Permettez que je m'épense.

Je n'apprécie pas quand ces pensées se figent au seuil de la nouveauté ; comme des passants redoutant de trouver l'effroi derrière la porte.

Bienvenu chez zeux.

Un esprit esseulé ne se contentera que de tourner en rond dans son univers fini, poisson hyper-mnésique se noyant dans son aquarium. Deux esprits esseulés pourront faire naître une solitude nouvelle, admirable pour un temps.

Bienvenue dans leur gang.

Il est aisé, à quiconque le désire, de planter une vérité là où il la veux. Mais qu'en est-il d'aller la déterrer dans une terre où personne n'a semé ?

Cette appréciation est-elle figée?
Ces observations ne sont-elles pas cristallisées?

Vos pensées, vos critiques, semblent d'une rigidité cadavérique.
Vos sermons sont contradictoires, et votre discours ainsi est illusoire.

Cher gang de trois autres, ne médisez pas vos hôtes.

Bienvenue néanmoins.

Blase Pascal a écrit:Il est aisé, à quiconque le désire, de planter une vérité là où il la veux. Mais qu'en est-il d'aller la déterrer dans une terre où personne n'a semé ?

Faute.
Le zèbre conjugue à la troisième personne du singulier quand il parle de lui mais non l'inverse.

Ce n'est pas sans un souci supérieur que je m’astreins à y songer. Penser à l'immuabilité que rien ne serait figé immortalise mon regard dans le cristal d'une pesante torpeur, tant c'est la queue entre les jambes que je subis la morsure de mes contradictions.

Mais l'absurde, avant toute autre qualité, est marqué du sot humain.

A votre ardent accueil, bien que mitigé, j'adresse ma reconnaissance. Je me refuse à le lire entièrement, car sans flair nous n'irions pas bien loin.

Sceau a écrit:

Blase Pascal a écrit:Il est aisé, à quiconque le désire, de planter une vérité là où il la veux. Mais qu'en est-il d'aller la déterrer dans une terre où personne n'a semé ?

Faute.
Le zèbre conjugue à la troisième personne du singulier quand il parle de lui mais non l'inverse.

Je confesse et en fait l'aveux !

Oh l'autre, con-fesse,
on t'a reconnue Patate !




Putain vous êtes encore plus chiants que des zèbres, c'est dire.

A une faute, un aveu suffit.

ⵣ C'est nous ⵣ a écrit:

Putain vous êtes encore plus chiants que des zèbres, c'est dire.

A l'impossible, nul n'est tenu.
Repose toi si tu veux.

Souvent, jadis, il était demandé d'en confesser plus qu'il n'en était su. Les gens uniques étaient habités de multiples grandeurs, et s'en tenir aux faits ne pouvait les combler toutes entièrement. C'est pourquoi.

Je vais me dépenser. Pour ça, quelles belles inventions que la télé et le sport !

Le sport est-il invention ou découverte ?

Un mal nécessaire devenu bon passe-temps.

Blase Pascal a écrit:Le sport est-il invention ou découverte ?

Selon moi seule la douche d'après sport se fait découverte.

Les plaisirs de la chair ne sont jamais si savoureux que lorsqu'elle est dévorée avec les yeux.

Blase Pascal a écrit:Les plaisirs de la chair ne sont jamais si savoureux que lorsqu'elle est dévorée avec les yeux.

Seriez-vous du genre à avoir les yeux plus gros que le ventre ?

Nan ça veut dire y regarde beaucoup de films de boules, patate.

ⵣ C'est nous ⵣ a écrit:Nan ça veut dire y regarde beaucoup de films de boules, patate.

C'est en effet raccord avec le mix sport-télé comme interprétation, je te remercie pour ta traduction moderne   

Mais non, ça veut dire que quand je ferme les yeux, j'ai le tournis.

Du sport de chambre sur la télé du salon, ça devient alambiché
et 22 joueurs sur un triangle brun, ça fait un gang-bang.

On lit l'expérience!

Nombre d'esprits -et des plus élégants, nous en conviendrons plus tard- n'ont eu de cesse de clamer que l'on pouvait découvrir le Paradis dans un cul. Mais zissy, il s'agit d'être plus terre-à-terre, plus au ras des pâquerettes, des lilas, des marguerites, et des jacinthes aussi. Il relève plus souvent de la prétention de se poser en expert des choses du sexe que l'inverse, même si le verbe est fleuri et le sens luxuriant.
Et je n'y tomberai pas.



Quand la Terre se pare de sa robe d'été, il faut aller danser.

Alors dansons maintenant.

C'est bien continue comme ça elles vont tomber comme des mouches.

C'pas un truc de tapettes, mais on se démerde comme on peut.

T'es qui ?

T'es PFA, je suis sûr.

ⵣ C'est nous ⵣ a écrit:C'est bien continue comme ça elles vont tomber comme des mouches.

...A l'époque elles se plaçaient au coin de la bouche de préférence, non ?

Non de préférence elles se placent au coin du troufignon.



(Culculine monta sur le lit et posa son chat noir sur la bouche d'Alexine, tandis que Mony lui léchait le troufignon)

ⵣ C'est nous ⵣ a écrit:Non de préférence elles se placent au coin du troufignon.
(Culculine monta sur le lit et posa son chat noir sur la bouche d'Alexine, tandis que Mony lui léchait le troufignon)

Je ne connaissais pas mais il n'y a pas à dire : Apollinaire est par contre peu efficace en terme de séduction féminine.
Néanmoins j'apprécie l'humour grivois du texte que du coup je découvre

AH mais attention moi non plus je connais pas je lis pas toutes ces conneries je ne lis que Patate et Kharmit.

ⵣ C'est nous ⵣ a écrit:AH mais attention moi non plus je connais pas je lis pas toutes ces conneries je ne lis que Patate et Kharmit.

Ils vont être flattés de voir que tu les préfères à Apollinaire   

Ben eux au moins ils ont toute leur tête.

âme sœur a écrit:T'es qui ?

T'es PFA, je suis sûr.

La nuit, sous les étoiles, je ne suis pas grand chose ;
Un esprit trop curieux qu'un grand trépaneur
Pourrait ouvrir en large pour trouver un bonheur
Mourant à petits feux des actions que je n'ose.

Surgit ce sentiment, ancien et empirant,
Que chaque être croisé, chaque existence vue,
Attend de moi (moi seul !) une réponse nue
Quand je vois dans leurs yeux mille voeux sans parent.

Seulement je ne sais que dire, ou bien que faire,
Pour combler l'appétit de leurs maigres espoirs,
Et je m'interroge du matin jusqu'au soir :

Qui suis-je -et quel pouvoir !- pour mener cette quête ?
Un gardien ? ou un pair ? Juste un but sans silhouette ;
Un rieur éphémère arpentant cette terre.

J'emmerde les sept pieds sur le premier hémistiche du premier verre. L'innovation passe par la désobéissance, et la justification n'est pas toujours nécessaire. Santé !

Sinon oui, je suis un peu le petit frère d'Apollinaire, si on veux.
Et j'ai les joues qui rougissent quand je me confesse, ouïlle !

On perd plus facilement sa tête quand on en a plus à perdre aussi. C'est ma thématique.

P. S. : Bon, c'est pas top, mais j'ai plus les quatre nègres pour m'assister aussi...

Est-ce que le silence éternel des espaces infinis t'effraie ?

Non, plus depuis que j'ai cessé de craindre le noir, à huit ans. Et je tentais déjà d'enseigner la philosophie aux monstres sous mon lit. Je les croyais suffisamment réels pour comprendre et réfléchir.

En revanche, la cacophonie éternelle de ces futilités infinies m'épuise.
Pas de quoi se pâmer sous un ciel plus clément, mais s'il tombe un peu de pluie pour nous rafraîchir les idées, n'hésitons pas.

On en a eu une récemment qui se prenait pour un phare, ne nous déçois pas.

Elle est partie avec son numéro.

On peut bien se prendre pour un phare, ou même en posséder deux, on aura toujours besoin d'au moins un guide pour nous conduire et d'au moins un passager pour donner un sens à notre rôle. Parfois, l'un dans l'autre.

On peut aussi répandre sa lumière pour irradier un océan d'obscurité et en vérité juste servir à faire chier les poissons. Parfois l'autre dans l'un.

Et c'est embarrassant.