J'ai croisé votre route

En cherchant des synonymes du mot "spontanéité", j'ai trouvé des citations qui m'ont détournée de mon écrit mais je les note comme mes petites perles du jour :

"Il y a des époques où toute une génération se trouve coincée entre deux temps, entre deux genres de vie, tant et si bien qu'elle en perd toute spontanéité, toute moralité, toute fraîcheur d'âme."
Le loup des steppes (1927)
Hermann Hesse

"Le pouvoir qui a la main de fer dans un gant de velours, a la peur de la spontanéité, du génie propre, du naturel de la jeunesse. Elle dérange parce qu'elle porte à remettre en question un certain nombre de valeurs reçues et le système."
La Cause des enfants (1985)
Françoise Dolto

"Ah! les oarystis! les premières maîtresses!
L'or des cheveux, l'azur des yeux, la fleur des chairs,
Et puis parmi l'odeur des corps jeunes et chers,
La spontanéité craintive des caresses!"
Poèmes saturniens (1866), Mélancholia, IV, Voeu
Paul Verlaine

"Je ne dirai point ces choses, car l'émotion perdrait sa fleur de spontanéité sincère, à être analysée pour l'écrire."
Journal 1889-1939, janvier 1890
André Gide

"Le dernier point d'appui de toute vérité et de toute existence, c'est la spontanéité de l'esprit."
Psychologie et métaphysique
Jules Lachelier

Ma préférée, celle de Gide.

"Si j'avais été dieu, je me serais suicidé pour libérer l'humanité !"
(Nikos Lygeros / Prométhée et Athéna)

Est-ce que c'est si compliqué que ça de comprendre que la laïcité est une posture politique qui permet la pluralité et la liberté des confessions?
Elle n'est pas en elle même une confession. Pourquoi doit-on se tarter en permanence avec les religieux avec ce sujet? Si ça les gène tant que ça, n'est-ce pas au fond qu'ils souhaitent acquérir à nouveau un pouvoir politique? Remettre dieu au dessus de la loi des hommes. On a vu par le passé les résultats et on le voit encore.
La politique, c'est pas jojo, c'est loin d'être parfait mais elle offre ce cadre pour interagir. Je tiens à ce cadre offrant cette liberté. Je veux pouvoir parler de dieu ou des textes avec des religieux sans me sentir obligée d'aller de boire du vin de messe aigre, ou encore de me vêtir en corneille, sans dénier les réalités scientifiques au delà desquelles la raison se retrouve en questions.
Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve de plus en plus que les athées parlent mieux des religions que les croyants. Ce sont eux qui me donneraient presque envie de croire en dieu.
Heureusement qu'il y a Fata et Fleur Blanche!
Ils me sauvent en me rappelant que la vie est bien plus belle que leur dieu. C'est même pas ironique! Il m'arrive d'avoir envie encore de croire en dieu. Par fatigue, par faiblesse, c'est presque mon nihilisme à moi.... C'est tellement plus facile d'aimer un être imaginaire que les étranges bipèdes que nous sommes. Imaginer que je bénéficie d'une protection si puissante... c'est le rêve que j'ai depuis toute petite...
Mais non! Ça ne le fait pas! Il tient pas la route...
Et puis j'ai d'autres carburants, y'a la poésie! Y'a mes penseurs et la vie qui me dit "sauve-toi la vie t'appelle!"
Alors je vais dans leurs cloîtres, j'écoute le silence des absents décapités par la Révolution, les piliers et colonnes déchiquetées de leurs statues, les caryatides effondrées mais les murs qui tiennent debout...
Tant de violence, encore en ce nom. Que ce soit pour le glorifier, que ce soit pour casser leurs institutions...
"Si j'avais été dieu, je me serais suicidé pour libérer l'humanité" NL
Y'a pas à dire... y'a rien d'autre.

@Fata
C'est de qui?
De toi?

Vi

Alors, tu effaces ça de zc, tu le signes et tu l'amènes chez un éditeur avec illico et presto. C'est cro bô!

T'es cool merci !

Il y en a partout sur zc de ces petits délires. Quant aux éditeurs, expérience faite, ils n'en veulent apparemment pas...Ou alors je frappe pas aux bonnes portes...
Je suis content que tu n'aies pas été bannie trop vite.

Un petit compliment sympa, ça réoriente une journée parfois. merci !

