Qui voudra, verra.

Salut à tous et à toutes

Un bref retour vers l'avant, pause dans une avance rapide, ma prez is back, pourquoi, comment, je ne sais pas vraiment.
Avec le temps, entre effort d'écriture et exercice de la vie, ne pas se priver, au risque de regretter, face au prémices de l'envie, sans fioritures, pour aller de l'avant.

Voila pour la phrase bateau d'intro, rideau sur ma pseudo megalo, bonne lecture en tranche de vie égarée, à racoller pour recoller les mots.

"En avant pour la présentation, quasi tout frais sur le forum, mais pas tout neuf dans la jungle non plus, quelques lignes pour les amateurs, les curieux et les gens qui veulent savoir à qui ils parlent, parce qu'on bon avouons le, c'est toujours plus sympa!

En vrac pour le moment, je ferais un joli roman avec des phrases alambiquées et des subtilités vainement dissimulées quand j'aurais du temps, ou que je choisirais d'en avoir. Parlons peu mais parlons bien, c'est rarement ma qualité première, mais qui ne tente rien n'a rien.

Je suis un (jeune) homme, j'ai bientôt 29ans, même si j'en fais 19 (ca me dessert autant de fois qu'on m'a dis "tkt tu auras l'air jeune à 30). Accrochez vous c'est parti pour ma life 2.0:

Etiquetté surdoué quand j'étais (moins) jeune, je suis passé par toute les pérégrinations possibles du système scolaire francais, sauts de classes, écoles spé, exclusions multiples et variées, lycée chamboulé, j'en passe et des meilleurs. On rajoute quelques particularités bien sucrées et me voici propulsé au milieu de gens que je ne comprends pas, ou alors trop bien, et qui en retour agissent d'une façon qu'aujourd'hui encore je cherche à décoder.

En bref je suis quelqu'un de (extremement) sensible, et même pour un "zebre" c'est peu de le dire, sincère à outrance, d'un humour noirci par la vie, généreux comme pas deux. Malgrès le ton acide, coule en moi un miel des montagnes pur fleur, j'aime danser (bcp), chanter, faire la fête toute la nuit, cuisiner, me pencher sur toutes sortes de sujets complexes, de l'horlogerie à la mécanique quantique, de la psychologie à l'art de la peinture sur soie, les voitures, la mythologie, l'architecture, quasiment tout sauf l'histoire de l'art (et encore). Et finalement je n'aime pas me prendre la tête sur des calculs et/ou des sujets de branlettes intellectuelles, je fais tellement (peu/trop) de choses que ca devient fatiguant.

J'adore les documentaires, les films fantastiques, tout se qui peut m’émerveiller sans me chambouler, j'évite comme la peste le cinéma francais, la musique mainstream et de façon général tout se qui n'est pas réellement formateur. Je vis dans un appart assez vaste dans un petit bled perdu en banlieue lointaine de Paris, au milieu des champs de betteraves, parce que toute l'agitation des mondanités me fatiguent, sauf à me noyer occasionnellement dans des soirées "hard", techno, sexe, drug n rock n roll. Je ne fais pas de papillons en papier, mais je pleure sur Titanic, j'aime les gens entiers, qui savent voir au delà de leur petite personne, et qui ont un temps soit peu sorti la tête du monde des bisounours.

Pragmatisme quand tu nous tiens pour ceux qui arrive jusque là, j'aime les nouvelles technologies, je suis un geek pur et dur, jeux vidéos, BD, high-tech, etc, mais j'accepte mal les tendances néo communautaire type facebook twitter et toute les applis à deux balles pour ados Y. Amis du conformisme et amateur de vivre bien en société seront déçus, j'ai la joie de vivre de quelqu'un qui à vue la mort de près, et je me force parfois à tapoter sur mon clavier pour communiquer avec mon espèce. Athée convaincu, mais scout pendant 10 ans. Je vote à droite, et suis défenseur de l'absurdité de la parité, mais à qui le comprendra, bien plus respectueux des femmes que tous ceux que je connais.

Pour la blague, je suis passé par la case HP, et pas la petite en couleur avec des gens gentils, plutôt cellule acier et barreaux chimiques, bref, 2 ans à découvrir l'envers du miroir, avec un retour aux sources dans un centre parmis les plus variés et fleuris qui soit, où j'ai eu tout loisir de rencontrer la variété et la réalité des pathologies de ce bas monde.

Bref Des milliers d'heures et d'expériences enrichissantes pour en sortir avec un bac pourri...système je t'aime. Des petits boulots en pagailles, la rue, la dérive genre crimes et botanique, puis la lumière fut, merci la thérapie équine. J'ai décroché par la porte de derrière une école d'ingé (sciences des matériaux micro opto) et aujourd'hui je suis en dernier année de thèse de physique, je travaille à plein temps comme ingénieur dans une boite célèbre (Bell Labs) à développer les nano lasers pour les télécoms de demain (ironie de la vie, j'écris ton nom).

Certains disent que je suis négatif dans ma perception des choses, voir agressif, mais la lucidité est parfois plus cruelle que rose, et malgrès tout l'espoir fait vivre. Coté cœur j'ai ma petite expérience,  pleinement actif avant d'avoir une game boy, j'ai enchaîné les relations plus ou moins romantiques et/ou destructrices, j'ai goûté aux fruits mûrs, franchi la plupart des barrières du "normal" .
Je sors d'une relation de plus de 8 ans de vie commune, sans infidélité, et avec l'engagement qu'on l'on connait aux gens de notre intensité. Depuis, aventures et amourettes, toutes plus rocambolesque que viable, et après coup, l'envi de (re)construire .

Je me retrouve sur ce forum après avoir entendu et re re re entendu parlé des zebres sous toutes leur formes, les qualités les défauts, les traits de caractère, tout les trucs auxquels on voudrait se raccrocher pour se sentir appartenir à un groupe et pourtant conserver notre unicité. Nous sommes fous de penser pouvoir percer la pensée des autres, mais essayer est le travail d'une vie. J'ai vu des "zebres" s'accrocher à leur score comme un homme à une bouée dans la tempète, et souffrir de découvrir que ça ne changerai rien à leur quotidien. Je ne pense pas que nous soyons supérieurs aux autres, ou que notre culture soit un remède aux questionnements légitimes pour chacun, mais bon au moins les références du 3eme degré tombent moins souvent à plat et il parait que les gens y sont plus sérieux (ou proportionnellement plus -im-matures). Je crois en l'âme soeur, en l'amour et au pardon, mais aussi en l'instinct animal et à la supériorité de la nature face à nos petits scores QI/QE.

J'aime déconner, retourner les situations pour les pousser à l'absurde, et vaincre la morosité en mettant les pieds dans le plat. J'évite autant que possible de ramener ma science, sauf quand j'y arrive pas, et j'essaye de ne pas tomber dans les lieues communs autant que possible. J'aime pousser les gens à se torturer l'esprit, avec autant de bonheur et de souffrances que cela peux générer. Malgrès tout, les zèbres restent des Hommes, et le doute est notre fardeau. A qui voudra tenter l'expérience, je tends toujours la main, j'aime les amitiés gravés dans la roche, et la rancoeur n'a pas sa place. Je suis ouvert à toute les formes de rencontres, intenses et physiques, ou longues et spirituelles, fugages et mystiques, ou persistentes et platoniques.

Comme on à tous son petit coté narcissique, je lâche une ou deux photos sur BLM, parce que mettre un visage sur des mots c'est souvent plus juste, comme un dessin vaut mieux qu'une longue explication."

En vous souhaitant plein de bonnes choses, et au plaisir non feins de discuter avec le plus grand nombre d'entre vous

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Desi Dero

Ben ça va, faut pas tellement de courage pour te lire (et ça confirme l'impression positive que j'ai eu sur le chat)

Sois le bienvenu, donc

Voila qui me rassure, merci à toi Mrs Indiana.

J'ai tout lu (oui oui)

Mais je défends la cause des "sans présentation"




WESH !

On peux cultiver le mystère, et s'exposer à toutes les spéculations qui en découlent, c'est un choix

Et tout le bonheur du monde aussi avec du miel et qq zestes de citron dessus !

Bienvenue Desidero

bienvenue Desidero

Welcome Desidero ! Looking forward to talk with you !

Merci pour votre acceuil les gens en tout cas!
I'll be talking to each of you soon.

Ps: je sors jamais sans mon panier de distribution de miel et de citrons .

Chuis pas fan de miel, mais de citron, oui ...

Bienvenue, Desidero, dans ce nouveau jalon de ta tumultueuse existence.

Dis bonjour à tes champs pour moi un matin en te réveillant, il n'y en aura bientôt plus beaucoup dans le coin

Yop Ardel, bien content d'avoir pu te rencontrer, et serviable avec tous ça le bonhomme Les champs te disent bonjour aussi, les petits oiseaux (africains) aussi, et même si ils risquent de disparaitre un jour, ils renaitront ailleurs, don't be sad!

Un pti post de derrière les fagots, parce que oui, le boulot en CDI, on s'en doutais, c'est très chiant... Jeme  saoûle d'IRL histoire de pas avoir trop le temps de cogiter, mais sinon histoire d'apporter une touche de fun dans une journée grise (j'espère pas pour vous hein une musique que nos papis/mamis auraient peut-être appréciés (ou pas), avec un petit brain fuck de boucle temporelle sur le remixage électro-modern d'une version vintage années 20 d'une musique contemporaine sur le recyclage des modes des anciens temps...

Lien magique:

Le lien VRAIMENT magique:

Enjoy!

Mais un espace dans l'adresse du lien, on saura bien se débrouiller. Parce que maintenant que tu as mis l'eau à la bouche d'un papi, c'est frustrant là

Haha idem Harpo je viens d'envoyer un mp proposant de poster le lien

Et voilou, lien bricolé et posté, j'y avais pas pensé (tempête dans un verre d'eau). A vos bretelles du coup

"Plus rocambolesques que viables", c'est joliment dit.
Sois le bienvenu parmi nous.

Bienvenue, homme à chouette présentation

T'as pas oublié des trucs dans la présentation,
genre si tu retournes la baguette de pain posée à l'envers sur la table,
si t'aimes cueillir les fruits pas tout à fait mûrs qui débordent des jardins,
si tu veux avoir des enfants et comment tu les appelleras ?

Merci bien pour votre accueil chaleureux
*Agite son clavier pour saluer les gens*

@Alphonsine: ca se vie aussi joliment, à mélancolie et demi!

@Fa: J'essaie d'être aussi chouette que la prez

@Abekucc Imegett:
1: Bonjour...
2: non , je ne suis pas (encore) monomaniaque, meme si je suis un fanatique de la baguette
3: je ne cueille que les fruits qui tombent près de moi
4: Avec le temps, qui sait, mais je ne sais pas comment j'aurais du l'appeler...
5: Le reste quand on sera (hypothétiquement) plus intime

Ah oui tu es sérieux.

Par contre le coup de la baguette que ça te laisse indifférent c'est totalement rédhibitoire j'espère qu'aucune meuf ne te prendra, elle, au sérieux.

Moi pas comprendre quoi toi vouloir dire... sinon baguette de saule!

http://urdla.com/L-inintelligible-monde

Fanatique des loups? ou traumatisé de la baguette?

Ni l'un ni l'autre.

Fanatique je comprends pas trop le concept, sauf à le réserver pour cas précis.
Les loups mes frères, j'en suis un d'ailleurs, c'est enfin clamé par les recherches récentes.

Traumatisé de la baguette non, c'est juste que j'aime pas trop quand c'est posé à l'envers, imprégnation familiale, je la remets sur son séant tout suite, sinon je commence à perdre patience, je tremblote, mes yeux noircissent et jettent des rayons mauvais, mes lèvres se pinces en giclant une écume acide, je me lève et titube d'énervement, le sang me monte à la tête et j'en tue un.
(j'ai tué plein de personnes comme ça, je trie pas, famille proche ou élargie, anonymes, célébrités, ils y passent tous).

Uccienne TAGGLE !!


Salut desidero !
J'ai pas lu mais promis je vais le faire.

c'est juste que j'aime pas trop quand c'est posé à l'envers, imprégnation familiale

On sent que ça t'a marqué tout de même, ah éducation quand tu nous tiens. J'ai plutôt tendance à me venger sur la baguette elle-même, mais avec écume de salive tout pareil!
Indice: Quand tu tue quelqu'un, n'en parle pas

Salut Patate
Une promesse de lecture?! Wow merci , maintenant j'attends la promesse de don ?!  
Je tacherai de résoudre le mystère de l'univers et de cacher la réponse dans ma prez d'ici là.  

