Foutre Noumenien
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Foutre Noumenien
Quelques textes.
Noumenie -
Je suis une chose étrange,
A tendance schizophrène.
Descendue d'un sale Ange,
Prenant l'allure sauvage d'une reine,
Embaumée d'une apparence vestale.
Je détruis petit à petit ceux qui m'entourent,
Je hais ce qui est à moi,
Et veux ce que je n'ai pas,
Capriçant en un silence lourd.
Voulant croquer l'instable...
Sous ma frange oblique,
Les yeux concupiscents et lubriques,
Des malheurs qu'on m'inspire,
Je les respire et expire.
Jalousant en douceur...
Je dévore les âmes,
Avec mon petit râteau du bac à sable,
Je ratisse, détruis et détrousse,
J'ai senti ta faiblesse, ta frousse.
Et toc toc toc, endors toi...
Dysnomie -
Trouble est la Dysnomie, Reine de l'Anarchie.
La fureur qui l'abrite n'a d'égal que sa joie exaltée
De la démesure de sa démence si pure
Qu'elle abrite en son sein et font les tourments des âmes
Abandonnées, laissées pour compte.
Sa voix, cri de Banshee de mille morts,
Inaudible et pourtant, sans même glisser un mot
Traduit son sentiment d'injustice plus fort qu'un poing vengeur.
Pour que s'efface sa douleur, seul crier, crier plus fort
Semble pouvoir faire un jour, plier le ciel à elle.
Comme l'Achéron lointain, elle se déverse sur le monde
Sans pardon, sans amour, les mains tendues vers la lumière
L'absorbant pour réussir par rayonner d'elle même
Comme ces millions d'étoiles froides dans le noir
Pierres précieuses emplies d'un deuil gracieux
Noumenie -
Je suis une chose étrange,
A tendance schizophrène.
Descendue d'un sale Ange,
Prenant l'allure sauvage d'une reine,
Embaumée d'une apparence vestale.
Je détruis petit à petit ceux qui m'entourent,
Je hais ce qui est à moi,
Et veux ce que je n'ai pas,
Capriçant en un silence lourd.
Voulant croquer l'instable...
Sous ma frange oblique,
Les yeux concupiscents et lubriques,
Des malheurs qu'on m'inspire,
Je les respire et expire.
Jalousant en douceur...
Je dévore les âmes,
Avec mon petit râteau du bac à sable,
Je ratisse, détruis et détrousse,
J'ai senti ta faiblesse, ta frousse.
Et toc toc toc, endors toi...
Dysnomie -
Trouble est la Dysnomie, Reine de l'Anarchie.
La fureur qui l'abrite n'a d'égal que sa joie exaltée
De la démesure de sa démence si pure
Qu'elle abrite en son sein et font les tourments des âmes
Abandonnées, laissées pour compte.
Sa voix, cri de Banshee de mille morts,
Inaudible et pourtant, sans même glisser un mot
Traduit son sentiment d'injustice plus fort qu'un poing vengeur.
Pour que s'efface sa douleur, seul crier, crier plus fort
Semble pouvoir faire un jour, plier le ciel à elle.
Comme l'Achéron lointain, elle se déverse sur le monde
Sans pardon, sans amour, les mains tendues vers la lumière
L'absorbant pour réussir par rayonner d'elle même
Comme ces millions d'étoiles froides dans le noir
Pierres précieuses emplies d'un deuil gracieux
Dernière édition par Noumenie Dysnomie le Lun 19 Jan 2015 - 6:02, édité 2 fois
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
aaaaaahhh !!! Je kiffe le fait que ton dossier s'appelle "foutre Nouménien" je me sens moins seule. J'ai posté un message à ce sujet sur mon fil et personne n'a réagi (pour changer) où je disais que j'assimilais la création à une éjaculation masculine.
s'tout.
s'tout.