Essaye peut-être de les mettre à l'épreuve de certains "techniciens" du verbe avant de les envoyer.
Une vraie critique de vrai pro pour savoir pourquoi ils ne passent pas la porte de l'édition.
Y'a un truc qui me touche bcp dans ce texte mais je ne suis pas une pro. Ce que je sais, c'est que l'émotion, la musicalité d'un texte, même elles, ont leurs règles pour pouvoir être entendues par le plus grand nombre. Tu es musicien donc tu le sais pour un autre art. Dans un texte, trouver la note juste pour l'accorder à l'émotion, ce n'est parfois qu'une virgule mais cela peut prendre des heures pour savoir où la mettre. Bobin le disait, je ne sais plus quand ni où...
Je pense que parfois c'est dans la tension que crée le regard critique de l'autre que la magie s'opère.

Tu sais, des textes comme celui-ci, et je le dis sans orgueil, des bien meilleurs que ça, se compte en milliers chez moi. Or il se trouve que mon épouse est prof de français au niveau universitaire. Mais devant ce "travail" elle avoue son incompétence. Ce qu'il me faudrait peut-être, c'est simplement trouver une maison d'édition qui serait dans une esthétique un peu similaire.
Mais à vrai dire je n'y connais pas grand-chose. En général je les écris d'une traite, puis les oublie (quand je ne cale pas le lave-vaisselle avec !).


J'aime bien les jolis temps hippies en couleurs. Tout était alors neuf comme un jeune jardin pétillant de rosée.
On s'ennuie désormais dans la boite noire. Dans les ombres vénéfices des Babel vitrifiées. Ossuaire de l'orgueil.
On accourait vers une fête matutine et bariolés on dansait. Fleurs ventilées d'un zéphyr oriental, offrant des olibans.
La poussière est retombée, et la cendre sidérique.

Je monte parfois vers la montagne dans la rumeur des pins rabougris fouettés par la fraîcheur et je reprends le rêve défiguré de la liberté et de la folie douce.
Candeur, blancheur, rondes partagées, charmant délire. Ivresse sacrée...

Un monde incolore, monotone nous est maintenant échu.
Fais-le toi-même me dis-je, marque ce monde cubique d'arabesques versicolores.
Entre les lignes brisées traînent des spectres innombrables évidés de toute âme.
Portant au cœur le vortex d'un trou noir privé et privatif.
Dans la montagne, ivre, j'ai secoué la poussière de mes pieds. Là le vent me baigne de pensées pérennes, Là, j'y multiplie mon amplitude.

Bien sûr que ta femme ne pourrait pas! Mais pas par manque de compétences... il lui manquerait la distance, c'est tout.

Non, ça ne me dérange pas... of course.
Je viens de vivre une matinée émotionnante avec une correspondance qui m'a bcp touchée. Je me sens un peu ratatinée, heureuse mais ratatinée. Il faut que j'apprenne à n'utiliser que le programme linge délicat, essorage doux, sinon, je ressors froissée pour trop longtemps et aucun fer à repasser n'arrive plus alors à ôter les plis qui empêchent mes habits de danser..
Un jour si tu le permets, je reprendrais un de tes textes et les ferai passer à ma machine à laver. Je ne suis cependant pas une pro, ni une éditrice... et je me dis que me voilà bien présomptueuse.. mais soyons fous! On est sur zc!
Happy day!

Cuicui a écrit:Est-ce que c'est si compliqué que ça de comprendre que la laïcité est une posture politique qui permet la pluralité et la liberté des confessions?

Non, pas compliqué.
C'est affligeant, même, de voir à quel point c'est pas compliqué.
Je ne comprends pas pourquoi y comprennent pas.

Ben dis-donc... :

Cuicui a écrit:y'a rien d'autre.

Et puis y a personne, non plus, là haut.
C'est Souchon qui le dit.
Il est bien, Souchon.
Moi, c'est en lui que je crois.

Quand la passion est à sens unique :

Brel vs Bowie

Patate a écrit:Quand la passion est à sens unique :

Brel vs Bowie

Tiens, le grand Jacques était aussi un sale con....? Suis un peu déçue mais ça ne m'étonne pas plus que ça. Pour avoir du vrai talent, il faut peut-être oser être sale con aussi... je vais méditer ça.

Sale con sale con, je ne sais. Homophobe clairement.
Quant aux grands hommes, ils semblerait qu'ils le soient pour les autres mais point pour les leurs...
A méditer per me !

