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Aethos
magicglace
Kodiak
virginie39
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Re: ........
La plupart des gens amoureux ne connaissent pas l'autre, et ne savent pas comment le connaître.
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 47
Localisation : Lons le saunier,Jura
Re: ........
A cette heure matinale, après une courte nuit, je me sens bien incapable de développer longuement sur l'amour miroir (narcissique), l'amour "Jedi" (désintéressé), etc.
Tout ce que la lecture de ce sujet aura réussi à susciter en moi, outre des noeuds aux synapses, c'est de me remémorer cette vieille madeleine de Proust des années 1980 :
Et je n'arrive plus à me la ressortir de la tête
Tout ce que la lecture de ce sujet aura réussi à susciter en moi, outre des noeuds aux synapses, c'est de me remémorer cette vieille madeleine de Proust des années 1980 :
Et je n'arrive plus à me la ressortir de la tête
Kodiak- Messages : 1904
Date d'inscription : 05/11/2013
Age : 61
Localisation : Nice
Re: ........
A cette bonne vieille madeleine
Je trouve la vision que tu as trop binaire. Le problème est il me semble beaucoup plus large et ne peux se résumer à une définition précise.
Pour moi tout est une histoire d’énergie. Le reste n'est que conception sociale teinté de notion judéo-chrétienne et de croyance.
Sinon l'antagonisme consécutif j'aime beaucoup
Autre truc comme notre cerveau est chimique il me semble que l'inversion des état n'est pas possible justement. Faut que je vérifie ce que j'avance j'éditerai.
Je trouve la vision que tu as trop binaire. Le problème est il me semble beaucoup plus large et ne peux se résumer à une définition précise.
Pour moi tout est une histoire d’énergie. Le reste n'est que conception sociale teinté de notion judéo-chrétienne et de croyance.
Sinon l'antagonisme consécutif j'aime beaucoup
Autre truc comme notre cerveau est chimique il me semble que l'inversion des état n'est pas possible justement. Faut que je vérifie ce que j'avance j'éditerai.
magicglace- Messages : 367
Date d'inscription : 28/04/2014
Age : 36
Re: ........
DrôleDeZèbre a écrit:
Entre "Je suis amoureux.se", et "J'aime", faites-vous une différence sérieuse ?
Souvent c'est non ! Mais quand même...
Oui je fais une différence entre les deux expressions. Pour moi aucune des deux ne s'appliquent fortement aux relations humaines. On dit plutôt "il/elle est amoureu(se)" en parlant de quelqu'un d'autre. Ou alors on le dit dans une phase de rêve, et d'enthousiasme. Dans le premier cas on met des étiquettes sur les autres. Dans le second, on exprime simplement une émotion personnelle, un instant de satiété émotionnel.
Quand à l'expression "j'aime ..." ???? On aime ... les frites, la musique, un acteur célèbre. Sinon on dit "je l'aime". ou "Je t'aime". "Je l'aime" de fait, renvoi un peu à l'idée de "Je suis amoureux/se". Je pense qu'on ne choisira pas cette expression tout à fait pour les même raisons cependant. Il y a dans l'expression "Je suis amoureux" une sorte de reconnaissance extérieure d'un état qu'on traverse. Tandis que l'expression "Je l'aime, est peut être un peu plus un mouvement qui va impliquer des objectifs".
Voilà, c'est tout ce que ça m'évoque. Pas sûr d'avoir bien compris la question.
Invité- Invité
Re: ........
Sujet au combien éculé et rabâché déjà, que ce soit ici ou ailleurs, à coup de théories hormonales, instincts de reproduction et de tout ce qui va bien avec...en passant de la pâte à tartiner au trousseau spécial "séduction" que l'on trouve aujourd’hui abondamment en accès libre sur le net ;-)
Plus que d'un sentiment amoureux...je parlerais d'un instinct amoureux. Afin de créer un distinguo clair et précis concernant le verbiage usuel de l'amour.
