états seconds
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hellwill
virginie39
6 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
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états seconds
Quand la corde sensible est tendue à l'extrême, sous le poids de tensions difficilement gérables, tout s'emballe et se romps; il se produit alors une dissociation: le corps se libère, mais l'esprit le subit.
Lors de l'atterrissage, la douleur est immense (il y aurait mieux valu ne pas du tout décoller)
Les "états seconds" sont ce que je redoute le plus.
Certains zèbres ici ont-ils déjà vécu ce genre de dissociations, certains les ont-ils dépassés?
Lors de l'atterrissage, la douleur est immense (il y aurait mieux valu ne pas du tout décoller)
Les "états seconds" sont ce que je redoute le plus.
Certains zèbres ici ont-ils déjà vécu ce genre de dissociations, certains les ont-ils dépassés?
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 47
Localisation : Lons le saunier,Jura
Invité- Invité
Re: états seconds
Tu peux définir un peu plus ton idée. Je comprend qu'a moitié. Tu parles d'expérience de sortie de corps ?
Re: états seconds
Hellwill : Je pense que Virginie parlait plutôt de lorsque l'émotionnel a été trop poussé/violent par sa puissance, et ça fat un état "dissociatif" une sorte "d'état second" où ton corps et ton esprit se séparent un peu mais c'est juste par choc psychologique etc donc rien de "paranormal" (je me trompe peut-être mais moi quand j'avais répondu je l'avais pris dans ce sens là)
Invité- Invité
Re: états seconds
"états seconds" ou états limite ?
Dissociation ? Ou possession ?
C'est vrai que c'est pas très clair =S
Dissociation ? Ou possession ?
C'est vrai que c'est pas très clair =S
Satisu- Messages : 27
Date d'inscription : 02/12/2012
Age : 32
Re: états seconds
Les états limites c'est des "Troubles de le Personnalité Borderline" caractérisés par une instabilité émotionnelle, une image de soi-même troublée. Un comportement particulier de séduction serait lié à un besoin d'affection immense et insatiable, à cause d'un sentiment d'insécurité permanent.
Je me reconnais dans ce résumé.
La possession c'est une incorporation subie par un esprit qui est obligé malgré lui de "quitter son corps", car l'esprit l'y force. L'esprit normalement propriétaire du corps ne peut donc plus avoir contrôle de ses faits et gestes.
Certains font aussi la distinction entre la possession et la subjugation ( l'esprit est entrainé par un autre esprit, mais ne quitte pas réellement le corps.)
Dans des états seconds, on peut avoir cette impression de ne "plus contrôler la commande de la machine". De là a affirmer qu'il y a "possession" ou "subjugation", je ne sais pas. Mais je dirais plutôt comme Strigide, que suite à un choc psychologique trop violent, il y a une dissociation qui se produit.
Je me reconnais dans ce résumé.
La possession c'est une incorporation subie par un esprit qui est obligé malgré lui de "quitter son corps", car l'esprit l'y force. L'esprit normalement propriétaire du corps ne peut donc plus avoir contrôle de ses faits et gestes.
Certains font aussi la distinction entre la possession et la subjugation ( l'esprit est entrainé par un autre esprit, mais ne quitte pas réellement le corps.)
Dans des états seconds, on peut avoir cette impression de ne "plus contrôler la commande de la machine". De là a affirmer qu'il y a "possession" ou "subjugation", je ne sais pas. Mais je dirais plutôt comme Strigide, que suite à un choc psychologique trop violent, il y a une dissociation qui se produit.
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 47
Localisation : Lons le saunier,Jura
Re: états seconds
... Pas très clair tout ça Bon, bah pour le moment je peu pas trop participer car je ne comprend pas le cadre !
Re: états seconds
Pourquoi faut-il que ce soit spécifiquement différent pour des "zèbres". Ce forum est incroyable !
Nirguna- Messages : 14
Date d'inscription : 05/10/2014
Re: états seconds
Moi ça m'est arrivé quelques fois quand je me dépassais dans l'imagination.
Ça donnait un grand plaisir, qui me réveillait en pleine nuit, me donnait du plaisir "qui se baladait dans le corps". Sauf que, pareil que toi, au moment où ça s'arrêtait, une douleur et un malaise psychologique intense.
Le problème s'est arrangé quand mon expression corporelle était en phase avec ce que je ressentais, puisque les interactions avec les autres régulent nos émotions au fur et à mesure.
Est-ce que les autres personnes avec qui tu es en contact lors de ces expériences arrivent à te regarder dans les yeux et imiter ton non-verbal ? Et toi également tu y arrives ?
Ça donnait un grand plaisir, qui me réveillait en pleine nuit, me donnait du plaisir "qui se baladait dans le corps". Sauf que, pareil que toi, au moment où ça s'arrêtait, une douleur et un malaise psychologique intense.
Le problème s'est arrangé quand mon expression corporelle était en phase avec ce que je ressentais, puisque les interactions avec les autres régulent nos émotions au fur et à mesure.
Est-ce que les autres personnes avec qui tu es en contact lors de ces expériences arrivent à te regarder dans les yeux et imiter ton non-verbal ? Et toi également tu y arrives ?
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: états seconds
Zebra-Finch, je ne comprends pas tes questions. En tout cas, pour l'instant, la peur de ces "états seconds" me permet de rester suffisamment vigilante pour ne pas retomber dedans. Lorsque j'aurai trouvé suffisamment de sécurité en moi-même, alors je pourrai laisser tomber cette peur, qui n'aura plus raison d'être.
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 47
Localisation : Lons le saunier,Jura
Re: états seconds
Quand ça t'arrive, tu es toute seule chez toi, ou bien c'est pendant une pleine interaction avec d'autres personnes ?
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: états seconds
En pleine interaction avec de "l'entourage". Sauf que cet entourage n'est pas sécurisant. Certaines personnes ne me saisissent vraiment pas, et il s'ensuit des confusions aberrantes.
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 47
Localisation : Lons le saunier,Jura
Re: états seconds
Qu'est-ce que tu voudrais que ces personnes fassent plus exactement, pour que ça soit sécurisant pour toi ?
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: états seconds
Je ne sais pas me protéger moi-même, de moi-même.
Il est inutile pour moi de continuer sur cette page; je me sentirais nue tout-à-coup.
Puisque je me suis lancée, nous pourrions poursuivre, puisque la discussion est entamée, en MP?
Il est inutile pour moi de continuer sur cette page; je me sentirais nue tout-à-coup.
Puisque je me suis lancée, nous pourrions poursuivre, puisque la discussion est entamée, en MP?
virginie39- Messages : 333
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 47
Localisation : Lons le saunier,Jura
Re: états seconds
Oui bien sûr, hésite pas.
Mais tu sais le but de mes questions n'est pas nécessairement de dévoiler ton intimité, d'ailleurs je ne suis pas sûr que ça soit utile, mais surtout de comprendre pourquoi tu ne peux pas la protéger.
Edit : j'ai répondu à ton mp^^
Mais tu sais le but de mes questions n'est pas nécessairement de dévoiler ton intimité, d'ailleurs je ne suis pas sûr que ça soit utile, mais surtout de comprendre pourquoi tu ne peux pas la protéger.
Edit : j'ai répondu à ton mp^^
Zebra-Finch- Messages : 397
Date d'inscription : 17/09/2014
Age : 37
Re: états seconds
hello,
je ne sais pas si c'est ce dont tu parles, moi j'appelle ça "décrocher", ça a pu m'arriver et ça peut très très ponctuellement m'arriver
quand je perds mes repères et que je suis dans une période que je dirai "fragile" ou "stressante" et que je me retrouve "la tête pleine et contrariée" dans un environnement hostile ou qui me rappelle plein de choses qui font "contre blessures" et que je n'ai absolument pas le sentiment d'avoir qui que ce soit de "rassurant" sur lequel me "poser" ou "poser mon regard".
dans ces cas là je "décrochais" pour partir loin loin et avec ensuite cette sensation que tu sembles décrire de passer d'un fossé à un autre avec une grande distance entre les deux, ce qui était court circuitant (passer d'une réalité à une autre mais les deux très différentes).
pas sûre mais ça ne m'arrive parce que je me connais plutôt très bien et que je pose mes repères partout et connaissant mes blessures...
je le sais puisque j'ai eu lors d'un contexte des "symptômes" que je n'en avais eu depuis si longtemps que je ne m'en souvenais plus et à avoir réaction autour de moi de : miss t'es là ?, c'est d'ailleurs le fait d'avoir vécu entre les deux qui m'a permis de me débrouiller pour me sortir rapidement de ce contexte car pour de nouveau ressentir aussi forts certaines choses, l'environnement était forcément très anxiogène pour moi.
l'avantage de savoir un ensemble de choses a fait que justement je ne me suis pas dit : c'est moi. et j'ai pu identifié, analysé rapidement qu'il y avait trop de choses qui n'allaient pas comme ça devait, les personnes, leur connaissance d'eux mêmes, le cadre auxquels ils ne se collaient, et en fait voir des pathologies chez eux qui n'allaient pas se régler de suite...
comme quoi la remise en question....
je ne sais pas si c'est ce dont tu parles, moi j'appelle ça "décrocher", ça a pu m'arriver et ça peut très très ponctuellement m'arriver
quand je perds mes repères et que je suis dans une période que je dirai "fragile" ou "stressante" et que je me retrouve "la tête pleine et contrariée" dans un environnement hostile ou qui me rappelle plein de choses qui font "contre blessures" et que je n'ai absolument pas le sentiment d'avoir qui que ce soit de "rassurant" sur lequel me "poser" ou "poser mon regard".
dans ces cas là je "décrochais" pour partir loin loin et avec ensuite cette sensation que tu sembles décrire de passer d'un fossé à un autre avec une grande distance entre les deux, ce qui était court circuitant (passer d'une réalité à une autre mais les deux très différentes).
pas sûre mais ça ne m'arrive parce que je me connais plutôt très bien et que je pose mes repères partout et connaissant mes blessures...
je le sais puisque j'ai eu lors d'un contexte des "symptômes" que je n'en avais eu depuis si longtemps que je ne m'en souvenais plus et à avoir réaction autour de moi de : miss t'es là ?, c'est d'ailleurs le fait d'avoir vécu entre les deux qui m'a permis de me débrouiller pour me sortir rapidement de ce contexte car pour de nouveau ressentir aussi forts certaines choses, l'environnement était forcément très anxiogène pour moi.
l'avantage de savoir un ensemble de choses a fait que justement je ne me suis pas dit : c'est moi. et j'ai pu identifié, analysé rapidement qu'il y avait trop de choses qui n'allaient pas comme ça devait, les personnes, leur connaissance d'eux mêmes, le cadre auxquels ils ne se collaient, et en fait voir des pathologies chez eux qui n'allaient pas se régler de suite...
comme quoi la remise en question....
Invité- Invité
Re: états seconds
et sur le fait que ce soit du zébre ou pas, d'où l'urgence que j'ai eu à vouloir faire "un z" tour de moi vite fait sur les contours afin justement de ne pas en plus tomber dans une spirale non plus de "c'est sûrement moi qui..." mais en plus "c'est sûrement parce que je suis surdouée que...".
J'aime bien le mot dissocier et je vais repenser à ce sujet car tu m'as fait vraiment penser qu'il n'y a plus de douleur en fait. Ca me parle beaucoup cet atterrissage douloureux mais dans le passé....
J'aime bien le mot dissocier et je vais repenser à ce sujet car tu m'as fait vraiment penser qu'il n'y a plus de douleur en fait. Ca me parle beaucoup cet atterrissage douloureux mais dans le passé....
Invité- Invité
Re: états seconds
Hello zabgahangirl ! Il me semble que tu comprend la clé de cet état de dissociation qui m'est aussi familier et avec lequel je navigue depuis mes débuts dans cette vie.
Je "relie des points", ou plutôt ils se relient tout seuls, depuis un an qui tournent autour de ce phénomène de dissociation, à partir de toutes mes observations internes, de mes apprentissages externes, de ce que je lis ou vois, des témoignages comme le tiens etc. Cela n'a pas formé encore un dessin fini mais j'y travaille
Je ne sais pas si c'est visible pour les non inscrits mais un de mes dernier point est là :
http://forum.kaleidoblog.net/mag-journal-navigation-t340.html#p4917
je met le lien pour la vidéo viméo que je ne sais pas mettre en visuel sur ce forum si ce n'est pas accessible :
http://vimeo.com/109003956
ainsi qu'une partie de mon court résumé en soulignant ce qui ressort et rejoint ton témoignage (il me semble ):
Je vais continuer à travailler sur ce sujet pour pouvoir aider mon petit fils que j'observe depuis 3 ans tomber dans cet état de plus en plus.
Il y a un rapport au corps à re-établir...
Un lien avec la dissonance cognitive...
Avec l'état hypnagogique et sa culture...
...
Je "relie des points", ou plutôt ils se relient tout seuls, depuis un an qui tournent autour de ce phénomène de dissociation, à partir de toutes mes observations internes, de mes apprentissages externes, de ce que je lis ou vois, des témoignages comme le tiens etc. Cela n'a pas formé encore un dessin fini mais j'y travaille
Je ne sais pas si c'est visible pour les non inscrits mais un de mes dernier point est là :
http://forum.kaleidoblog.net/mag-journal-navigation-t340.html#p4917
je met le lien pour la vidéo viméo que je ne sais pas mettre en visuel sur ce forum si ce n'est pas accessible :
http://vimeo.com/109003956
ainsi qu'une partie de mon court résumé en soulignant ce qui ressort et rejoint ton témoignage (il me semble ):
...Kishori parle de l'asperger, des hypersensibles, des sensibles, et des insensibles,
de cette conscience profonde qui nous manque en mode sympathique (quand on est sous stress) : même si dans la tête on sait que l'on aime ou autre émotion sentiment, du recul que donne la conscience au point zéro c'est à dire voir ce qui est voir nos réactions et accepter le paquet pour passer à autre chose
Je vais continuer à travailler sur ce sujet pour pouvoir aider mon petit fils que j'observe depuis 3 ans tomber dans cet état de plus en plus.
Il y a un rapport au corps à re-établir...
Un lien avec la dissonance cognitive...
Avec l'état hypnagogique et sa culture...
...
Re: états seconds
Mag a écrit:Hello zabgahangirl ! Il me semble que tu comprend la clé de cet état de dissociation qui m'est aussi familier et avec lequel je navigue depuis mes débuts dans cette vie.
Hello mag. Je ne sais pas, je n'ai fait que répondre ce que je ressentais et ce que ça me rappelait. par contre je précise que je n'avais plus naviguer avec cela jusqu'à un épisode de ma vie, un très long : 5 ans
Je "relie des points", ou plutôt ils se relient tout seuls, depuis un an qui tournent autour de ce phénomène de dissociation, à partir de toutes mes observations internes, de mes apprentissages externes, de ce que je lis ou vois, des témoignages comme le tiens etc. Cela n'a pas formé encore un dessin fini mais j'y travaille
Je ne sais pas si c'est visible pour les non inscrits mais un de mes dernier point est là :
http://forum.kaleidoblog.net/mag-journal-navigation-t340.html#p4917
je met le lien pour la vidéo viméo que je ne sais pas mettre en visuel sur ce forum si ce n'est pas accessible :
http://vimeo.com/109003956
ainsi qu'une partie de mon court résumé en soulignant ce qui ressort et rejoint ton témoignage (il me semble ):Kishori parle de l'asperger, des hypersensibles, des sensibles, et des insensibles,
de cette conscience profonde qui nous manque en mode sympathique (quand on est sous stress) : même si dans la tête on sait que l'on aime ou autre émotion sentiment, du recul que donne la conscience au point zéro c'est à dire voir ce qui est voir nos réactions et accepter le paquet pour passer à autre chose
je garde, je sais que c'est ici mais je n'ai pas lu. sur la simple raison que je n'avais pas ça en tête avant qu'on me cause beaucoup de problèmes (je me permets de dire cela puisqu'il y a eu un "avant" où les problèmes ne se posaient pas (et dans un même environnement que je fréquentais depuis très longtemps donc la problématique n'est pas venue de moi....
j'ai juste vu une psychiatre qui m'a confirmée mon intime conviction...donc hormis témoigner, dire quand je pense reconnaître des choses vécues, je n'oserai me hasarder dans une partie que je dirai médicale et que je suis à peine en train de découvrir et dans laquelle je me retrouvais du jour au lendemain, hors contexte et "forcée".
Donc comme je suis "douce" avec moi, je ne vais pas me "charger" avec ça pour l'instant, ni partir dans des conversations plus profondément alors que je n'ai pas la base. (que j'aurai par la suite probablement et qui va me faire tout bizarre).
D'où l'ouverture d'un nouveau fil personnel ici hier, pour l'instant vide, qui sera un fil de ma nouvelle tranche de vie mais "malade" car en fait de là vient ma perturbation mais qui ne m’inquiète pas plus que cela, mais me touche je pense et particulièrement au vu de ce que j'ai pu lire ici.
c'est la tête de la psychiatre qui m'a fait tilt, rien n'est sûr et je veux être prête pour encaisser ça, enfin pas être prête, être en état.
j'ai un profond sentiment (qui est le mien, pour moi) que le diagnostic qu'on me poserait va aller en totale contradiction avec la vie que j'ai vécue.
J'ai vu trop de personnes à mon goût un peu trop étonnées en fait de cette découverte que je suis particulière, et des personnes qui s'y connaissent dans le domaine de la douance, ou de l'autisme....
Et le fait justement de parler d'un avant et d'un après .... comme témoigner ici en devant retourner loin dans le passé pour me souvenir....je trouve ça curieux. et bien mais je veux d'abord en être sûre. car ça voudrait dire que selon un diagnostic qu'on me poserait, je devrai avoir une vie autre que celle que j'ai eue. alors ça voudrait dire qu'on peut faire autrement sur ce que je suis médicalement... et ça ça me touche fort et ça m'impressionne....Je vais laisser comme ça pour voir ce que ça te dit.
...
Je vais continuer à travailler sur ce sujet pour pouvoir aider mon petit fils que j'observe depuis 3 ans tomber dans cet état de plus en plus.
D'autant plus avec ce que tu dis, tu parles donc du fait qu'il était dans un état et qu'il est en train de "progresser" mais dans un état "négatif".
De plus je suis madame compliquée (mais pour une fois je pense à moi et à mes forces et ce depuis un an où je poste ici et où j'agis différemment, à savoir tenir compte du fait que le "sujet" c'est moi et donc ne pas me lancer comme je l'aurai fait sur un autre sujet, chercher, creuser, trouver, déduire, aller ingérer plein d'informations, devenir "pro" sur le sujet, parce qu'en fait sur un sujet de géo qui serait loin de moi, je pourrai me retrouver à ressentir tout un tas de choses. Si j'ai eu de par le passé, des symptômes.... si je ne les ai plus eu jusqu'à les oublier.... pour que dans un certain contexte ils reviennent....je vais reprendre ton terme.... pour moi il y une clé ... à cet endroit là....alors finir de sortir de ce contexte ou des conséquences de ce contexte... revivre... (parce que j'ai vraiment eu la sensation de devoir me mettre en état de survie...) et puis ensuite hopopop foncer sur ce sujet ... et particulièrement puisque tu es grand mère, parce que je l'ai dit ailleurs ici, comme tout partait en éparpillé, en "saucisse totale".... c'est d'ailleurs je pense ce qui me faisait souffrir, l'impression non pas d'avoir construit des choses (ce qui m'importe peu) mais qu'on était en train de démolir des efforts que j'avais fait sans même s'en rendre compte. je vais le lâcher comme ça, comme si j'avais fait quelque chose d'extraordinaire... d'impossible....mais dont je n'ai eu conscience qu'à partir du moment où j'ai vu cette psychiatre et ces réactions d'étonnement vis à vis de moi...
je réagis très mal non pas sur le fait qu'on veut que je sois malade j'ai une bronchite, je n'ai pas de problèmes à aller chez le médecin, etc, je réagis très mal et je pense que c'est normal sur le fait que c'est comme si on me découvrait une "maladie" au bout de 39 ans... alors que j'ai eu une vie non conforme...mais normale...et que je pense avoir simplifié de plus en plus au fil des années vécues... pour m'être retrouvée dans une tonne de complications il y a 5 ans qui n'ont fait que s'ajouter les unes aux autres et qu'apparemment, par un biais professionnel... je vais me retrouver (peut être ...dans un parcours médical.... mais pour non pas une maladie qui viendrait de se déclarer...mais dans ce cas que j'ai toujours eue....mais que personne n'aurait vue....et je n'ai pas du tout eue une vie où je suis restée isolée, chez moi, enfermée à côtoyer peu de personnes, à n'aller nulle part, à ne pas travailler....
je trouve donc intéressant de ne pas poser pour le moment aussi une étiquette sur ce que je suis... car ce serait je le suis désormais et je devrai me faire à l'idée....alors que je n'étais pas.....donc comme ton observation sur ton petit fils, ça me fait un effet bizarre de me dire que je dois progresser... mais à me faire à l'idée de quelque chose de "négatif".... c'est totalement contradictoire pour moi.... et je cherche donc comme je l'ai fait pour tout dans ma vie, une "parade", une façon de positionner, de schématiser....quelque chose qui me permet non schématisable....puisque j'ai su tout poser en schémas dans ma vie afin de partir d'une base pour pouvoir avancer...et qu'en fait... je me retrouve avec des complications....j'ai du voir un psychiatre, je vais probablement être mise en maladie.... mais je ne suis moi toujours pas malade et effectivement m'étant sortie de l'environnement "toxique" dans lequel je me suis retrouvée et qui n'aurait pas du être (puisque je me peux là dessus, ayant un vécu je peux faire des comparaisons), les symptômes repartent de nouveau
à ce jour je trouve qu'ici beaucoup de personnes savent mieux que moi mettre des mots sur la douance mais j'ai la sensation de savoir moi mettre des mots sur mes maux, les miens de mots, et mes ressentis..., c'est donc aussi pour cette raison sûrement non pas la crainte d'un diagnostic mais celle qu'on me mette une étiquette et que je parte de cette étiquette et non plus des déductions sur moi de ma propre vie.
d'où ma façon ici depuis un an et demi de juste témoigner, de poser des parties de ma vie ici (alors que j'ai parlé ici de choses dont je n'avais jamais parlé, de tout ce qui faisait ma "bulle", tout "ça" c'était donc depuis longtemps on va dire "dans ma bulle" ... et j'avais ma vie à coté on va dire
[u]oui j'oublie ce que je voulais dire pendant que j'ai eu l'impression de devoir me remettre en mode survie, ça a été excessivement douloureux, d'autant plus que pareil, j'avais des éléments de comparaison, à savoir du non douloureux.... donc moi pas comprendre pourquoi j'ai autant bossé sur moi ? pour me retrouver du jour au lendemain dans une vie qu'on catastrophe, qu'on complique, et je souffre je vais dire énormément (la souffrance chez moi c'est relatif, le passé étant le passé, la souffrance ne va pas partie de ma vie, mais à chaque fois du passé. pendant cette longue période, il m'a fallu trouver une motivation, un but car pour l'avoir dit ici aussi, j'avais tout calculé dans ma vie (qu'on puisse ou pas moi c'est la sensation que j'ai, d'ailleurs une psy du travail au départ et elle aurait du rester sur ça pour le bien de tous, m'avait sorti "tu as répondu à toutes les questions que les gens vont passer leur vie à se poser...), j'avais donc calculé par exemple arrivé à 39 ans que fumeuse je pourrai avoir un cancer et donc trouver des parades à ça, et aussi envisager les coups durs qui pourraient encore me tomber en fonction de mon contexte et de la vie que je vis, comme dit ici aussi, je n'avais évidemment envisagé de découvrir que je suis surdouée... et si donc j'ai dépassé des choses relatives à la surdouance... et bref ma motivation est venue du fait que j'ai pu m'entendre dire pour une vie professionnelle qui s'écroulait (et une petite toute simple donc ça m'a effarée je crois tant de .... pour si peu....) il me faut une raison de tenir, il me faut un après pour repasser par des choses à mes yeux déjà vécues, déjà soufferts ? et dans lesquelles j'avais bien veillé à m'organiser ou à me construire de façon à ce que ces choses ne se produisent plus ou du moins ne m'affectent plus... et cette raison très intime, ça a été alors qui c'est ce que je suis mais ça servirait pour des mômes.... et me voilà à te dire tout ça...
Il y a un rapport au corps à re-établir...
Un lien avec la dissonance cognitive...
Avec l'état hypnagogique et sa culture...
Voici, on ne sait jamais avant de le dire ce qui va servir à quelqu'un d'autre (d'où le fait d'ailleurs du fonctionnement que j'ai toujours dans ma vie, à savoir ne pas avoir de problèmes à me livrer sur des expériences, des techniques que j'ai pu utiliser...mais pas sur des problèmes où le sujet serait moi. ce sujet j'avais l'habitude d'en discuter parfois quand c'était utile uniquement avec euh "moi" mais si quelque chose te fait tilt pour ton petit fils... n'hésites pas à me le demander et du coup là je chercherai ce que ça m'inspire, rappelle...pour te l'indiquer
...
Invité- Invité
Re: états seconds
J'ai transféré sur mon traitement de texte ton message que j'ai du mal à lire à l'écran dans le mode souligné et dense et poursuivrai plus tard quand je l'aurai mieux compris
sinon je vais partir sur quelques mots et croire qu'on parle de la même chose !
en plus je vais relire le sujet de départ parceque c'est pareil si ça se trouve je suis complétement à côté de la plaque : mieux vaut faire de la sémantique que semer des tiques
sinon je vais partir sur quelques mots et croire qu'on parle de la même chose !
en plus je vais relire le sujet de départ parceque c'est pareil si ça se trouve je suis complétement à côté de la plaque : mieux vaut faire de la sémantique que semer des tiques
Re: états seconds
Mag a écrit:J'ai transféré sur mon traitement de texte ton message que j'ai du mal à lire à l'écran dans le mode souligné et dense et poursuivrai plus tard quand je l'aurai mieux compris
sinon je vais partir sur quelques mots et croire qu'on parle de la même chose !
en plus je vais relire le sujet de départ parceque c'est pareil si ça se trouve je suis complétement à côté de la plaque : mieux vaut faire de la sémantique que semer des tiques
cela dit oui tu as raison pour le sujet de départ car je t'ai livré du non analysé, du brut de moi si ce brut de moi est aussi à coté de la plaque de l'auteur .... on peut semer des tiques ça peut être drôle mais si on les sème à tous vents qui partiraient dans toutes les mauvaises directions... ...
on se retrouve si besoin au point "retour aux sources :"
Invité- Invité
j'ai retiré le souligné : à faire ça va, à relire c'est l'enfer vous avez tous raison :) c'est mieux ?
[quote="zabgahangirl"]
Hello mag. Je ne sais pas, je n'ai fait que répondre ce que je ressentais et ce que ça me rappelait. par contre je précise que je n'avais plus naviguer avec cela jusqu'à un épisode de ma vie, un très long : 5 ans
Je "relie des points", ou plutôt ils se relient tout seuls, depuis un an qui tournent autour de ce phénomène de dissociation, à partir de toutes mes observations internes, de mes apprentissages externes, de ce que je lis ou vois, des témoignages comme le tiens etc. Cela n'a pas formé encore un dessin fini mais j'y travaille
Je ne sais pas si c'est visible pour les non inscrits mais un de mes dernier point est là :
http://forum.kaleidoblog.net/mag-journal-navigation-t340.html#p4917
je met le lien pour la vidéo viméo que je ne sais pas mettre en visuel sur ce forum si ce n'est pas accessible :
http://vimeo.com/109003956
ainsi qu'une partie de mon court résumé en soulignant ce qui ressort et rejoint ton témoignage (il me semble ):
je garde, je sais que c'est ici mais je n'ai pas lu. sur la simple raison que je n'avais pas ça en tête avant qu'on me cause beaucoup de problèmes (je me permets de dire cela puisqu'il y a eu un "avant" où les problèmes ne se posaient pas (et dans un même environnement que je fréquentais depuis très longtemps donc la problématique n'est pas venue de moi....
j'ai juste vu une psychiatre qui m'a confirmée mon intime conviction...donc hormis témoigner, dire quand je pense reconnaître des choses vécues, je n'oserai me hasarder dans une partie que je dirai médicale et que je suis à peine en train de découvrir et dans laquelle je me retrouvais du jour au lendemain, hors contexte et "forcée".
Donc comme je suis "douce" avec moi, je ne vais pas me "charger" avec ça pour l'instant, ni partir dans des conversations plus profondément alors que je n'ai pas la base. (que j'aurai par la suite probablement et qui va me faire tout bizarre).
D'où l'ouverture d'un nouveau fil personnel ici hier, pour l'instant vide, qui sera un fil de ma nouvelle tranche de vie mais "malade" car en fait de là vient ma perturbation mais qui ne m’inquiète pas plus que cela, mais me touche je pense et particulièrement au vu de ce que j'ai pu lire ici.
c'est la tête de la psychiatre qui m'a fait tilt, rien n'est sûr et je veux être prête pour encaisser ça, enfin pas être prête, être en état.
j'ai un profond sentiment (qui est le mien, pour moi) que le diagnostic qu'on me poserait va aller en totale contradiction avec la vie que j'ai vécue.
J'ai vu trop de personnes à mon goût un peu trop étonnées en fait de cette découverte que je suis particulière, et des personnes qui s'y connaissent dans le domaine de la douance, ou de l'autisme....
Et le fait justement de parler d'un avant et d'un après .... comme témoigner ici en devant retourner loin dans le passé pour me souvenir....je trouve ça curieux. et bien mais je veux d'abord en être sûre. car ça voudrait dire que selon un diagnostic qu'on me poserait, je devrai avoir une vie autre que celle que j'ai eue. alors ça voudrait dire qu'on peut faire autrement sur ce que je suis médicalement... et ça ça me touche fort et ça m'impressionne....Je vais laisser comme ça pour voir ce que ça te dit.
...
Je vais continuer à travailler sur ce sujet pour pouvoir aider mon petit fils que j'observe depuis 3 ans tomber dans cet état de plus en plus.