Patate a écrit:Sale con sale con, je ne sais. Homophobe clairement.

On dit aussi qu'il était misogyne, pourtant il a chanté La Fanette, Mathilde...

Patate a écrit:Quant aux grands hommes, ils semblerait qu'ils le soient pour les autres mais point pour les leurs...

C'est vrai qu'on entend souvent que pour les leurs, les grands hommes étaient pas top ...
Mais je n'en ai pas l'expérience, je n'ai fréquenté que des petits, à ma taille quoi (sinon, je suis obligée de porter des talons et j'en perds mon centre de gravité).

Humeur du jour

Yé you plu

Mode cour de récré "on":

J'ai une petite poussée d'animus...
Faut que je me défoule avant de sortir toutes les âneries que j'ai en stock...
Mon costume et hop!


rhaaaaa, cette diagonale du feu de d.... !!!!

Allez encore une, j'ai encore du souffle en animus:



Alors là, ça y est suis à donf!

Merde.... ça sonne, la récré est finie...
Bon ben tant pis.
De toute façon, j'ai jamais aimé jouer dans les cours de récré...
Y'a que des filles et des garçons pour jouer.
Et j'aime pas jouer avec les filles. Les filles, ça joue pas, ça fait son intéressante pour le plus beau gosse ou celui qui a le plus de billes.
Et pi, j'aime pas non plus jouer avec les garçons. Les garçons, eux ils aiment bien jouer mais ils ont peur de perdre, surtout face à une fille et quand un garçon a peur de perdre, ben, il triche. Et ça triche comment un garçon? ça prend une fille qui va voir combien qu'il lui reste de billes à l'ot  fille qui joue, et la fille, elle cafte tout. Alors moi aussi j'ai appris à tricher et je remplace mes billes par des crottes de biques.
J'aime pas jouer avec les filles. J'aime pas jouer avec les garçons.

Alors je joue plus. Et je mets les voiles.

Mode cour de récré: off.

Invité a écrit:

Quand "invité bibi" a posté cette video, je n'avais pas eu le temps de la regarder en totalité.
Mais quand j'ai pris le temps de passer les 10 premières minutes, j'ai été happée.
Pour la première fois de ma vie, j'ai trouvé les probabilités intéressantes...   et mieux encore, elles m'ont fait rire!
Puis quand Gauvrit a pris pour exemple la date d'anniversaire de sa fille, alors là, c'était le top en terme de coïncidences car "invité bibi", ben, devinez quoi? Elle a la même. Ouaih, Bibi a la même date anniversaire que la fille de Gauvrit, le 12/08. Mais le top du top, c'est que Bibi Cuicui l'a postée à 12:08 https://www.zebrascrossing.net/t16871p280-j-ai-croise-votre-route#1046504
et qu'elle a même pas fait exprès.
Kinenveux de la Saint Kro?

Je reviens de chez ma boulangère. J'ai parlé, l'acte de sociabilisation est fait.
Maintenant c'est petit dej et lecture des news.
C'est toujours avec plaisir que je te lis.

Moi, j'a fait conduite accompagnée! Acte éducation fait!
Grâce à trois lexomil per os, une perf de tranxène, j'ai pu assurer comme une chef sans me pendre à ma ceinture!

Souffrance
Violence
Force
Faiblesse

ont en commun d'être des noms communs féminins.

Pour le dictionnaire uniquement car au jour le jour, pour tout un chacun, ces mots là n'ont pas de genre.

Aujourd'hui "être vraiment féministe, c'est oser ne plus l'être."

A la barre, surfant vent arrière, avec de l'eau devant.

Tu sauras retrouver mon repaire.
Ma porte est toujours ouverte.
Viens quand tu veux.

Fin de la récré.
J'ai un 95 / 90 à atteindre.

Ok, vu l'arbre à boules au fond du jardin

Nat a écrit:
Monique de Kermadec dixit: « Les surdoués sont parfois vues comme des personnes instables, touche-à-tout. En réalité, c’est qu’une fois qu’elles ont résolu un problème, elles ont envie d’en aborder un autre.

Ouaih... y'a du vrai ... Je mets ça hors contexte boulot... parce que moi y'en a être dans une case "autre situation", i-e- ultime case à cocher sur les formulaires administratifs. Même pas retraitée ou bourgeoise ou rentière ou parent au foyer, fins de droit ou demandeuse d'emploi... non... je suis un "autre" encore indéfinissable parmi les "autres" reconnus socialement en France.  
A qui me demande comment j'occupe mes journées je réponds: "autrement".

