Petits rêves

Danaé a écrit:Hum hum hum

"Je voudrais le plus au monde continuer mes voyages, et m'ouvrir le plus possible à d'autres cultures."

D'accord : le voyage Mais qu'est-ce que t'apporteront ces voyages ? La découverte, la remise en question de toi même par rapport à ces autres cultures ? l'immensité des paysages ?
En fait, concrètement, qu'est-ce qui te rendra heureux dans ces voyages ?

Beaucoup de choses: voir de nouveaux paysages. Je suis très sensible par rapport à la nature et je vais avant tout dans un pays pour découvrir de nouveaux paysages, de nouveaux arbres, de nouveaux papillons. Ensuite, je découvre de nouvelles personnes et je me force d'aller vers autrui. Quel bonheur que d'aller camper chez les bédouins du Sinaï ou d'aller dans une maisonnette de chinoises du Sud!


"il faut faire bien des choses pour arriver à cet état de bonheur ; [...] le bonheur n'est pas un état stable"
Le bonheur n'est pas stable... Mais si l'enchaînement rapide de petits moments de bonheur provoquait un état quasi permanent ?
Comme l'électricité dans une ampoule : la lumière que l'on voit continue est en fait pleine de petits passages successifs d'électricité, mais ils sont tellement rapides qu'il semble y en avoir tout le temps
Pourquoi ce ne serait pas pareil avec le bonheur ? ^^
Je ne pense pas que ce soit réalisable tout le temps, mais si on vise cet objectif, on tend vers de grandes périodes de bonheur quasi continu


Si tu peux enchaîner ces moments de bonheur, quelle belle chose, mais face à la contingence du réel il est difficile d'être bienheureux tout le temps. Et le rapport à autrui est la source de la plus grande instabilité : amitié puis haine... cela est source, parfois, d'absence de bonheur au crépuscule alors que l'aube était immaculée de tout malheur. Pour la comparaison avec l'ampoule je ne suis pas d'accord ou bien on ne prend pas l'Homme sous l'aspect du temps mais de la durée subjective, dans ce cas des états successifs sur quelques mois équivaudraient à des états successifs d'un temps infinitésimale dans une ampoule.
Pour favoriser le bonheur, il faut déjà être peu exigeant face à la réalité mais exigeant avec soi, dans ce cas l'écart entre soi et le monde est réduit!

Hum. Bref, question suivante :

"Quelles sont tes priorités?"

Ben, je suis heureuse dans des moments très différents
-Moments où le temps s'arrête, où on se rend compte qu'on est bien, finalement L'été, allongée dans l'herbe, à regarder le ciel...
-Moments où on est soi-même, envers et contre tous. Larmes et rires impromptus, qu'on ne contrôle pas...
-Moments où on se sent aimé(e). Moments de détente avec la famille, sorties entre amis, discussions engagées et câlins
-Moment où on fait ce qu'on aime. Evoluer sur une scène, partir dans un bouquin génial, finir un morceau de piano...

Au quotidien, je retrouve des petits moments comme ça, où je suis juste bien ^^ Et j'essaie d'en retrouver, ou d'en provoquer de nouveaux le plus souvent possible, même si c'est très très compliqué
La quête du bonheur est sans fin, et y a peut-être ça aussi qui m'attire, parce c'est une sécurité, quelque part

Il y a une part du bonheur très simple que tu décris, et je suis d'accord avec toi. J'ai des amis zébrés et je me sens moi-même avec eux = je peux faire le fou sans reproche. Je suis très familier avec ce que tu appelles "le temps arrêt(é)", je ressens ça aussi l'été, mais cela entraîne chez moi un état mélancolique: en quelques secondes, j'apprécie le spectacle d'un paysage verdoyant, puis je me dis que chaque année ce paysage sera réduit par l'industrialisation, et que finalement je suis bien seul à ressentir cela et que nos politiques ne prennent pas le temps de regarder un paysage comme moi.

Bon, ça c'est le grand objectif qui guide ma vie, hé hé, mais après y a plein de quêtes annexes
Du genre...
-apprendre à dessiner et à jouer de la guitare
-écrire un bouquin
-partir aux Staaaaates
-gagner des sous pour m'acheter un ordinateur tactile devant lequel je bave depuis des années
-fonder un groupe de musique
-améliorer un peu ce monde qui est de plus en plus pathétique (là j'avoue que je sais pas trop encore comment faire)
-m'engager dans une association caritative
-finir tous les jeux vidéos que j'ai laissé en plan
-m'enfiler deux ou trois pots de nutella avec une montagne de crêpes
-organiser une fête tous les week-ends
-sortir jusqu'au bout de la nuit
-trouver celui que j'aimerai jusqu'au bout de ma ptite vie
-résoudre mes grandes questions existentielles (qui je suis ? pourquoi ? comment ?)
-faire plein de cadeaux à ceux que j'aime
-leur dire que je les aime (parce que c'est important)
-pleurer d'émotion
-sourire d'amusement
-rire de joie
-faire le tour du monde
-ne jamais devenir vieille et ronchonne

Et quand il sera temps que je m'endorme définitivement, me dire que finalement, elle était cool ma vie


Ce sont des objectifs divers, simples, honorables, plus ou moins faciles à réaliser! Avec le temps et la durée de nouveaux objectifs viendront ^^.

Si tu peux enchaîner ces moments de bonheur, quelle belle chose, mais face à la contingence du réel il est difficile d'être bienheureux tout le temps. Et le rapport à autrui est la source de la plus grande instabilité : amitié puis haine... cela est source, parfois, d'absence de bonheur au crépuscule alors que l'aube était immaculée de tout malheur. Pour la comparaison avec l'ampoule je ne suis pas d'accord ou bien on ne prend pas l'Homme sous l'aspect du temps mais de la durée subjective, dans ce cas des états successifs sur quelques mois équivaudraient à des états successifs d'un temps infinitésimale dans une ampoule.
Pour favoriser le bonheur, il faut déjà être peu exigeant face à la réalité mais exigeant avec soi, dans ce cas l'écart entre soi et le monde est réduit!

Il y a une part du bonheur très simple que tu décris, et je suis d'accord avec toi. J'ai des amis zébrés et je me sens moi-même avec eux = je peux faire le fou sans reproche. Je suis très familier avec ce que tu appelles "le temps arrêt(é)", je ressens ça aussi l'été, mais cela entraîne chez moi un état mélancolique: en quelques secondes, j'apprécie le spectacle d'un paysage verdoyant, puis je me dis que chaque année ce paysage sera réduit par l'industrialisation, et que finalement je suis bien seul à ressentir cela et que nos politiques ne prennent pas le temps de regarder un paysage comme moi.

Ce sont des objectifs divers, simples, honorables, plus ou moins faciles à réaliser! Avec le temps et la durée de nouveaux objectifs viendront ^^