C'est ici qu'on plante le parasol ?
4 participants
Page 1 sur 1
C'est ici qu'on plante le parasol ?
Bonjoir !
Comme beaucoup de présentations récentes que j'ai lues, ça fait plusieurs jours que je survole ce forum au gré des humeurs, sans prendre le temps de m'y installer. Il faut dire qu'avant de faire quoi que ce soit c'est tout un processus, je me projette et me demande si ça vaut réellement le coup de commencer, car quand je fais quelque chose j'aime le faire à fond, enfin c'est plutôt que je ne sais pas faire autrement. C'est sans doute pourquoi j'ai mis un peu de temps à faire le premier pas, quelques changements sont en cours dans ma vie (du moins pour le moment... impossible de prévoir ce qui sera fait même dans l'heure qui vient), et je voulais être sûr de pouvoir profiter de cette expérience à 100%.
Il y a également le fait que quelques mois auparavant, j'ai trainé sur un autre forum tagué "amical", j'ai été extrêmement déçu des sujets débattus et plus spécialement de l'état d'esprit ou du système de réflexion des participants. C'est sans doute à ce moment que j'ai sérieusement commencé à me poser des questions sur moi-même, et à en venir à la conclusion que si je trouvais tous les autres tellement différents, c'était peut-être tout simplement parce que "l'étranger" c'était moi.
Donc actuellement j'ai 26 ans et malheureusement j'en gagne chaque année, je vis dans le Var sur la côte d'Azur qui n'a d'idyllique que le cadre. Je n'ai jamais été diagnostiqué quoi que ce soit, je ne pense même pas avoir l'envie de passer un quelconque test (peur de l'échec sûrement). De fait je ne peux que spéculer sur mon état et principalement par effet de translation, en m'appuyant sur de nombreuses lectures, vidéos et témoignages qui me sont passés sous le nez ces derniers temps. Mon parcours scolaire est absolument brillant jusqu'en 6ème, durant les années collège j'ai commencé à m'absenter assez souvent, j'ai retapé une 2nde ce qui m'a paru totalement dépourvu d'intérêt, mais je n'avais pas assez de présence pour qu'on ait un avis favorable sur mon cas. En première et terminale toujours aussi peu de présence, la terminale c'était sympa avec la philo, mais toutes ces idées d'apprendre des concepts par coeur m'a assez rapidement gonflé. En terminale j'ai dû totaliser un peu plus de 3 mois de présence, j'ai eu mon bac S au rattrapage. Je suis parti en IUT info à Nice (j'voulais faire prépa comme les potes mais au vu des résultats c'était impossible), j'ai arrêté au bout de deux mois malgré une moyenne autour de 17.
J'ai une infirmité motrice de naissance (miraculeusement moins grave que sur la plupart des vidéos qu'on peut trouver sur internet malgré une asphyxie de 7 minutes), et j'ai toujours pensé que j'étais différent à cause de ça. J'ai un très bon relationnel avec les personnes qui m'entourent, malheureusement très peu suscitent mon intérêt. Je me suis anesthésié le cerveau ces 10 dernières années en passant quelques 10h / jour à jouer, le reste du temps à regarder des vidéos. Le jeu était en quelque sorte le seul domaine dans lequel je pouvais développer quelque chose, le voir évoluer et essayer de repousser les limites. Sans oublier le côté social néanmoins à double-tranchant, faire le choix de rester dans un groupe très soudé aux ambitions douteuses, ou évoluer dans un milieu plus compétitif mais dénué "d'âme", j'ai choisi la première solution et passé des années dans la frustration de pouvoir faire plus sur le plan personnel sans pouvoir y aboutir.