D'autant plus avec ce que tu dis, tu parles donc du fait qu'il était dans un état et qu'il est en train de "progresser" mais dans un état "négatif".
De plus je suis madame compliquée (mais pour une fois je pense à moi et à mes forces et ce depuis un an où je poste ici et où j'agis différemment, à savoir tenir compte du fait que le "sujet" c'est moi et donc ne pas me lancer comme je l'aurai fait sur un autre sujet, chercher, creuser, trouver, déduire, aller ingérer plein d'informations, devenir "pro" sur le sujet, parce qu'en fait sur un sujet de géo qui serait loin de moi, je pourrai me retrouver à ressentir tout un tas de choses. Si j'ai eu de par le passé, des symptômes.... si je ne les ai plus eu jusqu'à les oublier.... pour que dans un certain contexte ils reviennent....je vais reprendre ton terme.... pour moi il y une clé ... à cet endroit là....alors finir de sortir de ce contexte ou des conséquences de ce contexte... revivre... (parce que j'ai vraiment eu la sensation de devoir me mettre en état de survie...) et puis ensuite hopopop foncer sur ce sujet ... et particulièrement puisque tu es grand mère, parce que je l'ai dit ailleurs ici, comme tout partait en éparpillé, en "saucisse totale".... c'est d'ailleurs je pense ce qui me faisait souffrir, l'impression non pas d'avoir construit des choses (ce qui m'importe peu) mais qu'on était en train de démolir des efforts que j'avais fait sans même s'en rendre compte. je vais le lâcher comme ça, comme si j'avais fait quelque chose d'extraordinaire... d'impossible....mais dont je n'ai eu conscience qu'à partir du moment où j'ai vu cette psychiatre et ces réactions d'étonnement vis à vis de moi...
je réagis très mal non pas sur le fait qu'on veut que je sois malade j'ai une bronchite, je n'ai pas de problèmes à aller chez le médecin, etc, je réagis très mal et je pense que c'est normal sur le fait que c'est comme si on me découvrait une "maladie" au bout de 39 ans... alors que j'ai eu une vie non conforme...mais normale...et que je pense avoir simplifié de plus en plus au fil des années vécues... pour m'être retrouvée dans une tonne de complications il y a 5 ans qui n'ont fait que s'ajouter les unes aux autres et qu'apparemment, par un biais professionnel... je vais me retrouver (peut être ...dans un parcours médical.... mais pour non pas une maladie qui viendrait de se déclarer...mais dans ce cas que j'ai toujours eue....mais que personne n'aurait vue....et je n'ai pas du tout eue une vie où je suis restée isolée, chez moi, enfermée à côtoyer peu de personnes, à n'aller nulle part, à ne pas travailler....
je trouve donc intéressant de ne pas poser pour le moment aussi une étiquette sur ce que je suis... car ce serait je le suis désormais et je devrai me faire à l'idée....alors que je n'étais pas.....donc comme ton observation sur ton petit fils, ça me fait un effet bizarre de me dire que je dois progresser... mais à me faire à l'idée de quelque chose de "négatif".... c'est totalement contradictoire pour moi.... et je cherche donc comme je l'ai fait pour tout dans ma vie, une "parade", une façon de positionner, de schématiser....quelque chose qui me permet non schématisable....puisque j'ai su tout poser en schémas dans ma vie afin de partir d'une base pour pouvoir avancer...et qu'en fait... je me retrouve avec des complications....j'ai du voir un psychiatre, je vais probablement être mise en maladie.... mais je ne suis moi toujours pas malade et effectivement m'étant sortie de l'environnement "toxique" dans lequel je me suis retrouvée et qui n'aurait pas du être (puisque je me peux là dessus, ayant un vécu je peux faire des comparaisons), les symptômes repartent de nouveau
à ce jour je trouve qu'ici beaucoup de personnes savent mieux que moi mettre des mots sur la douance mais j'ai la sensation de savoir moi mettre des mots sur mes maux, les miens de mots, et mes ressentis..., c'est donc aussi pour cette raison sûrement non pas la crainte d'un diagnostic mais celle qu'on me mette une étiquette et que je parte de cette étiquette et non plus des déductions sur moi de ma propre vie.
d'où ma façon ici depuis un an et demi de juste témoigner, de poser des parties de ma vie ici (alors que j'ai parlé ici de choses dont je n'avais jamais parlé, de tout ce qui faisait ma "bulle", tout "ça" c'était donc depuis longtemps on va dire "dans ma bulle" ... et j'avais ma vie à coté on va dire
oui j'oublie ce que je voulais dire pendant que j'ai eu l'impression de devoir me remettre en mode survie, ça a été excessivement douloureux, d'autant plus que pareil, j'avais des éléments de comparaison, à savoir du non douloureux.... donc moi pas comprendre pourquoi j'ai autant bossé sur moi ? pour me retrouver du jour au lendemain dans une vie qu'on catastrophe, qu'on complique, et je souffre je vais dire énormément (la souffrance chez moi c'est relatif, le passé étant le passé, la souffrance ne va pas partie de ma vie, mais à chaque fois du passé. pendant cette longue période, il m'a fallu trouver une motivation, un but car pour l'avoir dit ici aussi, j'avais tout calculé dans ma vie (qu'on puisse ou pas moi c'est la sensation que j'ai, d'ailleurs une psy du travail au départ et elle aurait du rester sur ça pour le bien de tous, m'avait sorti "tu as répondu à toutes les questions que les gens vont passer leur vie à se poser...), j'avais donc calculé par exemple arrivé à 39 ans que fumeuse je pourrai avoir un cancer et donc trouver des parades à ça, et aussi envisager les coups durs qui pourraient encore me tomber en fonction de mon contexte et de la vie que je vis, comme dit ici aussi, je n'avais évidemment envisagé de découvrir que je suis surdouée... et si donc j'ai dépassé des choses relatives à la surdouance... et bref ma motivation est venue du fait que j'ai pu m'entendre dire pour une vie professionnelle qui s'écroulait (et une petite toute simple donc ça m'a effarée je crois tant de .... pour si peu....) il me faut une raison de tenir, il me faut un après pour repasser par des choses à mes yeux déjà vécues, déjà soufferts ? et dans lesquelles j'avais bien veillé à m'organiser ou à me construire de façon à ce que ces choses ne se produisent plus ou du moins ne m'affectent plus... et cette raison très intime, ça a été alors qui c'est ce que je suis mais ça servirait pour des mômes.... et me voilà à te dire tout ça...
