Traitement neuroleptiques

Je suis mon traitement et ça à l'air de fonctionner. Je dis bien ça à l'air vu que je reste quand-même chez mes parents à pas arriver à faire de projet. Alors je veux bien que la crise, l'emploi, mon manque de qualif joue là dedans mais, j'arrive pas à trouver d'idée pour devenir barge. Inconsciemment je me mets à "sonder" mes parents à force de vivre avec eux et ça me rend dingue (littéralement) : maux de tête, angoisse due à l'ennui, ce qui accentue les effets secondaires des médicaments... Du coup la fin de journée et l'après midi sont presque des enfers à vivre.

J'ai l'impression que je dois prendre mon mal en patience et attendre la rentrée scolaire pour pouvoir reprendre des études. Parce que mon "moi" ne veut pas me donner d'idées d'activité. SI ! la peinture, mais combien de temps je vais en faire ?....

Aïe. (!!!!!!!!)

Je me suis fait piéger.
Quand j'ai voulu arrêter mon traitement sous les conseils d'un toubib, j'ai fais un syndrome de manque (IRS) un jour de plus et le cœur lâchait. Si pour quitter l'héroïne deux ou trois semaines suffisent, pour ces médocs, on parle en années, voire en décennies. Bilan des courses, j'en prends le double. Je ne te conseille pas d'arrêter, ce serait dangereux, mais pour que tu saches exactement quel risque tu prends (avec les régulateurs d'humeur IRS). Si tu prends des trucs avec recapture de la sérotonine, il y a ce risque. Voilà.

C'est des anti-psychotiques (Abilify pour pas le citer). Là mon souci c'est que je reste figé à pas savoir quoi faire de moi c'est hyper frustrant et ça m'empêche pas commencer à penser. Fonctionnement de la penser qui est supposé être stopper par le médicament qui doit me permettre de passer à l'action en quelque sorte. Du coup envie de tout casser .

Merci de ton témoignage

D'ailleurs je suis dans un "état" très spécial. Je sais que tout ce que j'entreprendrais à l'instant présent serait que pulsionnel et donc ne durerait pas dans le temps. Par exemple, je me dis "tiens je vais aller marcher". Et ben 30 secondes plus tard j'ai plus envie je sais que ça va me gonfler. Alors je sais pas si c'est un des symptômes de début de traitement ou quoi... Je suis très impatient ça je sais que ça l'est mais après c'est pas possible que cet état dure quoi... On fait que me dire que c"est normal mais j'ai besoin d'être rassuré constamment ^^...

Les antipsychotiques (neuroleptiques) je les supporte pas. Des psychiatres m'en ont prescrit plusieurs, mais les effets secondaires étaient pires que mes symptômes. J'ai tout arrêté (ça fait plus de 10 ans) et ça va mieux.

Tu prenais pas d'autres trucs en complément pour calmer les effets secondaires ?

Bonjour,

Je suis sous Lysanxia et prozac suite au développement d'une fibromyalgie (liée à l'hypersensibilité !). Néanmoins, je commence à ressentir des effets d'accoutumance. J'ai donc décidé de commencer le sevrage. Il faut le faire de manière très graduelle et dans le temps. Exemple : lysanxia j'ai diminué la dose de 25% pour le moment et je stabilise sur 1 mois. Je compense avec la phytothérapie : Kudzu, Oméga 3, Griffonia. Quand j’arrêterai le prozac, je passerai sous Millepertuis (les problèmes avec la sérotonine seront toujours là) !
Bon courage !

(en passant, attention aux interactions pilule-millepertuis...ça peut donner de très mauvaises surprises)

Est-ce quelqu'un a déjà fait de l'akathisie ? J'en fait et c'est atroce...

Light, mes effets secondaires c'était des "impatiences":
les différents neuroleptiques qu'on m'a prescris me faisaient monter et descendre sans arrêt les escaliers.
Quand aux tout nouveaux neuroleptiques (ex:zyprexa) ceux-là me rendaient boulimiques (après avoir pris 10 kilos, écoeurée par la bouffe, je me suis mise systématiquement à vomir tout aliment ou boisson ingurgités)
Je me sentais beaucoup plus apeurée sous traitement, et j'avais développé des nouvelles phobies.

Bah moi c'est la même je pense qu'à ça. Et du coup ça me fait me dire "et merde et si j'arrête le traitement je fais peut-être une erreur". Ces impatiences arrangent pas le fait qu'on doit attendre de voir les effets bénéfiques paradoxalement...

Donc j'hésite à arrêter et à faire de la phythothérapie. Moi les effets secondaires non merci quoi.

Se rajoute le fait que j'ai l'impression d'avoir besoin de faire une psychanalyse.

T'as arrête au bout de combien de temps à chaque fois les neuroleptiques ?

Mon médecin me changeait à chaque fois de traitement, jusqu'à ce que ce soit accepté par mon psychisme.
Il en a conclu que je supportais mieux les zyprexa et compagnies, car je paraissais plus calme ( j'avais plus d'impatiences) Mais la boulimie j'ai supporté cela pendant presque un an, et après c'était plus du tout possible. Finalement j'ai informé le médecin que je refusais tout traitement psychotrope, et je vais mieux ainsi.

light a écrit:D'ailleurs je suis dans un "état" très spécial. Je sais que tout ce que j'entreprendrais à l'instant présent serait que pulsionnel et donc ne durerait pas dans le temps. Par exemple, je me dis "tiens je vais aller marcher". Et ben 30 secondes plus tard j'ai plus envie je sais que ça va me gonfler. Alors je sais pas si c'est un des symptômes de début de traitement ou quoi... Je suis très impatient ça je sais que ça l'est mais après c'est pas possible que cet état dure  quoi... On fait que me dire que c"est normal mais j'ai besoin d'être rassuré constamment ^^...

étrange. Je ne m'y connais pas trop en neuroleptiques mais on dirait que ton remède créée un mal (la cyclothymie ?). J'espère que ça va mieux.