Heureux les simples d'esprit...
4 participants
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Heureux les simples d'esprit...
Oulah !
Est-elle folle où cherche-t-elle l'attention ? Aucun des deux...Quoique la première option s'avère tentante...
Non à vrai dire ceci est un sujet de partage. Je vais partager un article d'un blog qui a changé ma vie, vraiment.
Ceci n'est pas un blog de blabla général aux aspects scientifiques que tout le monde a vu, lu, et rebu, c'est un blog de Zèbre, lu par des Zèbres, commenté par des Zèbres (ou proches). Tout n'est pas rose dans ce blog, et c'est ce qu'il fait du bien. Ca dit, j'en ai ras-le-bol, je suis agoraphobe, mais ça dit aussi j'ai remonté la pente, j'ai tiré des leçons, je vous les donne...
Je ne remercierai jamais assez google pour ce blog qui me touche au plus profond... Et qui m'apprend à vivre avec moi même alors qu'il y a encore 3 semaines, j'étais couchée derrière ma porte à pleurer et murmurer "pourquoi...". Je l'assume, mais grâce à CE blog, je me rends compte de beaucoup de choses et de vérités sensiblement... vraies !
Sans plus attendre... voici...
(Lien du blog en bas)
smaragdine.overblog.com
Est-elle folle où cherche-t-elle l'attention ? Aucun des deux...Quoique la première option s'avère tentante...
Non à vrai dire ceci est un sujet de partage. Je vais partager un article d'un blog qui a changé ma vie, vraiment.
Ceci n'est pas un blog de blabla général aux aspects scientifiques que tout le monde a vu, lu, et rebu, c'est un blog de Zèbre, lu par des Zèbres, commenté par des Zèbres (ou proches). Tout n'est pas rose dans ce blog, et c'est ce qu'il fait du bien. Ca dit, j'en ai ras-le-bol, je suis agoraphobe, mais ça dit aussi j'ai remonté la pente, j'ai tiré des leçons, je vous les donne...
Je ne remercierai jamais assez google pour ce blog qui me touche au plus profond... Et qui m'apprend à vivre avec moi même alors qu'il y a encore 3 semaines, j'étais couchée derrière ma porte à pleurer et murmurer "pourquoi...". Je l'assume, mais grâce à CE blog, je me rends compte de beaucoup de choses et de vérités sensiblement... vraies !
Sans plus attendre... voici...
(Lien du blog en bas)
Smaragdine a écrit:Je vous ai déjà dit que les surdoués sont sur-représentés au niveau des troubles psychologiques. Et comme je ne suis pas différente des autres, j'ai moi aussi connu une longue, très longue période de souffrance psychique.
Aujourd'hui, même de nombreux mois après la fin de cette traversée du désert, je ne sais toujours pas précisément ce qui m'a fait sombrer si loin, si profond, dans une si grave dépression.
J'ai commencé à souffrir à la sortie de l'enfance, qui s'est faite très jeune, lorsque j'ai été brutalisée en sixième par mes camarades. J'ai vu une psychologue qui ne m'a absolument pas aidée, les choses se sont tassées et je me suis recroquevillée un peu plus dans ma coquille. J'ai appris à éviter les autres, à être invisible, à me fondre dans la masse tout en restant à l'écart pour ne pas me faire remarquer.
Au lycée, j'ai connu un traumatisme que j'ai enfoui très profondément en moi et qui a, bien entendu, explosé comme une bombe à retardement. J'ai été hospitalisée, psychologue, psychiatre. On m'a diagnostiqué une agoraphobie. J'ai vu deux psychiatres à la sortie. A nouveau, les choses se sont tassées sans pour autant que je me sorte de cette impression de malaise qui me collait à la peau.
Finalement, est venue la chute libre et j'ai touché le fond. Car oui, il y a un fond à la dépression, un fond abominable, intolérable, un concentré de souffrance pure et permanente. C'est sans doute pour cela que les psys ne laissent pas leurs patients couler comme j'ai coulé de mon plein gré, beaucoup trop ne le supporteraient pas.
Je me suis laissée couler car j'avais l'intime certitude que si je touchais le fond, je ne pourrais que remonter. J'étais certaine que, du fond, je pourrais prendre appui et remonter plus vite que si je me cramponnais dans une demi-souffrance. Quand j'ai été au fond, dans le noir opaque, obsédée du matin au soir par des idées morbides, assommée de médicaments, j'ai vraiment cru que je ne m'en sortirais pas vivante.
J'ai passé presque trois mois en clinique psychiatrique. Ma psychiatre a fait ce qu'on appelle dans le milieu « une projection ». Comment nommer différemment un diagnostic erroné d'anorexie (je n'ai jamais eu aucun trouble alimentaire), venant d'une femme qui avait accouché quelques mois plus tôt et paradait dans des jeans moulants taille 32 ? Bref. Diagnostic erroné, traitement inutile, thérapie sans avenir.
J'ai eu la chance, à ma sortie, d'avoir une psychiatre qui m'a réellement aidée, et qui pourtant pensait que ce n'était pas parce que j'avais été une enfant précoce que j'étais une adulte surdouée (ah bon ?). Elle m'a pourtant énormément aidée à y voir plus clair, à assumer le quotidien que je ne parvenais plus à gérer, à faire le tri dans mes idées, à apaiser mes angoisses, et à sortir du brouillard par un traitement efficace et adapté. Elle n'avait aucune connaissance sur la douance mais elle m'a aidée et je lui dois énormément. L'un peut aller sans l'autre. Ce n'est pas parce qu'on ne sait pas ce qu'est le Haut Potentiel qu'on n'est pas capable de respecter l'autre dans toute sa complexité.
La résilience a joué, bien sûr. La persévérance aussi, c'est évident. Je sais à présent qu'avoir touché le fond est la meilleure chose qui pouvait m'arriver. La pire chose, certes, car j'ai pris le risque d'en mourir, au sens littéral : les pensées morbides me harcelaient tellement que chaque seconde était un combat pour ne pas y céder, chaque instant de déconcentration pouvant me mener tout droit au cercueil. Et pourtant, cela m'a énormément appris.
Je sais désormais relativiser : même avec des émotions extrêmes, je suis encore loin de ce que j'ai traversé. Je connais aussi la saveur de chaque instant de bonheur, dont je profite au maximum : un rayon de soleil qui se pose sur mes paupières au réveil, une nuit de sommeil bien méritée ou même seulement une bière entre amis. Je sais enfin me préserver : je sais écouter mon corps quand j'ai besoin de repos, écouter mon coeur quand j'ai besoin d'amour, écouter mon esprit quand j'ai besoin de défis à relever.
smaragdine.overblog.com
Mys- Messages : 8
Date d'inscription : 06/08/2014
Age : 26
Localisation : Sud
Re: Heureux les simples d'esprit...
Doit -on se contenter ici de message de soutient ou peut - on remettre en cause ce qui est dit ?
Re: Heureux les simples d'esprit...
Libre à vous de contester ou de faire quoique ce soit d'autre
Mys- Messages : 8
Date d'inscription : 06/08/2014
Age : 26
Localisation : Sud
Re: Heureux les simples d'esprit...
Smaragdine a écrit:Je vous ai déjà dit que les surdoués sont sur-représentés au niveau des troubles psychologiques. Et comme je ne suis pas différente des autres, j'ai moi aussi connu une longue, très longue période de souffrance psychique.
Affirmation fausse.
Mys- Messages : 8
Date d'inscription : 06/08/2014
Age : 26
Localisation : Sud
Re: Heureux les simples d'esprit...
Les surdoués ne sont pas sur-représentés au niveau des troubles psychologique.
Étant donné que la population surdouée représenterait environ 2% de la population, s'ils étaient la majorité des personnes en difficulté psychologique, les psy seraient tous pauvres et ne vivraient pas de leur métier, et le monde serait rose avec des papillons bleus dans le ciel arc-en-ciel. De plus, je gage que les institutions de psychologie auraient pris le problème du surdoué un peu plus au sérieux s'il faisait parti intégrante de leur métier.
Quant à l'argument disant que la majorité des surdoués ont des troubles psychologique, c'est faux également. Ce serait prendre un échantillon bien mince d'une population pour en faire une constante générale.
Étant donné que la population surdouée représenterait environ 2% de la population, s'ils étaient la majorité des personnes en difficulté psychologique, les psy seraient tous pauvres et ne vivraient pas de leur métier, et le monde serait rose avec des papillons bleus dans le ciel arc-en-ciel. De plus, je gage que les institutions de psychologie auraient pris le problème du surdoué un peu plus au sérieux s'il faisait parti intégrante de leur métier.
Quant à l'argument disant que la majorité des surdoués ont des troubles psychologique, c'est faux également. Ce serait prendre un échantillon bien mince d'une population pour en faire une constante générale.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Heureux les simples d'esprit...
Pas besoin d'être simple d'esprit pour être heureux et ne pas avoir des problèmes psychologiques. Des surdoués heureux il y en a pleins, comme des non-surdoués d'ailleurs.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
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