Tu l'as remise

Pour une fois j'ai réussi à écrire un truc, mais bêtement je ne trouve pas le bon endroit pour poster, alors, sur mon fil ca devrait aller, et encore une fois, qui voudra verra!

Le thème abordé dans le pavé ci dessous est: "le sentiment amoureux, essai d'une mise en image à l'usage de tous les jours", en espérant que ça puisse donner un éclairage diffèrent a certains questionnements qu'on se pose tous un jour ou l'autre, et en fait, j'avais juste envie de le partager bref, bonne lecture

Tout semble lié à la douleur qui peut émanée de la solitude, car elle nous accompagne plus ou moins chaque jour, seul au milieu d'une foule grouillante, et d'autant plus quand quelqu'un de précieux de notre vie disparaît, parfois dans des circonstances qui rendent ce départ d'autant plus pénible. Rien ne peux l'effacer, et rien ne le devrait sans doute, car tous ces souvenirs, l'être aimé, sont à la fois beaux, même s'ils sont parfois douloureux.

Pourquoi continuer à aimer l'être qui n'est plus là? Je ne pense pas que cela soit un choix, car les sentiments qui nous habitent ont ça de magiques que la raison n'a que très peu de prise sur eux. Pourquoi continuer à aimer de façon générale? Parce que selon les points de vue, c'est un peu l'essence de notre nature, certains en sont plus capables que d'autres, plus ouverts ou réceptifs, d'autres n'y sont pas préparés ou s'en protège et refusent, mais au final cet attachement dirige nos interactions sociales chaque jour et aucun travail ou hobby ne peux remplacer cet impression diffuse, ce lien qui nous attire vers quelqu'un, et dont la rupture, comme un coup de fouet dans l'air, vient nous blesser.

Je me permettrais juste de proposer une petite métaphore que j'affectionne, en ce qui concerne la propension à aimer, les relations affectives, la douleur et le bonheur qui sont deux faces d'une même pièce, quand l'amour s'installe entre deux êtres. Une image n'apporte pas de solutions, ni même d'explication, mais parfois elle permets de se situer et d'entrevoir l'avenir avec un peu plus de sérénité, un peu comme une carte, ou un fétiche.

J'imagine parfois la relation amoureuse comme une sorte de grande piscine, ou un lagon, remplie d'une eau bleue, douce, calme et chaleureuse, comme sur une carte postale.

Vivre chaque jour avec quelqu'un qu'on aime, c'est nager au milieu de cet espace, et savourer chaque instant les sensations agréables qui découlent de cet environnement, c'est progresser au milieu des scintillements et de la douce impression d'appartenir à cet endroit, avec l'apaisement et la joie que peut procurer une baignade aux caraïbes.

Cependant, pour rester à flot et continuer sa progression au milieu des flots, il faut nager, et comme nous le savons tous, nager, cela demande une implication, un effort physique permanent pour ne pas couler, pour ne pas perdre des yeux la surface ondulante des eaux et la beauté des instants partagés. Si j’arrête de nager, je coule, la main tendu vers le ciel comme vers la main de ma/mon partenaire. Les crampes, comme les pointes au cœur, peuvent nous saisir à chaque instant, comme les aléas et les disputes de chaque couple, on peut se débattre, s'étouffer, ou nager tranquillement la brasse l'instant d’après. On peux faire des longueurs pendant un bon bout de temps, toujours entouré par cette délicieuse sensation de vivre un moment de bonheur, qui ne peux exister que parce que cette piscine existe, et que donc nous aimons, et en retour l'autre nous aime.

Hélas, la piscine n'est malheureusement pas infinie, il peut arriver avec le temps ou les disputes dans un couple que nous atteignons le bord de la piscine, soit à bout de souffle, soit dans une arrivée synchronisée de deux nageurs en bonne entente. les crampes peuvent nous forcer à agripper le bord le plus rapidement possible, ou un délicat courant nous auras poussé lentement vers ce bord, qu'a regret nous devrons saisir.
Viens alors le drame, le désenchantement, la rupture, nous devons sortir de ces eaux bleues et accueillantes, pour se hisser à l'extérieur. Le froid nous mords soudain, les piques du corps et de l'esprit qui nous rappelle que en dehors de cette eau chaude, nous souffrons pendant un moment, transis par le changement d'environnement, le froid, l'air sec etc. Une serviette, comme un bon ami ou un conseil , un soutien, peuvent apporter un peu de réconfort (une bonne serviette chaude hum^^), mais la désagréable sensation s'installe forcement dès lors que nous mettons le pied hors de ce lagon turquoise.

Avec le temps, on se rappelle de ces moments passés à flotter nonchalamment dans l'eau, a nager dans l'onde claire et envoûtante. Mais on frissonne, on sers les dents, on maudit cette eau si douce un instant auparavant qui désormais nous pique la peau. Et pourtant, au bout de quelques temps, nos poils s'apaisent, notre corps accepte ce nouvel environnement, et nous ne frissonnons plus. Certes l'extérieur est moins agréable que l'eau chaude de la piscine, mais nous pouvons nous y acclimater, à regret le plus souvent.

Viens alors la question de pourquoi y retourner? dégouté d'avoir pris la tasse ou failli vous noyer la fois d'avant, vous ne voulez plus retourner dans l'eau, ou pensez qu'une autre piscine un jour pourra vous accueillir. Pourtant, de façon absolu, cette eau chaude est un environnement plus agréable, une sensation qui vaut à elle seule d’espérer pour l'avenir.
Car vient alors le moment de remonter le grand plongeoir (oui oui métaphore complète^^). car se lancer, s'élancer, dans une nouvelle relation, c'est a peu près comme grimper les barreaux d'une échelle, parfois froide, inaccessible, effrayante, repoussante, pour grimper tout en haut, avec le vertige , les doutes, les peurs qui peuvent nous assaillir au sommet ou sur la route. Tout le monde l'a déjà vécu, on s’inquiète de ce qu'on y trouvera, de savoir si on aura le courage de grimper chaque échelon, tout en sachant quelque part que ce plongeoir donnera accès à une nouvelle piscine, et une nouvelle étendue d'eau chaude et chatoyante.Alors, on marche lentement, on prends le temps qu'il faut, on cherche le courage et les raisons qui nous poussent à courir un tel risque, de peur de glisser, de se blesser.
Mais finalement, la plupart d'entre nous parviennent à remonter sur le grand plongeoir.

Viens enfin la question de s'élancer, d'ouvrir les bras à une nouvelle personne, pour embrasser un saut dans l'inconnu et le vide, au bord d'une nouvelle relation, pris par le vertige et les sensations grisantes qui nous attirent vers l'eau en dessous. On hésite, on se questionne, on recule, le risque est réel, il existe, on peut tout à fait faire un plat monumentale, heurter la surface avec force et violence, et sentir son corps et son esprit meurtris par l'impact de la déception, de la désillusion, rejeté par cette même eau que nous chérissons.

Mais pourquoi ne pas sauter? Un jour au l'autre nous y parvenons tous, comme une phobie ou une appréhension que nous réussissons un jour à surpasser, ou à accepter, voir à enlacer. Et nous sautons, emporté par les bras et l'affection d'un/une autre, vers une nouvelle étendue d'eau. Certains sautent avec grâce, souplesse et détermination, d'autre avec un style plus original, chacun de nous sait les difficultés qu'il peut y avoir à s'engager dans une nouvelle relation, à s'autoriser à aimer de nouveau, à prendre de nouveaux risques, en se rappelant des piscines d'avant, des plats d'avant, des tasses etc.

Mais l'eau chaude ne demande qu'a nous accueillir, pour un temps ou pour longtemps, cette eau nous entoure, nous berce, et donne la vie. Il est bien difficile de sauter dans la piscine, mais au final, quel bonheur

Je découvre ton fil...
J'aime bien ce que j'y lis...

La même chose. J'aime autant

Ah c'était toi.

Ca y est, je l'ai lu ! Ouf... bon bientôt, je m'attaque au pavé de la seconde page.