Il y a un rapport au corps à re-établir...
Un lien avec la dissonance cognitive...
Avec l'état hypnagogique et sa culture...
Voici, on ne sait jamais avant de le dire ce qui va servir à quelqu'un d'autre (d'où le fait d'ailleurs du fonctionnement que j'ai toujours dans ma vie, à savoir ne pas avoir de problèmes à me livrer sur des expériences, des techniques que j'ai pu utiliser...mais pas sur des problèmes où le sujet serait moi. ce sujet j'avais l'habitude d'en discuter parfois quand c'était utile uniquement avec euh "moi" mais si quelque chose te fait tilt pour ton petit fils... n'hésites pas à me le demander et du coup là je chercherai ce que ça m'inspire, rappelle...pour te l'indiquer
[quote="Mag"]Mag a écrit:Hello zabgahangirl ! Il me semble que tu comprend la clé de cet état de dissociation qui m'est aussi familier et avec lequel je navigue depuis mes débuts dans cette vie.
Hello mag. Je ne sais pas, je n'ai fait que répondre ce que je ressentais et ce que ça me rappelait. par contre je précise que je n'avais plus naviguer avec cela jusqu'à un épisode de ma vie, un très long : 5 ans
Je "relie des points", ou plutôt ils se relient tout seuls, depuis un an qui tournent autour de ce phénomène de dissociation, à partir de toutes mes observations internes, de mes apprentissages externes, de ce que je lis ou vois, des témoignages comme le tiens etc. Cela n'a pas formé encore un dessin fini mais j'y travaille
Je ne sais pas si c'est visible pour les non inscrits mais un de mes dernier point est là :
http://forum.kaleidoblog.net/mag-journal-navigation-t340.html#p4917
je met le lien pour la vidéo viméo que je ne sais pas mettre en visuel sur ce forum si ce n'est pas accessible :
http://vimeo.com/109003956
ainsi qu'une partie de mon court résumé en soulignant ce qui ressort et rejoint ton témoignage (il me semble ):
Kishori parle de l'asperger, des hypersensibles, des sensibles, et des insensibles,
de cette conscience profonde qui nous manque en mode sympathique (quand on est sous stress) : même si dans la tête on sait que l'on aime ou autre émotion sentiment, du recul que donne la conscience au point zéro c'est à dire voir ce qui est voir nos réactions et accepter le paquet pour passer à autre chose
je garde, je sais que c'est ici mais je n'ai pas lu. sur la simple raison que je n'avais pas ça en tête avant qu'on me cause beaucoup de problèmes (je me permets de dire cela puisqu'il y a eu un "avant" où les problèmes ne se posaient pas (et dans un même environnement que je fréquentais depuis très longtemps donc la problématique n'est pas venue de moi....
j'ai juste vu une psychiatre qui m'a confirmée mon intime conviction...donc hormis témoigner, dire quand je pense reconnaître des choses vécues, je n'oserai me hasarder dans une partie que je dirai médicale et que je suis à peine en train de découvrir et dans laquelle je me retrouvais du jour au lendemain, hors contexte et "forcée".
Donc comme je suis "douce" avec moi, je ne vais pas me "charger" avec ça pour l'instant, ni partir dans des conversations plus profondément alors que je n'ai pas la base. (que j'aurai par la suite probablement et qui va me faire tout bizarre).
D'où l'ouverture d'un nouveau fil personnel ici hier, pour l'instant vide, qui sera un fil de ma nouvelle tranche de vie mais "malade" car en fait de là vient ma perturbation mais qui ne m’inquiète pas plus que cela, mais me touche je pense et particulièrement au vu de ce que j'ai pu lire ici.
c'est la tête de la psychiatre qui m'a fait tilt, rien n'est sûr et je veux être prête pour encaisser ça, enfin pas être prête, être en état.
j'ai un profond sentiment (qui est le mien, pour moi) que le diagnostic qu'on me poserait va aller en totale contradiction avec la vie que j'ai vécue.
J'ai vu trop de personnes à mon goût un peu trop étonnées en fait de cette découverte que je suis particulière, et des personnes qui s'y connaissent dans le domaine de la douance, ou de l'autisme....
Et le fait justement de parler d'un avant et d'un après .... comme témoigner ici en devant retourner loin dans le passé pour me souvenir....je trouve ça curieux. et bien mais je veux d'abord en être sûre. car ça voudrait dire que selon un diagnostic qu'on me poserait, je devrai avoir une vie autre que celle que j'ai eue. alors ça voudrait dire qu'on peut faire autrement sur ce que je suis médicalement... et ça ça me touche fort et ça m'impressionne....Je vais laisser comme ça pour voir ce que ça te dit.
...
Je vais continuer à travailler sur ce sujet pour pouvoir aider mon petit fils que j'observe depuis 3 ans tomber dans cet état de plus en plus.
D'autant plus avec ce que tu dis, tu parles donc du fait qu'il était dans un état et qu'il est en train de "progresser" mais dans un état "négatif".
De plus je suis madame compliquée (mais pour une fois je pense à moi et à mes forces et ce depuis un an où je poste ici et où j'agis différemment, à savoir tenir compte du fait que le "sujet" c'est moi et donc ne pas me lancer comme je l'aurai fait sur un autre sujet, chercher, creuser, trouver, déduire, aller ingérer plein d'informations, devenir "pro" sur le sujet, parce qu'en fait sur un sujet de géo qui serait loin de moi, je pourrai me retrouver à ressentir tout un tas de choses. Si j'ai eu de par le passé, des symptômes.... si je ne les ai plus eu jusqu'à les oublier.... pour que dans un certain contexte ils reviennent....je vais reprendre ton terme.... pour moi il y une clé ... à cet endroit là....alors finir de sortir de ce contexte ou des conséquences de ce contexte... revivre... (parce que j'ai vraiment eu la sensation de devoir me mettre en état de survie...) et puis ensuite hopopop foncer sur ce sujet ... et particulièrement puisque tu es grand mère, parce que je l'ai dit ailleurs ici, comme tout partait en éparpillé, en "saucisse totale".... c'est d'ailleurs je pense ce qui me faisait souffrir, l'impression non pas d'avoir construit des choses (ce qui m'importe peu) mais qu'on était en train de démolir des efforts que j'avais fait sans même s'en rendre compte. je vais le lâcher comme ça, comme si j'avais fait quelque chose d'extraordinaire... d'impossible....mais dont je n'ai eu conscience qu'à partir du moment où j'ai vu cette psychiatre et ces réactions d'étonnement vis à vis de moi...
je réagis très mal non pas sur le fait qu'on veut que je sois malade j'ai une bronchite, je n'ai pas de problèmes à aller chez le médecin, etc, je réagis très mal et je pense que c'est normal sur le fait que c'est comme si on me découvrait une "maladie" au bout de 39 ans... alors que j'ai eu une vie non conforme...mais normale...et que je pense avoir simplifié de plus en plus au fil des années vécues... pour m'être retrouvée dans une tonne de complications il y a 5 ans qui n'ont fait que s'ajouter les unes aux autres et qu'apparemment, par un biais professionnel... je vais me retrouver (peut être ...dans un parcours médical.... mais pour non pas une maladie qui viendrait de se déclarer...mais dans ce cas que j'ai toujours eue....mais que personne n'aurait vue....et je n'ai pas du tout eue une vie où je suis restée isolée, chez moi, enfermée à côtoyer peu de personnes, à n'aller nulle part, à ne pas travailler....
je trouve donc intéressant de ne pas poser pour le moment aussi une étiquette sur ce que je suis... car ce serait je le suis désormais et je devrai me faire à l'idée....alors que je n'étais pas.....donc comme ton observation sur ton petit fils, ça me fait un effet bizarre de me dire que je dois progresser... mais à me faire à l'idée de quelque chose de "négatif".... c'est totalement contradictoire pour moi.... et je cherche donc comme je l'ai fait pour tout dans ma vie, une "parade", une façon de positionner, de schématiser....quelque chose qui me permet non schématisable....puisque j'ai su tout poser en schémas dans ma vie afin de partir d'une base pour pouvoir avancer...et qu'en fait... je me retrouve avec des complications....j'ai du voir un psychiatre, je vais probablement être mise en maladie.... mais je ne suis moi toujours pas malade et effectivement m'étant sortie de l'environnement "toxique" dans lequel je me suis retrouvée et qui n'aurait pas du être (puisque je me peux là dessus, ayant un vécu je peux faire des comparaisons), les symptômes repartent de nouveau
à ce jour je trouve qu'ici beaucoup de personnes savent mieux que moi mettre des mots sur la douance mais j'ai la sensation de savoir moi mettre des mots sur mes maux, les miens de mots, et mes ressentis..., c'est donc aussi pour cette raison sûrement non pas la crainte d'un diagnostic mais celle qu'on me mette une étiquette et que je parte de cette étiquette et non plus des déductions sur moi de ma propre vie.
d'où ma façon ici depuis un an et demi de juste témoigner, de poser des parties de ma vie ici (alors que j'ai parlé ici de choses dont je n'avais jamais parlé, de tout ce qui faisait ma "bulle", tout "ça" c'était donc depuis longtemps on va dire "dans ma bulle" ... et j'avais ma vie à coté on va dire
oui j'oublie ce que je voulais dire pendant que j'ai eu l'impression de devoir me remettre en mode survie, ça a été excessivement douloureux, d'autant plus que pareil, j'avais des éléments de comparaison, à savoir du non douloureux.... donc moi pas comprendre pourquoi j'ai autant bossé sur moi ? pour me retrouver du jour au lendemain dans une vie qu'on catastrophe, qu'on complique, et je souffre je vais dire énormément (la souffrance chez moi c'est relatif, le passé étant le passé, la souffrance ne va pas partie de ma vie, mais à chaque fois du passé. pendant cette longue période, il m'a fallu trouver une motivation, un but car pour l'avoir dit ici aussi, j'avais tout calculé dans ma vie (qu'on puisse ou pas moi c'est la sensation que j'ai, d'ailleurs une psy du travail au départ et elle aurait du rester sur ça pour le bien de tous, m'avait sorti "tu as répondu à toutes les questions que les gens vont passer leur vie à se poser...), j'avais donc calculé par exemple arrivé à 39 ans que fumeuse je pourrai avoir un cancer et donc trouver des parades à ça, et aussi envisager les coups durs qui pourraient encore me tomber en fonction de mon contexte et de la vie que je vis, comme dit ici aussi, je n'avais évidemment envisagé de découvrir que je suis surdouée... et si donc j'ai dépassé des choses relatives à la surdouance... et bref ma motivation est venue du fait que j'ai pu m'entendre dire pour une vie professionnelle qui s'écroulait (et une petite toute simple donc ça m'a effarée je crois tant de .... pour si peu....) il me faut une raison de tenir, il me faut un après pour repasser par des choses à mes yeux déjà vécues, déjà soufferts ? et dans lesquelles j'avais bien veillé à m'organiser ou à me construire de façon à ce que ces choses ne se produisent plus ou du moins ne m'affectent plus... et cette raison très intime, ça a été alors qui c'est ce que je suis mais ça servirait pour des mômes.... et me voilà à te dire tout ça...
Il y a un rapport au corps à re-établir...
Un lien avec la dissonance cognitive...
Avec l'état hypnagogique et sa culture...
Voici, on ne sait jamais avant de le dire ce qui va servir à quelqu'un d'autre (d'où le fait d'ailleurs du fonctionnement que j'ai toujours dans ma vie, à savoir ne pas avoir de problèmes à me livrer sur des expériences, des techniques que j'ai pu utiliser...mais pas sur des problèmes où le sujet serait moi. ce sujet j'avais l'habitude d'en discuter parfois quand c'était utile uniquement avec euh "moi" mais si quelque chose te fait tilt pour ton petit fils... n'hésites pas à me le demander et du coup là je chercherai ce que ça m'inspire, rappelle...pour te l'indiquer
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