Le "sentiment" amoureux se base effectivement sur des réactions instinctives de l'individu face à des stimuli de son environnement extérieur ayant pour seule et unique vocation la pérennisation de l'espèce, paradoxalement sur un mode très égotique. La projection du désir propre sur autrui permet "la réunion" des gênes et jusqu'à preuve du contraire, le sentiment amoureux n'a d'autre finalité que la copulation. Ceci étant... cet état de stimulation passe relativement rapidement, ce rapidement changeant assez fortement d'un individu à l'autre.
L'amour, non donné et tout sauf instinctif relève en fait de la construction narcissique par introjection de l'autre. Compromis culturel et social visant à favoriser, non plus la stricte reproduction de l'espèce, mais bien la pérennisation d'un fonctionnement social optimal au vu des contraintes environnementales issues de la nature dans laquelle évolue le groupe. Il y a fort à parier que les us et coutumes entourant le couple diffèrent grandement d'une région biogéographique du monde à l'autre, précisément parce que la culture est une émanation même de la nature en tant que contrainte environnementale permettant d'établir des schèmes fonctionnels et structurels garant du meilleur taux de survie et de la meilleure longévité sociale.
L'antagonisme amoureux/amour n'est absolument pas propre au judéo-christianisme, loin s'en faut... pour autant, aucun modèles culturello-religieux n'a tant essaimé à la surface du globe, d'où son aspect prégnant et répétitif... j'en conviens, en se souvenant que la majorité du monde connu était "européen" au début du XXème siècle encore.
Mais alors, si le sentiment amoureux, est d'ordre chimique, instinctif ou animal...pour faire vague...que reste-t-il de la construction possible d'un espèce de partage et de parole, de sexe et de projets à deux (ou plusieurs, à voir selon les goûts de chacun, le nombre ne changeant rien à la donne de départ, qu'on en convienne ici immédiatement ;-) )
L'amour à mon sens est, peut-être effectivement, une conséquence non automatique du "sentiment" amoureux... qui arrive parfois, ou pas... Aimer, c'est vouloir espérer participer à un tiers espace entre moi et l'autre susceptible de me définir et de maintenir de manière cohérente, non plus "mon identité" mais notre identité. L'espace de la relation en somme, que chacun des individus en présence s'approprie plus ou moins et sur-lequel il a un impact.
L'amour est une forme de volitisme qui s'ignore. une volonté énergétique totale qui pousse vers autrui. Pas le sentiment amoureux. SI le sentiment amoureux pousse vers autrui, il ne poursuit pas du tout le même but que l'amour. L'amour "instinctif" de l'enfant face à sa famille, qui n'est pas systématique si j'en crois certaines expériences, viendrait simplement du fait de la nécessité d'un étai social essentiel au développement narcissique et individuel du nourrisson. Aimer son environnement et donc chercher à lui correspondre (entendons ici le satisfaire et en être remercier) est garant de la survie du petit d'homme. Celui-ci affichant un taux de dépendance quasi total à l'environnement dans lequel il évolue (ici, parents et frères et soeurs au départ). Il n'a donc pas le choix d'aimer ou non. Voici pour l'amour "filial" dira-t-on (sans volonté de machisme de ma part, limitation du langage courant).
L'amour se développant à extérieur de la famille nait aussi d'une nécessité, la reconnaissance de l'individu par un environnement "coercitif" qui s'impose à lui selon toute une série de modalités plus ou moins complexes par le truchements de la culture et de la socialisation. Aimer relève d'un besoin vital et psychique ayant pour vocation de situer l^'individu dans le monde. Et face au monde. Après on aime ou pas... mais aimer implique des choses... pour soi et pour toutes ces autres ou tous ces autres qui font notre monde...
