Qu'est-ce que l'art?
Page 1 sur 1
Qu'est-ce que l'art?
Qu'est-ce que l'art
Aux confins de l'existence humaine, il eût existé les premiers « artistes » à reprendre le motif de leur convoitises chasseresses sous formes de peintures pariétales ou de sculptures il y a des temps immémoriaux pour s'approprier ce qu'aujourd'hui nous ne connaissons pas et dont l'apparition datée s'exhume il y a à peu près 150 000 ans avant notre ère ; les premiers néandertaliens en vinrent à en être les inventeurs de l'art; les premiers à tenter de saisir cognitivement l'environnement ténébreux dans lequel ils évoluaient ; cette saisie cérébrale, cette envie invisible, incompréhensible, naissait par abondance, le mystère de la vie et les premières croyances de savoir et d'essayer de capturer, par des moyens que nous nous considérerions comme « dépassés » et archaïques aujourd'hui ,comme de même la science qui en découla, puisque les premières observations ou contemplations furent l'apanage de quelques-uns dont le don s'appliquait étrangement à tout ce qui n'était pas d'ordre matériel.
En sommes ils devinrent ce que Nietzsche avec prépondérance dénommait comme richesse et résistance de la vie, face au chaos de celle-ci ; l'homme dionysiaque, celui qui pouvait avec contradiction évoluer au cœur sombre de la société sans en subir le malaise qui toucha de plein fouet les romantiques du 19éme siècle en Europe et plus particulièrement en Allemagne refusant d'emblée et avec conviction les idées de Rousseau...
Nietzsche réfutant la timidité maladive et contrite des artistes tels que Schumann, Wagner, Schopenhauer et en aparté même Mozart; quelle idiotie et quelle présomption! Ceux-là détruisant les affects par la négation de la vie... alors que la nature elle même jouait de sa partition ;Advint que l'homme dionysiaque serait l'artiste du futur, non pas l'homme positif ,tout du moins dans la façon d'exister devait-il l'être, tout en sachant que le chaos ou néant étaient par essence non seulement négatifs, mais source d'énergie inépuisable et que le chaos dans son despotisme se révèlait en tant qu'art, pouvant devenir malléable et ainsi devenir la possession de ce que rebute son pessimisme, afin d'engendrer de nouvelles représentations du réel, jusqu'à son indistinction qu'est l'art abstrait, dont l'apparition serait l’œuvre de Kandinsky s'étant inspiré de van Gogh qui fut son réel créateur, que nous considérerions comme romantique, un réaliste accouché de Gustave Courbet... étant un homme du nord, van gogh qui plus est Un Hollandais ; pays limitrophe avec l'Allemagne, sera bien malgré lui ; si l'on peut considérer que l’œuvre d'une maladie puisse être le fait d'un déroulement cognitif d'une idée heureuse, d'un accomplissement, alors que toutes choses découvertes se révèlent inisidieusement à l'esprit comme l'étincelle fait flamboyer la bougie être le fait du plus pur hasard ; car l'homme dionysiaque n'est pas positif au sens le plus restreint du terme; il est les prémisses d'il y a 150 000 ans, noyant sa bouche de cendres au milieu des ténèbres de l'existence, sur les murs de la grotte où il vit ensevelit, sous les tonnes de roches, métaphore de son ignorance...
L'Allemagne en vint à devenir l'héritière de l’expressionnisme avec des artistes revendiquant les droits sociaux des petites gens ; comme l'a fait Van Gogh dans les tisserands par exemple, les vendangeurs, le postier etc... et là c'est un phénomène nouveau, un alliage encore inconnu apparaît dont le métal a le goût de l'inconnu, puisque se mêle d'une force constructive les abrupts du romantisme le réalisme incarné et l'artiste dionysiaque enivré de vie... nous sommes dès lors en dehors de Nietzsche et par delà sa pensée...
L'art est une forme ; la forme l'expression du sujet, sa rébellion aussi, l'artistes qui dénoncent, l'art qui fait progresser la société ; c'est donc l'art utile? L'art utile de Hugo dans Shakespeare, le combat social, celui-là même dont la légation atteint les cités du 20 éme siècles à nos jours: le rap, le slam cette déchirure sociale, qui hurle son mécontentement face à l'injustice et la dureté des situations digne de celles des métèques au Péloponnèse.
Mais l'art ne peut être qu'utile il est aussi bien plus expression de l'âme et seulement ce qu'elle est, ce qu'elle vit, ce qu'elle voit ce qu'elle a de plus chère, ce que peut-être elle n'atteindra jamais ; c'est le domaine du rêve, celui qui est noble et dont la forme outrepasse ses limites par ses expansions émotionnelles, ce désir ardent de briser les frontières, cet échec résonnant tel l'écho éperdu à des vagues mortes et lointaines; ici tout est de l'ordre du chaos ordonné, du néant embellit rien que par la force de la pensée, il ne se dispense alors plus des convenances usitées et psalmodiantes pareil au tintement des lourdes cloches d'une vaste cathédrale, mais abolit les limites du rêve éveillé...
Francisco Goya le fit avec ses 80 caprices ou bien Jérôme Bosch « la nef des fous », ou encore le Greco avec son style torturé, digne des plus grands peintres expressionnistes, comme Kokoschka et pourtant ce Greco fort, puissant et visionnaire, plein de grâce et d'élongations dans la forme des drapées et dans l'intonation des expressions, semblent passer inaperçues et simples... mais qu'elles puissances alors que cet homme là !
L'art de la musique et de la peinture, les forces prépondérantes de la jeunesse de nos jours les plus décevants imposent d'être incomplètes, ayant l'immense besoin de palliatif comme l'on pratique en médecine pour palier à un manque, un manque irréductible, dans lequel les mots s'étiolent et les peintures ternes et ennuyeuses se brisent, que la musique babillage d'enfant ne souffre plus de la moindre fausse note, ni même d'ondulations, de haussement de ton, de saut ou bien d'arrêt se répétant en saccades comme battent les émotions, non cet enfant là plein de fautes et de charmes est mort, place donc à l'adulte abruti, au jouisseur cancre! le rythme s'aligne sur les tréseaux du cœur inévitablement pétrifiée, dénuée d'imagination exempt de cela le trip hop a su en faire sa prodigalité et son ingéniosité, ce mélange savamment dosé de rock électro et de techno ; portishead, massive attack etc, que je mettrais au rang de « classique », avec tout ce que cela comporte de grandeur d'émotion, de vie ! représentative de notre époque froide mêlant un érotisme triste et plein de langueur au travers d'un monde glacé par la technologie, qui elle même suscite cette étrange approche délictuelle et contradictoire d'un je t'aime, je ne t'aime pas...
Qu'est-ce que l'art à notre époque ? Que puis-je ressentir si ce n'est ce désir de se frayer un chemin vers un ailleurs qu'on voudrait tout fécondé de poésie, dorloté dans l'alcôve de l'oubli et du plaisir spontanée, cette envie goulue d'absorber la vie, même momentanément, sans même ne plus savoir la ressentir ne peut être dionysiaque ; jouisseur contemplatif des mets les plus raffinés et des boissons de la vigne à qui l'on délivre le corps de la pie d'un remord certain ; les saveurs dissoutes dans le frémissement des câbles sous la peau, de la musique battante comme un porte-à-faux et les mouvements stériles du dadaïsme ; l'art actuelle est une boussole affolée sans halte ni repère, d'Apollons rigoristes enchevêtrés dans l'indolence de leur infirmité et ces films et scénarios infinis, lassitude qui rompt la monotonie de la vie assiégée, de la vie rompue à des espaces de liberté amenuisée, Lorsque que l'on fixe un tableau noir, immense dans sa musique sans fin, immense d'indifférence dans sa princière attitude, d'un soulage sombre et rompu d'illusions coriaces, kit d'une jeunesse appauvrie et dont le seul mérite est de croire qu'elle possède je ne sais quel talent, si ce n'est de ne rien voir même la vie ! de par cette profusion surréelle de l'image creusant sa tombe et par définition confrontant le spectateur à l'innocuité totale de la production artistique de nos jours.
La surabondance nous ramenant tel un fleuve de glace, à l'indifférence des sentiments et ce que l'on en garde ,n'est que le brassage de la foule, du peuple sans culture en des lieux qui eurent parfois l'exceptionnel grandeur de produire l'émergence de quelques véritables artistes, non plus séculaire, mais irradiés de bonnes et louables expressions artistiques, faisant de par l'âme projetée sur la toile vierge, un instant de chaleur et de véridicité, frappant telle la foudre au sein même de la laborieuse et sourde nuit de notre siècle, infatuée d'idées percluses, de rhumatismes aussi anciens que ce que l'est notre espèce.
L'art n'est donc qu'une ambivalence entre le désir de dépasser la contingence d'un siècle dont la boucle infinie s'éternise et celle de briser le cercle où il tournoie incessamment, sans production littéralement digne d'être produite et dans les deux cas nécessitent ; le partage.
Pourquoi l'art ne peut plus s'actualiser, prétendre à être le moteur de la vie, le vecteur d'un but simple mais riche, de facto l'art au lieu de promettre offre clefs en main le rêve abouti et la conjecture parfaite à l'épanouissement de l'Être ; l'expression noble de l'esprit sur la matière vulgaire et moderne, autre contradiction nous entourant, comme moyen de pouvoir créer ce que nous convoitons irrationnellement, l'expansion d'un bien être individuel et commun n'étant que l'épanouissement de l'âme en contrepoint de l'assouvissement brut de la chair, chair putrescible mise au balcon de nos certitudes infondées tel un dogme juridictionnel... une loi? Mais quel loi puisse régner au sein de la liberté se violant elle-même ? qui ne peut et ne voudrait se corrompre de par sa représentation éternelle face à la cacophonie absurde et laide d'une époque qui se définirait comme belle et définitive; définitive dans son inertie, définitive dans sa façon abstruse de ne savoir concevoir autre chose que du réel, au plus bas de l'échelon de son évolution ; réel d'il y a de cela 150 000 ans sur la roche d'une cavité où la lumière s'éclipse; nature morte, nature effroyable, fragmentée, désolidarisée ; nature dont le naturel laisse le pas à son ombre, derrière le sombre spectacle de la bâtardise des jeux vidéos, du cinéma absent d'être trop présent, de la « littérature » conjoncturelle et fastidieuse d'un siècle démolit par des idéologies véraces et au pilori de leur impudeur, tant la liberté peu accruse, ni comprise n'est que l'obtention du laid pour le mal, de l'assouvissement de la noblesse d'âme et des belles choses pour des éphémères rapides et circonstancieux ; si rapides qu'au souvenir ils ne possèdent plus aucune valeur.
L'art histrionique représentatif de son temps burlesque, l'art tocsin de sa propre décadence dont est absout l'intention, le besoin d'établir le lien, si ce n'est quelques liens ; autre aspect et visage de l'existence ; le phénomène artistique défiguré, malléable, artificieux, dont les formes mêmes sont infinies, prédéfinies, dans le chahut intermédiaire d'un chaos vainqueur et brutal, sans douceur, ni beauté, plein de sang et de pensées infectes ou l'air même subodore l'asphyxie.