Viennent les questionnements, pourquoi je m'attache si peu, pourquoi je ne peux faire la même chose que pendant un laps de temps vraiment court comparé à ceux qui m'entourent et ne semblent par rechigner à continuer de faire ce qu'ils font tout le temps. Pourquoi j'ai l'impression d'être le seul à me poser des questions existentielles, pourquoi si peu de ressources sont mises à disposition pour la recherche de "l'immortalité" et pourquoi ceux qui m'entourent n'y pensent même pas une seconde. Pourquoi les gens ne sont pas curieux, ne veulent pas comprendre comment fonctionnent les choses, ne comprennent pas que s'il y a conséquence c'est qu'il y avait causalité et qu'ils auraient pu s'y préparer plutôt que d'être étonnés. Pourquoi très peu de personnes ont de l'empathie, tant d'autres sont totalement indifférent devant un drame, d'autres encore s'amusent à brûler des insectes vivants... wtf ? Avec cette cascade de questionnements vînt inéluctablement le fait que si le schéma se répète autant ce ne sont peut-être pas les autres qui sont différents, mais juste moi.
Alors au bout d'un moment je me suis dis "allons voir du côté de ceux qui sont connus pour avoir une intelligence supérieure (c'est la manière dont je les percevais à l'époque), je pourrai peut-être y trouver quelques axes de réflexions". Alors j'ai commencé à taper "surdoué" sur google, je suis tombé sur une vidéo d'allo-docteur dans laquelle intervenait Jeanne Siaud-Facchin. Son discours était très intéressant et me parlait plutôt bien, alors j'ai fait la démarche de commencer à lire son bouquin Trop intelligent pour être heureux. Et là (j'vais pas vraiment faire dans l'originalité) c'est le choc. Premièrement (comme le grand public) ma vision du surdoué était totalement biaisée, mais en plus à quasiment chaque paragraphe j'avais le sentiment que c'était ma vie écrite noir sur blanc. Suite à ça je suis tombé de fil en aiguille sur ce forum, puis sur les travaux de Raymonde Hazan et les différents vidéo-témoignages d'HPI - HPE qui m'ont conforté dans le sentiment que c'est peut-être ce que je suis.
Donc voilà, je suis peut-être zèbre ou pas, je le saurai peut-être un jour ou pas, malgré tout je pense pouvoir passer des moments très intéressants et enrichissants ici et au final c'est tout ce qui m'importe !
Bisous
Comme beaucoup de présentations récentes que j'ai lues, ça fait plusieurs jours que je survole ce forum au gré des humeurs, sans prendre le temps de m'y installer. Il faut dire qu'avant de faire quoi que ce soit c'est tout un processus, je me projette et me demande si ça vaut réellement le coup de commencer, car quand je fais quelque chose j'aime le faire à fond, enfin c'est plutôt que je ne sais pas faire autrement. C'est sans doute pourquoi j'ai mis un peu de temps à faire le premier pas, quelques changements sont en cours dans ma vie (du moins pour le moment... impossible de prévoir ce qui sera fait même dans l'heure qui vient), et je voulais être sûr de pouvoir profiter de cette expérience à 100%.
Il y a également le fait que quelques mois auparavant, j'ai trainé sur un autre forum tagué "amical", j'ai été extrêmement déçu des sujets débattus et plus spécialement de l'état d'esprit ou du système de réflexion des participants. C'est sans doute à ce moment que j'ai sérieusement commencé à me poser des questions sur moi-même, et à en venir à la conclusion que si je trouvais tous les autres tellement différents, c'était peut-être tout simplement parce que "l'étranger" c'était moi.
Donc actuellement j'ai 26 ans et malheureusement j'en gagne chaque année, je vis dans le Var sur la côte d'Azur qui n'a d'idyllique que le cadre. Je n'ai jamais été diagnostiqué quoi que ce soit, je ne pense même pas avoir l'envie de passer un quelconque test (peur de l'échec sûrement). De fait je ne peux que spéculer sur mon état et principalement par effet de translation, en m'appuyant sur de nombreuses lectures, vidéos et témoignages qui me sont passés sous le nez ces derniers temps. Mon parcours scolaire est absolument brillant jusqu'en 6ème, durant les années collège j'ai commencé à m'absenter assez souvent, j'ai retapé une 2nde ce qui m'a paru totalement dépourvu d'intérêt, mais je n'avais pas assez de présence pour qu'on ait un avis favorable sur mon cas. En première et terminale toujours aussi peu de présence, la terminale c'était sympa avec la philo, mais toutes ces idées d'apprendre des concepts par coeur m'a assez rapidement gonflé. En terminale j'ai dû totaliser un peu plus de 3 mois de présence, j'ai eu mon bac S au rattrapage. Je suis parti en IUT info à Nice (j'voulais faire prépa comme les potes mais au vu des résultats c'était impossible), j'ai arrêté au bout de deux mois malgré une moyenne autour de 17.