Si l'amour est une nécessité, il vient du fait que l'individu a en fait souvent autant besoin d'aimer que d'être aimer...il semble que la conformation cérébrale de l'individu le pousse, non nécessairement à la reconnaissance, mais bien à la recherche d'un environnement "bienveillant" susceptible de le "confirmer" dans ce qu'il croit être et ce qu'il pense être. A la différence du sentiment amoureux par contre, l'amour tient compte de l'autre et le considère comme pièce maitresse de la définition de la relation. Ce qui n'est vraisemblablement pas le cas du sentiment amoureux.
Là ou le paradoxe devient fantastique, c'est que les comportements des individus en couple ou en "ménage" (encore une fois à dix 20 100 ou mille) tendent à montrer que lpus l'amour dewvient grand en se teintant de "respect" culturel de l'autre, directement proprotionnel au degré de connaissance raportée qu'on a de l'autre, moins les comportements instinctifs de types amoureux peuvent librement s'exprimer. IL semble en effet plus facile à un individu de faire valoir ses désirs égotiques et sexuels "salement" et de "manière" animale, souvent reconnue comme la plus séduisante puisque immédiate et ne souffrant aucun délai, alors que le couple instaure une systématique de séduction basée sur le respect et introjection identitaire.
Bref, désirer l'autre apparait, et c'est effectivement le cas et peut être le propre de la judéo-chrétienne comme quelque chose de violent. Intrusif et pervers s’il en est... pour autant, le sentiment amoureux demeure dans certains cas bien après 3 ans... la chimie des hormones étant parfaitement opérante sur le long terme si les protagonistes savent précisément se défaire des injonctions socio-culturelles qui les ont mené là :-)
Ainsi nous vivons dès à présent dans une société ou l'homme à marier est rarement celui dont on est amoureux, et ou la femme fatale est rarement celle qui jouira de stabilité affective dans sa vie... Nous vivons dès à présente dans une société se dirigeant tellement vers l'accomplissement individuel que la place laissée à l'autre revient à une demi-heure de patte en l'air... patte en l'air hautement valorisable selon moi, pour autant que la finalité soit le bien-être commun. Hors, dans le sentiment amoureux, le partage a une place relativement faible, le but étant la satisfaction de désir immédiat et totaux, faisant souvent l'impasse sur le plaisir de l'autre.
Nous vivons dans une société ou des pères de familles se disent aujourd'hui que de toute façon l'homme et la femme ne sont pas fait pour vivre ensemble et que rien ne remplace un bon gode... Une forme de résignation totale... Une société dans laquelle, à force de devoir de liberté, d'aucun se prétendent indépendant alors qu'ils ne sont que foutrement vide de tant que rien ne les rempli plus sinon eux-mêmes...
Bref...une société qui a souvent confondu bien-être et confort, une société qui a souvent confondu être amoureux et aimer...
On ne peut aimer par devoir... passé les premières années... tant d'enfants en ont fait les frais, tant d'adultes ont oublié les enfants qu'ils avaient dedans... Ils se sont contenté de jouer une comédie savamment apprise et véhiculée par un establishment bien huilé, garantissant...non la survie à proprement parler, mais bien la consommation... garante elle de la maximisation des produits sociaux et culturels...une production bien souvent inutile, et basée sur un gaspillage de vie total...
En serait-on à ne pas aimer par conformisme? Ce monde, à mon goût manque cruellement d'amour... quand on le dit ou qu'on le montre on se fait accusé d'être dépendant affectivement... quand on en parle, on passe pour des fragiles du caillou qui ont besoin de bienveillance... mais la bienveillance est précisément une des choses merveilleuses de l'amour... Pas du sentiment amoureux. Et il s'en faut de loin pour que le monde puisse enfin se contenter de cela. Car la bienveillance amène une énergie si colossale que finalement tout est fait pour simplement garantir la survie du plus grand nombre...
Aimer ce n'est pas manquer de quelque chose, plus encore, l’amour est garant que l'on en manque de rien... pour avoir pu le partager parfois, j'en suis revenu et je suis reparti...comme avant... car il nous rempli, nous...et il rempli cet espace entre nous et les autre, jetant des ponts et passerelles...
