Supprimé
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Basilice
HBFR
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Marioons- Messages : 204
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Re: Supprimé
Haha aussi flou qu'ésoterique, c'est exactement ce que je ressens... À trop vouloir grimper dans les nuages sans avoir pris le soin de stabiliser l'échelle... ^^
Marioons- Messages : 204
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Re: Supprimé
Oui il y'a matière à réflexions je vais pouvoir me construire un château avec des cartes toutes neuves dès demain matin
Marioons- Messages : 204
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Re: Supprimé
Je me reconnais pleinement dans ce que tu décris. À défaut d'avoir un conseil, une piste à apporter... Je pense que c'est important de le dire. En tout cas moi ça m'a fait du bien (rassuré?) de découvrir ton post.
Petit témoignage personnel, peut-être. Ma compréhension de ce qui est arrivé : il y a pas très longtemps (3 mois ?), dans un mouvement plutôt impulsif (c'est à dire que la conjonction d'un certain nombre d’événements m'ont permis de réaliser ce qui se passait et surtout m'ont donné l'occasion d'agir), j'ai ressenti le besoin de faire la paix avec les gens (2) qui m'ont fait du mal. Comme ils n'en avaient même pas conscience, c'était quelque chose que j'intériorisais de manière extrême (et consciente : comment je peux en vouloir à ces personnes qui ne se rendent même pas compte du mal que peut faire leurs actions ?).
Après avoir externalisé ça avec elles (individuellement, par une discussion de peut-être 20 minutes, pas plus), je me suis rendu compte que j'avais fait la paix avec moi-même. J'ai parallèlement pris mes distances avec ces personnes. Après ça, j'ai enfin pu retrouver un optimisme rayonnant (ce qui est plutôt pratique en période d'exams...), j'ai pu retrouver pendant un temps ma foi en l'avenir.
Bon, généralement c'est ici que déroulent les crédits de fin. Sauf que comme c'est pas une fiction et que la vie continue, je me suis re-fait avoir (dans les limites admises par les précautions prises à l'occasion) par l'une d'entre-elles dans un rebondissement qui ferait hausser un sourcil dubitatif aux spectateurs avertis.
Je me retrouve maintenant avec ce que tu décris (ou de l'interprétation que j'en fais ?), à un stade cependant moins intense (moins avancé ?). Un sentiment de lassitude et de désillusion, l'espoir qui échappe à tout contrôle. Impossible de fixer quoique ce soit, tout est mouvant, instable.
J'ai suivi votre échange avec beaucoup d'intérêt et continuerais de surveiller le fil dans l'espoir de trouver d'autres illusions à pourfendre.
PS : J'approuve pleinement la lecture de Cioran (qu'un prof m'avait présenté comme très utile pour pouvoir correctement apprécier ce qui nous entoure). Je recommande aussi de La Rochefoucauld, terriblement caustique quant aux vertus des hommes.
Petit témoignage personnel, peut-être. Ma compréhension de ce qui est arrivé : il y a pas très longtemps (3 mois ?), dans un mouvement plutôt impulsif (c'est à dire que la conjonction d'un certain nombre d’événements m'ont permis de réaliser ce qui se passait et surtout m'ont donné l'occasion d'agir), j'ai ressenti le besoin de faire la paix avec les gens (2) qui m'ont fait du mal. Comme ils n'en avaient même pas conscience, c'était quelque chose que j'intériorisais de manière extrême (et consciente : comment je peux en vouloir à ces personnes qui ne se rendent même pas compte du mal que peut faire leurs actions ?).
Après avoir externalisé ça avec elles (individuellement, par une discussion de peut-être 20 minutes, pas plus), je me suis rendu compte que j'avais fait la paix avec moi-même. J'ai parallèlement pris mes distances avec ces personnes. Après ça, j'ai enfin pu retrouver un optimisme rayonnant (ce qui est plutôt pratique en période d'exams...), j'ai pu retrouver pendant un temps ma foi en l'avenir.