J'ai une infirmité motrice de naissance (miraculeusement moins grave que sur la plupart des vidéos qu'on peut trouver sur internet malgré une asphyxie de 7 minutes), et j'ai toujours pensé que j'étais différent à cause de ça. J'ai un très bon relationnel avec les personnes qui m'entourent, malheureusement très peu suscitent mon intérêt. Je me suis anesthésié le cerveau ces 10 dernières années en passant quelques 10h / jour à jouer, le reste du temps à regarder des vidéos. Le jeu était en quelque sorte le seul domaine dans lequel je pouvais développer quelque chose, le voir évoluer et essayer de repousser les limites. Sans oublier le côté social néanmoins à double-tranchant, faire le choix de rester dans un groupe très soudé aux ambitions douteuses, ou évoluer dans un milieu plus compétitif mais dénué "d'âme", j'ai choisi la première solution et passé des années dans la frustration de pouvoir faire plus sur le plan personnel sans pouvoir y aboutir.
Viennent les questionnements, pourquoi je m'attache si peu, pourquoi je ne peux faire la même chose que pendant un laps de temps vraiment court comparé à ceux qui m'entourent et ne semblent par rechigner à continuer de faire ce qu'ils font tout le temps. Pourquoi j'ai l'impression d'être le seul à me poser des questions existentielles, pourquoi si peu de ressources sont mises à disposition pour la recherche de "l'immortalité" et pourquoi ceux qui m'entourent n'y pensent même pas une seconde. Pourquoi les gens ne sont pas curieux, ne veulent pas comprendre comment fonctionnent les choses, ne comprennent pas que s'il y a conséquence c'est qu'il y avait causalité et qu'ils auraient pu s'y préparer plutôt que d'être étonnés. Pourquoi très peu de personnes ont de l'empathie, tant d'autres sont totalement indifférent devant un drame, d'autres encore s'amusent à brûler des insectes vivants... wtf ? Avec cette cascade de questionnements vînt inéluctablement le fait que si le schéma se répète autant ce ne sont peut-être pas les autres qui sont différents, mais juste moi.
Alors au bout d'un moment je me suis dis "allons voir du côté de ceux qui sont connus pour avoir une intelligence supérieure (c'est la manière dont je les percevais à l'époque), je pourrai peut-être y trouver quelques axes de réflexions". Alors j'ai commencé à taper "surdoué" sur google, je suis tombé sur une vidéo d'allo-docteur dans laquelle intervenait Jeanne Siaud-Facchin. Son discours était très intéressant et me parlait plutôt bien, alors j'ai fait la démarche de commencer à lire son bouquin Trop intelligent pour être heureux. Et là (j'vais pas vraiment faire dans l'originalité) c'est le choc. Premièrement (comme le grand public) ma vision du surdoué était totalement biaisée, mais en plus à quasiment chaque paragraphe j'avais le sentiment que c'était ma vie écrite noir sur blanc. Suite à ça je suis tombé de fil en aiguille sur ce forum, puis sur les travaux de Raymonde Hazan et les différents vidéo-témoignages d'HPI - HPE qui m'ont conforté dans le sentiment que c'est peut-être ce que je suis.
Donc voilà, je suis peut-être zèbre ou pas, je le saurai peut-être un jour ou pas, malgré tout je pense pouvoir passer des moments très intéressants et enrichissants ici et au final c'est tout ce qui m'importe !
Bisous
Toto- Messages : 13
Date d'inscription : 08/08/2014
Age : 36
Localisation : Var
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 40
Localisation : Dieppe
Re: C'est ici qu'on plante le parasol ?
Salut Toto. Joli pseudo, et un titre original pour ta présentation.
J'espère que tu vas trouver ce que tu cherches.
J'espère que tu vas trouver ce que tu cherches.
Invité- Invité
Re: C'est ici qu'on plante le parasol ?
Merci à vous deux !
Toto c'est un surnom que je traîne depuis gamin donné par ma grand-mère, mon prénom c'est Anthony
Je me suis déjà plongé dans quelques sujets, c'est vraiment rafraîchissant
Toto c'est un surnom que je traîne depuis gamin donné par ma grand-mère, mon prénom c'est Anthony
Je me suis déjà plongé dans quelques sujets, c'est vraiment rafraîchissant
Toto- Messages : 13
Date d'inscription : 08/08/2014
Age : 36
Localisation : Var
Re: C'est ici qu'on plante le parasol ?
Jour vous et welcome sur le forum
Très joli prénom Anthony
Moi j'aime trop les zanimaux pour les brûler vivants et je ne veux pas non plus être immortelle
Je sais que ca ne fera pas avancer ton schmilblick mais bon ... c'était ma réponse
Très joli prénom Anthony
Moi j'aime trop les zanimaux pour les brûler vivants et je ne veux pas non plus être immortelle
Je sais que ca ne fera pas avancer ton schmilblick mais bon ... c'était ma réponse
r'Eve- Messages : 4090
Date d'inscription : 22/06/2014
Age : 51
Localisation : Mickeyland
Re: C'est ici qu'on plante le parasol ?
Merci Pandémonium
C'est vrai qu'être immortel ça fait plutôt peur (et encore immortel, faudrait trouver la solution concernant la mort de notre univers mais c'est un autre débat), j'ai déjà souvent l'impression de mourir d'ennui, alors vivre pour l'éternité c'est assez angoissant. Néanmoins je trouve que mourir est encore plus angoissant, non pas que ça m'obsède tous les jours loin de là, mais je pense que je peux commencer à vivre au moins mille ans avant d'être totalement blasé de la vie !
Quoi qu'il en soit c'est pas sûr que je voie ça de mon vivant, je peux très bien demain glisser sur une des déjections canines qui minent le quartier et gameover, le bon côté c'est que j'aurai plus à me plaindre que la vie soit si courte
C'est vrai qu'être immortel ça fait plutôt peur (et encore immortel, faudrait trouver la solution concernant la mort de notre univers mais c'est un autre débat), j'ai déjà souvent l'impression de mourir d'ennui, alors vivre pour l'éternité c'est assez angoissant. Néanmoins je trouve que mourir est encore plus angoissant, non pas que ça m'obsède tous les jours loin de là, mais je pense que je peux commencer à vivre au moins mille ans avant d'être totalement blasé de la vie !
Quoi qu'il en soit c'est pas sûr que je voie ça de mon vivant, je peux très bien demain glisser sur une des déjections canines qui minent le quartier et gameover, le bon côté c'est que j'aurai plus à me plaindre que la vie soit si courte
Toto- Messages : 13
Date d'inscription : 08/08/2014
Age : 36
Localisation : Var
Re: C'est ici qu'on plante le parasol ?
S'il n'y a que ca ... j'ai une solution
Buter les chiens
Nan mais c'est long mille ans
T'as du courage paske moi chui déjà blassée
Buter les chiens
Nan mais c'est long mille ans
T'as du courage paske moi chui déjà blassée
r'Eve- Messages : 4090
Date d'inscription : 22/06/2014
Age : 51
Localisation : Mickeyland
Re: C'est ici qu'on plante le parasol ?
Bonjour Toto et bienvenue
je ne suis pas testée non plus et n'en ai pas envie du tout.(pas par peur de l'échec) mais parce que je n'aime pas être étiquetée et que je n'aime pas "cataloguer" les gens non plus
j'aime beaucoup ta présentation
suis pas immortelle.suis éternelle , ce qui n'est pas toujours de la tarte mais bon, dans l'ensemble c'est sympa.
je ne suis pas testée non plus et n'en ai pas envie du tout.(pas par peur de l'échec) mais parce que je n'aime pas être étiquetée et que je n'aime pas "cataloguer" les gens non plus
j'aime beaucoup ta présentation
suis pas immortelle.suis éternelle , ce qui n'est pas toujours de la tarte mais bon, dans l'ensemble c'est sympa.
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum