Le fil des archéologues
+6
albatrosdore
Carman Turtle Tiger
offset
IndianaJoan
fleur_bleue
Tesla
10 participants
Page 1 sur 1
Le fil des archéologues
Coucou,
J'aimerais proposer ici une centralisation des sujets touchant à l'archéologie/paléontologie, aux archéologues...
Histoire de l'archéologie.
Archéologie sous-marine : Pavlopetri.
Découvertes archéologiques.
Pyramides égyptiennes.
Préhistoire et paléontologie.
Le pillage archéologique.
Cultures pré-incaïques et scies circulaires.
Je ferai de mon mieux pour tenir le schmilblick à jour. Mais n'hésitez pas à m'indiquer des sujets que j'aurais zappé
Et pourquoi pas faire plus ?
Car un godet de 2,20m ne suffit pas.
Car le café de la pause de 10h ne suffit pas.
Car une incinération ne suffit pas.
Car la plus grande truelle du monde ne suffit pas.
Car un dépôt d'amphores ne suffit pas.
Car la fouille programmée ne suffit pas.
Car mon dos ne suffit pas.
Car ta brouette pleine de boue ne suffit pas.
Car la bière ne suffit pas.
...pour voir l'effet de l'archéologie sur votre organisme.
On a des tonnes d'archéologues pro, bénévoles et passionnés ici.
Pourquoi pas se taper quelques délires, partager des infos, renseigner tous ceux qui se demandent comment ce petit monde fonctionne, conseiller des adresses pour ceux qui auraient envie de mettre un pied dedans ?
...si ça vous dit, bien sûr.
Yo brozer, t'es à la zonmé !
T'as vu, je suis "in", je rappe.
(ok, je sors)
Bises ici
J'aimerais proposer ici une centralisation des sujets touchant à l'archéologie/paléontologie, aux archéologues...
Histoire de l'archéologie.
Archéologie sous-marine : Pavlopetri.
Découvertes archéologiques.
Pyramides égyptiennes.
Préhistoire et paléontologie.
Le pillage archéologique.
Cultures pré-incaïques et scies circulaires.
Je ferai de mon mieux pour tenir le schmilblick à jour. Mais n'hésitez pas à m'indiquer des sujets que j'aurais zappé
Et pourquoi pas faire plus ?
Car un godet de 2,20m ne suffit pas.
Car le café de la pause de 10h ne suffit pas.
Car une incinération ne suffit pas.
Car la plus grande truelle du monde ne suffit pas.
Car un dépôt d'amphores ne suffit pas.
Car la fouille programmée ne suffit pas.
Car mon dos ne suffit pas.
Car ta brouette pleine de boue ne suffit pas.
Car la bière ne suffit pas.
...pour voir l'effet de l'archéologie sur votre organisme.
On a des tonnes d'archéologues pro, bénévoles et passionnés ici.
Pourquoi pas se taper quelques délires, partager des infos, renseigner tous ceux qui se demandent comment ce petit monde fonctionne, conseiller des adresses pour ceux qui auraient envie de mettre un pied dedans ?
...si ça vous dit, bien sûr.
Yo brozer, t'es à la zonmé !
T'as vu, je suis "in", je rappe.
(ok, je sors)
Bises ici
Dernière édition par Tesla le Jeu 23 Oct 2014 - 18:56, édité 1 fois
Tesla- Messages : 366
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 36
Re: Le fil des archéologues
Fil à suivre, je dirais... (Même si je ne suis pas archéologue, même pas en amateur. )
La paléontologie, c'est cool aussi.
La paléontologie, c'est cool aussi.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Le fil des archéologues
Tesla, j'aime bien cette idée de centralisation, tu es vraiment "in"
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le fil des archéologues
Hé mais c'est chouette ça !!! Excellente idée
Carman Turtle Tiger- Messages : 521
Date d'inscription : 16/11/2012
Age : 31
Localisation : Loin...
albatrosdore- Messages : 264
Date d'inscription : 18/11/2013
Localisation : Par çi par là
Re: Le fil des archéologues
Découverte exceptionnelle en France d’une tombe princière celte
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2015/03/05/site-archeologique-de-lavau-les-coulisses-d-une-decouverte_4588408_1650684.html
http://www.lemonde.fr/archeologie/article/2015/03/04/decouverte-exceptionnelle-en-france-d-une-tombe-princiere-celte_4587484_1650751.html
C’est une découverte qualifiée d’exceptionnelle par les archéologues qui a été rendue publique mercredi 4 mars. Depuis l’automne, des chercheurs de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) fouillent une tombe princière du Ve siècle avant notre ère, qui s’annonce comme l’une des plus remarquables de la culture celte de la période dite « du Hallstatt » (entre 800 et 450 avant J.-C.). Dominique Garcia est le président de l’Inrap, il nous explique comment le site a été identifié et ce que nous apprennent les éléments trouvés à Lavau.
http://www.lemonde.fr/sciences/video/2015/03/05/site-archeologique-de-lavau-les-coulisses-d-une-decouverte_4588408_1650684.html
http://www.lemonde.fr/archeologie/article/2015/03/04/decouverte-exceptionnelle-en-france-d-une-tombe-princiere-celte_4587484_1650751.html
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le fil des archéologues
Une cité mythique découverte dans la jungle au Honduras?
Tiré du Huffington Post.
ARCHÉOLOGIE - Des archéologues américains et honduriens ont mené une expédition dans la jungle de l'est du Honduras. Et ils y auraient découvert une cité précolombienne perdue ainsi que les vestiges d'une civilisation disparue, a annoncé mercredi 4 mars Virgilio Paredes, directeur de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (IHAH).
La "cité blanche" également appelée "cité du dieu singe" serait située dans la région de la Mosquitia, au nord-est du pays. Et on pourrait l'avoir retrouvée pratiquement intacte. "Nul ne s'y était rendu depuis plus de 600 ans", souligne Virgilio Paredes.
Tiré du Huffington Post.
ARCHÉOLOGIE - Des archéologues américains et honduriens ont mené une expédition dans la jungle de l'est du Honduras. Et ils y auraient découvert une cité précolombienne perdue ainsi que les vestiges d'une civilisation disparue, a annoncé mercredi 4 mars Virgilio Paredes, directeur de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (IHAH).
La "cité blanche" également appelée "cité du dieu singe" serait située dans la région de la Mosquitia, au nord-est du pays. Et on pourrait l'avoir retrouvée pratiquement intacte. "Nul ne s'y était rendu depuis plus de 600 ans", souligne Virgilio Paredes.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Karnak : une excavation révèle 38 artefacts.
Traduction (personnelle) de l'anglais depuis Science Daily
6 Mars 2015
CNRS (Délégation Paris Michel-Ange)
L'excavation d'une favissa*, une fosse découverte au début du mois de Décembre 2014 prêt du temple du dieu Ptah** est terminée.
Les fouilles ont permis d'exhumer 38 statues, statuettes et objets précieux divers, ce qui représente une trouvaille remarquable, aussi bien en terme de qualité que de quantité des objets ramenés au jour.
En outre, une méthode d'enregistrement inédite fut utilisée lors de l'excavation qui permet de reconstruire virtuellement chaque étape de la découverte avec une précision de l'ordre du millimètre.
Le Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (collaboration entre le CNRS et le Ministère d'état égyptien chargé des Antiquités) vient de finir l'excavation d'une favissa, une fausse découverte début décembre 2014 prêt d'un temple dédié au dieu Ptah.
La fouille à mis au jour 38 statues, statuettes et objets précieux divers, ce qui en fait une découverte exceptionnelle aussi bien par la quantité que par la qualité des objets religieux exhumés.
En outre, une méthode d'enregistrement inédite fut utilisée lors de l'excavation qui permet de reconstruire virtuellement chaque étape de la découverte avec une précision de l'ordre du millimètre.
Le Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (French-Egyptian Center for the Study of the Temples of Karnak – Cfeetk) a été créé conjointement par le CNRS et le Ministère égyptien des Antiquités pour étudier et restaurer l'enceinte d'Amon-Ra à Karnak (Louxor).
Depuis le mois d'octobre 2008, un programme interdisciplinaire a été dédié au Temple de Ptah, localisé à l'extrémité nord du temple d'Amon-Ra.
Bâti durant le règne de Toutmosis III (1479 – 1424 avant J.C.), le Temple de Ptah fut restauré, agrandi et modifié jusqu'au règne de l'empereur Tibère (14-37 après J.C.). Ce temple est dédié au dieu Ptah, une divinité associée à la cité égyptienne de Memphis.
Le programme est entré dans sa seconde phase, qui se concentre sur l'archéologie et à l'excavation de la favissa récemment découverte deux mètres derrière le temple.
Les archéologues du Cfeetk y on trouvé 38 statues, statues et objets précieux en calcaire, grauwacke (roche sédimentaire de couleur vert sombre), alliage de cuivre et céramique/frit égyptienne (bleue), parfois recouverts d'or.
Ces objets religieux avaient été placés autour de la partie basse d'une statue du dieu Ptah en position assise. Ce trésor comprend notamment :
14 statues, statuettes et figurines à l'effigie du dieu Osiris.
3 statuettes de babouins.
2 statuette représentant la déesse mère Mut, dont une couverte de hiéroglyphes.
1 tête et des fragments d'un statuette de chat (déesse Bastet).
2 socles de statuettes non identifiés.
Une petit plaque et la partie supérieure d'une stèle avec le nom du dieu Ptah.
Plusieurs « incrustations » (?) (iris, cornées, barbes, coiffes...).
Une statue de sphinx et une petite statue représentant probablement le dieu Imhotep on aussi été découvertes dans la partie supérieure de la fausse ainsi que des fragments de stèles sur les bords.
En se fiant aux matériaux en céramique trouvés dans la fausse ainsi qu'a l'épigraphie, cette collection d'objets remonterait au VIIIème ou au VIIème siècle avant JC, période marquée par le début de la 25ème dynastie égyptienne.
Cette découverte est exceptionnelle en Égypte de par sont ampleur et sa qualité. Elle est aussi particulière en raison de la méthode d'enregistrement utilisée lors des fouilles.
L'excavation des objets a été enregistrée par un topographe spécialisé en archéologie qui a fabriqué une série de reconstructions photogrammetriques par corrélation d'images à haute-résolution, depuis la première découverte jusqu'à retrait complet de la dernière statue de la fausse.
Cette technique consiste à compiler des centaines de photographies prises durant le travail sur le terrain puis à faire une reconstruction en 3 dimensions de chaque étape de l'excavation. En reliant ces reconstruction photogrammetriques avec des références topographiques très précises (de l'ordre du millimètre) on peut rendre possible la localisation de tous les objets après qu'ils aient été extraient et étudier alors en détail leur disposition.
Cela permet aussi aux chercheurs de reconstituer un film de toute l’opération d'extraction, extraction réalisée rapidement en raison de la valeur des objets, tout en préservant le informations collectées sur le site tel qu'il a été découvert.
Tous les objets exhumés ont été restaurés dans le laboratoire du Cfeetk. L'excavation se poursuit et pourrait mettre en lumière l'organisation des environs du Temple de Ptah tout en expliquant les raisons de l'enfouissement de cet exceptionnel favissa.
*Les favissæ étaient des fosses rituelles, situées dans l'enceinte des temples des diverses civilisations antiques du bassin méditerranéen, ayant servi de dépôt d'objets de culte ou d'ex-voto après leur usage.
Les archéologues ont trouvé de très riches fosses dans le monde romain et surtout dans les sites de l'ancienne Égypte. De telles fosses ont également été retrouvées dans le monde phénicien et punique lors des fouilles du temple de Saturne à Dougga, prouvant l'existence d'un lieu de culte consacré à Ba'al Hammon au même endroit.
** Dans la mythologie égyptienne, Ptah (Celui qui ouvre) est le démiurge de Memphis, dieu des artisans et des architectes. Ptah est le patron de la construction, de la métallurgie et de la sculpture. Il est également le patron des chantiers navals et des charpentiers en général.
Dans la triade de Memphis, il est l'époux de Neith et deviendra tardivement celui de Sekhmet, il est le père de Néfertoum.
Traduction (personnelle) de l'anglais depuis Science Daily
6 Mars 2015
CNRS (Délégation Paris Michel-Ange)
L'excavation d'une favissa*, une fosse découverte au début du mois de Décembre 2014 prêt du temple du dieu Ptah** est terminée.
Les fouilles ont permis d'exhumer 38 statues, statuettes et objets précieux divers, ce qui représente une trouvaille remarquable, aussi bien en terme de qualité que de quantité des objets ramenés au jour.
En outre, une méthode d'enregistrement inédite fut utilisée lors de l'excavation qui permet de reconstruire virtuellement chaque étape de la découverte avec une précision de l'ordre du millimètre.
Le Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (collaboration entre le CNRS et le Ministère d'état égyptien chargé des Antiquités) vient de finir l'excavation d'une favissa, une fausse découverte début décembre 2014 prêt d'un temple dédié au dieu Ptah.
La fouille à mis au jour 38 statues, statuettes et objets précieux divers, ce qui en fait une découverte exceptionnelle aussi bien par la quantité que par la qualité des objets religieux exhumés.
En outre, une méthode d'enregistrement inédite fut utilisée lors de l'excavation qui permet de reconstruire virtuellement chaque étape de la découverte avec une précision de l'ordre du millimètre.
Le Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak (French-Egyptian Center for the Study of the Temples of Karnak – Cfeetk) a été créé conjointement par le CNRS et le Ministère égyptien des Antiquités pour étudier et restaurer l'enceinte d'Amon-Ra à Karnak (Louxor).
Depuis le mois d'octobre 2008, un programme interdisciplinaire a été dédié au Temple de Ptah, localisé à l'extrémité nord du temple d'Amon-Ra.
Bâti durant le règne de Toutmosis III (1479 – 1424 avant J.C.), le Temple de Ptah fut restauré, agrandi et modifié jusqu'au règne de l'empereur Tibère (14-37 après J.C.). Ce temple est dédié au dieu Ptah, une divinité associée à la cité égyptienne de Memphis.
Le programme est entré dans sa seconde phase, qui se concentre sur l'archéologie et à l'excavation de la favissa récemment découverte deux mètres derrière le temple.
Les archéologues du Cfeetk y on trouvé 38 statues, statues et objets précieux en calcaire, grauwacke (roche sédimentaire de couleur vert sombre), alliage de cuivre et céramique/frit égyptienne (bleue), parfois recouverts d'or.
Ces objets religieux avaient été placés autour de la partie basse d'une statue du dieu Ptah en position assise. Ce trésor comprend notamment :
14 statues, statuettes et figurines à l'effigie du dieu Osiris.
3 statuettes de babouins.
2 statuette représentant la déesse mère Mut, dont une couverte de hiéroglyphes.
1 tête et des fragments d'un statuette de chat (déesse Bastet).
2 socles de statuettes non identifiés.
Une petit plaque et la partie supérieure d'une stèle avec le nom du dieu Ptah.
Plusieurs « incrustations » (?) (iris, cornées, barbes, coiffes...).
Une statue de sphinx et une petite statue représentant probablement le dieu Imhotep on aussi été découvertes dans la partie supérieure de la fausse ainsi que des fragments de stèles sur les bords.
En se fiant aux matériaux en céramique trouvés dans la fausse ainsi qu'a l'épigraphie, cette collection d'objets remonterait au VIIIème ou au VIIème siècle avant JC, période marquée par le début de la 25ème dynastie égyptienne.
Cette découverte est exceptionnelle en Égypte de par sont ampleur et sa qualité. Elle est aussi particulière en raison de la méthode d'enregistrement utilisée lors des fouilles.
L'excavation des objets a été enregistrée par un topographe spécialisé en archéologie qui a fabriqué une série de reconstructions photogrammetriques par corrélation d'images à haute-résolution, depuis la première découverte jusqu'à retrait complet de la dernière statue de la fausse.
Cette technique consiste à compiler des centaines de photographies prises durant le travail sur le terrain puis à faire une reconstruction en 3 dimensions de chaque étape de l'excavation. En reliant ces reconstruction photogrammetriques avec des références topographiques très précises (de l'ordre du millimètre) on peut rendre possible la localisation de tous les objets après qu'ils aient été extraient et étudier alors en détail leur disposition.
Cela permet aussi aux chercheurs de reconstituer un film de toute l’opération d'extraction, extraction réalisée rapidement en raison de la valeur des objets, tout en préservant le informations collectées sur le site tel qu'il a été découvert.
Tous les objets exhumés ont été restaurés dans le laboratoire du Cfeetk. L'excavation se poursuit et pourrait mettre en lumière l'organisation des environs du Temple de Ptah tout en expliquant les raisons de l'enfouissement de cet exceptionnel favissa.
*Les favissæ étaient des fosses rituelles, situées dans l'enceinte des temples des diverses civilisations antiques du bassin méditerranéen, ayant servi de dépôt d'objets de culte ou d'ex-voto après leur usage.
Les archéologues ont trouvé de très riches fosses dans le monde romain et surtout dans les sites de l'ancienne Égypte. De telles fosses ont également été retrouvées dans le monde phénicien et punique lors des fouilles du temple de Saturne à Dougga, prouvant l'existence d'un lieu de culte consacré à Ba'al Hammon au même endroit.
** Dans la mythologie égyptienne, Ptah (Celui qui ouvre) est le démiurge de Memphis, dieu des artisans et des architectes. Ptah est le patron de la construction, de la métallurgie et de la sculpture. Il est également le patron des chantiers navals et des charpentiers en général.
Dans la triade de Memphis, il est l'époux de Neith et deviendra tardivement celui de Sekhmet, il est le père de Néfertoum.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
L'ancienne métallurgie Mongol, une pollueuse extrême.
Source : Science Daily.
6 Mars 2015
Université de Pittsburgh
Les anciens Mongols ont la réputation d'avoir été de féroces guerriers. Une nouvelle étude montre qu'il ont été d'incomparables pollueurs. Des chercheurs ont découvert que la pollution au plomb du lac Erhai culminait à 119 microgrammes par gramme de sédiments en 1300 après JC avant de retomber à environ 30 microgrammes par gramme en 1420 après JC. D'après les chercheurs, les niveaux de pics de pollution sont 3 à 4 fois supérieurs à ceux générés mais les méthodes métallurgiques modernes.
Les anciens Mongols ont la réputation d'avoir été de féroces guerriers. Un nouvelle étude menée par l'Université de Pittsburgh montre qu'ils ont été aussi d'incomparables pollueurs.
L'étudiante diplômée Aubrey Hillman à récemment publié un article dans le journal « Science Environnemental & Technologie » qui montre que la production de cuivre et d'argent dans le sud-ouest de la Chine a engendré une énorme quantité de métaux lourds toxiques comme le plomb, l'argent, le zinc et le cadmium à partir des années 1500 avant JC et se poursuivant dans le temps jusqu'à la dynastie Mongol Yuan (1271-1368 après JC). Hillman est proche de l'obtention de son Doctorat du département de géologie et de sciences de la Terre de l'école d'arts et de sciences Kenneth P. Dietrich sous la supervision du détenteur de la chair Mark Abbott.
En 2009, Hillman et ses collègues prennent des échantillons témoins du Lac Erhai dans la province du Yunnan, au sud-ouest de la Chine. Le site a été choisi en raison de sa proximité d'avec les célèbres mines d'argent de Kublaï Khan - Kublaï Khan était le petit-fils de Genghis Khan et le fondateur de la dynastie Yuan – et parce que l'on y avait trouvé d'anciens objets en bronze. Les données recueillies sur l'échantillon ont surpris Hillman.
Les chercheurs ont découvert que la pollution au plomb du lac Erhai culminait à 119 microgrammes par gramme de sédiments en 1300 après JC avant de retomber à environ 30 microgrammes par gramme en 1420 après JC. D'après les chercheurs, les niveaux de pics de pollution sont 3 à 4 fois supérieurs à ceux générés mais les méthodes métallurgiques modernes.
« En particulier, la concentration en plomb approche les niveaux ou des effets nocifs sont observable sur les organismes aquatiques » note Hillman dans son article. « La persistance de cette pollution au plomb dans le temps a créé une héritage environnemental qui a probablement contribué aux problèmes rencontrés actuellement en matière de qualité des sédiments ».
« Nous sommes revenus en 2012 pour confirmer à quel point la pollution était étendue », poursuit-elle. « Beaucoup d'études nous ont renseigné sur les pollutions au plomb et aux métaux des débuts de la métallurgie, mais cette étude est la première à montrer que cette pollution était plus grande dans le passé que maintenant. Cela montre que les populations ont pu sérieusement affecté leur environnement depuis bien plus longtemps que nous ne le pensions ».
Et ses découvertes, dit-elle, peuvent avoir des applications pratiques de nos jours.
« Les procédés métallurgiques ont pu vaporiser des métaux lourds qui se sont rependus dans le paysage environnant, pas seulement le lac Erhai », dit-elle, ce qui peut avoir des conséquences sur l'agriculture, comme le suggère de récents rapports : au moins 1/6ème des terres arables chinoises sont touchées par accumulation excessive de métaux lourds.
Aubrey L. Hillman, Mark B. Abbott, JunQing Yu, Daniel J. Bain, TzeHuey Chiou-Peng. Environmental Legacy of Copper Metallurgy and Mongol Silver Smelting Recorded in Yunnan Lake Sediments. Environmental Science & Technology, 2015; 150226131854001 DOI: 10.1021/es504934r
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Excusez moi mais , ce topic est-il encore actif ? Trouver, traduire des articles intéressants prend du temps et de l'énergie. Merci.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Pourquoi cette question ? Je reconnais qu'on est peu nombreux à poster sur ce fil mais ça viendra
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le fil des archéologues
J'ai posté 3 articles entre le 6 et le 9 mars et personne n'avait posté depuis. Pas de réaction, de commentaire, d'autre article. D’où m'a question.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Merci pour ces apports riches en savoir. Sache que tu es lu et apprécié
A la lecture de ton post sur Karnak, je me suis demandé qui était Ptah, voici ce que j’ai trouvé :
http://jfbradu.free.fr/egypte/LA%20RELIGION/LES%20DIEUX/ptah.php3
.
"A droite, Ptah sur son trône, le visage bleu. Face, à lui, en symétrie,
son épouse Sekhmet, le corps peint en bleu également."
A la lecture de ton post sur Karnak, je me suis demandé qui était Ptah, voici ce que j’ai trouvé :
http://jfbradu.free.fr/egypte/LA%20RELIGION/LES%20DIEUX/ptah.php3
.
"A droite, Ptah sur son trône, le visage bleu. Face, à lui, en symétrie,
son épouse Sekhmet, le corps peint en bleu également."
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le fil des archéologues
J'ai failli en dire plus sur Ptah, à titre d'information, mais j'ai jugé plus prudent de ne pas entrer dans le domaine des croyances religieuses. Déjà pour ne pas s'éloigner trop du sujet ensuite pour ne pas disons... provoquer l'intervention de certains et le "troll" du sujet. Et ce même si nous parlons là de croyances passées qui n'ont plus court.
J'ai remarqué en effet que le sujet avait pas mal de "vu" mais je trouve dommage que si peu écrivent. On s'enrichit dans un échange de savoirs mutuellement respectueux, tu ne crois pas ? Chacun apporte son "morceau" de savoir.
Le nom de Ptah Hotep me disait quelque chose alors j'ai cherché. Et trouvé ceci. Heureuse surprise je trouve :
Ptahhotep (peut se transcrire aussi par Ptah-hotep) est un vizir (préfet) de l'Égypte antique (environ -2400) sous le règne du pharaon Djedkarê Isési de la Ve dynastie.
L'enseignement de Ptahhotep
Il est l'auteur du plus ancien écrit de sagesse qui nous soit parvenu. Ce texte se nomme L'Enseignement de Ptahhotep ou le Livre des Maximes de Ptahhotep et a été retrouvé sur le papyrus Prisse conservé actuellement à la Bibliothèque nationale de France.
Ptahhotep est âgé ; il demande au pharaon l'autorisation de transmettre la tradition à son fils : « les paroles de ceux qui jadis ont écouté les conseils des ancêtres qui obéirent aux dieux ». Il s'agit donc de la mise par écrit de la tradition orale égyptienne ce que vient confirmer la réponse du pharaon : « La majesté de ce dieu a dit : Quant à toi, enseigne lui la parole de la tradition. »
Ce texte en traitant de l'humilité, de l'art du débat, de la vanité, de justice (la Maât), de l'avidité, du refus de la rumeur, du bon usage de la parole, de l'indulgence, de la nécessité de la bienveillance, de l'écoute, de l'entendement... vise à former les futurs dignitaires égyptiens. Pharaon poursuit par : « Puisse-t-il agir comme un modèle pour les enfants des grands ».
L'Enseignement de Ptahhotep est un texte fondamental dans les sagesses égyptiennes, il sera suivi d'autres enseignements dont ceux d'Ani (environ -1550) et d'Aménémopé (environ -1000). Ces textes influenceront entre autres les sagesses chrétiennes.
Christian Jacq, Les maximes de Ptah-Hotep, l'enseignement d'un sage au temps des pyramides. Présentation, texte hiéroglyphique et traduction (ISBN 2-909816-64-
Wolfgang Kosack: Berliner Hefte zur ägyptischen Literatur 1 - 12: Teil I. 1 - 6/ Teil II. 7 - 12 (2 Bände). Paralleltexte in Hieroglyphen mit Einführungen und Übersetzung. Heft 7: Die Weisheitslehre des Ptahhotep. Verlag Christoph Brunner, Basel 2015. ISBN 978-3-906206-11-0.
J'ai remarqué en effet que le sujet avait pas mal de "vu" mais je trouve dommage que si peu écrivent. On s'enrichit dans un échange de savoirs mutuellement respectueux, tu ne crois pas ? Chacun apporte son "morceau" de savoir.
Le nom de Ptah Hotep me disait quelque chose alors j'ai cherché. Et trouvé ceci. Heureuse surprise je trouve :
Ptahhotep (peut se transcrire aussi par Ptah-hotep) est un vizir (préfet) de l'Égypte antique (environ -2400) sous le règne du pharaon Djedkarê Isési de la Ve dynastie.
L'enseignement de Ptahhotep
Il est l'auteur du plus ancien écrit de sagesse qui nous soit parvenu. Ce texte se nomme L'Enseignement de Ptahhotep ou le Livre des Maximes de Ptahhotep et a été retrouvé sur le papyrus Prisse conservé actuellement à la Bibliothèque nationale de France.
Ptahhotep est âgé ; il demande au pharaon l'autorisation de transmettre la tradition à son fils : « les paroles de ceux qui jadis ont écouté les conseils des ancêtres qui obéirent aux dieux ». Il s'agit donc de la mise par écrit de la tradition orale égyptienne ce que vient confirmer la réponse du pharaon : « La majesté de ce dieu a dit : Quant à toi, enseigne lui la parole de la tradition. »
Ce texte en traitant de l'humilité, de l'art du débat, de la vanité, de justice (la Maât), de l'avidité, du refus de la rumeur, du bon usage de la parole, de l'indulgence, de la nécessité de la bienveillance, de l'écoute, de l'entendement... vise à former les futurs dignitaires égyptiens. Pharaon poursuit par : « Puisse-t-il agir comme un modèle pour les enfants des grands ».
L'Enseignement de Ptahhotep est un texte fondamental dans les sagesses égyptiennes, il sera suivi d'autres enseignements dont ceux d'Ani (environ -1550) et d'Aménémopé (environ -1000). Ces textes influenceront entre autres les sagesses chrétiennes.
Christian Jacq, Les maximes de Ptah-Hotep, l'enseignement d'un sage au temps des pyramides. Présentation, texte hiéroglyphique et traduction (ISBN 2-909816-64-
Wolfgang Kosack: Berliner Hefte zur ägyptischen Literatur 1 - 12: Teil I. 1 - 6/ Teil II. 7 - 12 (2 Bände). Paralleltexte in Hieroglyphen mit Einführungen und Übersetzung. Heft 7: Die Weisheitslehre des Ptahhotep. Verlag Christoph Brunner, Basel 2015. ISBN 978-3-906206-11-0.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Palatinus a écrit:
J'ai remarqué en effet que le sujet avait pas mal de "vu" mais je trouve dommage que si peu écrivent. On s'enrichit dans un échange de savoirs mutuellement respectueux, tu ne crois pas ? Chacun apporte son "morceau" de savoir.
Je pense que chacun a sa passion et son savoir, le plus important est le partage.
En tout cas merci du fond du coeur, tu apportes une grande richesse à ce forum
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le fil des archéologues
@offset : Vraiment je n'ai pourtant presque rien écrit, je pose quelque question ici ou là... mais elles ne sont pas toujours bien comprises. J'avais un professeur de philosophie au lycée. Il nous a dit un jour que, selon lui, la philosophie apportait peu de réponses.
Que tout l’intérêt était de poser les questions, qu'il n'y avait au fond, qu'un poignée de questions vraiment importantes dans la vie et que dans cette poignée de questions la philosophie n'apportait au mieux qu'un tout petit nombre de réponses. Mais je m’égare.
Content néanmoins que cela te plaises et peut être à d'autres. Je suis quelqu'un de très "sentimental" pour un homme
Je vais prendre un petit risque, ci-dessus l'article sur Le Livre des Maximes de Ptahhotep mentionne l'influence de ce premier texte de sagesse , plus tard, sur la sagesse chrétienne. Là en regardant l'article wikipédia sur Ptah je lis ceci :
"Ptah est le dieu créateur par excellence : il est considéré comme le démiurge qui a existé avant toute chose, et qui par sa volonté a pensé le monde. Il l'a d'abord conçu par la Pensée, puis réalisé par le Verbe : « Ptah conçoit le monde par la pensée de son cœur et lui donne la vie par la magie de son Verbe. Ce que Ptah a ordonné a été créé ; en lui les constituants de la nature, faune et flore, sont contenus. » Il joue également un rôle dans la préservation de l'univers et la permanence de la fonction royale."
Alain-Pierre Zivie, Memphis et ses nécropoles au Nouvel Empire, Éditions du CNRS, 1988 ;
Hors dans le prologue de l'Evangile selon Saint Jean (Nouveau Testament, mythologie chrétienne, j'utilise le terme mythologie pour prendre de la distance), traduction d'augustin Crampon (1864) verset 1 et 14 :
1) Au commencement était le Verbe... et le Verbe était Dieu.
14) Et le Verbe s'est fait chair...
Et les rois chrétiens on cherché à être roi "de droit" divin, comme l'était en principe le Tzar de Russie "Lieu tenant, de Dieu sur Terre".
Est ce une simple ressemblance du à une traduction française du texte biblique original par un traducteur influencé par ses propres croyances et le vocabulaire ce celle-ci ? Ou y a t'il une sorte de continuité de conception de la cosmogenèse entre le polythéisme égyptien antique et le monothéisme chrétien ?
Et si l'on prend les héros du couple de romancier d'héroïc fantasy David et Leigh Eddings (contemporains) qui décrivent un monde polythéiste mais avec des dieux distants, les "héros" utilisent une "magie" pour altérer le monde (dans certaines limites) à l'aide "du vouloir et du verbe". J'ignore les croyances de ces romanciers mais on dirait bien une continuité d'influence. Vouloir et dire. D'ailleurs il me semble que la parole de Pharaon dans l’Égypte antique une fois écrite était sensée avoir force de réalisation : "que cela soit écrit et s'accomplisse". Passage de l'oralité au texte écrit.
Mais je m'égare là encore... difficile de garder le file de la pensée. Je vais me recentrer sur un autre article d'archéologie j'en ai un au frais
Que tout l’intérêt était de poser les questions, qu'il n'y avait au fond, qu'un poignée de questions vraiment importantes dans la vie et que dans cette poignée de questions la philosophie n'apportait au mieux qu'un tout petit nombre de réponses. Mais je m’égare.
Content néanmoins que cela te plaises et peut être à d'autres. Je suis quelqu'un de très "sentimental" pour un homme
Je vais prendre un petit risque, ci-dessus l'article sur Le Livre des Maximes de Ptahhotep mentionne l'influence de ce premier texte de sagesse , plus tard, sur la sagesse chrétienne. Là en regardant l'article wikipédia sur Ptah je lis ceci :
"Ptah est le dieu créateur par excellence : il est considéré comme le démiurge qui a existé avant toute chose, et qui par sa volonté a pensé le monde. Il l'a d'abord conçu par la Pensée, puis réalisé par le Verbe : « Ptah conçoit le monde par la pensée de son cœur et lui donne la vie par la magie de son Verbe. Ce que Ptah a ordonné a été créé ; en lui les constituants de la nature, faune et flore, sont contenus. » Il joue également un rôle dans la préservation de l'univers et la permanence de la fonction royale."
Alain-Pierre Zivie, Memphis et ses nécropoles au Nouvel Empire, Éditions du CNRS, 1988 ;
Hors dans le prologue de l'Evangile selon Saint Jean (Nouveau Testament, mythologie chrétienne, j'utilise le terme mythologie pour prendre de la distance), traduction d'augustin Crampon (1864) verset 1 et 14 :
1) Au commencement était le Verbe... et le Verbe était Dieu.
14) Et le Verbe s'est fait chair...
Et les rois chrétiens on cherché à être roi "de droit" divin, comme l'était en principe le Tzar de Russie "Lieu tenant, de Dieu sur Terre".
Est ce une simple ressemblance du à une traduction française du texte biblique original par un traducteur influencé par ses propres croyances et le vocabulaire ce celle-ci ? Ou y a t'il une sorte de continuité de conception de la cosmogenèse entre le polythéisme égyptien antique et le monothéisme chrétien ?
Et si l'on prend les héros du couple de romancier d'héroïc fantasy David et Leigh Eddings (contemporains) qui décrivent un monde polythéiste mais avec des dieux distants, les "héros" utilisent une "magie" pour altérer le monde (dans certaines limites) à l'aide "du vouloir et du verbe". J'ignore les croyances de ces romanciers mais on dirait bien une continuité d'influence. Vouloir et dire. D'ailleurs il me semble que la parole de Pharaon dans l’Égypte antique une fois écrite était sensée avoir force de réalisation : "que cela soit écrit et s'accomplisse". Passage de l'oralité au texte écrit.
Mais je m'égare là encore... difficile de garder le file de la pensée. Je vais me recentrer sur un autre article d'archéologie j'en ai un au frais
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Cet article là m'a donné du mal, il y a certains endroits ou je n'ai pas su traduire correctement, j'ai fait au mieux :
D'après le site Daily Science.
Des fouilles mettent à jour une ancienne ville et un complexe funéraire dans la baie de Diros, Grêce.
4 Mars 2015
Musée Field
Des fouilles récente ont dévoilé les restes d'une ancienne ville et d'un complexe funéraire remontant au Néolithique et à l'Age du bronze. Venant s'ajouter aux récents articles sur le sujet nous éclairant sur le Néolithique, l'équipe a aussi découvert plusieurs autres cimetières et les restes d'un ancien village qui laissent à penser que cette baie était un centre important dans les temps anciens.
Des fouilles récentes dans le cadre du Projet Diros, un programme de fouilles de la baie de Diros (Grêce) s'étalant sur 5 ans, ont mises au jour les ruines d'une ancienne ville et d'un complexe funéraire remontant au Néolithique et à l'Age du Bronze, suggérant que la baie était un centre important dans les temps anciens. Situé à l'extérieur de l'entrée de la grotte d'Alepotrypa, le site de Ksagounaki à fourni des bâtiments néolithiques et un cimetière d'adultes et d'enfants indiquant que les sites réunis faisaient partie d'un vaste complexe religieux et de peuplement.
Bien que la grotte d'Alepotrypa fut utilisée pour des usages domestiques et rituels tout au long de la période Néolithique ( - 6300 – 3000), la datation au radiocarbone indique que le site de Ksagounaki a été utilisé durant la période du Néolithique tardif (- 4200 – 3800). Cette période, en Grêce est connue pour ses vastes réseaux commerciaux, ainsi que pour l'introduction d'outils de cuivre, préparant les bases de l'Age du Bronze suivant.
Le docteur William Parkinson du Musée Field explique que la découverte la plus surprenante fut une structure funéraire de la période Mycénienne, rempli d'ossements désarticulés de douzaines d'individus accompagnés de poteries peintes de l'Age du Bronze tardif, de chapelets de pierres exotiques, d'ivoire, et d'une dague Mycénienne en bronze. Parkinson et son équipe ont suggéré que les constructions mégalithiques de Ksagounaki, érigées durant la période Néolithique, ont pu attiré l'attention des Mycéniens 2000 ans après avoir été abandonnées.
Une équipe internationale d'archéologues, réunissant le Docteur Anastasia Papathanasiou (Etudes et Eporeia (?) de spéléologie et paléoanthropologie), le Docteur William Parkinson su Musée Field, le Docteur Michael Galaty (Université de l’État du Mississippi), le Docteur Daniel Pullen (Université de l’État de Floride) et le Docteur Panagiotis Karkanas (École Américaine d’Études Classiques d'Athènes) a complété le projet de 5 ans.
Le Projet Diros est coordonné par l'Ephorate de paléoanthropologie et de spéléologie du Ministère de la Culture (grec), sous la direction du Docteur Giorgos Papathanassopoulos (Ephore honoraire des Antiquités). Le projet, est maintenant centré sur les publications des découvertes venant de la grotte d'Alepotrypa, de l'étude de la zone environnante et des fouilles à Ksagounaki.
En 2011, après une saison de repérages archéologiques, le site ne fut plus exploré. Les excavation commencèrent en 2012 et s'achevèrent en 2014.
D'après le site Daily Science.
Des fouilles mettent à jour une ancienne ville et un complexe funéraire dans la baie de Diros, Grêce.
4 Mars 2015
Musée Field
Des fouilles récente ont dévoilé les restes d'une ancienne ville et d'un complexe funéraire remontant au Néolithique et à l'Age du bronze. Venant s'ajouter aux récents articles sur le sujet nous éclairant sur le Néolithique, l'équipe a aussi découvert plusieurs autres cimetières et les restes d'un ancien village qui laissent à penser que cette baie était un centre important dans les temps anciens.
Des fouilles récentes dans le cadre du Projet Diros, un programme de fouilles de la baie de Diros (Grêce) s'étalant sur 5 ans, ont mises au jour les ruines d'une ancienne ville et d'un complexe funéraire remontant au Néolithique et à l'Age du Bronze, suggérant que la baie était un centre important dans les temps anciens. Situé à l'extérieur de l'entrée de la grotte d'Alepotrypa, le site de Ksagounaki à fourni des bâtiments néolithiques et un cimetière d'adultes et d'enfants indiquant que les sites réunis faisaient partie d'un vaste complexe religieux et de peuplement.
Bien que la grotte d'Alepotrypa fut utilisée pour des usages domestiques et rituels tout au long de la période Néolithique ( - 6300 – 3000), la datation au radiocarbone indique que le site de Ksagounaki a été utilisé durant la période du Néolithique tardif (- 4200 – 3800). Cette période, en Grêce est connue pour ses vastes réseaux commerciaux, ainsi que pour l'introduction d'outils de cuivre, préparant les bases de l'Age du Bronze suivant.
Le docteur William Parkinson du Musée Field explique que la découverte la plus surprenante fut une structure funéraire de la période Mycénienne, rempli d'ossements désarticulés de douzaines d'individus accompagnés de poteries peintes de l'Age du Bronze tardif, de chapelets de pierres exotiques, d'ivoire, et d'une dague Mycénienne en bronze. Parkinson et son équipe ont suggéré que les constructions mégalithiques de Ksagounaki, érigées durant la période Néolithique, ont pu attiré l'attention des Mycéniens 2000 ans après avoir été abandonnées.
Une équipe internationale d'archéologues, réunissant le Docteur Anastasia Papathanasiou (Etudes et Eporeia (?) de spéléologie et paléoanthropologie), le Docteur William Parkinson su Musée Field, le Docteur Michael Galaty (Université de l’État du Mississippi), le Docteur Daniel Pullen (Université de l’État de Floride) et le Docteur Panagiotis Karkanas (École Américaine d’Études Classiques d'Athènes) a complété le projet de 5 ans.
Le Projet Diros est coordonné par l'Ephorate de paléoanthropologie et de spéléologie du Ministère de la Culture (grec), sous la direction du Docteur Giorgos Papathanassopoulos (Ephore honoraire des Antiquités). Le projet, est maintenant centré sur les publications des découvertes venant de la grotte d'Alepotrypa, de l'étude de la zone environnante et des fouilles à Ksagounaki.
En 2011, après une saison de repérages archéologiques, le site ne fut plus exploré. Les excavation commencèrent en 2012 et s'achevèrent en 2014.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Si certains s'intéressent à un thème particulier de l'archéologie, dites le moi, je chercherais cela en particulier, soit une époque, soit un lieu, par exemple.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Après observation, il semblerait que non. C'est une bonne ou une mauvaise chose ?
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Je ne sais pas. C'est un archéologue, mais c'est aussi le Tigre. Et le floodeur n°3 du forum !
Re: Le fil des archéologues
Je ne suis pas favorable au flood ni au troll. Donc peut être est ce une bonne chose.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
- Spoiler:
- Je mets en spoiler c'est plus délicat
Il y a certainement un virus qui sévit sur ce forum depuis quelques temps. Des fils sont détruits comme on
détruit des monuments. Le respect du sujet est inexistant avec souvent l'intention de nuire. C'est à couper
l'envie de continuer à apporter des choses intéressantes
MarTigre, tes posts ont réveillés une colère, ils sont bien gentils mais sont hors sujet, je veux bien croire que
ne l'a pas fait dans le but de nuire. On est trop peu nombreux à porter un intérêt à ce thème, le minimum est
d'amener quelque chose quand on s'y pose. Désolé mais il fallait que ça sorte, c'est la goutte d'eau...
Palatinus, je ne sais pas si tu va continuer à nous offrir de riches informations, je tiens à te remercier pour l'intérêt de tes posts
Mes salutations cordiales
Voici un texte tiré d'un livre sur l'archéologie :
Il est des métiers qui ne peuvent s'exercer sans passion. Mais l'archéologie est-elle un métier ? Née dans l'enthousiasme de la redécouverte de la Rome antique par les humanistes de la Renaissance, elle est devenue au cours du XIXe siècle l'une des formes de la prise de possession du monde par les nations occidentales, dont elle fonda en même temps la grandeur et la légitimité.
Durant le dernier siècle, l'archéologie n'a cessé de perfectionner ses techniques et ses méthodes de fouille, d'observation et d'analyse pour devenir une science à part entière. Pourtant, de l'armée d'argile du premier empereur de Chine au visage gelé de Ötzi, l'homme des glaces, l'émotion immédiate de la découverte est restée intacte.
Seule parmi les sciences humaines à offrir une telle profondeur de temps, l'archéologie est aussi une interrogation permanente sur les trajectoires des sociétés humaines.
Durant le dernier siècle, l'archéologie n'a cessé de perfectionner ses techniques et ses méthodes de fouille, d'observation et d'analyse pour devenir une science à part entière. Pourtant, de l'armée d'argile du premier empereur de Chine au visage gelé de Ötzi, l'homme des glaces, l'émotion immédiate de la découverte est restée intacte.
Seule parmi les sciences humaines à offrir une telle profondeur de temps, l'archéologie est aussi une interrogation permanente sur les trajectoires des sociétés humaines.
Jean-Paul Demoule retrace l'histoire, les méthodes et les enjeux d'une discipline où se conjuguent science et passion.
http://www.babelio.com/livres/Demoule-Larcheologie--Entre-science-et-passion/284684
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le fil des archéologues
@offset : il y a quelque temps je voyais un documentaire sur des fouilles en Égypte et une équipe d'archéologues exhumait des momies. Parfois très abimées par le pillage.
Et on les sentait émue, vraiment. C'est quelque chose que je comprends. Quand un profane regarde cela il ne comprends pas forcément. Une momie c'est un corps humain. Qui a vécu, qui a eu une identité, des sentiments, qui a fait des choses, il y a très longtemps. Je comprends qu'on traite une momie presque avec tendresse.
D'ailleurs j'aimerais bien travailler dans l'archéologie, mais il est sans doute trop tard pour me reconvertir. Je ne suis pas dénué de compétences, mais elles sont indirectes et très légères.
Tu es archéologue Offset ?
Et on les sentait émue, vraiment. C'est quelque chose que je comprends. Quand un profane regarde cela il ne comprends pas forcément. Une momie c'est un corps humain. Qui a vécu, qui a eu une identité, des sentiments, qui a fait des choses, il y a très longtemps. Je comprends qu'on traite une momie presque avec tendresse.
D'ailleurs j'aimerais bien travailler dans l'archéologie, mais il est sans doute trop tard pour me reconvertir. Je ne suis pas dénué de compétences, mais elles sont indirectes et très légères.
Tu es archéologue Offset ?
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Non je ne suis pas archéologue Mais je sais apprécier le vrai et je suis ouverte aux messages de toute chose
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le fil des archéologues
offset a écrit:Non je ne suis pas archéologue Mais je sais apprécier le vrai et je suis ouverte aux messages de toute chose
D'accord Pour moi en ce moment le "vrai" change tout le temps et énormément, c'est usant. Dans la journée je posterais sans doute un autre article ici. Et peut être un autre ailleurs que je trouve intéressant, en neurosciences, sur le lien fort QI/autisme.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Sciencedaily
La découverte d'une mâchoire de 2,8 millions d'années nous éclaire sur les premiers humains.
4 mars 2015
Université d'état de l'Arizona.
Pendant des décennies, les scientifiques ont recherché des fossiles africains nous renseignant sur les premières phases de la branche des Homos, mais les spécimens retrouvés datant de la période cruciale entre 3 et 2,5 millions d'années étaient désespérément rares et souvent très mal conservés. Cependant, un fossile de mâchoire inférieure découvert dans la zone de recherche de Ledi-geraru, dans le district régional d'Afar, en Éthiopie a repoussé les preuves de l'existence du genre Homo jusqu'à moins 2,8 millions d'années.
Un fossile de mâchoire inférieure découvert dans la zone de recherche de Ledi-geraru, dans le district régional d'Afar, en Éthiopie a repoussé les preuves de l'existence du genre Homo jusqu'à moins 2,8 millions d'années, selon un double rapport publié le 4 mars sur la version en ligne du journal Science. La mâchoire précède le précédent fossile connu du genre Homo d'environ 400 000 ans. Elle a été découverte en 2013 par une équipe internationale dirigée par les chercheurs de l'Université d’État d'Arizona : Kaye E. Reed, Christopher J. Campisano et J. Ramón Arrowsmith, et Brian A. Villmoare de l'Unversité d’État du Nevada, Las Vegas.
Pendant des décennies, les scientifiques ont recherché des fossiles africains nous renseignant sur les premières phases de la branche des Homos, mais les spécimens retrouvés datant de la période cruciale entre 3 et 2,5 millions d'années étaient désespérément rares et souvent très mal conservés.
Il en résulte qu'il y avait peu de consensus sur le moment de la naissance de la branche qui allait finalement donné naissance à l'homme moderne. A – 2,8 millions d'années, le tout nouveau fossile de Ledi-Geraru fourni une preuve de changements dans la mâchoire et les dents du genre Homo seulement 200 000 ans après le dernier témoin connu l'australopithecus afarensis (Lucy) venant du site éthiopien voisin de Hadar.
Découvert par un membre de l'équipe et diplômé de l'A.S .U. (Arizona State University) - Chalachew Seyoum - le fossile de Ledi-Geraru correspond au coté gauche de la mâchoire inférieure, ou mandibule, avec 5 dents. L'analyse du fossile, menée par Villmoare et William H. Kimbel, directeurs de l'Institut des Origines Humaines de l'A.S.U., a révélé des caractéristiques avancées, comme par exemple, des molaires minces, des prémolaires symétriques et une mâchoire uniformément proportionnées, qui distinguent les précédentes espèces de la branche Homo, comme l'Homo Habilis il y a 2 millions d'années par rapport au plus simiesque et plus ancien Australopithecus. Mais le menton primitif fuyant du fossile raccroche la mâchoire de Ledi-geraru à un ancêtre ressemblant à Lucy.
« Malgré les nombreuses recherches, les fossiles de la branche Homo vieux de plus de 2 millions d'années sont rares », explique Villmoare, « Pouvoir jeter un œil à la toute première phase de l'évolution de la branche est particulièrement excitant ».
Dans un article de la revue « Nature », Fred Spoor et ses collègues présentent une nouvelle reconstruction du mandibule déformé appartenant au spécimen de référence vieux de 1,8 million d'année de l'Homo Habilis (« Handy Man ») de la gorge d'Olduvai, en Tanzanie. Une reproduction d'un portrait primitif inattendu de la mâchoire de l'Homo Habilis qui fait une bonne transition avec le fossile de Ledi.
« La mâchoire de Ledi aide à affiner l'écart d'évolution entre Australopitecus et le premier Homo » explique Kimbel, « C'est un excellent cas de fossile de transition à une période critique de l'évolution de l'homme ».
Le changement de climat global qui a conduit à un accroissement de l'aridité en Afrique il y a environ 2,8 millions d'années et parfois avancé comme cause de stimulation d'apparition et d'extinction d'espèces, ce qui inclus les origines d'Homo. Dans une couche voisine du contexte géologique et environnemental de la mâchoire de Ledi-Geraru, Erin N. DiMaggio, de l'Université d’État de Pensylvanie et ses collègues ont trouvé un ensemble de fossiles de mammifères contemporain qui était dominé par des espèces vivants dans des habitats plus ouverts – prairies et arbustes bas – que ceux courant dans les sites plus anciens au palier de l'Australopitacus, comme à Hadar, ou Lucy a été trouvé.
« Nous pouvons voir les signes d'une aridification dans la faune il y a 2,8 millions d'années », explique le co-directeur de l'équipe, Kaye Reed, « Mais il est encore trop tôt pour dire que le changement climatique est responsable de la naissance d'Homo. Nous avons besoin de davantage de fossiles d'hominidés et c'est pourquoi nous continuons de venir dans la zone de recherche de Ledi-Geraru ».
L'équipe de recherche qui a commencé à mener les fouille de terrain à Ledi-Geraru en 2002 se compose de :
Erin N. DiMaggio (De l'Université d’État de Pennsylvanie), Christopher J. Campisano (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U.), J. Ramón Arrowsmith (École d'Exploration de la Terre et de l'Espace, A.S.U.), Guillaume Dupont-Nivet (CNRS Géosciences Rennes), et Alan L. Deino (Centre de Géochronologie de Berkeley), qui ont mené la recherche géologique.
Faysal Bibi (Musée d'Histoire Naturelle, Leibniz, Institut des Sciences de l'Evolution et de la Biodiversité), Margaret E. Lewis (Université de Stockton), John Rowan (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U.), Antoine Souron (Centre de Recherche sur l’Évolution Humaine, Université de Californie, Berkeley), et Lars Werdelin (Musée Suédois d'Histoire Naturelle), qui ont identifiés les fossiles de mammifères.
Kaye E. Reed (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U.), qui a reconstruit l'habitat passé en se basant sur la faune.
David R. Braun (Université Georges Wahsington), qui a dirigé la recherche archéologique, Brian A. Villmoare (Université du Nevada Las Vegas), William H. Kimbel (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U.), et Chalachew Seyoum (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U et Autorité de Recherche et de Conservation de l’Héritage Culturel, Addis Ababa), qui ont analysé les fossiles d'hominidés.
Source :
Brian Villmoare, William H. Kimbel, Chalachew Seyoum, Christopher J. Campisano, Erin Dimaggio, John Rowan, David R. Braun, J. Ramon Arrowsmith, Kaye E. Reed. Early Homo at 2.8 Ma from Ledi-Geraru, Afar, Ethiopia. Science, 2015 DOI: 10.1126/science.aaa1343
La découverte d'une mâchoire de 2,8 millions d'années nous éclaire sur les premiers humains.
4 mars 2015
Université d'état de l'Arizona.
Pendant des décennies, les scientifiques ont recherché des fossiles africains nous renseignant sur les premières phases de la branche des Homos, mais les spécimens retrouvés datant de la période cruciale entre 3 et 2,5 millions d'années étaient désespérément rares et souvent très mal conservés. Cependant, un fossile de mâchoire inférieure découvert dans la zone de recherche de Ledi-geraru, dans le district régional d'Afar, en Éthiopie a repoussé les preuves de l'existence du genre Homo jusqu'à moins 2,8 millions d'années.
Un fossile de mâchoire inférieure découvert dans la zone de recherche de Ledi-geraru, dans le district régional d'Afar, en Éthiopie a repoussé les preuves de l'existence du genre Homo jusqu'à moins 2,8 millions d'années, selon un double rapport publié le 4 mars sur la version en ligne du journal Science. La mâchoire précède le précédent fossile connu du genre Homo d'environ 400 000 ans. Elle a été découverte en 2013 par une équipe internationale dirigée par les chercheurs de l'Université d’État d'Arizona : Kaye E. Reed, Christopher J. Campisano et J. Ramón Arrowsmith, et Brian A. Villmoare de l'Unversité d’État du Nevada, Las Vegas.
Pendant des décennies, les scientifiques ont recherché des fossiles africains nous renseignant sur les premières phases de la branche des Homos, mais les spécimens retrouvés datant de la période cruciale entre 3 et 2,5 millions d'années étaient désespérément rares et souvent très mal conservés.
Il en résulte qu'il y avait peu de consensus sur le moment de la naissance de la branche qui allait finalement donné naissance à l'homme moderne. A – 2,8 millions d'années, le tout nouveau fossile de Ledi-Geraru fourni une preuve de changements dans la mâchoire et les dents du genre Homo seulement 200 000 ans après le dernier témoin connu l'australopithecus afarensis (Lucy) venant du site éthiopien voisin de Hadar.
Découvert par un membre de l'équipe et diplômé de l'A.S .U. (Arizona State University) - Chalachew Seyoum - le fossile de Ledi-Geraru correspond au coté gauche de la mâchoire inférieure, ou mandibule, avec 5 dents. L'analyse du fossile, menée par Villmoare et William H. Kimbel, directeurs de l'Institut des Origines Humaines de l'A.S.U., a révélé des caractéristiques avancées, comme par exemple, des molaires minces, des prémolaires symétriques et une mâchoire uniformément proportionnées, qui distinguent les précédentes espèces de la branche Homo, comme l'Homo Habilis il y a 2 millions d'années par rapport au plus simiesque et plus ancien Australopithecus. Mais le menton primitif fuyant du fossile raccroche la mâchoire de Ledi-geraru à un ancêtre ressemblant à Lucy.
« Malgré les nombreuses recherches, les fossiles de la branche Homo vieux de plus de 2 millions d'années sont rares », explique Villmoare, « Pouvoir jeter un œil à la toute première phase de l'évolution de la branche est particulièrement excitant ».
Dans un article de la revue « Nature », Fred Spoor et ses collègues présentent une nouvelle reconstruction du mandibule déformé appartenant au spécimen de référence vieux de 1,8 million d'année de l'Homo Habilis (« Handy Man ») de la gorge d'Olduvai, en Tanzanie. Une reproduction d'un portrait primitif inattendu de la mâchoire de l'Homo Habilis qui fait une bonne transition avec le fossile de Ledi.
« La mâchoire de Ledi aide à affiner l'écart d'évolution entre Australopitecus et le premier Homo » explique Kimbel, « C'est un excellent cas de fossile de transition à une période critique de l'évolution de l'homme ».
Le changement de climat global qui a conduit à un accroissement de l'aridité en Afrique il y a environ 2,8 millions d'années et parfois avancé comme cause de stimulation d'apparition et d'extinction d'espèces, ce qui inclus les origines d'Homo. Dans une couche voisine du contexte géologique et environnemental de la mâchoire de Ledi-Geraru, Erin N. DiMaggio, de l'Université d’État de Pensylvanie et ses collègues ont trouvé un ensemble de fossiles de mammifères contemporain qui était dominé par des espèces vivants dans des habitats plus ouverts – prairies et arbustes bas – que ceux courant dans les sites plus anciens au palier de l'Australopitacus, comme à Hadar, ou Lucy a été trouvé.
« Nous pouvons voir les signes d'une aridification dans la faune il y a 2,8 millions d'années », explique le co-directeur de l'équipe, Kaye Reed, « Mais il est encore trop tôt pour dire que le changement climatique est responsable de la naissance d'Homo. Nous avons besoin de davantage de fossiles d'hominidés et c'est pourquoi nous continuons de venir dans la zone de recherche de Ledi-Geraru ».
L'équipe de recherche qui a commencé à mener les fouille de terrain à Ledi-Geraru en 2002 se compose de :
Erin N. DiMaggio (De l'Université d’État de Pennsylvanie), Christopher J. Campisano (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U.), J. Ramón Arrowsmith (École d'Exploration de la Terre et de l'Espace, A.S.U.), Guillaume Dupont-Nivet (CNRS Géosciences Rennes), et Alan L. Deino (Centre de Géochronologie de Berkeley), qui ont mené la recherche géologique.
Faysal Bibi (Musée d'Histoire Naturelle, Leibniz, Institut des Sciences de l'Evolution et de la Biodiversité), Margaret E. Lewis (Université de Stockton), John Rowan (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U.), Antoine Souron (Centre de Recherche sur l’Évolution Humaine, Université de Californie, Berkeley), et Lars Werdelin (Musée Suédois d'Histoire Naturelle), qui ont identifiés les fossiles de mammifères.
Kaye E. Reed (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U.), qui a reconstruit l'habitat passé en se basant sur la faune.
David R. Braun (Université Georges Wahsington), qui a dirigé la recherche archéologique, Brian A. Villmoare (Université du Nevada Las Vegas), William H. Kimbel (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U.), et Chalachew Seyoum (de l’Institut des Origines de l'Homme et l’École d’Évolution Humaine et du changement Social – A.S.U et Autorité de Recherche et de Conservation de l’Héritage Culturel, Addis Ababa), qui ont analysé les fossiles d'hominidés.
Source :
Brian Villmoare, William H. Kimbel, Chalachew Seyoum, Christopher J. Campisano, Erin Dimaggio, John Rowan, David R. Braun, J. Ramon Arrowsmith, Kaye E. Reed. Early Homo at 2.8 Ma from Ledi-Geraru, Afar, Ethiopia. Science, 2015 DOI: 10.1126/science.aaa1343
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
un repostage
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_georgicus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A2ne_Dmanisi_5
En 1991, le scientifique géorgien David Lordkipanidze a découvert des traces d'occupation humaine ancienne dans la grotte de Dmanisi en Géorgie. Depuis, cinq crânes d'hominidés y ont été exhumés. Les analyses de ceux-ci ont démontré que certains hominidés ont quitté l'Afrique a une période aussi ancienne que 1,8 million d'années, ce qui a bouleversé certaines théories préexistantes concernant la sortie des humains de ce continent.
L'analyse des crânes de Dmanisi, spécialement celle du crâne 5, avec son minuscule cerveau de 546 cm3, suggère que plusieurs espèces ou sous-espèces anciennement reconnues au sein du genre Homo correspondraient en réalité à une seule et même espèce, à savoir Homo erectus. Les différences de morphologie entre les crânes de Dmanisi sont telles que s'ils avaient été découverts dans des sites différents, ils auraient tous été rattachés à des espèces distinctes. Les cinq crânes ont pourtant tous été trouvés exactement au même endroit et sont du même âge. Cela suggère que plusieurs espèces d'hominidés préhistoriques comme Homo ergaster ou Homo heidelbergensis et peut-être même Homo habilis étaient tous des Homo erectus1. Ainsi, les humains auraient une lignée plus uniforme que prévu, ce qui fait encore l'objet de débats au sein de la communauté scientifique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_georgicus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A2ne_Dmanisi_5
En 1991, le scientifique géorgien David Lordkipanidze a découvert des traces d'occupation humaine ancienne dans la grotte de Dmanisi en Géorgie. Depuis, cinq crânes d'hominidés y ont été exhumés. Les analyses de ceux-ci ont démontré que certains hominidés ont quitté l'Afrique a une période aussi ancienne que 1,8 million d'années, ce qui a bouleversé certaines théories préexistantes concernant la sortie des humains de ce continent.
L'analyse des crânes de Dmanisi, spécialement celle du crâne 5, avec son minuscule cerveau de 546 cm3, suggère que plusieurs espèces ou sous-espèces anciennement reconnues au sein du genre Homo correspondraient en réalité à une seule et même espèce, à savoir Homo erectus. Les différences de morphologie entre les crânes de Dmanisi sont telles que s'ils avaient été découverts dans des sites différents, ils auraient tous été rattachés à des espèces distinctes. Les cinq crânes ont pourtant tous été trouvés exactement au même endroit et sont du même âge. Cela suggère que plusieurs espèces d'hominidés préhistoriques comme Homo ergaster ou Homo heidelbergensis et peut-être même Homo habilis étaient tous des Homo erectus1. Ainsi, les humains auraient une lignée plus uniforme que prévu, ce qui fait encore l'objet de débats au sein de la communauté scientifique.
Invité- Invité
Re: Le fil des archéologues
https://fr.news.yahoo.com/tours-verre-city-3-000-squelettes-oubli%C3%A9s-122345283.html?vp=1
Sous les tours de verre de la City , 3000 squelettes oubliés :
Par Katherine HADDON | AFP
L'Histoire s'est invitée chez les cols blancs de la City de Londres avec la découverte de 3.000 squelettes sur un chantier d'aménagement ferroviaire, où les fouilles ont permis d'exhumer le premier cimetière municipal de la ville.
C'est au beau milieu des tours de verre du quartier des affaires de Londres qu'a été découvert le cimetière de Bedlam, sur un terrain acheté à l'hôpital psychiatrique voisin du même nom. Il accueillait les dépouilles de personnes décédées entre 1569 et 1738.
Alors qu'une soixantaine d'archéologues sondent aujourd'hui le site, banquiers et avocats du quartier ont une pensée pour ces défunts qui, en leur temps, affrontèrent la peste, la guerre civile ou encore le grand incendie qui ravagea Londres en septembre 1666.
"J'ai parcouru tellement souvent cette rue, marchant sur toute cette histoire...", s'étonne Mark Bugeja, 48 ans, cadre d'une société de conseil en management. "Il y a probablement eu beaucoup de tristes destinées", dit-il.
Etaient notamment enterrés dans le cimetière de Bedlam des familles qui ne pouvaient pas payer un enterrement religieux, des opposants politiques ou encore des victimes de la Grande peste de 1665-1666.
A partir de 2018, le site accueillera le hall flambant neuf de la gare de Liverpool Street, qui recevra la nouvelle ligne ferroviaire du Crossrail censée désengorger le réseau de transports en commun londonien. Elle traversera la capitale britannique d'est en ouest, reliant notamment la City à l'aéroport de Heathrow.
Les gigantesques travaux menés à travers Londres pour créer cette ligne ont déjà permis de mettre au jour plus de 10.000 artefacts, pour certains anciens de plusieurs millions d'années.
- 'Un processus respectueux' -
D'ici au début du chantier ferroviaire prévu en septembre, les archéologues vont travailler sans relâche pour dégager les squelettes, ont précisé les responsables du chantier.
Grâce à l'étude de leur ADN, les scientifiques espèrent en apprendre plus sur la dernière grande épidémie de peste à Londres, alors que 2015 marque le 350ème anniversaire de ce fléau qui décima l'Europe au Moyen-Age.
Un ancien registre répertoriant 5.000 des 20.000 personnes enterrées dans le cimetière de Bedlam a été publié sur le site internet de Crossrail.
On y lit que James Lawson, dessinateur inhumé en 1584, est mort d'une "nouvelle maladie", vraisemblablement la peste. Richard Wyttor, un épicier décédé en 1583, serait, lui, "mort d'une mâchoire enflammée" tandis que Raulf Langworthe, enterré en 1610, aurait péri à cause "d'une pensée".
S'il est pratiquement impossible d'établir formellement les identités des squelettes retrouvés, leur état fournit en revanche certains indices, explique à l'AFP Nick Elsden, le responsable des fouilles pour le musée d'archéologie de Londres.
"Les os peuvent nous en dire beaucoup sur la manière dont ces personnes ont vécu, qu'il s'agisse de fractures, de jambes arquées causées par le rachitisme ou de signes de syphilis comme les lésions crâniennes", explique-t-il.
"Vous pouvez déduire des traces d'usure sur les os s'ils avaient ou non un travail manuel, si leur vie a été facile ou difficile", ajoute-t-il.
Alison Telfer, une archéologue du musée, souligne que chaque squelette est "singulier". Leur étude procède d'"un processus respectueux, on s'attache à eux d'une certaine manière", raconte-t-elle. "Vous avez le sentiment que vous leur devez de vous occuper d'eux jusqu'à ce qu'ils soient enterrés à nouveau".
Un nouveau lieu doit accueillir ces dépouilles dans l'Essex, à l'est de Londres.
Quant à l'histoire du site de Bedlam, elle ne s'arrêtera pas au cimetière: les archéologues comptent fouiller les couches plus profondes datant des époques médiévale et romaine, avant de céder la place au chantier ferroviaire.
Parmi les objets déjà découverts figure notamment un patin à glace fabriqué à partir du tibia d'une vache datant du Moyen-Age. A l'époque, la région était recouverte de marais qui gelaient en hiver.
Dans la couche inférieure, d'anciens fers à cheval ont été trouvés ainsi que des épingles à cheveux ou encore des urnes funéraires datant de l'ère romaine. Le site est loin d'avoir révélé tous ses mystères.
Sous les tours de verre de la City , 3000 squelettes oubliés :
Par Katherine HADDON | AFP
L'Histoire s'est invitée chez les cols blancs de la City de Londres avec la découverte de 3.000 squelettes sur un chantier d'aménagement ferroviaire, où les fouilles ont permis d'exhumer le premier cimetière municipal de la ville.
C'est au beau milieu des tours de verre du quartier des affaires de Londres qu'a été découvert le cimetière de Bedlam, sur un terrain acheté à l'hôpital psychiatrique voisin du même nom. Il accueillait les dépouilles de personnes décédées entre 1569 et 1738.
Alors qu'une soixantaine d'archéologues sondent aujourd'hui le site, banquiers et avocats du quartier ont une pensée pour ces défunts qui, en leur temps, affrontèrent la peste, la guerre civile ou encore le grand incendie qui ravagea Londres en septembre 1666.
"J'ai parcouru tellement souvent cette rue, marchant sur toute cette histoire...", s'étonne Mark Bugeja, 48 ans, cadre d'une société de conseil en management. "Il y a probablement eu beaucoup de tristes destinées", dit-il.
Etaient notamment enterrés dans le cimetière de Bedlam des familles qui ne pouvaient pas payer un enterrement religieux, des opposants politiques ou encore des victimes de la Grande peste de 1665-1666.
A partir de 2018, le site accueillera le hall flambant neuf de la gare de Liverpool Street, qui recevra la nouvelle ligne ferroviaire du Crossrail censée désengorger le réseau de transports en commun londonien. Elle traversera la capitale britannique d'est en ouest, reliant notamment la City à l'aéroport de Heathrow.
Les gigantesques travaux menés à travers Londres pour créer cette ligne ont déjà permis de mettre au jour plus de 10.000 artefacts, pour certains anciens de plusieurs millions d'années.
- 'Un processus respectueux' -
D'ici au début du chantier ferroviaire prévu en septembre, les archéologues vont travailler sans relâche pour dégager les squelettes, ont précisé les responsables du chantier.
Grâce à l'étude de leur ADN, les scientifiques espèrent en apprendre plus sur la dernière grande épidémie de peste à Londres, alors que 2015 marque le 350ème anniversaire de ce fléau qui décima l'Europe au Moyen-Age.
Un ancien registre répertoriant 5.000 des 20.000 personnes enterrées dans le cimetière de Bedlam a été publié sur le site internet de Crossrail.
On y lit que James Lawson, dessinateur inhumé en 1584, est mort d'une "nouvelle maladie", vraisemblablement la peste. Richard Wyttor, un épicier décédé en 1583, serait, lui, "mort d'une mâchoire enflammée" tandis que Raulf Langworthe, enterré en 1610, aurait péri à cause "d'une pensée".
S'il est pratiquement impossible d'établir formellement les identités des squelettes retrouvés, leur état fournit en revanche certains indices, explique à l'AFP Nick Elsden, le responsable des fouilles pour le musée d'archéologie de Londres.
"Les os peuvent nous en dire beaucoup sur la manière dont ces personnes ont vécu, qu'il s'agisse de fractures, de jambes arquées causées par le rachitisme ou de signes de syphilis comme les lésions crâniennes", explique-t-il.
"Vous pouvez déduire des traces d'usure sur les os s'ils avaient ou non un travail manuel, si leur vie a été facile ou difficile", ajoute-t-il.
Alison Telfer, une archéologue du musée, souligne que chaque squelette est "singulier". Leur étude procède d'"un processus respectueux, on s'attache à eux d'une certaine manière", raconte-t-elle. "Vous avez le sentiment que vous leur devez de vous occuper d'eux jusqu'à ce qu'ils soient enterrés à nouveau".
Un nouveau lieu doit accueillir ces dépouilles dans l'Essex, à l'est de Londres.
Quant à l'histoire du site de Bedlam, elle ne s'arrêtera pas au cimetière: les archéologues comptent fouiller les couches plus profondes datant des époques médiévale et romaine, avant de céder la place au chantier ferroviaire.
Parmi les objets déjà découverts figure notamment un patin à glace fabriqué à partir du tibia d'une vache datant du Moyen-Age. A l'époque, la région était recouverte de marais qui gelaient en hiver.
Dans la couche inférieure, d'anciens fers à cheval ont été trouvés ainsi que des épingles à cheveux ou encore des urnes funéraires datant de l'ère romaine. Le site est loin d'avoir révélé tous ses mystères.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Une nouvelle étude internationale relance le débat sur la cause des âges glaciaires globaux.
20 mars 2015
Université Dartmouth
Une nouvelle étude internationale jette un doute sur la théorie communément admise concernant les causes des âges glaciaires sur la planète – à savoir des changements dus à la manière dont la Terre tourne autour du Soleil. Les chercheurs ont découvert que les mouvements glaciaires dans l'hémisphère Sud sont avant tout influencés par la température de surface de la mer et le dioxyde de carbone dans l'atmosphère plutôt que par l'orbite de la Terre, dont on pense qu'elle conditionne l'avancée et le recule de la couche de glace dans l'hémisphère Nord.
Une nouvelle étude internationale jette un doute sur la théorie communément admise concernant les causes des âges glaciaires sur la planète – à savoir des changements dus à la manière dont la Terre tourne autour du Soleil.
Les chercheurs ont découvert que les mouvements glaciaires dans l'hémisphère Sud sont avant tout influencés par la température de surface de la mer et le dioxyde de carbone dans l'atmosphère plutôt qur par l'orbite de la Terre, dont on pense qu'elle conditionne l'avancée et le recule de la couche de glace dans l'hémisphère Nord.
Ces découvertes ont été publiées dans la revue « Géologie ».
Cette étude remet en question la théorie de Milankovitch sur le climat, qui dit que les expansions et les contractions de la couche de glace continentale de l'hémisphère Nord sont influencées par les fluctuations cycliques dans l'intensité de la radiation solaire, fluctuation elles mêmes dues aux vacillements de l'orbite terrestre, ces fluctuations orbitales devraient avoir un effet inverse sur les glaciers de l'hémisphère Sud.
« Les archives concernant les changements climatiques passés sont le seul moyen dont dispose les scientifiques pour prédire à quel point le monde changera dans l'avenir en raison du réchauffement. Mieux nous comprenons les causes des vastes changements climatiques et comment les signes de refroidissement et de réchauffement se propagent à travers le monde, mieux nous pouvons prédire les changements à venir et nous y adapter », explique la directrice de ces recherches Alice Doughty, géologue glaciaire à l'université Dartmouth, qui étudie les glaciers de montagne de Nouvelle Zélande pour comprendre ce qui provoque les changements climatiques majeurs comme les âges glaciaires .
« Nos résultats révèlent l'importance du feedback – une réaction à l'intérieur du système climatique qui peut amplifié le changement initial, comme de basses températures qui mènent à de vastes âges glaciaires, qui réfléchissent davantage de lumière solaire, ce qui accélère le refroidissement planétaire. Plus nous en savons sur l'amplitude et le degrés de ces changements mieux nous pouvons expliquer les liens et plus nos modèles climatiques seront fiables pour prédire les changements futurs ».
Les chercheurs utilisent une cartographie détaillée et une datation de surface au béryllium 10 des moraines d'âge glaciaire – les rochers déposés quand les glaciers se déplacent – dans les Alpes du Sud de la Nouvelle Zélande, ou les glaciers étaient plus étendus autrefois. Par la méthode de datation au béryllium 10 , un nucléide qui apparaît dans les roches quand elles sont frappées par les rayons cosmiques les chercheurs ont identifié 7 périodes d'extension maximale des glaciers durant le dernier âge de glace et ils ont aussi daté 4 pic séquentiels de dépôt de moraine.
Les résultats ont montré que les glaciers de Nouvelle Zélande étaient étendus au même moment ou d'épaisses couches de glace recouvraient la Scandinavie et le Canada durant la dernière période glaciaire il y a environ 20 000 ans. Cela a du sens si la planète entière était froide au même moment, mais selon la théorie de Milankovitch les effets devraient être opposés entre les hémisphères Nord et Sud, et elle ne peut expliquer l'avance simultanée des glaciers uniformément sur le globe.
Des études précédentes avaient montré que les glaciers chiliens dans le sud des Andes avaient aussi été étendu à la même période que la couche de glace de l'hémisphère nord.
Les dates des 4 pics néo-zélandais – environ 35500, 27170, 20270 et 18290 ans – concordent avec des périodes de refroidissement de surface de la mer sur les côtes de Nouvelle Zélande en se basant sur de carottes sédimentaires prises en mer. La périodicité des âges de glace dans l'hémisphère nord et de l'épaisseur de la couche de glace est toujours rythmée par la manière dont la Terre tourne autour du Soleil, mais la façon dont l'onde de réchauffement ou de refroidissement se propage autour du monde n'a pas encore été pleinement expliquée, mais les courants océanique (direction, vitesse, température) y jouent un rôle significatif.
Story Source:
The above story is based on materials provided by Dartmouth College. Note: Materials may be edited for content and length.
Journal Reference:
Alice M. Doughty, Joerg M. Schaefer, Aaron E. Putnam, George H. Denton, Michael R. Kaplan, David J.a. Barrell, Bjørn G. Andersen, Samuel E. Kelley, Robert C. Finkel, And Roseanne Schwartz. Mismatch of glacier extent and summer insolation in Southern Hemisphere mid-latitudes. Geology, 2015 DOI: 10.1130/G36477.1
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Des outils en pierre portant des traces de résidus d'animaux vieux de 500 000 ans.
19 mars 2015
Les Amis Américains de l'Université de Tel Aviv.
Parmi les restes d'éléphants vieux de 500 000 ans du site du Bas Paléolithique de Revadim, en Israël, des archéologues ont récemment analysé des haches et des grattoirs, aux formes et tailles caractéristiques des outils préhistoriques en pierre, remplis de résidus d'animaux. Cette découverte représente la première preuve scientifique vérifiée de l'usage exacte des outils de pierre du paléolithique : traiter les carcasses et les peaux d'animaux.
Il y a environ 2,5 millions d'années, les premiers humains survivaient grâce à un régime alimentaire dérisoire à base de plantes. Comme le cerveau humain commençait à croître, cependant, il nécessitait de la nourriture plus substantielle – à savoir de la graisse et de la viande – pour l'entretenir. Cela amena l'homme préhistorique, dépourvu des crocs et griffes utiles aux carnivores, à développer des aptitudes et des outils nécessaires pour chasser les animaux et détacher la viande et la graisse de grosses carcasses.
Parmi les restes d'éléphants vieux de 500 000 ans du site du Bas Paléolithique de Revadim, en Israël, le Professeur Barkai et ses étudiants diplômés Natasha Solodenko et Andrea Zupanchich du département d'archéologie et de civilisations ancienne du proche-orient de Tel Aviv, ont étudié récemment des haches et des grattoirs, aux formes et tailles caractéristiques des outils préhistoriques en pierre, remplis de résidus d'animaux.