Chacun sa modalité, chacun son "kif"...
Deux kopecks pour une opinion ;-)
Plus que d'un sentiment amoureux...je parlerais d'un instinct amoureux. Afin de créer un distinguo clair et précis concernant le verbiage usuel de l'amour.
Le "sentiment" amoureux se base effectivement sur des réactions instinctives de l'individu face à des stimuli de son environnement extérieur ayant pour seule et unique vocation la pérennisation de l'espèce, paradoxalement sur un mode très égotique. La projection du désir propre sur autrui permet "la réunion" des gênes et jusqu'à preuve du contraire, le sentiment amoureux n'a d'autre finalité que la copulation. Ceci étant... cet état de stimulation passe relativement rapidement, ce rapidement changeant assez fortement d'un individu à l'autre.
L'amour, non donné et tout sauf instinctif relève en fait de la construction narcissique par introjection de l'autre. Compromis culturel et social visant à favoriser, non plus la stricte reproduction de l'espèce, mais bien la pérennisation d'un fonctionnement social optimal au vu des contraintes environnementales issues de la nature dans laquelle évolue le groupe. Il y a fort à parier que les us et coutumes entourant le couple diffèrent grandement d'une région biogéographique du monde à l'autre, précisément parce que la culture est une émanation même de la nature en tant que contrainte environnementale permettant d'établir des schèmes fonctionnels et structurels garant du meilleur taux de survie et de la meilleure longévité sociale.
L'antagonisme amoureux/amour n'est absolument pas propre au judéo-christianisme, loin s'en faut... pour autant, aucun modèles culturello-religieux n'a tant essaimé à la surface du globe, d'où son aspect prégnant et répétitif... j'en conviens, en se souvenant que la majorité du monde connu était "européen" au début du XXème siècle encore.
Mais alors, si le sentiment amoureux, est d'ordre chimique, instinctif ou animal...pour faire vague...que reste-t-il de la construction possible d'un espèce de partage et de parole, de sexe et de projets à deux (ou plusieurs, à voir selon les goûts de chacun, le nombre ne changeant rien à la donne de départ, qu'on en convienne ici immédiatement ;-) )
L'amour à mon sens est, peut-être effectivement, une conséquence non automatique du "sentiment" amoureux... qui arrive parfois, ou pas... Aimer, c'est vouloir espérer participer à un tiers espace entre moi et l'autre susceptible de me définir et de maintenir de manière cohérente, non plus "mon identité" mais notre identité. L'espace de la relation en somme, que chacun des individus en présence s'approprie plus ou moins et sur-lequel il a un impact.
L'amour est une forme de volitisme qui s'ignore. une volonté énergétique totale qui pousse vers autrui. Pas le sentiment amoureux. SI le sentiment amoureux pousse vers autrui, il ne poursuit pas du tout le même but que l'amour. L'amour "instinctif" de l'enfant face à sa famille, qui n'est pas systématique si j'en crois certaines expériences, viendrait simplement du fait de la nécessité d'un étai social essentiel au développement narcissique et individuel du nourrisson. Aimer son environnement et donc chercher à lui correspondre (entendons ici le satisfaire et en être remercier) est garant de la survie du petit d'homme. Celui-ci affichant un taux de dépendance quasi total à l'environnement dans lequel il évolue (ici, parents et frères et soeurs au départ). Il n'a donc pas le choix d'aimer ou non. Voici pour l'amour "filial" dira-t-on (sans volonté de machisme de ma part, limitation du langage courant).
L'amour se développant à extérieur de la famille nait aussi d'une nécessité, la reconnaissance de l'individu par un environnement "coercitif" qui s'impose à lui selon toute une série de modalités plus ou moins complexes par le truchements de la culture et de la socialisation. Aimer relève d'un besoin vital et psychique ayant pour vocation de situer l^'individu dans le monde. Et face au monde. Après on aime ou pas... mais aimer implique des choses... pour soi et pour toutes ces autres ou tous ces autres qui font notre monde...