Pour en revenir à mes moutons (serais-je un peu bergère in fine ?):

Quand une question (-problème) me colle à la tête, aux tripes... argh!
Je n'arrive pas à lâcher le morceau tant que je ne trouve pas réponse. Ça peut me prendre qqs minutes ou des heures, des mois voire des années... ça restera là, collé à moi au fond de ma tête, au fond de mes tripes. Il faudra que régulièrement je m'y confronte. Je ferais d'autres trucs à coté certes, je trouverais mille réponses plausibles mais tant que je n'ai pas de réponse satisfaisante, je ne lâcherais rien. C'est presque comme une obsession qui évolue à bas bruit. Cela peut parfois me prendre beaucoup d'énergie pour pas grand chose, in fine. Puis un jour sur un détail, ou un gros truc, paf ! c'est là... ça parait évident soudain, quasi lumineux et pschittt tout s'envole ! La tension soulevée par ce questionnement ou parfois ce véritable problème s'éteint, l'intérêt pour le problème à résoudre qui soudain n'en est plus un s'envole tout aussi vite. Psschittt !! Affaire close !
Grand moment de soulagement. Petit bonheur ...
Seul le choix de vie que j'ai fait m'a permis ces petits bonheurs là.  Parce que j'avais la liberté offerte par le temps disponible que m'offrait ma situation... Et c'est grâce à ces petits bonheurs là que j'ai pu progresser. Ce n'est pas au boulot que je les ai eus.

Problème suivant siouplé ? Nan... j'déconne. Cette semaine, j'ai été gâtée, j'ai eu 2 moments qualifiés par mon appellation d'origine protégée : "pschittt-et -hop-!-Tout-s'envole"... J'ai envie encore de savourer cette légèreté. Ces moments où il m'arrive de penser que la vie est bien souvent un tantinet facétieuse, malicieuse, sont comme mes quatre heures d'avant mes 10 ans, ceux de la gourmandise.

Voilà, on arrive à la fin de la semaine forumactive... Je n'ai plus rien à dire.
Ce sera une des rares, voire même première fois où je partirai sans aigreur à l'estomac... tout arrive !

Salut Cui-Cui
Tu repars déjà ?

Tiens, ton dernier message m'a fait penser à quelque chose que j'avais écrit en MP il n'y a pas très longtemps.

Comme c'est mon MP à moi, j'ai le droit de copier ici :

Emepé de Mily a écrit:Ne pas comprendre me fait mal, et la recherche de la compréhension fait mal aussi, mais le moment où le voile se déchire, quand enfin je comprend quelque chose, ces moments là me procurent une sensation indescriptible, addictive. Comme une douleur qui s'arrête immédiatement, un poids qui se lève.
Parfois je dis que c'est comme voir flou toute sa vie, et mettre des lunettes un jour, on perçoit des choses qu'on ne voyait pas avant.

Mais j'aime bien aussi ton idée de "pssshhiiiiiit", comme un gaz qui se libère (en plus ça me rappelle un peu des trucs de boulot).

Hello Mily !

Vi, je repars...
Crosser sans faire de conneries demande une attention que je n'ai pas ou plus le temps d'avoir, peut-être plus trop envie non plus. C'est trop chronophage. Et tu vois ma résistance lâche de plus en plus tôt...

J'aime bien quand même venir faire un petit séjour, quand je me sens mou du genou (je laisse mou au masculin pour la rime !), zc me remue mon asticot neuronal !

A chaque époque ses dinosaures !

Avoir son nom pseudo sur une plaque en cuivre, c'est pas une fin en soi non-plus.

Certes, mais pour certains c'est une belle faim !

Cuicui a écrit:
A chaque époque ses dinosaures !

Pb en cours.... pb en cours... pb en cours....

La cour de récré :
Il y a ceux qui s'invitent dans une cour de récré en sachant que c'est une cour de récré et il y a ceux qui ne comprendront jamais tout le sérieux d'un cour de récré. Puis il y a les autres.

123 soleil

Gimli a écrit:
   Le risque est grand de se faire croire qu’on est un autre, confrontés à ceux qui ne sont pas eux-mêmes.

@clippacio

Je souis trop forte !
Ce matin, j'ai trouvé la réponse plus rapidement qu'un T au calcul mental suivant : " 14/2 = ? "