Bon, généralement c'est ici que déroulent les crédits de fin. Sauf que comme c'est pas une fiction et que la vie continue, je me suis re-fait avoir (dans les limites admises par les précautions prises à l'occasion) par l'une d'entre-elles dans un rebondissement qui ferait hausser un sourcil dubitatif aux spectateurs avertis.
Je me retrouve maintenant avec ce que tu décris (ou de l'interprétation que j'en fais ?), à un stade cependant moins intense (moins avancé ?). Un sentiment de lassitude et de désillusion, l'espoir qui échappe à tout contrôle. Impossible de fixer quoique ce soit, tout est mouvant, instable.
J'ai suivi votre échange avec beaucoup d'intérêt et continuerais de surveiller le fil dans l'espoir de trouver d'autres illusions à pourfendre.
PS : J'approuve pleinement la lecture de Cioran (qu'un prof m'avait présenté comme très utile pour pouvoir correctement apprécier ce qui nous entoure). Je recommande aussi de La Rochefoucauld, terriblement caustique quant aux vertus des hommes.
Cioran a écrit:Et avec quelle quantité d'illusions ai-je dû naître pour pouvoir en perdre une chaque jour !
François de la Rochefoucauld a écrit:Nous aimons mieux voir ceux à qui nous faisons du bien que ceux qui nous en font.
HBFR- Messages : 9
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Marioons- Messages : 204
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Marioons- Messages : 204
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Re: Supprimé
Marioons a écrit:cette tendance (mégalo ? altruiste ? à côté de la plaque ? évitante ?) à sans cesse réfléchir à "comment être utile aux autres"
Les 4 à la fois ?
Marioons a écrit:La bonté est peut-être plus dans l'être que dans le faire...
Et pour être, il faut faire...
Basilice- Messages : 1936
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Re: Supprimé
Salut et bienvenue à toi Marioons.
Je vois que toi aussi tu as réfléchi longtemps sur la manière de "gérer" tes émotions ^^
Il y a beaucoup de justesse et de sagesse dans tes paroles, tes positions ont l'air très justes, donc tu sembles avoir globalement une bonne vision des choses.
Je partageais aussi cette volonté d'amélioration, de "correction" de mes comportements/émotions, comme si il fallait absolument que je devienne "parfait" pour être "heureux". Et ainsi tout le monde reconnaitra ma grandeur d'âme et le bouddha que je suis rayonnera d'amour sur son entourage (enfin, si on exagère un peu )
Et ça passait également par une frénésie de lecture de bouquins de développement personnel, de philosophie orientale, pour "percer les mystères" de l'esprit humain. Et puis plein de déductions plus ou moins logiques sur l'observation de son propre comportement et ses propres émotions.
M'enfin bon, vouloir être parfait, c'est fatigant. Et tout intellectualiser n'arrange rien non plus ^^
J'ai passé beaucoup d'années à essayer de me "corriger" et de faire en sorte de m'occuper absolument de mes émotions pour qu'elles soient meilleures, le résultat est un peu mitigé ^^
On finit par juger ses propres comportements, on se rend compte qu'on est méprisant, on s'en veut pour l'être, on se rend compte qu'on est colérique, on s'en veut pour l'être, on se rend compte qu'on n'est pas aussi généreux qu'on aimerait l'être, on s'en veut pour ça etc.
Au final on se force à adopter un comportement qui ne correspond pas à nos émotions, et on s'en veut pour ça aussi.
Maintenant que j'ai arrêté de vouloir être parfait, je me sens mieux :p
J'ai toujours des sautes d'humeur, mais je cherche simplement des stratégies pour éviter que mon entourage m'ennuie avec ça, et puis ce n'est pas si souvent que ça. (Les gens sont fatigants, ils croient que tout le monde a une humeur constante comme eux)
Je me dis que c'est pas grave, et que ça ne durera pas, et puis ça passe, et puis j'oublie
Parfois je rejette intérieurement la faute sur les autres aussi, lorsque j'ai des doutes "Si un jour ils se plaignent de mon incompétence, je leur dirait que c'est eux qui sont incompétents de m'avoir gardé dans leur équipe depuis si longtemps "
Enfin, il faut trouver le bon équilibre pour pas passer pour un con, mais il faut aussi se méfier de nos tendances à vouloir "sauver le monde", car ça risque de ne pas nous rendre service, au final
Bonne chance à toi! Tu as le potentiel d'aller mieux dans le futur.
Je vois que toi aussi tu as réfléchi longtemps sur la manière de "gérer" tes émotions ^^
Il y a beaucoup de justesse et de sagesse dans tes paroles, tes positions ont l'air très justes, donc tu sembles avoir globalement une bonne vision des choses.
Je partageais aussi cette volonté d'amélioration, de "correction" de mes comportements/émotions, comme si il fallait absolument que je devienne "parfait" pour être "heureux". Et ainsi tout le monde reconnaitra ma grandeur d'âme et le bouddha que je suis rayonnera d'amour sur son entourage (enfin, si on exagère un peu )
Et ça passait également par une frénésie de lecture de bouquins de développement personnel, de philosophie orientale, pour "percer les mystères" de l'esprit humain. Et puis plein de déductions plus ou moins logiques sur l'observation de son propre comportement et ses propres émotions.
M'enfin bon, vouloir être parfait, c'est fatigant. Et tout intellectualiser n'arrange rien non plus ^^
J'ai passé beaucoup d'années à essayer de me "corriger" et de faire en sorte de m'occuper absolument de mes émotions pour qu'elles soient meilleures, le résultat est un peu mitigé ^^
On finit par juger ses propres comportements, on se rend compte qu'on est méprisant, on s'en veut pour l'être, on se rend compte qu'on est colérique, on s'en veut pour l'être, on se rend compte qu'on n'est pas aussi généreux qu'on aimerait l'être, on s'en veut pour ça etc.
Au final on se force à adopter un comportement qui ne correspond pas à nos émotions, et on s'en veut pour ça aussi.
Maintenant que j'ai arrêté de vouloir être parfait, je me sens mieux :p
J'ai toujours des sautes d'humeur, mais je cherche simplement des stratégies pour éviter que mon entourage m'ennuie avec ça, et puis ce n'est pas si souvent que ça. (Les gens sont fatigants, ils croient que tout le monde a une humeur constante comme eux)
Je me dis que c'est pas grave, et que ça ne durera pas, et puis ça passe, et puis j'oublie
Parfois je rejette intérieurement la faute sur les autres aussi, lorsque j'ai des doutes "Si un jour ils se plaignent de mon incompétence, je leur dirait que c'est eux qui sont incompétents de m'avoir gardé dans leur équipe depuis si longtemps "
Enfin, il faut trouver le bon équilibre pour pas passer pour un con, mais il faut aussi se méfier de nos tendances à vouloir "sauver le monde", car ça risque de ne pas nous rendre service, au final
Bonne chance à toi! Tu as le potentiel d'aller mieux dans le futur.
plop- Messages : 188
Date d'inscription : 14/07/2014
Age : 41
Localisation : Lille
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Supprimé
Marioons a écrit:Je pense qu'il est possible d'avoir des idéaux tout en accordant de la valeur au présent et en sachant revoir ces idéaux au fur et à mesure. Qu'il est possible de souhaiter s'améliorer sans pour autant s'auto-dénigrer du fait de notre imperfection actuelle.
Oui, je pense que c'est possible aussi, mais j'avoue que c'est un peu difficile parfois
Si ça peut t'aider, sur le sujet du sens à donner à sa vie, pour l'instant je travaille principalement sur l'acceptation.
Savoir accepter ce que je suis sans forcément chercher à changer, et accepter l'altérité des autres personnes, c'est à dire leurs différences, et soutenir le fait qu'ils ont des raisons de faire ce qu'ils font, et être ce qu'ils sont. (Il y a du boulot!)
Un projet humanitaire ou autre, ça serait cool, mais j'ai trop peur d'abandonner en route ^^
plop- Messages : 188
Date d'inscription : 14/07/2014
Age : 41
Localisation : Lille
Re: Supprimé
Je trouve ce fil très intéressant, merci ; je regrette juste que le titre évoquant le personnel ne rende pas justice à ce traitement pointu et général de l'être soi et l'être ensemble. Et qu'il ne soit pas lu autant qu'il le mérite en conséquence...
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Supprimé
Haha tout pareil ^^.
Tu as raison je crois, l'acceptation est la première étape, qu'on a souvent tendance à négliger et à griller... On réagit, en pilote automatique, on rentre en "lutte" ("lutter contre la maladie" contre ceci, contre cela), et on se retrouve ainsi les 3 quarts du temps en refus, en rejet de la réalité. Peut être que paradoxalement l'acceptation et la douceur sont les plus puissants ingrédients du changement... comme disait Carl Rogers : "il existe un curieux paradoxe : quand je m'accepte tel que je suis, alors je peux changer".
Et comme tu dis : sans parler de soutenir, au moins comprendre au plus profond que quel que soit le jugement que je suis tenté de porter sur l'action de quelqu'un, s'il agit ainsi c'est qu'au fond de lui il a des raisons tout à fait pertinentes de le faire, qu'elles soient conscientes ou non. Chacun son histoire et chacun sa manière d'expérimenter la vie.
Tu aimerais te lancer dans un projet humanitaire ? ou autre c'est à dire ?
Ce qui me coince en ce moment pour me lancer dans tout projet professionnel (j'ai un boulot mais j'aimerai faire des formations afin qu'il colle plus à mes "valeurs") c'est comme toi d'abandonner en cours de route, de changer d'idée tous les 4 matins.. Mais en attendant si je ne me lance pas je continue à exercer d'une manière qui ne me satisfait de toute façon pas...
Tu as raison je crois, l'acceptation est la première étape, qu'on a souvent tendance à négliger et à griller... On réagit, en pilote automatique, on rentre en "lutte" ("lutter contre la maladie" contre ceci, contre cela), et on se retrouve ainsi les 3 quarts du temps en refus, en rejet de la réalité. Peut être que paradoxalement l'acceptation et la douceur sont les plus puissants ingrédients du changement... comme disait Carl Rogers : "il existe un curieux paradoxe : quand je m'accepte tel que je suis, alors je peux changer".
Et comme tu dis : sans parler de soutenir, au moins comprendre au plus profond que quel que soit le jugement que je suis tenté de porter sur l'action de quelqu'un, s'il agit ainsi c'est qu'au fond de lui il a des raisons tout à fait pertinentes de le faire, qu'elles soient conscientes ou non. Chacun son histoire et chacun sa manière d'expérimenter la vie.
Tu aimerais te lancer dans un projet humanitaire ? ou autre c'est à dire ?
Ce qui me coince en ce moment pour me lancer dans tout projet professionnel (j'ai un boulot mais j'aimerai faire des formations afin qu'il colle plus à mes "valeurs") c'est comme toi d'abandonner en cours de route, de changer d'idée tous les 4 matins.. Mais en attendant si je ne me lance pas je continue à exercer d'une manière qui ne me satisfait de toute façon pas...
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Supprimé
Marioons a écrit:comme disait Carl Rogers : "il existe un curieux paradoxe : quand je m'accepte tel que je suis, alors je peux changer".
J'avais oublié cette phrase merveilleuse, merci pour le rappel.
Marioons a écrit:Jsais pas si jsuis très claire lol menfin pas grave
Si si !
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Marioons- Messages : 204
Date d'inscription : 14/03/2014
Re: Supprimé
J'ai connu cet état là. Je ne peux donner aucun conseil car il s'agit de cheminements tellement personnels que ça n'aurait aucun. Juste un petit tour positif pour dire, ça peut s'arrêter un jour
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
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