Si l'amour est une nécessité, il vient du fait que l'individu a en fait souvent autant besoin d'aimer que d'être aimer...il semble que la conformation cérébrale de l'individu le pousse, non nécessairement à la reconnaissance, mais bien à la recherche d'un environnement "bienveillant" susceptible de le "confirmer" dans ce qu'il croit être et ce qu'il pense être. A la différence du sentiment amoureux par contre, l'amour tient compte de l'autre et le considère comme pièce maitresse de la définition de la relation. Ce qui n'est vraisemblablement pas le cas du sentiment amoureux.
Là ou le paradoxe devient fantastique, c'est que les comportements des individus en couple ou en "ménage" (encore une fois à dix 20 100 ou mille) tendent à montrer que lpus l'amour dewvient grand en se teintant de "respect" culturel de l'autre, directement proprotionnel au degré de connaissance raportée qu'on a de l'autre, moins les comportements instinctifs de types amoureux peuvent librement s'exprimer. IL semble en effet plus facile à un individu de faire valoir ses désirs égotiques et sexuels "salement" et de "manière" animale, souvent reconnue comme la plus séduisante puisque immédiate et ne souffrant aucun délai, alors que le couple instaure une systématique de séduction basée sur le respect et introjection identitaire.
Bref, désirer l'autre apparait, et c'est effectivement le cas et peut être le propre de la judéo-chrétienne comme quelque chose de violent. Intrusif et pervers s’il en est... pour autant, le sentiment amoureux demeure dans certains cas bien après 3 ans... la chimie des hormones étant parfaitement opérante sur le long terme si les protagonistes savent précisément se défaire des injonctions socio-culturelles qui les ont mené là :-)
Ainsi nous vivons dès à présent dans une société ou l'homme à marier est rarement celui dont on est amoureux, et ou la femme fatale est rarement celle qui jouira de stabilité affective dans sa vie... Nous vivons dès à présente dans une société se dirigeant tellement vers l'accomplissement individuel que la place laissée à l'autre revient à une demi-heure de patte en l'air... patte en l'air hautement valorisable selon moi, pour autant que la finalité soit le bien-être commun. Hors, dans le sentiment amoureux, le partage a une place relativement faible, le but étant la satisfaction de désir immédiat et totaux, faisant souvent l'impasse sur le plaisir de l'autre.
Nous vivons dans une société ou des pères de familles se disent aujourd'hui que de toute façon l'homme et la femme ne sont pas fait pour vivre ensemble et que rien ne remplace un bon gode... Une forme de résignation totale... Une société dans laquelle, à force de devoir de liberté, d'aucun se prétendent indépendant alors qu'ils ne sont que foutrement vide de tant que rien ne les rempli plus sinon eux-mêmes...
Bref...une société qui a souvent confondu bien-être et confort, une société qui a souvent confondu être amoureux et aimer...
On ne peut aimer par devoir... passé les premières années... tant d'enfants en ont fait les frais, tant d'adultes ont oublié les enfants qu'ils avaient dedans... Ils se sont contenté de jouer une comédie savamment apprise et véhiculée par un establishment bien huilé, garantissant...non la survie à proprement parler, mais bien la consommation... garante elle de la maximisation des produits sociaux et culturels...une production bien souvent inutile, et basée sur un gaspillage de vie total...
En serait-on à ne pas aimer par conformisme? Ce monde, à mon goût manque cruellement d'amour... quand on le dit ou qu'on le montre on se fait accusé d'être dépendant affectivement... quand on en parle, on passe pour des fragiles du caillou qui ont besoin de bienveillance... mais la bienveillance est précisément une des choses merveilleuses de l'amour... Pas du sentiment amoureux. Et il s'en faut de loin pour que le monde puisse enfin se contenter de cela. Car la bienveillance amène une énergie si colossale que finalement tout est fait pour simplement garantir la survie du plus grand nombre...
Aimer ce n'est pas manquer de quelque chose, plus encore, l’amour est garant que l'on en manque de rien... pour avoir pu le partager parfois, j'en suis revenu et je suis reparti...comme avant... car il nous rempli, nous...et il rempli cet espace entre nous et les autre, jetant des ponts et passerelles...
Chacun sa modalité, chacun son "kif"...
Deux kopecks pour une opinion ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: ........
DrôleDeZèbre a écrit:Etre amoureux impliquerait-il un regard initial tourné vers soi ?stauk a écrit:Pas sûr d'avoir bien compris la question.
Aimer est-il ensuite un regard tourné vers l'autre ?
Maintenant je suis sûr de ne pas avoir compris ^^
Mais je dirais que oui. Ca résume assez bien ce que je ressens.
Invité- Invité
Re: ........
Si je considère qu'il est possible de tomber amoureux d'un(e) inconnu(e), de là à l'aimer (quelque chose qui va bien au-delà de l'impulsion physique), il y a un monde. Je pense qu'il serait bon de ne pas confondre l'amour avec cette folle attirance initiale qui le facilite : comme le français n'a pas vraiment de mot pour ça, j'emploierai le mot anglais "limerence".
http://en.wikipedia.org/wiki/Limerence
http://en.wikipedia.org/wiki/Limerence
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: ........
l'amour c'est avant tout s'offrir a l'autre quel qu'il soit. on aime son prochain mais on lorsque l'on est amoureux on donne tout a l'autre on cherche a le comblé avant de penser a soi. être amoureux est juste une façon différente d'aimer!=)
ahlora- Messages : 10
Date d'inscription : 09/10/2013
Age : 30
Re: ........
DrôleDeZèbre a écrit:
1 - L'attirance silencieuse de deux êtres. L'attirance physique joue à plein, l'intellect est encore en sommeil. Ce ne sont que les regards, les gestes, qui communiquent.
- 1. J'estime que dans mon expérience, lors des regards l'intellect joue à plein.
Invité- Invité
Enfin !!
DrôleDeZèbre,
Je suis nouvelle sur ce forum et merci de ton message !! Ca me fait du bien de constater que je ne suis pas la seule à me poser la question et pour y répondre oui je fais bien la distinction.
A mon sens, la sensation d'être amoureux est assez égoiste et narcissique. Elle te procure un bien être immédiat, les mains mouates, le ventre noué, les rougeurs, le bégaiement. C'est un peu le sentiment des premiers émois.
A l'inverse l'amour plus profond, plus centré vers l'autre se construit dans la durée.
Ainsi, tû es souvent "amoureux" au début puis avec le temps tu finis par "aimer" la personne. Là où c'est parfois dommage c'est que j'ai le sentiment qu'il est compliqué d'aimer et d'être amoureux de la même personne, qu'une personne provoque à elle seule le sentiment amoureux et d'amour.
Est-ce réellement compatible au fond ? Et si ça ne l'est pas lequel privilégier ? J'ai parfois l'impression d'être prise entre le marteau et l'enclume dans ce genre de circonstances :
- Privilégier le sentiment amoureux qui aide à l'égo et à se sentir vivant et vibrant (très égoiste, très narcissuqe mais super booster de moral)
- Privilégier l'amour rassurant, sécurisant et réconfortant mais qui peut parfois ennuyer
Comment gérez-vous cette dualité si vous la ressentez ?
Je suis nouvelle sur ce forum et merci de ton message !! Ca me fait du bien de constater que je ne suis pas la seule à me poser la question et pour y répondre oui je fais bien la distinction.
A mon sens, la sensation d'être amoureux est assez égoiste et narcissique. Elle te procure un bien être immédiat, les mains mouates, le ventre noué, les rougeurs, le bégaiement. C'est un peu le sentiment des premiers émois.
A l'inverse l'amour plus profond, plus centré vers l'autre se construit dans la durée.
Ainsi, tû es souvent "amoureux" au début puis avec le temps tu finis par "aimer" la personne. Là où c'est parfois dommage c'est que j'ai le sentiment qu'il est compliqué d'aimer et d'être amoureux de la même personne, qu'une personne provoque à elle seule le sentiment amoureux et d'amour.
Est-ce réellement compatible au fond ? Et si ça ne l'est pas lequel privilégier ? J'ai parfois l'impression d'être prise entre le marteau et l'enclume dans ce genre de circonstances :
- Privilégier le sentiment amoureux qui aide à l'égo et à se sentir vivant et vibrant (très égoiste, très narcissuqe mais super booster de moral)
- Privilégier l'amour rassurant, sécurisant et réconfortant mais qui peut parfois ennuyer
Comment gérez-vous cette dualité si vous la ressentez ?
AmandineSpang- Messages : 12
Date d'inscription : 10/06/2014
Re: ........
tu te poses cette question dans quel but ?
as tu lu "comment on devient amoureux ?"
as tu lu "comment on devient amoureux ?"
DrôleDeZèbre a écrit:Aujourd'hui, journée prise tête. ça décrasse un peu !
Entre "Je suis amoureux.se", et "J'aime", faites-vous une différence sérieuse ?
Souvent c'est non ! Mais quand même...
Je propose la polémique suivante, sinon ce n'est pas drôle :
Les deux termes sont peut-être antagonistes, mais consécutifs, regardez vos livres de math si vos cœurs ne vous éclairent pas immédiatement.
L'état amoureux est égoïste. Je vais être heureux.se avec l'autre, je vais avoir du plaisir (je vous le souhaite en tout cas), je vais m'enrichir sentimentalement, je vais être comblé.e, je... je... Ce sont d'abord vos attentes, vos bénéfices, vos avantages que vous percevez en premier.
Vous êtes transporté.e par cet autre qui vous complète, vous apporte, vous féconde (au sens large disons-le pudiquement).
L'amour est désintéressé, tourné vers le bénéfice de l'autre. C'est le moment où l'on néglige ses propres intérêts afin de protéger l'autre, de l'aider à se construire, de le faire durer à la limite . Je le protège, je l'enrichi (affectivement bien sur), je le conseille, j'écoute ses besoins, ses incomplétudes, puis je m'investi à son profit, parce que cela me semble normal arrivé à ce stade.
En français dans le texte : Vous pouvez aimer votre frère.soeur, mais pas en être amoureux (faut pas décon... quand même !)
Question subsidiaire, ne lésinons pas sur l'effort...
Que se passe-t-il lorsque l'on inverse l'ordre des deux états ?
Là cela devient passionnant pour moi de comprendre comment vous le vivriez ! Sans être sur que ce soit possible pour autant...
Merci de votre aide
Invité- Invité
Re: ........
AmandineSpang a écrit:
Comment gérez-vous cette dualité si vous la ressentez ?
Ouais. C'est pas faux. Ben heu .... on gère pas. Me semble bien que c'est la seule méthode.
Invité- Invité
Re: ........
Je ne vois pas trop les choses comme ça. Je ne sais tomber amoureuse que d'un ami très proche. Je l'aime d'abord comme ami, puis ça glisse vers "je l'aime tout court", et ça suscite un état amoureux, donc de plus en plus physique avec le temps sans pour autant faire diminuer l'aspect plus spirituel de départ. Bref, j'aime à l'envers.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: ........
Les mots "aimer" "amour", "amoureux", et d'autres du même acabit sont bien trop galvaudés et polysémiques pour qu'on puisse se permettre de les utiliser lorsqu'on souhaite exprimer à quelqu'un quelque chose de sérieux et de grande valeur.
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