Alternative pour les anti-dépresseurs?
2 participants
Page 1 sur 1
Alternative pour les anti-dépresseurs?
Je voudrais ajouter ce poste ici dans le sujet sur les antidépresseurs mais là on discute la médication donc je préfère de ne pas changer le sujet de cette conversation et poser ce question suivante dans un sujet indépendant.
J'ai eu des dépressions depuis que j'étais un petit garçon, et plusieures de médications n'ont pas radicalement amélioré la situation. Les depressions sont là, ils disparaîtrent après quelques temps, mais je sais ils aussi reviennent après quelques temps. C'était comme ça déjà toute ma vie. Je m'ai souvent demandé si médication est vraiment la solution et si quelque chose plus drastique ne peut pas aider trop.
Je crois fortement que des gens, même eux avec problèmes, peuvent réaliser des choses qu'on n'a jamais pensé si ont est forcé dans une situation où il faut prendre des risques et faire des choses qui ont semblé impossibles. S'il faut survivre, une personne peut faire des choses (forcée par la situation) qu'on normalement ne peut pas tolérer. Mais si survivre dépend d'ignorer ses problèmes, c'est peut-être plus facile de les ignorer parce que la situation ne te laisse pas perdre temps pour donner aux problèmes dans la tête.
J'ai souvent me demandé si peut-être travailler dans une territoire de guerre ou une location isolée avec temps très dur, ne peut aider plus qu'aucune médication anti-dépresseur. Imaginez qu'on se trouve au Gaza ou Sud Soudan maintenant et on travail pour les services d'aide pour les citoyens là, on voit des choses vraiment horribles comme gens qui ont perdu leur maison, qui souffrent à cause de malnourriture, qui n'ont aucune place où on peut aller pour être en sécurité... Je crois que voir des problèmes ainsi grandes peut-être aider de voir ses propres problèmes dans une manière différente ; dépression, TOC, anxiété etc sont très durs, mais ce n'est pas le même que n'avoir aucune maison et n'avoir pas assez de nourriture. Se trouver dans ce pays où chaque jour un bombe peut exploder, et où les citoyens regardent la vie de jour à jour, peut-être faire te réaliser des problèmes extrèmes et aider à rélativer ses propres problèmes? Je peux m'imaginer que, quand simplement survivre devient une question (comme à Gaza ou République Centre-africaine pour l'instant) et si on regarde les rues et les maisons sans savoir s'ils seront encore là demain, on ne peut plus dramatiser ta propre problème comme dépression ou TOC (au moins, on sait qu'on normalement/certainement survivra la journée, qui n'est pas le cas pour les gens qui traversent les rues de Palestine, Sud Soudan, Rép. Centrafricaine, Baghdad, ... Ca te fait penser au définition de "grandes problèmes", et on réalise que les compulsions et pensées sombres --sans minimaliser-- ne sont pas le même que marcher dans la rue sans savoir si on survivra la nuit ou pas.)
J'ai une fois parlé avec un mec français qui a vivé en Corée du Nord (non, je ne rigole pas, je suis sérieux) 3 ans. Il était là comme un des seuls étrangers , travaillant pour une organisation d'aide humaine. Il a visité des villages isolées où les gens passent l'hiver froid sans chauffages. Il a vu des avenues avec gens manipulés, qui vivent pour servir le "Dear Leader", qui vivent dans une monde d'Orwell, avec manipulation et isolation du monde.
Je crois ce personne a vu assez de misère en Corée du Nord et probablement plus facilement oublie les petites problèmes dans sa vie, parce qu'il a vu chaque jour qui est misère vrai. Probablement les personnes qui sont à Gaza ou Baghdad maintenant pour aide humanitaire, ne seront plus les mêmes quand ils retournent de leur mission, mais beaucoup plus calme en cas de problèmes parce qu'on a l'habitude de voir problèmes beaucoup plus sérieuses que les problèmes dans leur vie ici en Europe.
Est-ce-que ce théorie a aucun sens ou pas? Est-ce-que des expériences qui te marquent pour la vie peuvent être plus effectives que n'importe quel antidépresseur?
PS: ce sujet est juste une question que je me demande de temps en temps, je ne veux pas encourager personne ici dans le forum de démenager en Iraq ou Kivu ...
J'ai eu des dépressions depuis que j'étais un petit garçon, et plusieures de médications n'ont pas radicalement amélioré la situation. Les depressions sont là, ils disparaîtrent après quelques temps, mais je sais ils aussi reviennent après quelques temps. C'était comme ça déjà toute ma vie. Je m'ai souvent demandé si médication est vraiment la solution et si quelque chose plus drastique ne peut pas aider trop.