En quoi l'art nous sache encore faire rêver, avoir des pensées arrachant les masses de ses pieds de glaises à cette heure même ? où dans la solitude de ces âmes ébauchées se distillent l'odeur âcre du soufre et de la braise et des plaisirs de la mort
Aux confins de l'existence humaine, il eût existé les premiers « artistes » à reprendre le motif de leur convoitises chasseresses sous formes de peintures pariétales ou de sculptures il y a des temps immémoriaux pour s'approprier ce qu'aujourd'hui nous ne connaissons pas et dont l'apparition datée s'exhume il y a à peu près 150 000 ans avant notre ère ; les premiers néandertaliens en vinrent à en être les inventeurs de l'art; les premiers à tenter de saisir cognitivement l'environnement ténébreux dans lequel ils évoluaient ; cette saisie cérébrale, cette envie invisible, incompréhensible, naissait par abondance, le mystère de la vie et les premières croyances de savoir et d'essayer de capturer, par des moyens que nous nous considérerions comme « dépassés » et archaïques aujourd'hui ,comme de même la science qui en découla, puisque les premières observations ou contemplations furent l'apanage de quelques-uns dont le don s'appliquait étrangement à tout ce qui n'était pas d'ordre matériel.
En sommes ils devinrent ce que Nietzsche avec prépondérance dénommait comme richesse et résistance de la vie, face au chaos de celle-ci ; l'homme dionysiaque, celui qui pouvait avec contradiction évoluer au cœur sombre de la société sans en subir le malaise qui toucha de plein fouet les romantiques du 19éme siècle en Europe et plus particulièrement en Allemagne refusant d'emblée et avec conviction les idées de Rousseau...
Nietzsche réfutant la timidité maladive et contrite des artistes tels que Schumann, Wagner, Schopenhauer et en aparté même Mozart; quelle idiotie et quelle présomption! Ceux-là détruisant les affects par la négation de la vie... alors que la nature elle même jouait de sa partition ;Advint que l'homme dionysiaque serait l'artiste du futur, non pas l'homme positif ,tout du moins dans la façon d'exister devait-il l'être, tout en sachant que le chaos ou néant étaient par essence non seulement négatifs, mais source d'énergie inépuisable et que le chaos dans son despotisme se révèlait en tant qu'art, pouvant devenir malléable et ainsi devenir la possession de ce que rebute son pessimisme, afin d'engendrer de nouvelles représentations du réel, jusqu'à son indistinction qu'est l'art abstrait, dont l'apparition serait l’œuvre de Kandinsky s'étant inspiré de van Gogh qui fut son réel créateur, que nous considérerions comme romantique, un réaliste accouché de Gustave Courbet... étant un homme du nord, van gogh qui plus est Un Hollandais ; pays limitrophe avec l'Allemagne, sera bien malgré lui ; si l'on peut considérer que l’œuvre d'une maladie puisse être le fait d'un déroulement cognitif d'une idée heureuse, d'un accomplissement, alors que toutes choses découvertes se révèlent inisidieusement à l'esprit comme l'étincelle fait flamboyer la bougie être le fait du plus pur hasard ; car l'homme dionysiaque n'est pas positif au sens le plus restreint du terme; il est les prémisses d'il y a 150 000 ans, noyant sa bouche de cendres au milieu des ténèbres de l'existence, sur les murs de la grotte où il vit ensevelit, sous les tonnes de roches, métaphore de son ignorance...
L'Allemagne en vint à devenir l'héritière de l’expressionnisme avec des artistes revendiquant les droits sociaux des petites gens ; comme l'a fait Van Gogh dans les tisserands par exemple, les vendangeurs, le postier etc... et là c'est un phénomène nouveau, un alliage encore inconnu apparaît dont le métal a le goût de l'inconnu, puisque se mêle d'une force constructive les abrupts du romantisme le réalisme incarné et l'artiste dionysiaque enivré de vie... nous sommes dès lors en dehors de Nietzsche et par delà sa pensée...
L'art est une forme ; la forme l'expression du sujet, sa rébellion aussi, l'artistes qui dénoncent, l'art qui fait progresser la société ; c'est donc l'art utile? L'art utile de Hugo dans Shakespeare, le combat social, celui-là même dont la légation atteint les cités du 20 éme siècles à nos jours: le rap, le slam cette déchirure sociale, qui hurle son mécontentement face à l'injustice et la dureté des situations digne de celles des métèques au Péloponnèse.
Mais l'art ne peut être qu'utile il est aussi bien plus expression de l'âme et seulement ce qu'elle est, ce qu'elle vit, ce qu'elle voit ce qu'elle a de plus chère, ce que peut-être elle n'atteindra jamais ; c'est le domaine du rêve, celui qui est noble et dont la forme outrepasse ses limites par ses expansions émotionnelles, ce désir ardent de briser les frontières, cet échec résonnant tel l'écho éperdu à des vagues mortes et lointaines; ici tout est de l'ordre du chaos ordonné, du néant embellit rien que par la force de la pensée, il ne se dispense alors plus des convenances usitées et psalmodiantes pareil au tintement des lourdes cloches d'une vaste cathédrale, mais abolit les limites du rêve éveillé...
Francisco Goya le fit avec ses 80 caprices ou bien Jérôme Bosch « la nef des fous », ou encore le Greco avec son style torturé, digne des plus grands peintres expressionnistes, comme Kokoschka et pourtant ce Greco fort, puissant et visionnaire, plein de grâce et d'élongations dans la forme des drapées et dans l'intonation des expressions, semblent passer inaperçues et simples... mais qu'elles puissances alors que cet homme là !
L'art de la musique et de la peinture, les forces prépondérantes de la jeunesse de nos jours les plus décevants imposent d'être incomplètes, ayant l'immense besoin de palliatif comme l'on pratique en médecine pour palier à un manque, un manque irréductible, dans lequel les mots s'étiolent et les peintures ternes et ennuyeuses se brisent, que la musique babillage d'enfant ne souffre plus de la moindre fausse note, ni même d'ondulations, de haussement de ton, de saut ou bien d'arrêt se répétant en saccades comme battent les émotions, non cet enfant là plein de fautes et de charmes est mort, place donc à l'adulte abruti, au jouisseur cancre! le rythme s'aligne sur les tréseaux du cœur inévitablement pétrifiée, dénuée d'imagination exempt de cela le trip hop a su en faire sa prodigalité et son ingéniosité, ce mélange savamment dosé de rock électro et de techno ; portishead, massive attack etc, que je mettrais au rang de « classique », avec tout ce que cela comporte de grandeur d'émotion, de vie ! représentative de notre époque froide mêlant un érotisme triste et plein de langueur au travers d'un monde glacé par la technologie, qui elle même suscite cette étrange approche délictuelle et contradictoire d'un je t'aime, je ne t'aime pas...
Qu'est-ce que l'art à notre époque ? Que puis-je ressentir si ce n'est ce désir de se frayer un chemin vers un ailleurs qu'on voudrait tout fécondé de poésie, dorloté dans l'alcôve de l'oubli et du plaisir spontanée, cette envie goulue d'absorber la vie, même momentanément, sans même ne plus savoir la ressentir ne peut être dionysiaque ; jouisseur contemplatif des mets les plus raffinés et des boissons de la vigne à qui l'on délivre le corps de la pie d'un remord certain ; les saveurs dissoutes dans le frémissement des câbles sous la peau, de la musique battante comme un porte-à-faux et les mouvements stériles du dadaïsme ; l'art actuelle est une boussole affolée sans halte ni repère, d'Apollons rigoristes enchevêtrés dans l'indolence de leur infirmité et ces films et scénarios infinis, lassitude qui rompt la monotonie de la vie assiégée, de la vie rompue à des espaces de liberté amenuisée, Lorsque que l'on fixe un tableau noir, immense dans sa musique sans fin, immense d'indifférence dans sa princière attitude, d'un soulage sombre et rompu d'illusions coriaces, kit d'une jeunesse appauvrie et dont le seul mérite est de croire qu'elle possède je ne sais quel talent, si ce n'est de ne rien voir même la vie ! de par cette profusion surréelle de l'image creusant sa tombe et par définition confrontant le spectateur à l'innocuité totale de la production artistique de nos jours.