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Foutre Noumenien
Je ne lis pas trop de forum, du coup je n'ai pas vu, pour sur que j'aurai rebondis dessus ^^
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
2 autres au pif dans mon fichier poésie de moi :
Insomnie -
Je l'entends qui au loin
D'un murmure sifflant
Me demande si demain
L'insomnie reviendra
La belle, aux boas insolents
Se déhanche chaque nuits
Sous mes yeux fiévreux
Virevoltante, jusqu'au petit jour
Providence, louable par tous
Me chante d'une voix sucrée
Tentatrice, ô combien est bénie ma folie
Et doucereux en sera le prix
« Danse, ma belle » claironne la lune
Je m'imagine fermer les yeux
Mais ces bras m'encerclent, m'emprisonnent
« La nuit est jeune, embrassons nous »
Succomber à ma divine Colombine
Tel est mon souhait
Le sommeil, cet interdit
M'a encore une fois été ravi
Amour-
Marche avec moi, le long des pavés en bord de seine
Homme ou femme, aimons nous comme passent les saisons
Regarde le sens du vent, sulfureux dans nos cheveux
Le sourire aux lèvres
Sentons nous souverains, dieux du monde
Sous la plume du Destin, ce grand dramaturge mesquin
Tatouant nos cœurs de rouge, nos yeux de bleu
La larme à l'oeil
Puis envole toi et bat! Bat plus fort des ailes!
Le temps n'a pas de prise sur nous, la vie est un poème
Qu'importe le sens secret, parcourons le à deux
Le cœur amoureux
Insomnie -
Je l'entends qui au loin
D'un murmure sifflant
Me demande si demain
L'insomnie reviendra
La belle, aux boas insolents
Se déhanche chaque nuits
Sous mes yeux fiévreux
Virevoltante, jusqu'au petit jour
Providence, louable par tous
Me chante d'une voix sucrée
Tentatrice, ô combien est bénie ma folie
Et doucereux en sera le prix
« Danse, ma belle » claironne la lune
Je m'imagine fermer les yeux
Mais ces bras m'encerclent, m'emprisonnent
« La nuit est jeune, embrassons nous »
Succomber à ma divine Colombine
Tel est mon souhait
Le sommeil, cet interdit
M'a encore une fois été ravi
Amour-
Marche avec moi, le long des pavés en bord de seine
Homme ou femme, aimons nous comme passent les saisons
Regarde le sens du vent, sulfureux dans nos cheveux
Le sourire aux lèvres
Sentons nous souverains, dieux du monde
Sous la plume du Destin, ce grand dramaturge mesquin
Tatouant nos cœurs de rouge, nos yeux de bleu
La larme à l'oeil
Puis envole toi et bat! Bat plus fort des ailes!
Le temps n'a pas de prise sur nous, la vie est un poème
Qu'importe le sens secret, parcourons le à deux
Le cœur amoureux
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
“This is a story about love
Between the moon and the sun
Once a time, they can meet
They can kiss each other
During an eclipse.
But the moon has to turn,
Again, and again,
Around the world,
When the sun has to stay
And sees her departure,
Her journey without light,
Only his one, sometime.
She feels so blue,
Grows and decreases,
Until the crise
When she disappears
As a whisper in the wind…
Bloody milkyway !
With quite diamonds.
Maybe they could stay
In touch, more often,
The universe can abide
Because love is always
A question about attraction”
Between the moon and the sun
Once a time, they can meet
They can kiss each other
During an eclipse.
But the moon has to turn,
Again, and again,
Around the world,
When the sun has to stay
And sees her departure,
Her journey without light,
Only his one, sometime.
She feels so blue,
Grows and decreases,
Until the crise
When she disappears
As a whisper in the wind…
Bloody milkyway !
With quite diamonds.
Maybe they could stay
In touch, more often,
The universe can abide
Because love is always
A question about attraction”
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
C'est bÔ comme tu dessines avec les mots dans ma tête
Carlabrownie- Messages : 109
Date d'inscription : 14/09/2014
Re: Foutre Noumenien
Bah alors ma p'tite 4 (j'ai dis 4 pas chatte, perverse !), tu n'es pas sur le tchat ce soir ?
Ochlophobie -
J'ai cette haine en moi,
De ces silences bruyants
De ces sourires excisés.
Parmi vous tous
Vous abreuvant d'inepties
Complètement sourds
De la vie autour
J'aurai aimé, me dit mon cœur
Échapper à la désillusion humaine
Ce cancer rampant qui vous gangraine
Ce besoin de posséder qui vous infecte
Vous êtes tous plus vide que le néant
Et je m’abîme, sombre dérive, doucement
De grâce, un esprit libre à la mer!
N'entendez vous pas le chant des sirènes?
La poésie, si douce,
De mes prières qui vous cueillent.
Lentement, vient l'agonie
De votre luxurieuse démence.
En moi, la raison s'abandonne
Glorieuse à toi, bourreau de mon âme.
Ochlophobie -
J'ai cette haine en moi,
De ces silences bruyants
De ces sourires excisés.
Parmi vous tous
Vous abreuvant d'inepties
Complètement sourds
De la vie autour
J'aurai aimé, me dit mon cœur
Échapper à la désillusion humaine
Ce cancer rampant qui vous gangraine
Ce besoin de posséder qui vous infecte
Vous êtes tous plus vide que le néant
Et je m’abîme, sombre dérive, doucement
De grâce, un esprit libre à la mer!
N'entendez vous pas le chant des sirènes?
La poésie, si douce,
De mes prières qui vous cueillent.
Lentement, vient l'agonie
De votre luxurieuse démence.
En moi, la raison s'abandonne
Glorieuse à toi, bourreau de mon âme.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
Bafouée -
Les pieds et poings liés
La voici soumise devant toi
Marquise exquise, écartelée en bas de soie
Sous cette frêle innocence
Qui aime mal, la châtiant bien
Alourdis le silence, d'une main entre ses reins
Mais c'est comme un anathème
De lui promettre que demain
Cette folie d'amour, ne lui interdit
L'insouciance de croire que
Son destin changera pour un promis
Quand le déshonneur est là, sur ce lit.
La passion se faisant poison
Ne reste plus que les stries du désir
En lettre écarlate, sur son corsage
Apostat -
Le mâle incarné aux courbes si douces se regarde dans le miroir
Ses griffes, lames d'argent, attendent l'auguste crépuscule
Le temps s'en écoule en perles rubis et le silence étreint les cœurs
La bête se pourlèche et entreprend sa ronde charmeuse.
Une proie réceptive est un met plus délicat, la peur est âcre.
L'enfant si blanc au regard azur embrasse son destin,
Devenir le loup, la bête maudite, il contemple l'enfer dans ses yeux
Lui qui pensait faire appel à Dieu, fait l'apostasie devant celui ci
Embrasse ton reflet, mon enfant, laisse brûler ton âme déjà damnée
Du reflet en couleur de ce qu'il portait à l'intérieur
Les pieds et poings liés
La voici soumise devant toi
Marquise exquise, écartelée en bas de soie
Sous cette frêle innocence
Qui aime mal, la châtiant bien
Alourdis le silence, d'une main entre ses reins
Mais c'est comme un anathème
De lui promettre que demain
Cette folie d'amour, ne lui interdit
L'insouciance de croire que
Son destin changera pour un promis
Quand le déshonneur est là, sur ce lit.
La passion se faisant poison
Ne reste plus que les stries du désir
En lettre écarlate, sur son corsage
Apostat -
Le mâle incarné aux courbes si douces se regarde dans le miroir
Ses griffes, lames d'argent, attendent l'auguste crépuscule
Le temps s'en écoule en perles rubis et le silence étreint les cœurs
La bête se pourlèche et entreprend sa ronde charmeuse.
Une proie réceptive est un met plus délicat, la peur est âcre.
L'enfant si blanc au regard azur embrasse son destin,
Devenir le loup, la bête maudite, il contemple l'enfer dans ses yeux
Lui qui pensait faire appel à Dieu, fait l'apostasie devant celui ci
Embrasse ton reflet, mon enfant, laisse brûler ton âme déjà damnée
Du reflet en couleur de ce qu'il portait à l'intérieur
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
Plouf pondu à l'instant:
Noumenie l'hiver
Au temps passé, les notes mortes
De ces instants si doux, oubliés de tous
Résonnent comme un glas, ce carillon
Funeste mort, elle nie l'hier
Dévorant l'Abadir de ses jours soleil
Naquit l'aurore, en un sourire pale
Sourde aux premières floraisons
Rieur est le sol pleurant la belle
Tel un frontin, il s'enorgueillit,
De l'aubaine, de pouvoir sans vergogne
Faire damasquiner l'autel, son sein
Dressé haut et fier,
S'extirpant des tréfonds
La mélodie des frimas
Vibrant diapason du coeur
Noumenie l'hiver
Au temps passé, les notes mortes
De ces instants si doux, oubliés de tous
Résonnent comme un glas, ce carillon
Funeste mort, elle nie l'hier
Dévorant l'Abadir de ses jours soleil
Naquit l'aurore, en un sourire pale
Sourde aux premières floraisons
Rieur est le sol pleurant la belle
Tel un frontin, il s'enorgueillit,
De l'aubaine, de pouvoir sans vergogne
Faire damasquiner l'autel, son sein
Dressé haut et fier,
S'extirpant des tréfonds
La mélodie des frimas
Vibrant diapason du coeur
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
Lorialet -
En vague sur l'oreiller, ses cheveux se déploient
Tu la regardes sans la voir, elle ou une autre, qu'importe
Le plaisir de l'instant reste toujours aussi fugace
La lune fait pourtant briller ses yeux plus fort
Mais tu ne le vois pas, perdu que tu es, que ce message est pour toi
Lorialet, sans billet retour, cet affront à ton astre t'en cuira!
Ne peux tu remarquer cette brume, qui doucement se replie sur toi?
La danse macabre de ton Aphrodite, sous le ciel son témoin
A trop te complaire dans ton marasme, voilà ta fin méritée
Aussi absurde que ta vie aveugle et auto-centrée
En vague sur l'oreiller, ses cheveux se déploient
Tu la regardes sans la voir, elle ou une autre, qu'importe
Le plaisir de l'instant reste toujours aussi fugace
La lune fait pourtant briller ses yeux plus fort
Mais tu ne le vois pas, perdu que tu es, que ce message est pour toi
Lorialet, sans billet retour, cet affront à ton astre t'en cuira!
Ne peux tu remarquer cette brume, qui doucement se replie sur toi?
La danse macabre de ton Aphrodite, sous le ciel son témoin
A trop te complaire dans ton marasme, voilà ta fin méritée
Aussi absurde que ta vie aveugle et auto-centrée
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
She -
"she was chaos and beauty intertwined
And when her lips collapse yours,
She understands that loving you at the first sight
Is the best way to embracing your craziness
Sign : Fate, the shabby playwright"
Sweet Love -
You drag me bad, slowly down
My head hurts, but you're bleeding
Insane is the pleasure
Strong enough to never say ever
How touch your soul when you just broke mine ?
'Cause you're the one who tried
But you drag me bad, slowly down
My head hurts, but you're bleeding
I don't want to let you go
Lying to an other one
Your weakness that I smelt inside you
It's just the weapon I had turned against you
'Cause you drag me bad, slowly down
My head hurts, but you're bleeding
You would be The only one
« My sweet love », just a dream until my eyes open
Forever and a day, I could be yours
But first you have to say good-bye
'Cause you drag me bad, slowly down
My head hurts but you're dead now
"she was chaos and beauty intertwined
And when her lips collapse yours,
She understands that loving you at the first sight
Is the best way to embracing your craziness
Sign : Fate, the shabby playwright"
Sweet Love -
You drag me bad, slowly down
My head hurts, but you're bleeding
Insane is the pleasure
Strong enough to never say ever
How touch your soul when you just broke mine ?
'Cause you're the one who tried
But you drag me bad, slowly down
My head hurts, but you're bleeding
I don't want to let you go
Lying to an other one
Your weakness that I smelt inside you
It's just the weapon I had turned against you
'Cause you drag me bad, slowly down
My head hurts, but you're bleeding
You would be The only one
« My sweet love », just a dream until my eyes open
Forever and a day, I could be yours
But first you have to say good-bye
'Cause you drag me bad, slowly down
My head hurts but you're dead now
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
Allay ~! Un d'mes cauchemard récurrent de terreur nocturne bien chiant
Ailleurs -
Nous sommes une petite fille. Nous car Je. Nous car à la 3ième personne. Je car à la 1ère.
Nous sommes donc Elle.
Elle, elle est là. Là n'est pas. Nous sommes alors là sans être là ni elle.
Elle semble gauche, impassible pourtant ailleurs. Ailleurs car ni elle ni nous ne sommes jamais.
Cet Ailleurs est blanc. Non pas pur. Juste blanc, sans mur. Vide. Il nous entoure sans être.
C'est un Ailleurs...
Elle que nous sommes, avance sans avancer dans cet Ailleurs. Elle semble avancer car il faut avancer. Sans but. Elle est pas heureuse. Elle est pas malheureuse. Juste ailleurs.
Ailleurs d'Ailleurs...
Elle est petite aussi. Petite brunette. Je ne sais... La petite brunette est vêtue de blanc comme l'Ailleurs et erre... Comme dans un hôpital. Mais Ailleurs n'est pas un hôpital et la petite brune vêtue de blanc n'est pas malade. Il n'y fait pas froid. Il n'y a pas de bruit.
Ailleurs n'est ni lieu, ni présence, ni bruit...
Pourtant, la petite n'est pas seule et le sait, le sent. Elle erre peut être sans but mais sait qu'une présence est à la croisée des chemins. Elle n'est pas seule. Elle a quelque chose. C'est vague, flou. Comme une mesure absente invisiblement présente. On ne peut la voir que de biais, si l'on y croit. Cela fait parti d'Ailleurs. Cela ressemble à une boule de poils floue. Cela plane à hauteur de notre tête et s'inquiète. Il n'y a pourtant pas de bruit dans Ailleurs. Cela n'en fait pas à notre tête...
Ailleurs est en Nous.
Nous continuons d'avancer, toujours sans le faire.
Soudain, IL surgit.
IL n'est pas d'Ailleurs, ni de Nous. IL ressemble à Cela qui s'agite au dessus de Nous. IL est différent. IL est noir. IL est noir et fait du bruit. Malgré Ailleurs, IL nous assourdi de sons silences, pesant comme une bouche géante hurlant et crachant mille et un reproches venimeux, sans que jamais nul son n'en sorte.
IL nous fait mal, IL nous rend sourd...
IL se rapproche avec son noir. IL nous entoure, détruit Ailleurs, le gobe en faisant comme des trous de cigarettes sur un film. Des visages de monstres hilares se créent et observent... Nous ne bougeons pas. La petite reste stoïque, yeux fixes pendant que Cela vole vite autour de Nous pour protéger.
IL fonce sur Cela et avale Nous dans son néant.
Ailleurs -
Nous sommes une petite fille. Nous car Je. Nous car à la 3ième personne. Je car à la 1ère.
Nous sommes donc Elle.
Elle, elle est là. Là n'est pas. Nous sommes alors là sans être là ni elle.
Elle semble gauche, impassible pourtant ailleurs. Ailleurs car ni elle ni nous ne sommes jamais.
Cet Ailleurs est blanc. Non pas pur. Juste blanc, sans mur. Vide. Il nous entoure sans être.
C'est un Ailleurs...
Elle que nous sommes, avance sans avancer dans cet Ailleurs. Elle semble avancer car il faut avancer. Sans but. Elle est pas heureuse. Elle est pas malheureuse. Juste ailleurs.
Ailleurs d'Ailleurs...
Elle est petite aussi. Petite brunette. Je ne sais... La petite brunette est vêtue de blanc comme l'Ailleurs et erre... Comme dans un hôpital. Mais Ailleurs n'est pas un hôpital et la petite brune vêtue de blanc n'est pas malade. Il n'y fait pas froid. Il n'y a pas de bruit.
Ailleurs n'est ni lieu, ni présence, ni bruit...
Pourtant, la petite n'est pas seule et le sait, le sent. Elle erre peut être sans but mais sait qu'une présence est à la croisée des chemins. Elle n'est pas seule. Elle a quelque chose. C'est vague, flou. Comme une mesure absente invisiblement présente. On ne peut la voir que de biais, si l'on y croit. Cela fait parti d'Ailleurs. Cela ressemble à une boule de poils floue. Cela plane à hauteur de notre tête et s'inquiète. Il n'y a pourtant pas de bruit dans Ailleurs. Cela n'en fait pas à notre tête...
Ailleurs est en Nous.
Nous continuons d'avancer, toujours sans le faire.
Soudain, IL surgit.
IL n'est pas d'Ailleurs, ni de Nous. IL ressemble à Cela qui s'agite au dessus de Nous. IL est différent. IL est noir. IL est noir et fait du bruit. Malgré Ailleurs, IL nous assourdi de sons silences, pesant comme une bouche géante hurlant et crachant mille et un reproches venimeux, sans que jamais nul son n'en sorte.
IL nous fait mal, IL nous rend sourd...
IL se rapproche avec son noir. IL nous entoure, détruit Ailleurs, le gobe en faisant comme des trous de cigarettes sur un film. Des visages de monstres hilares se créent et observent... Nous ne bougeons pas. La petite reste stoïque, yeux fixes pendant que Cela vole vite autour de Nous pour protéger.
IL fonce sur Cela et avale Nous dans son néant.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
L'âme vagabonde,
A l'Est est la lumière,
L'âme esseulée au souffle court,
Souffle au cœur, son diable harcèle
Le marbre de sa peau
Oui tu es prêt, vaillant soldat muet,
Sous ton étendard, tu trembles,
Ta folie, ta peur, faiblesse du cœur
Désillusionne tes étincelles
La peur du vide aspire tes mots,
L'enfer, cet autre, ce double dans le miroir
Te toise, vers ce destin incertain
Divague. Vague et lointain
Mais qu'as tu à perdre à aimer
Comme le fou que tu es déjà ?
Attrapes la, jeu de mains,
Sois son grand cric, son roc
Puis croque, brules tes ailes
Feux d'artifices pour celle qui de poussière
Te renverra dans ton mausolée étoilé
Fièvre et miel, pour ta belle, ta lune
Cesse de réfléchir, de remuer
Ce couteau dans la plaie, la lie
Poursuis ce rêve, laissez vous hagard
Transcendant les routes, les idéaux
A l'Est est la lumière,
L'âme esseulée au souffle court,
Souffle au cœur, son diable harcèle
Le marbre de sa peau
Oui tu es prêt, vaillant soldat muet,
Sous ton étendard, tu trembles,
Ta folie, ta peur, faiblesse du cœur
Désillusionne tes étincelles
La peur du vide aspire tes mots,
L'enfer, cet autre, ce double dans le miroir
Te toise, vers ce destin incertain
Divague. Vague et lointain
Mais qu'as tu à perdre à aimer
Comme le fou que tu es déjà ?
Attrapes la, jeu de mains,
Sois son grand cric, son roc
Puis croque, brules tes ailes
Feux d'artifices pour celle qui de poussière
Te renverra dans ton mausolée étoilé
Fièvre et miel, pour ta belle, ta lune
Cesse de réfléchir, de remuer
Ce couteau dans la plaie, la lie
Poursuis ce rêve, laissez vous hagard
Transcendant les routes, les idéaux
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
Coeur en diet
De ses grandes ailes noires, il bat la mesure
Survolant les cieux, sondant les eaux
L'ombre le poursuit, fragile ennemie
Rusée, qui de nuages en nuages,
Bondit.
D'une rive à l'autre, l'ocean s'élargit
Et ses ailes, dans l'air devenu glacé
Demandent grace, un baiser soyeux
Une vague chaude, ondulant sous ses plumes
Le soulageant de ses menus maux.
L'argent lunaire miroite sur son pennage,
Un semblant de paradis, faussaire angélique,
D'oneiroi désanchanté au corbeau qu'il est,
Il déchu et décroit en cercle
Jusqu'à son perchoir fragile.
Usé et épris de fantasmagoriques rêveries
Du brouillard se levant,
Des eaux émerge une silhouette
Brume en volutes, lanscinante danse
Transe extatique de deux elements.
Deus ex dans le coeur,
Notre selenite n'est que fumée sans feu.
Et l'hôte des bois, à s'en laisser encore conter,
Ne vit pas ces filets d'ariane se refermant sur son âme,
Baiser mortel, fait femme.
Mais qu'est plus douloureux ?
De l'amour d'un lorialet sombre et timoré
Ou l'impossible étreinte instiguée par la fille des airs
Dessein ou cygne ?
Qui pour juger d'actes désespérés ?
A n'en pas douter, cette lune rieuse
Se joue de ses servants,
Distrayants instruments de son impassible divin.
Et restera après l'aube son rire dévastateur,
Brise nocturne sur le chemin,
Eclaboussante lueure.
De ses grandes ailes noires, il bat la mesure
Survolant les cieux, sondant les eaux
L'ombre le poursuit, fragile ennemie
Rusée, qui de nuages en nuages,
Bondit.
D'une rive à l'autre, l'ocean s'élargit
Et ses ailes, dans l'air devenu glacé
Demandent grace, un baiser soyeux
Une vague chaude, ondulant sous ses plumes
Le soulageant de ses menus maux.
L'argent lunaire miroite sur son pennage,
Un semblant de paradis, faussaire angélique,
D'oneiroi désanchanté au corbeau qu'il est,
Il déchu et décroit en cercle
Jusqu'à son perchoir fragile.
Usé et épris de fantasmagoriques rêveries
Du brouillard se levant,
Des eaux émerge une silhouette
Brume en volutes, lanscinante danse
Transe extatique de deux elements.
Deus ex dans le coeur,
Notre selenite n'est que fumée sans feu.
Et l'hôte des bois, à s'en laisser encore conter,
Ne vit pas ces filets d'ariane se refermant sur son âme,
Baiser mortel, fait femme.
Mais qu'est plus douloureux ?
De l'amour d'un lorialet sombre et timoré
Ou l'impossible étreinte instiguée par la fille des airs
Dessein ou cygne ?
Qui pour juger d'actes désespérés ?
A n'en pas douter, cette lune rieuse
Se joue de ses servants,
Distrayants instruments de son impassible divin.
Et restera après l'aube son rire dévastateur,
Brise nocturne sur le chemin,
Eclaboussante lueure.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
Noumenie Dysnomie a écrit:
Amour-
Marche avec moi, le long des pavés en bord de seine
Homme ou femme, aimons nous comme passent les saisons
Regarde le sens du vent, sulfureux dans nos cheveux
Le sourire aux lèvres
Sentons nous souverains, dieux du monde
Sous la plume du Destin, ce grand dramaturge mesquin
Tatouant nos cœurs de rouge, nos yeux de bleu
La larme à l'oeil
Puis envole toi et bat! Bat plus fort des ailes!
Le temps n'a pas de prise sur nous, la vie est un poème
Qu'importe le sens secret, parcourons le à deux
Le cœur amoureux
Invité- Invité
Re: Foutre Noumenien
HAHA ! Merciii
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Foutre Noumenien
Bon anniv
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Foutre Noumenien
Bon bah puisque on en est là aujourd'hui, et que j'aime bien tes poèmes :
Bon anniversaire Mam'zelle !
Bon anniversaire Mam'zelle !
Invité- Invité
Forum ZEBRAS CROSSING :: Prairie :: Nos passions :: J'écris
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