Je crois fortement que des gens, même eux avec problèmes, peuvent réaliser des choses qu'on n'a jamais pensé si ont est forcé dans une situation où il faut prendre des risques et faire des choses qui ont semblé impossibles. S'il faut survivre, une personne peut faire des choses (forcée par la situation) qu'on normalement ne peut pas tolérer. Mais si survivre dépend d'ignorer ses problèmes, c'est peut-être plus facile de les ignorer parce que la situation ne te laisse pas perdre temps pour donner aux problèmes dans la tête.
J'ai souvent me demandé si peut-être travailler dans une territoire de guerre ou une location isolée avec temps très dur, ne peut aider plus qu'aucune médication anti-dépresseur. Imaginez qu'on se trouve au Gaza ou Sud Soudan maintenant et on travail pour les services d'aide pour les citoyens là, on voit des choses vraiment horribles comme gens qui ont perdu leur maison, qui souffrent à cause de malnourriture, qui n'ont aucune place où on peut aller pour être en sécurité... Je crois que voir des problèmes ainsi grandes peut-être aider de voir ses propres problèmes dans une manière différente ; dépression, TOC, anxiété etc sont très durs, mais ce n'est pas le même que n'avoir aucune maison et n'avoir pas assez de nourriture. Se trouver dans ce pays où chaque jour un bombe peut exploder, et où les citoyens regardent la vie de jour à jour, peut-être faire te réaliser des problèmes extrèmes et aider à rélativer ses propres problèmes? Je peux m'imaginer que, quand simplement survivre devient une question (comme à Gaza ou République Centre-africaine pour l'instant) et si on regarde les rues et les maisons sans savoir s'ils seront encore là demain, on ne peut plus dramatiser ta propre problème comme dépression ou TOC (au moins, on sait qu'on normalement/certainement survivra la journée, qui n'est pas le cas pour les gens qui traversent les rues de Palestine, Sud Soudan, Rép. Centrafricaine, Baghdad, ... Ca te fait penser au définition de "grandes problèmes", et on réalise que les compulsions et pensées sombres --sans minimaliser-- ne sont pas le même que marcher dans la rue sans savoir si on survivra la nuit ou pas.)
J'ai une fois parlé avec un mec français qui a vivé en Corée du Nord (non, je ne rigole pas, je suis sérieux) 3 ans. Il était là comme un des seuls étrangers , travaillant pour une organisation d'aide humaine. Il a visité des villages isolées où les gens passent l'hiver froid sans chauffages. Il a vu des avenues avec gens manipulés, qui vivent pour servir le "Dear Leader", qui vivent dans une monde d'Orwell, avec manipulation et isolation du monde.
Je crois ce personne a vu assez de misère en Corée du Nord et probablement plus facilement oublie les petites problèmes dans sa vie, parce qu'il a vu chaque jour qui est misère vrai. Probablement les personnes qui sont à Gaza ou Baghdad maintenant pour aide humanitaire, ne seront plus les mêmes quand ils retournent de leur mission, mais beaucoup plus calme en cas de problèmes parce qu'on a l'habitude de voir problèmes beaucoup plus sérieuses que les problèmes dans leur vie ici en Europe.
Est-ce-que ce théorie a aucun sens ou pas? Est-ce-que des expériences qui te marquent pour la vie peuvent être plus effectives que n'importe quel antidépresseur?
PS: ce sujet est juste une question que je me demande de temps en temps, je ne veux pas encourager personne ici dans le forum de démenager en Iraq ou Kivu ...
Re: Alternative pour les anti-dépresseurs?
pas besoin d'aller jusqu'à Gaza pour se prendre une claque salutaire et relativiser (mot important) les petits soucis qu'on peut avoir. mais les voyages, j'en avais besoin au moins une fois par année, histoire de sortir de cette bulle où on se prend la tête pour vraiment n'importe quoi. à croire que plus on a de temps libre, plus on le passe à se prendre la tête (peut-être un lien avec cet article que j'avais posté ?).
le problème c'est qu'après quand tu rentres, t'as beaucoup plus de mal à supporter les chouineurs, ça accentue très fort la sensation de décalage...
le problème c'est qu'après quand tu rentres, t'as beaucoup plus de mal à supporter les chouineurs, ça accentue très fort la sensation de décalage...
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Sujets similaires
» Anti-dépresseurs
» Anti dépresseurs et dépression
» Anti-dépresseurs? ou solutions du genre? Help
» Addiction aux anti-dépresseurs, mauvaise volonté des médecins
» MAJ [samedi 14 Septembre] Anti Café pour anti conformistes !
» Anti dépresseurs et dépression
» Anti-dépresseurs? ou solutions du genre? Help
» Addiction aux anti-dépresseurs, mauvaise volonté des médecins
» MAJ [samedi 14 Septembre] Anti Café pour anti conformistes !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum