Dans ces villes éteintes que le crachin balance
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steve82
éden
Julian
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Dans ces villes éteintes que le crachin balance
Oulà, j'ai besoin de poster là Je ne sais pas si c'est la bonne section et encore moins si c'est postable ici...
Ce matin en me réveillant, j'avais les larmes aux yeux. Ca m'arrive souvent ces temps ci... a peine je me lève que ca monte tout seul... dans ma tête fredonne les désespérés de Jacques Brel alors que je n'ai même pas eu le temps de comprendre que je ne dormais plus...
J'ai toujours eu une énorme carapace sur ce forum, mais je crois que là elle va tomber. Je vais tellement mal mes chers amis. Et j'ai si peu de monde auprès de qui me confier... J'ai si peu été soutenu dans ma vie... les gens passaient plus de temps à m'ignorer ou à m'enfoncer. J'ai toujours du avancer tout seul, me battre pour garder la tête de hors l'eau. Quand je regardais autour de moi, les gens semblaient solidaires, semblaient se comprendre et s'aider. Je ne comprenais jamais pourquoi moi je devais avancer tout seul.
J'ai quitté ma famille assez tôt, à 17 ans. Après m'être fait viré de mon lycée pour insolence. J'ai travaillé immédiatement, à 800 kilomètres de chez mes parents que je ne revois que deux fois par an. Mais la fréquence n'importe peu, ils ne me comprennent pas de toute façon pas. Depuis 1 an et demi, j'ai changé de travail pour créer mon entreprise.
Depuis j'ai perdu tout ce que j'avais construis pendant ces huit ans... j'ai perdu tous mes amis, j'ai perdu la fille que j'aimais (et que j'aime encore, on s'est séparés dans des conditions tellement misérables...), j'ai plus mon travail fixe avec des lambdas inintéressants mais qui me manquent... aujourd'hui je suis tout seul face à tout, aux responsabilités, à ma vie, je ne peux plus rien partager avec personne, personne ne comprend ce que j'ai à dire... je ne me sens jamais soutenu... envié parfois... mais soutenu jamais. Mais y'a rien à envier à une telle tristesse et une telle solitude.
Pourtant ma nouvelle vie me procure des joies immenses... mais qui finissent dans un gouffre sans fond qu'est la détresse que je ressens à être tout seul ici. On m'avait pourtant prévenu de la solitude des chefs d'entreprise... jamais j'aurais pensé qu'elle serait aussi réelle. On m'avait prévenu que j'allais perdre mes amis, mes amours, et même ma vie privée.
Depuis que je suis inscris ici, je n'arrive pas à poster ce que je veux. Mes messages ne me ressemblent pas. Je suis tellement fatigué quand je rentre le soir que je n'arrive même plus à écrire ce que je ressens. Mais pourtant j'ai tellement besoin d'écrire ici, y'a qu'ici qu'il me reste encore un peu de vie.
Aujourd'hui je me sens vide, incapable de ressentir, j'ai les nerfs usés qui cèdent à tout moment. J'ai tout perdu pour cette nouvelle vie, au point de ne plus avoir quelqu'un à aimer (au sens apprécier), de ne plus avoir quelqu'un à prendre dans mes bras quand il va mal ou que je vais mal, quelqu'un qui puisse me dire "Oui Julian, comme je te comprends", ou même juste soit fort Julian, je crois en ce que tu crois.
Ce que ça coûte cher de vouloir réaliser ses rêves.
Se tiennent par la main
Et marchent en silence
Dans ces villes éteintes
Que le crachin balance
Ne sonnent que leurs pas
Pas à pas fredonnés
Ils marchent en silence
Les désespérés
Ils ont brûlé leurs ailes
Ils ont perdu leurs branches
Tellement naufragés
Que la mort paraît blanche
Ils reviennent d'amour
Ils se sont réveillés
Ils marchent en silence
Les désespérés
Et je sais leur chemin
Pour l'avoir cheminé
Déjà plus de cent fois
Cent fois plus qu'à moitié
Moins vieux ou plus meurtris
Ils vont le terminer
Ils marchent en silence
Les désespérés
Lente sous le pont
L'eau est douce et profonde
Voici la bonne hôtesse
Voici la fin du monde
Ils pleurent leurs prénoms
Comme de jeunes mariés
Et fondent en silence
Les désespérés
Que se lève celui
Qui leur lance la pierre
Ils ne sait de l'amour
Que le verbe "s'aimer"
Sur le pont n'est plus rien
Qu'une brume légère
Ça s'oublie en silence
Ceux qui ont espéré
Ce matin en me réveillant, j'avais les larmes aux yeux. Ca m'arrive souvent ces temps ci... a peine je me lève que ca monte tout seul... dans ma tête fredonne les désespérés de Jacques Brel alors que je n'ai même pas eu le temps de comprendre que je ne dormais plus...
J'ai toujours eu une énorme carapace sur ce forum, mais je crois que là elle va tomber. Je vais tellement mal mes chers amis. Et j'ai si peu de monde auprès de qui me confier... J'ai si peu été soutenu dans ma vie... les gens passaient plus de temps à m'ignorer ou à m'enfoncer. J'ai toujours du avancer tout seul, me battre pour garder la tête de hors l'eau. Quand je regardais autour de moi, les gens semblaient solidaires, semblaient se comprendre et s'aider. Je ne comprenais jamais pourquoi moi je devais avancer tout seul.
J'ai quitté ma famille assez tôt, à 17 ans. Après m'être fait viré de mon lycée pour insolence. J'ai travaillé immédiatement, à 800 kilomètres de chez mes parents que je ne revois que deux fois par an. Mais la fréquence n'importe peu, ils ne me comprennent pas de toute façon pas. Depuis 1 an et demi, j'ai changé de travail pour créer mon entreprise.
Depuis j'ai perdu tout ce que j'avais construis pendant ces huit ans... j'ai perdu tous mes amis, j'ai perdu la fille que j'aimais (et que j'aime encore, on s'est séparés dans des conditions tellement misérables...), j'ai plus mon travail fixe avec des lambdas inintéressants mais qui me manquent... aujourd'hui je suis tout seul face à tout, aux responsabilités, à ma vie, je ne peux plus rien partager avec personne, personne ne comprend ce que j'ai à dire... je ne me sens jamais soutenu... envié parfois... mais soutenu jamais. Mais y'a rien à envier à une telle tristesse et une telle solitude.
Pourtant ma nouvelle vie me procure des joies immenses... mais qui finissent dans un gouffre sans fond qu'est la détresse que je ressens à être tout seul ici. On m'avait pourtant prévenu de la solitude des chefs d'entreprise... jamais j'aurais pensé qu'elle serait aussi réelle. On m'avait prévenu que j'allais perdre mes amis, mes amours, et même ma vie privée.
Depuis que je suis inscris ici, je n'arrive pas à poster ce que je veux. Mes messages ne me ressemblent pas. Je suis tellement fatigué quand je rentre le soir que je n'arrive même plus à écrire ce que je ressens. Mais pourtant j'ai tellement besoin d'écrire ici, y'a qu'ici qu'il me reste encore un peu de vie.
Aujourd'hui je me sens vide, incapable de ressentir, j'ai les nerfs usés qui cèdent à tout moment. J'ai tout perdu pour cette nouvelle vie, au point de ne plus avoir quelqu'un à aimer (au sens apprécier), de ne plus avoir quelqu'un à prendre dans mes bras quand il va mal ou que je vais mal, quelqu'un qui puisse me dire "Oui Julian, comme je te comprends", ou même juste soit fort Julian, je crois en ce que tu crois.
Ce que ça coûte cher de vouloir réaliser ses rêves.
Se tiennent par la main
Et marchent en silence
Dans ces villes éteintes
Que le crachin balance
Ne sonnent que leurs pas
Pas à pas fredonnés
Ils marchent en silence
Les désespérés
Ils ont brûlé leurs ailes
Ils ont perdu leurs branches
Tellement naufragés
Que la mort paraît blanche
Ils reviennent d'amour
Ils se sont réveillés
Ils marchent en silence
Les désespérés
Et je sais leur chemin
Pour l'avoir cheminé
Déjà plus de cent fois
Cent fois plus qu'à moitié
Moins vieux ou plus meurtris
Ils vont le terminer
Ils marchent en silence
Les désespérés
Lente sous le pont
L'eau est douce et profonde
Voici la bonne hôtesse
Voici la fin du monde
Ils pleurent leurs prénoms
Comme de jeunes mariés
Et fondent en silence
Les désespérés
Que se lève celui
Qui leur lance la pierre
Ils ne sait de l'amour
Que le verbe "s'aimer"
Sur le pont n'est plus rien
Qu'une brume légère
Ça s'oublie en silence
Ceux qui ont espéré
Julian- Messages : 139
Date d'inscription : 17/08/2009
Age : 42
Localisation : Polynésie Française
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
Julian tu n'es pas seul à vivre ces moments. Nous somme tous réunis dans cette zone caché du monde, un peu froide et sombre. Dans nos rêves et nos imaginations nous somme tous ensemble. Dans cet univers où nous somme roi et ange, je te dis une chose: "je te comprend Julian, je vie ce que tu vie. Ne t'inquiète pas, nous somme encore des bourgeons, le monde nous verra fleurir et se rendra compte de leurs erreur".
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
Merci mon cher Eden, merci.
Julian- Messages : 139
Date d'inscription : 17/08/2009
Age : 42
Localisation : Polynésie Française
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
Julian, je comprends ta solitude, je la ressens moi-même depuis toujours, et encore plus ces dernières années
J'avais réussi à trouver un ami qui me comprenait (peut-être est-il zèbre, avec le recul je me pose la question) et qui m'a aidé à être sociable, à m'insérer dans des groupes et il a fallu que je rentre dans la vie active et pour saisir une opportunité professionnelle, j'ai quitté tous ceux que je connaissais et me suis installé au Luxembourg, à 350 km de ma famille et de mes amis...
Depuis, j'ai pu aussi accomplir certains rêves et réussir professionnellement, mais j'ai un grand vide au niveau sentimental, dur à combler, et j'ai du mal à retrouver ici (au Luxembourg, et non sur ce forum!) des personnes qui me comprennent
heureusement je m'entend bien avec mes collègues, mais je sais qu'ils ne me comprendront jamais et que je ne peux pas leur parler de ce qui m'intéresse vraiment (j'essaie quand même de temps en temps).
Pour ce qui est du sentiment de solitude, moi c'est surtout le soir.
Puisque que tu écrit aussi des poèmes, j'en ai un aussi sur la solitude, qui répondra au tien (je tiens à préciser que malgré la noirceur de ce poème, je ne suis absolument pas suicidaire, je tiens beaucoup trop à la vie, et je préfère vivre et souffrir que mourir, pour moi rien n'est pire que la mort):
Le dernier soir
Dehors, il fait déjà si nuit...
Peu pressé de rentrer chez lui,
Songeur, il marche lentement,
De toutes choses indifférent.
Alors traînant sa solitude,
Comme il en a trop l'habitude,
Le corps envahi par le froid,
En l'espérance il perd la foi.
L'obscurité le réconforte,
Mais quelques sombres idées sortent
De son esprit si torturé.
Debout au milieu de la route,
Soudain il n'a plus un seul doute
Et se met enfin à rêver.
C'était vraiment un mauvais soir, mais ça exprime bien ce que je ressentais à ce moment-là.
Les poètes et les artistes en général sont souvent des personnes torturées par leur esprit et leurs sentiments...
Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide aux autres, malgré notre fierté (et je sais de quoi je parle, je n'ose jamais en demander, j'ai toujours préféré m'en sortir tout seul, mais ça demande trop d'effort et c'est plus lent de se relever tout seul!)
voilà, j'espère que tu te sens moins seul maintenant
J'avais réussi à trouver un ami qui me comprenait (peut-être est-il zèbre, avec le recul je me pose la question) et qui m'a aidé à être sociable, à m'insérer dans des groupes et il a fallu que je rentre dans la vie active et pour saisir une opportunité professionnelle, j'ai quitté tous ceux que je connaissais et me suis installé au Luxembourg, à 350 km de ma famille et de mes amis...
Depuis, j'ai pu aussi accomplir certains rêves et réussir professionnellement, mais j'ai un grand vide au niveau sentimental, dur à combler, et j'ai du mal à retrouver ici (au Luxembourg, et non sur ce forum!) des personnes qui me comprennent
heureusement je m'entend bien avec mes collègues, mais je sais qu'ils ne me comprendront jamais et que je ne peux pas leur parler de ce qui m'intéresse vraiment (j'essaie quand même de temps en temps).
Pour ce qui est du sentiment de solitude, moi c'est surtout le soir.
Puisque que tu écrit aussi des poèmes, j'en ai un aussi sur la solitude, qui répondra au tien (je tiens à préciser que malgré la noirceur de ce poème, je ne suis absolument pas suicidaire, je tiens beaucoup trop à la vie, et je préfère vivre et souffrir que mourir, pour moi rien n'est pire que la mort):
Le dernier soir
Dehors, il fait déjà si nuit...
Peu pressé de rentrer chez lui,
Songeur, il marche lentement,
De toutes choses indifférent.
Alors traînant sa solitude,
Comme il en a trop l'habitude,
Le corps envahi par le froid,
En l'espérance il perd la foi.
L'obscurité le réconforte,
Mais quelques sombres idées sortent
De son esprit si torturé.
Debout au milieu de la route,
Soudain il n'a plus un seul doute
Et se met enfin à rêver.
C'était vraiment un mauvais soir, mais ça exprime bien ce que je ressentais à ce moment-là.
Les poètes et les artistes en général sont souvent des personnes torturées par leur esprit et leurs sentiments...
Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide aux autres, malgré notre fierté (et je sais de quoi je parle, je n'ose jamais en demander, j'ai toujours préféré m'en sortir tout seul, mais ça demande trop d'effort et c'est plus lent de se relever tout seul!)
voilà, j'espère que tu te sens moins seul maintenant
Dernière édition par steve82 le Dim 6 Sep 2009 - 14:29, édité 1 fois
steve82- Messages : 26
Date d'inscription : 03/09/2009
Age : 42
Localisation : Luxembourg
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
Depuis que je suis inscris ici, je n'arrive pas à poster ce que je veux. Mes messages ne me ressemblent pas.
Tu es sur la bonne voie, il me semble, Julian, avec ce que tu partages, ici, avec nous Je la ressens, en frissons, la détresse que tu exprimes avec pudeur... celle qui guette ton réveil et déclenche ses assauts sans somation et te laisse sans autre issue que l'espoir d'un "cessez-le-feu" d'une vie qui cesserait de tirer à vue... Quand les images-douleur défilent et s'infiltrent en gangrène, quand le passé s'attache à nous comme un harpon nous déchirerait, c'est comme être transpercé par des balles explosives tirées par un ennemi invisible...
Alors, on peut, parfois, trouver la force de nier la souffrance d'une jambe qui saigne, de se relever, d'avancer... Mais quand ce sont tous les membres qui sont criblés, éventrés, un à un, sans qu'aucune cicatrisation ne soit possible, simplement parce que l'assaut est trop fort, trop assassin, en blessures qui s'additionnent et se nourrissent les unes des autres, alors je pense qu'il est vital de s'offrir le droit de rester planquer dans sa tranchée... Je me trompe peut être, mais je crois que quand l'épuisement nous parle, il faut savoir l'écouter, tu comprends?
Il n'y a pas meilleur soutien que celui que l'on s'offre à soi, celui qui nous conseille de rester enveloppé de boue, tant qu'on a pas la force de gravir le fossé qui nous sépare du champs de tir, tant qu'on croit ne plus avoir l'énergie de défier la mitraille... Rester abrité le temps qu'il faut pour se laisser le temps de croire que c'est toujours possible... Que même avec plus qu'un roi et quelques rares alliés sur l'échiquier, il est encore possible de faire échec et mat au désespoir adverse...
Je voudrais te dire que nous sommes nombreux, ici, à connaître le bruit des mitraillettes, même si je sais que ça ne t'aidera probablement pas à faire taire leur sifflante déchirure dans ta tête...
Mais si tu sens que ton rêve vacille, si tu sens que tu pourrais ne plus croire en ce qui te tient debout, et bien fais-nous le cadeau de nous espérer dignes de glisser nos épaules sous les tiennes et oses envelopper nos cous de tes bras pour soulager, un moment, tes jambes d'un poids qu'elles ne peuvent plus supporter, celui d'un corps blessé, fatigué, à bout de force, mais encore bien vivant d'une voix qui trouve l'énergie de dessiner un "je veux m'en sortir" sur tes lèvres...
Je crois en ce que tu crois
Morgane- Messages : 1346
Date d'inscription : 06/06/2009
Age : 49
Localisation : Quelque part en milky way
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
J'ai une envie irrésistible de venir, de courir vers toi de te prendre dans mes bras, de te serrer fort pour te dire tout bas tout ces mots réconfortant auxquels tu aspires tant.
Tu n'es pas seul ... même si nous sommes parfois loin les uns des autres il y a toujours une part de chacun de nous quelque part.
Soit fort, prends courage, nous sommes tous passé par ces moments difficiles.
Tu n'es pas seul ... même si nous sommes parfois loin les uns des autres il y a toujours une part de chacun de nous quelque part.
Soit fort, prends courage, nous sommes tous passé par ces moments difficiles.
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
oui nul mot ne peut décrire notre soutien et notre compréhension de ce qui t'assaille actuellement... courage et écris nous autant que tu le souhaites. Il faut sortir d'une manière ou d'une autre (parole, écrits, CRIS !) ce que l'on a au fond de soi qui fait si mal !
Laisse ta douleur coulée, sortir par tous les pores de ton corps... elle sera vite remplacée par un sérum de vie qui jaillit au fond de ton cœur... laisse t'envahir de cette douce chaleur et abreuve toi de nos écrits réconfortants !
La fuite, la douleur, l'effroi, la mort.... la vérité est ailleurs !
Laisse ta douleur coulée, sortir par tous les pores de ton corps... elle sera vite remplacée par un sérum de vie qui jaillit au fond de ton cœur... laisse t'envahir de cette douce chaleur et abreuve toi de nos écrits réconfortants !
La fuite, la douleur, l'effroi, la mort.... la vérité est ailleurs !
Franz- Messages : 376
Date d'inscription : 19/08/2009
Age : 54
Localisation : Luberon
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point je suis ému par vos messages.
Même si c'est "virtuel", même si je ne mets aucun visage derrière vos noms, c'est tellement réconfortant de se sentir compris et soutenu.
Steve, je suis très flatté que tu ai pu pensé que les mots de Jacques Brel soient les miens Mais je me devais de rétablir la vérité, je n'ai hélas pas ce talent. J'aime beaucoup le Luxembourg, j'aimerais beaucoup y vivre un jour. Si tu as un coup de blues, vas boire un bon cappuccino chez Knopes (c'est en centre ville). Demandes à François (si il est là) de te faire une magnifique rosetta. Si tu aimes le bon café, n'hésites pas à discuter avec lui c'est une personne passionnante.
Morgane, tu as un sens de la métaphore et du romanesque qui me plaira toujours. Tu crée un lieu que tu décris pour nous y emmener, ensuite tu y décris une action, et à la fin, cette action se faufile au plus profond de nous pour toucher la petite corde qui se met à raisonner et qui déclenche l'émotion que tu voulais nous communiquer. Tu as également le bon goût, la finesse et la délicatesse de te mettre sur la bonne fréquence de raisonnance et de ni en dire trop, ni pas assez.
Virgule, ton message me va droit au coeur et me touches énormément. Tu es un amour.
Merci pour tes mots Franz, je vais continuer de m'abreuver de vos écrits réconfortants. Je ne vais pas hésité non plus à peut-être m'ouvrir un peu plus. Le sérum de vie coule de nouveau dans mes veines et fait battre mon coeur, ça m'a fait beaucoup de bien de me confier ici hier.
Je suis désolé, ça fait un peu cérémonie des Oscar, mais je voulais vraiment vous remercier individuellement, car vous m'avez touchés individuellement. J'ai pris chacun de vos messages avec moi pour m'endormir, et je me suis senti plus fort, compris, apaisé.
Même si c'est "virtuel", même si je ne mets aucun visage derrière vos noms, c'est tellement réconfortant de se sentir compris et soutenu.
Steve, je suis très flatté que tu ai pu pensé que les mots de Jacques Brel soient les miens Mais je me devais de rétablir la vérité, je n'ai hélas pas ce talent. J'aime beaucoup le Luxembourg, j'aimerais beaucoup y vivre un jour. Si tu as un coup de blues, vas boire un bon cappuccino chez Knopes (c'est en centre ville). Demandes à François (si il est là) de te faire une magnifique rosetta. Si tu aimes le bon café, n'hésites pas à discuter avec lui c'est une personne passionnante.
Morgane, tu as un sens de la métaphore et du romanesque qui me plaira toujours. Tu crée un lieu que tu décris pour nous y emmener, ensuite tu y décris une action, et à la fin, cette action se faufile au plus profond de nous pour toucher la petite corde qui se met à raisonner et qui déclenche l'émotion que tu voulais nous communiquer. Tu as également le bon goût, la finesse et la délicatesse de te mettre sur la bonne fréquence de raisonnance et de ni en dire trop, ni pas assez.
Virgule, ton message me va droit au coeur et me touches énormément. Tu es un amour.
Merci pour tes mots Franz, je vais continuer de m'abreuver de vos écrits réconfortants. Je ne vais pas hésité non plus à peut-être m'ouvrir un peu plus. Le sérum de vie coule de nouveau dans mes veines et fait battre mon coeur, ça m'a fait beaucoup de bien de me confier ici hier.
Je suis désolé, ça fait un peu cérémonie des Oscar, mais je voulais vraiment vous remercier individuellement, car vous m'avez touchés individuellement. J'ai pris chacun de vos messages avec moi pour m'endormir, et je me suis senti plus fort, compris, apaisé.
Julian- Messages : 139
Date d'inscription : 17/08/2009
Age : 42
Localisation : Polynésie Française
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
Julian a écrit:Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point je suis ému par vos messages.
Même si c'est "virtuel", même si je ne mets aucun visage derrière vos noms, c'est tellement réconfortant de se sentir compris et soutenu.
Steve, je suis très flatté que tu ai pu pensé que les mots de Jacques Brel soient les miens Mais je me devais de rétablir la vérité, je n'ai hélas pas ce talent. J'aime beaucoup le Luxembourg, j'aimerais beaucoup y vivre un jour. Si tu as un coup de blues, vas boire un bon cappuccino chez Knopes (c'est en centre ville). Demandes à François (si il est là) de te faire une magnifique rosetta. Si tu aimes le bon café, n'hésites pas à discuter avec lui c'est une personne passionnante.
tant mieux si l'on a pu te réconforter un peu
merci pour l'adresse, j'irai faire un tour
effectivement, je n'ai pas bien lu ton post, tu parlais clairement des Desespérés de Jacques Brel et on retrouve ce mot dans le poème... mais je trouve qu'il y a beaucoup d'artistes ici, donc ça ne m'étonnait pas
c'est curieux, car moi c'est l'inverse, je voulais travailler en Suisse romande (à Genève aussi, puisque l'on y parle français!) et j'ai eu une proposition au Luxembourg et j'y suis donc allé...
comme quoi on pense toujours que l'herbe est plus verte ailleurs...
d'ailleurs Genève pourrait encore m'intéresser, puisque je pense que c'est plus dynamique que le Luxembourg (mais je me trompe peut-être?) et c'est plus près de ma famille et de mes amis
Luxembourg-ville est une petite ville, calme et reposante mais trop calme pour moi, du coup je vais régulièrement à Paris
c'est moins stressant en semaine que Paris, pas besoin de prendre le RER et de courir après le métro, mais comme la plupart des actifs sont des frontaliers français ou belges, c'est désert le soir et les week-ends, les magasins ferment à 18h en semaine au centre-ville, etc
pourrais-tu me dire ce que tu penses de Genève? c'est une ville agréable pour y vivre? est-ce une ville jeune? je suppose que comme le Luxembourg, les loyers sont hors de prix...
steve82- Messages : 26
Date d'inscription : 03/09/2009
Age : 42
Localisation : Luxembourg
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
...
Dernière édition par Phil le Sam 9 Jan 2010 - 1:04, édité 1 fois (Raison : Auto-censure)
Re: Dans ces villes éteintes que le crachin balance
Mais alors c'est exactement ça !!!
Les loyers sont en effet hors de prix, il y a une grave pénurie de logement et puis le coût de la vie est assez cher de manière général, les loyers suivent. A la frontière, coté français, ils ont même tendance à s'aligner sur les loyer genevois...
Comme ambiance + sympa il y a le vieux Carouge, ce qui permet de bénéficier de la dynamique économique de Genève, des transports en commun, tout en étant dans un village à taille humaine et à ambiance artisanale, festive et joyeuse ! Lausanne reste bien entendu la référence.
Je profite de ce sujet pour annoncer à ceux qui ont un peu suivis l'actualité suisses de ces derniers mois : NON, nous ne sommes pas tous cons et racistes !!! Je suis personnellement très peiné par l'image qui se dégage de nous à l'international et qui ne nous ressemble pas...
Les loyers sont en effet hors de prix, il y a une grave pénurie de logement et puis le coût de la vie est assez cher de manière général, les loyers suivent. A la frontière, coté français, ils ont même tendance à s'aligner sur les loyer genevois...
Comme ambiance + sympa il y a le vieux Carouge, ce qui permet de bénéficier de la dynamique économique de Genève, des transports en commun, tout en étant dans un village à taille humaine et à ambiance artisanale, festive et joyeuse ! Lausanne reste bien entendu la référence.
Je profite de ce sujet pour annoncer à ceux qui ont un peu suivis l'actualité suisses de ces derniers mois : NON, nous ne sommes pas tous cons et racistes !!! Je suis personnellement très peiné par l'image qui se dégage de nous à l'international et qui ne nous ressemble pas...
Julian- Messages : 139
Date d'inscription : 17/08/2009
Age : 42
Localisation : Polynésie Française
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