Cette découverte, publiée dans PLOS ONE, représente la première preuve scientifique vérifiée de l'usage exacte des outils de pierre du paléolithique : traiter les carcasses et les peaux d'animaux. Les travaux ont été effectués en collaboration avec les Docteurs Stella Ninziante Cesaro et Cristina Lemorini de La Sapienza, Université de Rome et le Docteur Ofer Marder de l'Université Ben-Gourion du Negev, qui ont reconstitué le puzzle ensemble.
« Il y a 3 pièces dans ce puzzle : le grossissent du cerveau humain, le passage à la consommation de viande et la capacité de développer une technologie sophistiquée pour répondre à cette nouvelle demande biologique. L'invention de la technologie minérale a été une percée majeure dans l'évolution » explique le professeur Barkai. « Briser des pierres dans le but d'arracher et de couper la viande d'un animal représente une étape biologique et culturelle clé. »
« Dans la carrière de Revadim, un site vieux d'un demi-million d'années merveilleusement préservé, nous avons découvert des restes d'animaux désossés, y compris un os des côtes d'un éléphant presque tranché par un outil en pierre, a coté de haches à main en silex et de racloirs ayant encore des traces de graisse animale. Il est devenu évident grâce aux analyses ultérieures que le travail de boucherie et de traitement de la carcasse avait en effet lieu à cet endroit. »
Par des analyses d'usure – en examinant les surfaces et les coins des outils pour déterminer leur fonctions – et par l'analyse des résidus au spectroscope infrarouge à transformée de Fourier qui utilise les infrarouges pour identifier la signature de composés organiques préhistoriques, les chercheurs ont été en mesure de fournir pour la première fois une preuve directe d'exploitation animale par des outils en silex.
« Les archéologues en étaient réduits jusque là à émettre des scenarii sur l'usage et la fonction de tels outils. Nous n'avons pas de machine à voyager dans le temps » explique le Professeur Barkai. « Il était évident que ces outils étaient utilisés pour briser des carcasses, mais jusqu’à ce que nous découvrions cette preuve, cela restait une théorie. »
Un couteau de l'armée Suisse préhistorique.
Bien que la question de leur fonction et de leur production soit resté sans réponse jusqu’à maintenant, il faisait peu de doutes que les haches à main et racloirs, trouvés sur des sites préhistoriques tout autour du monde, étaient spécifiques, destinés à un usage particulier. En reproduisant des outils en silex pour une expérience de boucherie moderne, et en comparant ces répliques avec leur contrepartie préhistorique, les chercheurs on déterminé que la hache à main était une version rustique du « couteau de l'armée Suisse », capable de tranché et de broyé les os, les tendons résistants et les peaux. Le racloir, plus fin, plus délicat, était utilisé pour séparer la fourrure de l'animal des tissus musculaires.
« Les hommes préhistoriques utilisaient toutes les parties de l'animal » explique le Professeur Barkai « Dans le cas du gros éléphant, par exemple, il devaient avoir besoin d'utiliser les 2 outils pour venir à bout d'un tâche aussi importante. La connaissance du savoir-faire pour fabriquer ces outils était précieuse et a du se transmettre de génération en génération, parce que ces outils ont été fabriqué de la même façon sur de vastes étendues et pendant des centaines de milliers d'années. »
« Dans ce puzzle aux millier de pièces que l'on nomme archéologie, parfois nous trouvons des pièces qui permettre de connecter plusieurs autres pièces. C'est ce que nous avons trouvé ici avec ces outils de pierre et ces os d'animaux ».
Story Source:
The above story is based on materials provided by American Friends of Tel Aviv University. Note: Materials may be edited for content and length.
Journal Reference:
Natalya Solodenko, Andrea Zupancich, Stella Nunziante Cesaro, Ofer Marder, Cristina Lemorini, Ran Barkai. Fat Residue and Use-Wear Found on Acheulian Biface and Scraper Associated with Butchered Elephant Remains at the Site of Revadim, Israel. PLOS ONE, 2015; 10 (3): e0118572 DOI: 10.1371/journal.pone.0118572
19 mars 2015
Les Amis Américains de l'Université de Tel Aviv.
Parmi les restes d'éléphants vieux de 500 000 ans du site du Bas Paléolithique de Revadim, en Israël, des archéologues ont récemment analysé des haches et des grattoirs, aux formes et tailles caractéristiques des outils préhistoriques en pierre, remplis de résidus d'animaux. Cette découverte représente la première preuve scientifique vérifiée de l'usage exacte des outils de pierre du paléolithique : traiter les carcasses et les peaux d'animaux.
Il y a environ 2,5 millions d'années, les premiers humains survivaient grâce à un régime alimentaire dérisoire à base de plantes. Comme le cerveau humain commençait à croître, cependant, il nécessitait de la nourriture plus substantielle – à savoir de la graisse et de la viande – pour l'entretenir. Cela amena l'homme préhistorique, dépourvu des crocs et griffes utiles aux carnivores, à développer des aptitudes et des outils nécessaires pour chasser les animaux et détacher la viande et la graisse de grosses carcasses.
Parmi les restes d'éléphants vieux de 500 000 ans du site du Bas Paléolithique de Revadim, en Israël, le Professeur Barkai et ses étudiants diplômés Natasha Solodenko et Andrea Zupanchich du département d'archéologie et de civilisations ancienne du proche-orient de Tel Aviv, ont étudié récemment des haches et des grattoirs, aux formes et tailles caractéristiques des outils préhistoriques en pierre, remplis de résidus d'animaux.
Cette découverte, publiée dans PLOS ONE, représente la première preuve scientifique vérifiée de l'usage exacte des outils de pierre du paléolithique : traiter les carcasses et les peaux d'animaux. Les travaux ont été effectués en collaboration avec les Docteurs Stella Ninziante Cesaro et Cristina Lemorini de La Sapienza, Université de Rome et le Docteur Ofer Marder de l'Université Ben-Gourion du Negev, qui ont reconstitué le puzzle ensemble.
« Il y a 3 pièces dans ce puzzle : le grossissent du cerveau humain, le passage à la consommation de viande et la capacité de développer une technologie sophistiquée pour répondre à cette nouvelle demande biologique. L'invention de la technologie minérale a été une percée majeure dans l'évolution » explique le professeur Barkai. « Briser des pierres dans le but d'arracher et de couper la viande d'un animal représente une étape biologique et culturelle clé. »
« Dans la carrière de Revadim, un site vieux d'un demi-million d'années merveilleusement préservé, nous avons découvert des restes d'animaux désossés, y compris un os des côtes d'un éléphant presque tranché par un outil en pierre, a coté de haches à main en silex et de racloirs ayant encore des traces de graisse animale. Il est devenu évident grâce aux analyses ultérieures que le travail de boucherie et de traitement de la carcasse avait en effet lieu à cet endroit. »
Par des analyses d'usure – en examinant les surfaces et les coins des outils pour déterminer leur fonctions – et par l'analyse des résidus au spectroscope infrarouge à transformée de Fourier qui utilise les infrarouges pour identifier la signature de composés organiques préhistoriques, les chercheurs ont été en mesure de fournir pour la première fois une preuve directe d'exploitation animale par des outils en silex.
« Les archéologues en étaient réduits jusque là à émettre des scenarii sur l'usage et la fonction de tels outils. Nous n'avons pas de machine à voyager dans le temps » explique le Professeur Barkai. « Il était évident que ces outils étaient utilisés pour briser des carcasses, mais jusqu’à ce que nous découvrions cette preuve, cela restait une théorie. »
Un couteau de l'armée Suisse préhistorique.
Bien que la question de leur fonction et de leur production soit resté sans réponse jusqu’à maintenant, il faisait peu de doutes que les haches à main et racloirs, trouvés sur des sites préhistoriques tout autour du monde, étaient spécifiques, destinés à un usage particulier. En reproduisant des outils en silex pour une expérience de boucherie moderne, et en comparant ces répliques avec leur contrepartie préhistorique, les chercheurs on déterminé que la hache à main était une version rustique du « couteau de l'armée Suisse », capable de tranché et de broyé les os, les tendons résistants et les peaux. Le racloir, plus fin, plus délicat, était utilisé pour séparer la fourrure de l'animal des tissus musculaires.
« Les hommes préhistoriques utilisaient toutes les parties de l'animal » explique le Professeur Barkai « Dans le cas du gros éléphant, par exemple, il devaient avoir besoin d'utiliser les 2 outils pour venir à bout d'un tâche aussi importante. La connaissance du savoir-faire pour fabriquer ces outils était précieuse et a du se transmettre de génération en génération, parce que ces outils ont été fabriqué de la même façon sur de vastes étendues et pendant des centaines de milliers d'années. »
« Dans ce puzzle aux millier de pièces que l'on nomme archéologie, parfois nous trouvons des pièces qui permettre de connecter plusieurs autres pièces. C'est ce que nous avons trouvé ici avec ces outils de pierre et ces os d'animaux ».
Story Source:
The above story is based on materials provided by American Friends of Tel Aviv University. Note: Materials may be edited for content and length.
Journal Reference:
Natalya Solodenko, Andrea Zupancich, Stella Nunziante Cesaro, Ofer Marder, Cristina Lemorini, Ran Barkai. Fat Residue and Use-Wear Found on Acheulian Biface and Scraper Associated with Butchered Elephant Remains at the Site of Revadim, Israel. PLOS ONE, 2015; 10 (3): e0118572 DOI: 10.1371/journal.pone.0118572
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Le fil des archéologues
Bonjour à tous,
Je découvre ce post. Merci, c'est un régal à lire.
Cordialement.
Alain.
Je découvre ce post. Merci, c'est un régal à lire.
Cordialement.
Alain.
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: Le fil des archéologues
hello,
Après avoir visionné plusieurs émissions sur la construction des pyramides de gizeh, je m'interroge sur les connaissances actuelles permettant de comprendre comment les hommes ont pu acquérir des technologies aussi avancées en astronomie, architecture, mathématiques etc... à peine sortis de la préhistoire.
Certaines thèses évoquent l'intervention "divine" d'extra-terrestres, d'autres penchent sur "c'est là donc l'homme l'a fait" Pourtant, bien des questions techniques et technologiques demeurent sans explications "scientifiques" ou rationnelles.
Avez-vous, de votre côté, plus de références sur ce sujet ? Je vais moi aussi en rechercher.
Après avoir visionné plusieurs émissions sur la construction des pyramides de gizeh, je m'interroge sur les connaissances actuelles permettant de comprendre comment les hommes ont pu acquérir des technologies aussi avancées en astronomie, architecture, mathématiques etc... à peine sortis de la préhistoire.
Certaines thèses évoquent l'intervention "divine" d'extra-terrestres, d'autres penchent sur "c'est là donc l'homme l'a fait" Pourtant, bien des questions techniques et technologiques demeurent sans explications "scientifiques" ou rationnelles.
Avez-vous, de votre côté, plus de références sur ce sujet ? Je vais moi aussi en rechercher.
mypseudo- Messages : 537
Date d'inscription : 24/11/2015
Age : 50
Localisation : entre ici et là bas
Re: Le fil des archéologues
http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/20160311.OBS6210/d-etonnantes-armes-ceremonielles-decouvertes-a-oman.html
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum