survit alors par sa parole.
Spleen de Charles Baudelaire :
"J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Un gros meuble à tiroirs encombrés de bilans,
De vers, de billets doux, de procès, de romances,
Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C'est une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la fosse commune.
- Je suis un cimetière abhorré de la lune,
Où comme des remords se traînent de longs vers
Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,
Où gît tout un fouillis de modes surannées,
Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher
Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.
Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L'ennui, fruit de la morne incuriosité
Prend les proportions de l'immortalité.
- Désormais tu n'es plus, ô matière vivante!
Qu'un granit entouré d'une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d'un Sahara brumeux
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche"
L'ennui ou l'oisiveté peuvent être mauvais pour notre psychique.
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La dynamique cérébrale
Je parlais d'ennui, pas de dépression !
Merci pour la référence littéraire.
Le spécialiste parlait de l'envie comme du manque de stimulation en fait ...
Merci pour la référence littéraire.
Le spécialiste parlait de l'envie comme du manque de stimulation en fait ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: La dynamique cérébrale
En vieillissant, il faut continuer à faire travailler son cerveau comme un muscle, en variant le type de stimulation avec des exercices de mémoire, mais pas uniquement pour ne pas hyperstimuler certaines zones au détriment des autres. Sortir, discuter, aller au théâtre, au cinéma : ces activités sociales sont importantes pour entretenir les connexions des neurones. Au même titre qu’on fait travailler sa mémoire ou sa logique, il faut continuer à bouger pour stimuler les neurones liés aux comportements moteurs en choisissant une activité physique adaptée à son âge.
Qu’il s’agissent d’activités motrices ou intellectuelles, l’essentiel est de trouver des pratiques qui donnent du plaisir.
C'est ce qu'on dit quand on parle de lutter contre la maladie d'Alzheimer.
Le mot "plaisir" est le plus important de tous, à mon sens.
Cleore- Messages : 1019
Date d'inscription : 13/01/2014
Age : 61
Localisation : complètement à l'ouest
Re: La dynamique cérébrale
@Christelle, détrompes-toi l’ennui n’est pas si loin de la dépression
Quelqu’un qui s’ennuie va être plus sujet à la déprime d’où l’importance de
la stimulation des neurones qui chasse l'ennui et les pensées négatives.
Quelqu’un qui s’ennuie va être plus sujet à la déprime d’où l’importance de
la stimulation des neurones qui chasse l'ennui et les pensées négatives.
@Cleore, j’ai lu également que le fait de muscler ses neurones aide à lutter
contre la maladie d’Alzeimer, mais je ne suis pas sûr que cela soit confirmé
par le corps médical.
contre la maladie d’Alzeimer, mais je ne suis pas sûr que cela soit confirmé
par le corps médical.
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La dynamique cérébrale
offset a écrit:@Christelle, détrompes-toi l’ennui n’est pas si loin de la dépression
Quelqu’un qui s’ennuie va être plus sujet à la déprime d’où l’importance de
la stimulation des neurones qui chasse l'ennui et les pensées négatives.
C'est peut-être justement pour ça que ce neurologue parlait de l'ennui dangereux pour le cerveau.
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: La dynamique cérébrale
L'ennui inhiberait la production d'une protéine, la ténascine, nécessaire à une des étapes de la production de nouveaux neurones.
http://www.lejdd.fr/Societe/Sciences/Actualite/Votre-cerveau-ne-meurt-jamais-572006
(Neurogenèse et rôle de la tenascine: http://www.inserm.fr/content/download/10076/75385/version/1/file/neurogenese_bulbaire_neurones.pdf )
http://www.lejdd.fr/Societe/Sciences/Actualite/Votre-cerveau-ne-meurt-jamais-572006
En 2005, l'équipe de Pasteur a identifié une protéine clé, la ténascine, secrétée dans le cerveau : comme un aimant, c'est elle qui attire les néo-neurones dans les deux régions "cibles". "Deux conditions sont nécessaires pour la produire : la stimulation sensorielle, lorsque nos circuits échappent à l'ennui en étant soumis à une stimulation toujours différente, et le plaisir lié à cette stimulation." Ainsi, chez des rats exposés à des parfums désagréables, la production de cette protéine s'effondre. "À l'inverse, lorsqu'on leur fait respirer des mélanges d'épices qu'ils aiment, le taux de renouvellement des neurones est multiplié par trois!" a écrit:
(Neurogenèse et rôle de la tenascine: http://www.inserm.fr/content/download/10076/75385/version/1/file/neurogenese_bulbaire_neurones.pdf )
Invité- Invité
Re: La dynamique cérébrale
L'amour serait donc le moteur du cerveau ?
Quelle chouette leçon !
Pour redevenir sérieuse, en tant qu'enseignante, je vois bien à quel point l'affectif a une place déterminante dans le désir d'apprendre et du coup dans l'efficacité des apprentissages.
Moi-même, le fait d'avoir depuis quelques mois une vie amoureuse satisfaisante me booste : incroyable tout ce que j'arrive à gérer alors que j'ai encore moins de temps qu'avant.
Enfin bon, probablement que pour certains je suis en train d'enfoncer des portes ouvertes ...
Quelle chouette leçon !
Pour redevenir sérieuse, en tant qu'enseignante, je vois bien à quel point l'affectif a une place déterminante dans le désir d'apprendre et du coup dans l'efficacité des apprentissages.
Moi-même, le fait d'avoir depuis quelques mois une vie amoureuse satisfaisante me booste : incroyable tout ce que j'arrive à gérer alors que j'ai encore moins de temps qu'avant.
Enfin bon, probablement que pour certains je suis en train d'enfoncer des portes ouvertes ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: La dynamique cérébrale
Le bonheur ou la positive attitude donnent des ailes et fait déplacer des montagnes
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La dynamique cérébrale
C'est vrai.
En parlant du corps médical, ils aiment rappeler aussi que l'état d'esprit est important pour guérir : volonté, envie de vivre, force mentale, dopent l'effet du traitement.
Et que dire de la force mentale des sportifs qui savent remonter la pente quand ils sont menés en cours de match ! On en parle si souvent !
En parlant du corps médical, ils aiment rappeler aussi que l'état d'esprit est important pour guérir : volonté, envie de vivre, force mentale, dopent l'effet du traitement.
Et que dire de la force mentale des sportifs qui savent remonter la pente quand ils sont menés en cours de match ! On en parle si souvent !
Cleore- Messages : 1019
Date d'inscription : 13/01/2014
Age : 61
Localisation : complètement à l'ouest
Documentaire Arte
arte.tv/guide/fr/057871-000/ce-que-mes-genes-disent-de-moi?autoplay=1
Bonjour, voici un documentaire assez sympathique.
Bonjour, voici un documentaire assez sympathique.
°1001- Messages : 85
Date d'inscription : 01/07/2015
Re: La dynamique cérébrale
J’ai visionné la moitié de ce documentaire, l'autre moitié suit après j’ai été agréablement surprise, il est très bien fait et facile à comprendre. Il regroupe plusieurs sujets hautement intéressants comme :
La personnalité dans la génétique, l’étude de l’influence de l’environnement sur la personnalité, l’innée et l’acquis, l’amygdale et le contrôle pré frontal lors d’une dépression….
Cela serait bien de créer un ou plusieurs fils avec ce que contient ce documentaire (un intérêt qui s'éveille en moi )
@°1001 merci beaucoup
La personnalité dans la génétique, l’étude de l’influence de l’environnement sur la personnalité, l’innée et l’acquis, l’amygdale et le contrôle pré frontal lors d’une dépression….
Cela serait bien de créer un ou plusieurs fils avec ce que contient ce documentaire (un intérêt qui s'éveille en moi )
@°1001 merci beaucoup
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La dynamique cérébrale
Merci, je sais ce que je vais regarder ce soir !
nanaille- Messages : 123
Date d'inscription : 18/06/2015
Age : 39
Re: La dynamique cérébrale
C'était vraiment fascinant. Franchement je recommande à tout le monde d'aller visionner ce documentaire. Beaucoup de notions et de concepts un peu nouveaux soulevés qui vont un peu à contre courant de ce qu'on peut dire classiquement sur les influences relatives de l'inné et de l'acquis sur la construction de la personnalité.
nanaille- Messages : 123
Date d'inscription : 18/06/2015
Age : 39
Re: La dynamique cérébrale
Le côté social n'introduit pas forcément d'abduction pouvant mener le système cognitif cérébral a trouver de nouveaux concepts, en cela on peut envisager nombre de cas X introduisant une somme dont la résultante équivaudrait au même schème, qu'un groupe de personne discutant d'un sujet commun ou dans un plus large cas d'une pluralité de divers sujets, pouvant amener à concilier des thèmes, qui ayant une liaison peut similaire voire totalement éloignée, auraient quand même pour 1 ou 2 personnes sur 6 une compréhension spécifique amenant à des représentations diverses mais nouvelles; en ce cas "l'élasticité du cerveau" pourrait être nécessaire à l'évaluation d'autres approches et constructions cognitivistes;développement nécessairement probable à la formation d'idées plus abouties dans l'agencement même de la formulation perceptive de l'objet en soi; ces donc deux personnes sont en possessions d'un schème, disons à l'état de genèse en formation, c'est le ground ou plutôt selon le TC (type cognitif), introduction de base.
Sur nos 6 personnages, il y en a donc deux en mesure de concrétisation sous sa forme d'abstraction et donc 4 suivant un schème sans induction, il y a de cela 4 personnes aux mêmes inférences, mais sans possibilités d'extraire X d'une somme induite et réelle, puisque elle ne crée pas d'autres schèmes que celui de l'interaction nécessaire à l'aspect fonctionnel nécessaire aux 4 personnes, dans tel cas; on peut alors déduire qu'il n'est pas d'usage à ce que les circuits neuronaux empreintes d'autres aspects cognitifs (d'autres chemins que celui usuel) que celui qui est déjà dans une large part compréhensible pour ces 4 personnes.
en revenant aux deux types conceptualisant le schème de type cognitif "différents", il n'entrevoit pas encore, ce qui peut alors émerger d'une idée et son développement plus poussé au niveau de la réflexion; comme il est dit une idée sur un objet pris au hasard, une cafetière par ex, donne avant tout sa forme; si elle possède une forme hexagonale quant au récipient, que son bec lui aussi, malgré sa forme coudée et le bout du déversoir, ayant subit un travail purement esthétique, ne dénotant pas avec le reste de la cafetière, ainsi qu'un manche en bois quelconque de sorte à ce que la prise en main soit pratique, donnerait déjà une capacité cognitive plus développer quant à la représentation de l'ensemble externe de la cafetière au niveau cognitif.
En revenant à ce groupuscule de nos 6 on peut sans trop y chercher, une différenciation perceptive du même objet, tenant plus de l'acuité visuelle de chaque et de l'appropriation la plus rapprochée du même objet. des deux cette capacité d'appropriation tient lieu de deux perceptions référentes non seulement à l'acuité visuelle, mais aussi sur le temps d'examination, qu'on notera comme égal de sorte à ne pas complexifier justement cette réflexion somme toute banale d'une cafetière.
Pour les 4 autres ils se maintiendront au niveau d'un TC primaire, pour eux il ne s'agit que d'un contenant servant à donner du café et cela s'arrête là. l'élasticité du cerveau n'est pas primordiale, elle le serait vis à vis d'un problème plus complexe, mais là cela n'est pas une nécessité.
Je pense personnellement que lorsque un homme subit une modification quelconque de son organisme; le cerveau cherche à compenser afin de rétablir un équilibre précaire quant à son fonctionnement, il me semble alors plausible, il s'agit d'une mécanique complexe, une liaison, une paralysie ou problème d'un autre genre entraîne d'autres appropriation d'un problème et une résultante toute aussi différente du fait de la compréhension de cet objet "cette cafetière" attribut une tout autre définition de sa conception, je prendrais en exemple celui d'un tournevis, qui d'un point de vue ergonomique n'a en notre "esprit" que le rôle auquel on peut l'attribuer; celui de visser ou de dévisser, mais il est envisageable que la pointe d'un tournevis, même si cela n'est dans notre esprit adéquat, avoir aussi le rôle d'un coton-tige...
Les variations cognitives sont innombrables et relatives quant à l'appropriation déductive de ce même objet...
Sur nos 6 personnages, il y en a donc deux en mesure de concrétisation sous sa forme d'abstraction et donc 4 suivant un schème sans induction, il y a de cela 4 personnes aux mêmes inférences, mais sans possibilités d'extraire X d'une somme induite et réelle, puisque elle ne crée pas d'autres schèmes que celui de l'interaction nécessaire à l'aspect fonctionnel nécessaire aux 4 personnes, dans tel cas; on peut alors déduire qu'il n'est pas d'usage à ce que les circuits neuronaux empreintes d'autres aspects cognitifs (d'autres chemins que celui usuel) que celui qui est déjà dans une large part compréhensible pour ces 4 personnes.
en revenant aux deux types conceptualisant le schème de type cognitif "différents", il n'entrevoit pas encore, ce qui peut alors émerger d'une idée et son développement plus poussé au niveau de la réflexion; comme il est dit une idée sur un objet pris au hasard, une cafetière par ex, donne avant tout sa forme; si elle possède une forme hexagonale quant au récipient, que son bec lui aussi, malgré sa forme coudée et le bout du déversoir, ayant subit un travail purement esthétique, ne dénotant pas avec le reste de la cafetière, ainsi qu'un manche en bois quelconque de sorte à ce que la prise en main soit pratique, donnerait déjà une capacité cognitive plus développer quant à la représentation de l'ensemble externe de la cafetière au niveau cognitif.
En revenant à ce groupuscule de nos 6 on peut sans trop y chercher, une différenciation perceptive du même objet, tenant plus de l'acuité visuelle de chaque et de l'appropriation la plus rapprochée du même objet. des deux cette capacité d'appropriation tient lieu de deux perceptions référentes non seulement à l'acuité visuelle, mais aussi sur le temps d'examination, qu'on notera comme égal de sorte à ne pas complexifier justement cette réflexion somme toute banale d'une cafetière.
Pour les 4 autres ils se maintiendront au niveau d'un TC primaire, pour eux il ne s'agit que d'un contenant servant à donner du café et cela s'arrête là. l'élasticité du cerveau n'est pas primordiale, elle le serait vis à vis d'un problème plus complexe, mais là cela n'est pas une nécessité.
Je pense personnellement que lorsque un homme subit une modification quelconque de son organisme; le cerveau cherche à compenser afin de rétablir un équilibre précaire quant à son fonctionnement, il me semble alors plausible, il s'agit d'une mécanique complexe, une liaison, une paralysie ou problème d'un autre genre entraîne d'autres appropriation d'un problème et une résultante toute aussi différente du fait de la compréhension de cet objet "cette cafetière" attribut une tout autre définition de sa conception, je prendrais en exemple celui d'un tournevis, qui d'un point de vue ergonomique n'a en notre "esprit" que le rôle auquel on peut l'attribuer; celui de visser ou de dévisser, mais il est envisageable que la pointe d'un tournevis, même si cela n'est dans notre esprit adéquat, avoir aussi le rôle d'un coton-tige...
Les variations cognitives sont innombrables et relatives quant à l'appropriation déductive de ce même objet...
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
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