La surabondance nous ramenant tel un fleuve de glace, à l'indifférence des sentiments et ce que l'on en garde ,n'est que le brassage de la foule, du peuple sans culture en des lieux qui eurent parfois l'exceptionnel grandeur de produire l'émergence de quelques véritables artistes, non plus séculaire, mais irradiés de bonnes et louables expressions artistiques, faisant de par l'âme projetée sur la toile vierge, un instant de chaleur et de véridicité, frappant telle la foudre au sein même de la laborieuse et sourde nuit de notre siècle, infatuée d'idées percluses, de rhumatismes aussi anciens que ce que l'est notre espèce.
L'art n'est donc qu'une ambivalence entre le désir de dépasser la contingence d'un siècle dont la boucle infinie s'éternise et celle de briser le cercle où il tournoie incessamment, sans production littéralement digne d'être produite et dans les deux cas nécessitent ; le partage.
Pourquoi l'art ne peut plus s'actualiser, prétendre à être le moteur de la vie, le vecteur d'un but simple mais riche, de facto l'art au lieu de promettre offre clefs en main le rêve abouti et la conjecture parfaite à l'épanouissement de l'Être ; l'expression noble de l'esprit sur la matière vulgaire et moderne, autre contradiction nous entourant, comme moyen de pouvoir créer ce que nous convoitons irrationnellement, l'expansion d'un bien être individuel et commun n'étant que l'épanouissement de l'âme en contrepoint de l'assouvissement brut de la chair, chair putrescible mise au balcon de nos certitudes infondées tel un dogme juridictionnel... une loi? Mais quel loi puisse régner au sein de la liberté se violant elle-même ? qui ne peut et ne voudrait se corrompre de par sa représentation éternelle face à la cacophonie absurde et laide d'une époque qui se définirait comme belle et définitive; définitive dans son inertie, définitive dans sa façon abstruse de ne savoir concevoir autre chose que du réel, au plus bas de l'échelon de son évolution ; réel d'il y a de cela 150 000 ans sur la roche d'une cavité où la lumière s'éclipse; nature morte, nature effroyable, fragmentée, désolidarisée ; nature dont le naturel laisse le pas à son ombre, derrière le sombre spectacle de la bâtardise des jeux vidéos, du cinéma absent d'être trop présent, de la « littérature » conjoncturelle et fastidieuse d'un siècle démolit par des idéologies véraces et au pilori de leur impudeur, tant la liberté peu accruse, ni comprise n'est que l'obtention du laid pour le mal, de l'assouvissement de la noblesse d'âme et des belles choses pour des éphémères rapides et circonstancieux ; si rapides qu'au souvenir ils ne possèdent plus aucune valeur.
L'art histrionique représentatif de son temps burlesque, l'art tocsin de sa propre décadence dont est absout l'intention, le besoin d'établir le lien, si ce n'est quelques liens ; autre aspect et visage de l'existence ; le phénomène artistique défiguré, malléable, artificieux, dont les formes mêmes sont infinies, prédéfinies, dans le chahut intermédiaire d'un chaos vainqueur et brutal, sans douceur, ni beauté, plein de sang et de pensées infectes ou l'air même subodore l'asphyxie.
En quoi l'art nous sache encore faire rêver, avoir des pensées arrachant les masses de ses pieds de glaises à cette heure même ? où dans la solitude de ces âmes ébauchées se distillent l'odeur âcre du soufre et de la braise et des plaisirs de la mort
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Qu'est-ce que l'art?
Bonsoir so far away,
réponse énigmatique, bien que l'image soit marrante; Un morceau de saindoux que j'ai cru être du savon, sûrement un souvenir de fight club...
Comme la représentation pictural peut être trompeuse, on a tôt fait de falsifier ce que l'on croît avoir vu ou lu.
réponse énigmatique, bien que l'image soit marrante; Un morceau de saindoux que j'ai cru être du savon, sûrement un souvenir de fight club...
Comme la représentation pictural peut être trompeuse, on a tôt fait de falsifier ce que l'on croît avoir vu ou lu.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum