Humeur de l'instant... en ce que vous voulez

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bah alors carlita tu fais tapisserie ?
vas voir magic carpet.
tu verras c'est pire !!

Patate a écrit:bah alors carlita tu fais tapisserie ?
vas voir magic carpet.
tu verras c'est pire !!

Non pas moi je fais des gargarismes et je me pulvérise les naseaux pour ma part!
C'est quoi magic carpet?
Non parce que j'ai pas de temps à perdre, je dois sucer mes pastilles là, ça urge!

Rendez moi ma voix band'd'enc................artés... qui que vous soyez

http://www.franceinter.fr/player

Partagé entre la surprise, la dérision et la déception.

Burzum a posté ça sur le fil du bas les masques hier. J'ai adoré, ça me parle tellement, c'est tellement moi.



Bref, je vous aime.

♥ Kalimsha

Je viens de lire le salon "discussions rationnelles". J'adore cet humour absurde

Hi hi ^^

Spoiler:

Je suis joie, amour, fraises et sucreries.

Je suis gâteau au chocolat et Vanessa Paradis dans les oreilles.

http://concert.arte.tv/fr/vanessa-paradis-aux-nuits-de-fourviere

Lol

Ouf elle semble super zen vu les circonstances

Aujourd'hui je suis fâché avec ma vie. Et je connais le coupable de ce désastre.

Ça me pendait au nez depuis un moment, depuis le jour où j'ai commencé à me poser des questions, à me demander qui était ce mec qui me narguait le matin dans le miroir.

Je m'y étais habitué, à sa sale gueule et son sourire ironique qui me disais "jusqu'ici tout va bien", comme le mec dans le film la Haine, à ses rides et ses cheveux blancs qui faisait "tic tac" sur l'horloge de ma brève existence, à son masque de vieux décrépi qui recouvrait ma jeunesse passée déjà, trop brève, trop vide. Il ne me parlait pas, mais je comprenais à son air ironique qu'il se moquait de mon ersatz de vie.

Dans "true detectives", j'ai été vraiment frappé par une analogie, je me sens comme Coyote qui cours après Bip-bip. A un moment il dépasse la falaise et cours dans le vide. Mais tant qu'il ne s'en rend pas compte, il continu. C'est seulement au moment où il regarde en bas qu'il écrase. J'ose pas m'arrêter de courir, j'ose pas me retourner, mais les sirènes hurlent dans mon cerveau, les voyants sont au rouge, la réalité veut me rattraper.

Mais maintenant, je commence à éviter les miroirs, parce que j'y vois plus personne. Je ne sais pas si je dois demander à la vie (cette chienne) une libération anticipée pour bonne conduite ?

Oh je sais, ils disent tous qu'ils sont innocents, je le suis suis autant qu'eux. Mais j'ai du mérite quand même, j'ai pas merdé de beaucoup, j'ai fait "ce qu'il fallait". Je me suis comporté presque comme un "vrai homme". J'avoue je suis un piètre comédien, le masque est tombé, mais j'ai tenu mon rôle, j'ai honoré mon rang. Je ne me suis pas défilé face aux difficultés, j'ai laissé de côté mes plaisirs et j'ai commencé à scrupuleusement écrire des listes de choses à faire.

J'aimerais pouvoir dire que le meilleurs de ma vie est derrière, mais j'en suis plus si sure. Je ne doute pas que ce soit derrière, non, mais je doute sur le fait que c'était si bien. Devant c'est pire, d'accord, il faudrait que je puisse regarder vraiment loin pour trouver des perspectives plus réjouissantes, mais comme pour les marin, l'horizon me bouche la vue. J'ai maintenant des responsabilités à assumer, c'est une perspective de vie digne d'un bagnard, la solitude en prime.

Ne pensez surtout pas que je m'apitoie sur mon sort, je déteste être une de ces petites choses qui se tord de douleur et de tristesse. Non je me pose juste des questions sur la suite à donner à mon existence absurde. J'évalue les possibilités, j'attribue des probabilités, j'examine les opportunités, je n'ai pas encore listé mes dernières volontés, ça non, j'ai encore des comptes à régler avant ça.

« On cesse d'être jeune au moment où l'on ne choisit plus ses ennemis, où l'on se contente de ceux qu'on a sous la main. » (Cioran)

Switch, comment peux-tu être certain que le meilleur n'est pas à venir ?
C'est cette supposition qui nous fait avancer, nous lever le matin, tenir la barre.

Aujourd'hui, comme tous les samedis, je tire. Mais aujourd'hui mon arme va mal. Le percuteur fait des siennes et mon arme ne veut plus tirer. C'est pénible mais ça a un avantage : je tire donc avec une autre arme. Un 45. Et ça, c'est la classe.

Tu dois avoir faim quand même

Nan, sommeil de calme.

Le morceau commence vers la 27ème sec.